ÉTUDE DE LA BIBLE
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D'après les textes originaux hébreu
« Le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien ; l’Ancien Testament est ouvert dans le Nouveau ».
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• Remmers Arend
Images et symboles bibliques
• Philippe Dehoux
La Bible d'après les textes originaux hébreu
• Georges A. et Christian B.
Enseignement pratique des paraboles
• Bible-foi.com
Compilation de commentaires
• ZÈLE (1) - Un chrétien qui n’a pas un grand zèle est sans excuse.
On pardonnera volontiers à un disciple de n’avoir pas une grande envergure intellectuelle. On lui pardonnera également de ne pas avoir la capacité d’accomplir des performances physiques. Mais un disciple qui n’a pas un grand zèle est sans excuse. Si son cœur n’est pas enflammé par une passion dévorante pour le Sauveur, il est en situation de culpabilité. Après tout, les chrétiens ne sont-ils pas ceux qui marchent sur les traces de Celui qui a dit : « Le zèle de ta maison me dévore ? (Jean 2 v. 17) ». Leur Sauveur était consumé par la passion de Dieu et de ses intérêts. Il n’y a pas de place dans sa suite pour des cœurs partagés. Le Seigneur Jésus vivait dans un état de tension spirituelle. C’est ce qui ressort de ces paroles : « Il est un baptême dont je dois être baptisé et combien Il me tarde qu’il soit accompli (Luc 12 v. 50) », ou encore de cette phrase qu’Il a prononcée : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé. La nuit vient où personne ne peut travailler (Jean 9 v. 41) ».
Le zèle de Jean-Baptiste fut reconnu publiquement par le Seigneur lorsqu’il dit de lui : « Jean était la lampe qui brûle et qui luit (Jean 5 v. 35) ». L’Apôtre Paul était un homme zélé. Quelqu’un a essayé d’exprimer la ferveur de sa vie dans cette esquisse : « C’est un homme qui ne se soucie pas de se faire des amis ; qui n’espère ni ne désire les biens de ce monde, qui n’ a pas d’appréhension de souffrir la perte de quelque chose de terrestre, qui ne tremble pas pour sa vie, qui ne craint pas la mort. C’est un homme qui ne représente ni un rang social, ni un pays, ni une condition. Il est l’homme d’une seule idée, l’Évangile de Christ, l’homme d’un seul objectif, la gloire de Dieu.
Un fou, et acceptant d’être tenu comme tel pour Christ. Qu’on l’appelle enthousiaste, fanatique, discoureur ou tout ce que le monde peut imaginer pour le qualifier, il n’en reste pas moins impossible à décrire. Si l’on fait de lui un artisan, un chef de famille, un citoyen, un riche, un mondain, un savant, ou même tout simplement un homme comme tout le monde, s’en est fait de son personnage. Il faut qu’il parle, sinon il mourrait et même s’il devait le payer de sa vie, il parlerait. Il n’a pas de repos, mais il va par terre et par mer, escalade les montagnes et traverse les déserts. Il crie à pleine voix et ne ménage personne ni ne se laisse influencer.
Dans les prisons, il élève la voix et, même au sein des tempêtes sur l’océan, il ne se tait point. Devant d’augustes assemblées et des rois sur leur trône, il rend témoignage à la vérité. Rien ne peut étouffer sa voix sinon la mort, et même à l’article de la mort, avant que l’épée ne lui sépare la tête du corps, il parle, il prie, il témoigne, confesse, exhorte, combat et enfin bénit la foule cruelle ».
