ÉTUDE DE LA BIBLE
IMAGES COMPARAISONS SYMBOLES BIBLIQUES
D'après les textes originaux hébreu
« Le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien ; l’Ancien Testament est ouvert dans le Nouveau ».
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H
• HANCHE, REINS - Figure de la disposition à agir et du départ.
Les reins ou la hanche sont souvent employés comme figure du siège de la force et de l’énergie. Ces mots sont fréquemment en rapport avec la ceinture qui entoure les hanches et rassemble le vêtement ample, mais qui sert aussi de support pour les armes, spécialement pour l’épée (Exode 12 v. 11 ; 2 Samuel 20 v. 8 ; 1 Rois 12 v. 10). Ainsi les reins ceints sont également la figure de la disposition à agir et du départ.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HERBE, FOIN - Figure de la fragilité et du caractère éphémère de l’homme.
L’herbe, semblablement à la fleur, est une figure de la fragilité et du caractère éphémère de l’homme. Au psaume 90 v. 5 et 6, la vie de l’homme est comparée à l’herbe : « Comme un torrent tu les emportes ; ils sont comme un sommeil, au matin, comme l’herbe qui reverdit : au matin, elle fleurit et reverdit ; le soir on la coupe, et elle sèche ». En Ésaïe 40 v. 6, l’homme même est assimilé à l’herbe : « Toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. L’herbe est desséchée, la fleur est fanée... » Dans le Nouveau Testament, nous trouvons aussi l’herbe comme figure de ce qui est éphémère (Matthieu 6 v. 30 ; 1 Pierre 1 v. 24 et 25). Cela s’applique aussi à l’herbe séchée en foin.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HOLOCAUSTE - Type saisissant du don du Fils de Dieu par le Père.
L’holocauste (hébreu ‘olah) est le plus élevé de tous les sacrifices de l’Ancien Testament. Aussi est-il cité en premier lieu dans l’énumération des différentes offrandes que les Israélites pouvaient ou devaient apporter (Lévitique 1). Il est déjà mentionné en Genèse 2 v. 22, lors du sacrifice d’Isaac, type saisissant du don du Fils de Dieu par le Père. L’holocauste devait être entièrement offert sur l’autel et être fumé comme « odeur agréable à l’Éternel » (le même verbe est aussi employé pour l’encens). À la différence des autres sacrifices, aucun homme ne pouvait manger quelque chose de l’holocauste, car il était destiné exclusivement à Dieu.
Selon son commandement, deux agneaux devaient être offerts chaque jour comme «holocauste continuel» à l’entrée de la tente d’assignation, l’un le matin et l’autre le soir, de telle sorte que l’odeur agréable monte continuellement vers l’Éternel. L’holocauste continuel, type de la bonne odeur incessante que le sacrifice de Christ répand devant Dieu, était le fondement de l’habitation de Dieu au milieu des fils d’Israël (Exode 29 v. 38 à 46). Les holocaustes étaient aussi apportés lors de toutes les fêtes de l’Éternel. L’holocauste nous présente la pensée de la propitiation en rapport avec les saintes exigences de Dieu, le sacrifice pour le péché, en revanche, en rapport avec nos besoins.
Christ, qui par son sacrifice à la croix est l’accomplissement de tous les sacrifices typiques, s’est livré lui-même comme holocauste « à Dieu, en parfum de bonne odeur », selon Éphésiens 5 v. 2 ; et par la foi en lui, nous avons aussi été « rendus agréables dans le Bien-aimé (Éphésiens 1 v. 6) ». Les holocaustes décrits en Lévitique 1, qui étaient apportés par les Israélites comme sacrifices volontaires, parlent par conséquent de l’adoration des rachetés. Nous pouvons apporter à Dieu, le Père, des « sacrifices de louanges » et des « sacrifices spirituels » (Hébreu 13 v. 15 ; 1 Pierre 2 v. 5). Celui qui présentait l’offrande exprimait son acceptation devant l’Éternel en posant sa main sur la tête de l’animal (cf. imposition des mains); de même nous pouvons nous aussi, dans la conscience de notre position parfaite en Christ, nous approcher du Père. Les différents degrés d’offrande (taureau, mouton, chèvre, colombe) parlent de l’intelligence plus ou moins grande de l’œuvre de la rédemption ; il est cependant dit chaque fois : « Un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel ».
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HOMME, MÂLE - Il est « l’image et la gloire de Dieu ».
Abstraction faite de sa signification « être humain de sexe masculin » qui le différencie de la femme, l’homme est fréquemment le symbole de la force dans laquelle est réalisée une position conférée par Dieu. Ainsi pour l’holocauste et pour le sacrifice pour le péché d’un chef en Israël, une bête mâle était prescrite (Lévitique 1 v. 3 à 10 ; 4 v. 23), pour le sacrifice pour le péché de quelqu’un du peuple, une bête femelle (Lévitique 4 v. 28), alors que pour le sacrifice de prospérités, les deux étaient permises (Lévitique 3 v. 1 à 6). Dans le Nouveau Testament, il nous est dit : « Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez hommes, affermissez-vous (1 Corinthiens 16 v. 13) ». Ici l’homme est vu comme symbole de la force et de la fermeté. Cependant selon l’ordre de la création, l’homme est aussi le chef de la femme, car il est « l’image et la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 11 v. 3 à 7 ; Éphésiens 5 v. 23). Déjà dans l’Ancien Testament, une mise en garde est faite contre le mélange des positions, voulues de Dieu, de l’homme et de la femme : « La femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu (Deutéronome 22 v. 5) ».
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HUILE, OLIVIER, OLIVE - Les aromates dans l’huile de l’onction parlent des gloires de Christ.
L’huile, obtenue par le broyage ou le pressurage des olives, était déjà dans l’Antiquité un produit important, qui était utilisé, selon la Bible, pour l’alimentation, l’éclairage et l’onction. Elle fournissait la lumière au chandelier dans la tente d’assignation (Exode 27 v. 20 ; Lévitique 24 v. 2 ; cf. Zacharie 4 v. 1 à 6 ; Apocalypse 11 v. 4). Les sacrificateurs (Exode 29 v. 7 à 21), les rois (1 Samuel 10 v. 1 ; 16 v. 13) et les prophètes (1 Rois 19 v. 16) étaient oints d’huile. L’huile est un type de la lumière, mais plus particulièrement de