D’autres hommes de Dieu ont manifesté ce même désir ardent de plaire à Dieu, C.T. Studd a écrit un jour : « Certains ne voudraient habiter qu’à l’ombre d’un clocher. Pour moi, j’ouvrirais volontiers une auberge pour rescapés aux portes de l’enfer ». Et, incidemment, ce fut un article dû à la plume d’un athée qui poussa Studd à une entière consécration à Christ. Voici ce texte : « Si je croyais fermement, comme des millions de personnes prétendent le faire, que la connaissance et la pratique de la religion en cette vie a une influence sur notre destinée dans l’au-delà, alors la religion serait tout pour moi. Je regarderais les plaisirs de la terre comme des ordures, les soucis de la terre comme des folies, et les pensées aussi bien que les sentiments terrestres comme de la vanité. La religion ferait l’objet de ma première pensée au réveil et serait la dernière image que je conserverais avant de sombrer dans l’inconscience du sommeil. Je ne travaillerais plus que pour cette cause. Le seul lendemain dont je me soucierais serait l’Éternité. J’estimerais qu’une seule âme gagnée pour le ciel vaut bien une vie de souffrance. La crainte des conséquences en cette vie ne pourrait jamais ni arrêter ma main, ni sceller mes lèvres. La terre, avec ses joies et ses peines, n’aurait aucune place en mes pensées. Je m’efforcerais de n’avoir en vue que l’Éternité et les âmes immortelles qui m’environnent promises bientôt à être éternellement heureuses ou éternellement misérables. Je m’en irais par le monde prêchant à temps et à contretemps et mon texte serait que servirait-il a un homme de gagner le monde entier s’il perdait son âme ? »
John Wesley était aussi un homme zélé. Il disait : « Donnez-moi cent hommes qui aiment Dieu de tout leur cœur et n’ont peur de rien sinon du péché, et je bouleverserai le monde ».
Jim Elliot, martyr en Équateur, était une torche enflammée pour Christ. Un jour, comme il méditait sur les paroles : « Il fait de ses serviteurs une flamme de feu (Hébreux 1 v. 7) », il écrivit dans son journal : « Suis-je inflammable ? Ô Dieu, délivre-moi de la terrible amiante des « choses autres ». Sature-moi de l’huile de l’Esprit pour que je puisse flamber. Mais une flamme, c’est passager, elle a souvent la vie courte. Peux-tu supporter cette pensée, mon âme, une vie courte ? En moi habite l’Esprit de Celui-là qui a eu une vie bien courte, que le zèle de la maison de Dieu dévorait. Fais de moi ton combustible, Flamme de Dieu ».
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par William MacDonald.
• ZÈLE (2) - Le malheur de l’Église du vingtième siècle, c’est que l’on trouve plus de zèle parmi les communistes et les adeptes des autres religions que chez les chrétiens.
En 1903, un homme soutenu par dix-sept compagnons lança une attaque dans le monde. Il s’appelait Lénine. En 1918, ils étaient devenus quarante mille, et avec ces quarante mille, il réussit à faire passer sous sa domination les cent soixante millions d’habitants de la Russie. Depuis, le mouvement a continué et, à l’heure actuelle, il contrôle plus d’un tiers de la population du globe. Si opposé que l’on puisse être aux principes des Communistes, on ne peut, pour autant, s’empêcher d’admirer leur zèle.
Beaucoup de chrétiens ont éprouvé un sentiment de culpabilité lorsque Billy Graham donna lecture de la lettre suivante écrite par un étudiant d’un collège universitaire qui s’était converti au communisme à Mexico. L’objet de cette lettre était de faire comprendre à sa fiancée pourquoi il se sentait obligé de rompre avec elle : « Nous, communistes, connaissons un pourcentage de pertes très élevé. Nous sommes ceux-là que l’on fusille, pend, lynche, passe au goudron, enduit de plumes, emprisonne, calomnie, ridiculise, destitue de leurs emplois et a qui l’on rend la vie impossible de mille et une manières. Nous vivons dans la pauvreté. Nous destinons au parti tous les centimes que nous gagnons au-delà de ce qui nous est absolument nécessaire pour subsister. Nous n’avons pas de temps, ni d’argent à consacrer à des spectacles, à des concerts, à des dîners, à de belles villas et à des voitures de luxe.
On dit que nous sommes fanatiques. On a raison, nous le sommes. Notre vie est dominée par une seule grande vision : LE TRIOMPHE DU COMMUNISME MONDIAL. Nous avons une philosophie de la vie que tout l’or du monde ne pourrait acheter. Nous avons une cause pour laquelle nous combattons, un but précis dans la vie. Nous subordonnons notre personne insignifiante à un grand mouvement de l’humanité et si notre existence semble difficile, si notre moi profond semble devoir souffrir à cause de notre soumission au parti, nous sommes pourtant amplement récompensés par la pensée que chacun de nous, pour sa petite part, contribue à l’avènement de quelque chose de nouveau, de vrai et de meilleur pour le genre humain. Il n’y a qu’une chose qui compte pour moi dans la vie, c’est la cause du communisme.
C’est tout à la fois ma vie, mon travail, ma religion, mon passe-temps, ma bien-aimée, ma femme, ma nourriture et mon breuvage. J’y travaille tout le jour et j’en rêve la nuit. Son emprise sur moi, loin de diminuer, augmente avec le temps. C’est pourquoi je ne puis m’engager dans une amitié, une affaire de cœur, ou même une simple conversation sans la mettre en relation avec cette force qui tout à la fois conduit et oriente ma vie. J’évalue les gens, les livres, les idées et les actes d’après l’effet qu’ils ont sur la cause du communisme et leur attitude à son égard. J’ai déjà été mis en prison pour mes idées et, si c’était nécessaire, je suis prêt à faire face à un peloton d’exécution ! ».
Si des communistes peuvent être aussi totalement dévoués à leur cause, combien plus les chrétiens devraient-ils se donner eux-mêmes joyeusement dans un acte d’amour à leur Seigneur glorieux !
« Si l’on est disposé à accorder quelque créance à la foi chrétienne, il faut dès lors y croire héroïquement » — Findlay.
« Si Dieu a réellement fait en Christ quelque chose dont le salut du monde dépende, et s’Il l’a fait connaître, alors il est du devoir du chrétien d’être intolérant à l’égard de tout ce qui aurait pour effet d’en faire abstraction, de le nier ou d’en détourner le sens » — James Denney
Dieu veut des hommes qui soient complètement soumis au contrôle du Saint-Esprit. Ces hommes auront l’air, aux yeux des autres, d’être ivres, mais ceux qui le savent, reconnaîtront qu’Ils sont dominés par « une soif de Dieu, profonde, lancinante, inextinguible ».
Que tout candidat-disciple prenne à cœur la nécessité d’avoir du zèle dans sa vie. Qu’il aspire à ressembler à la description donnée par l’évêque Ryle :
« Un homme zélé dans la religion est avant tout l’homme d’une seule chose. Ce n’est pas assez dire qu’il soit sérieux, sincère, droit, persévérant, entier, fervent d’esprit. Il ne voit qu’une chose, il ne s’occupe que d’une chose, il ne vit que pour une chose, il est entièrement absorbé par cette chose, et cette seule chose c’est de plaire à Dieu. Qu’il vive ou qu’il meure, qu’il soit en bonne santé ou dans la maladie, qu’il soit riche ou qu’il soit pauvre, qu’il reçoive l’approbation des hommes ou leurs outrages, qu’il soit considéré comme sage ou comme fou, qu’il soit honoré ou blâmé, de tout ceci l’homme zélé ne se soucie guère. Il ne brûle que pour une chose et cette seule chose c’est plaire à Dieu et contribuer à sa gloire. S’il est lui-même consumé à force de brûler, il n’en a cure, il s’en réjouit. Il sent que, tout comme une lampe, il est fait pour brûler, et s’il se consume en brûlant, il ne fait qu’accomplir l’œuvre que Dieu avait en vue pour lui. Un tel homme trouvera toujours une sphère dans laquelle son zèle pourra se déployer.
Il ne peut ni prêcher, ni travailler, ni donner de l’argent, il pleurera, soupirera et priera. Oui, même s’il n’était qu’un malheureux, perpétuellement couché sur son lit de maladie, il freinerait puissamment par son intercession, la course des roues du péché. S’il ne pouvait combattre dans la plaine avec Josué, il s’associerait au travail de Moïse, Aaron et Hur sur la colline (Exode 17 v. 9 à 13).S’il était dans l’impossibilité même de participer à l’œuvre de cette façon-là, il n’accorderait aucun repos au Seigneur jusqu’à ce que du secours parte d’ailleurs et que l’œuvre soit quand-même accomplie. Voilà, ce que j’appelle avoir du « Zèle » dans la religion ».
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par William MacDonald.
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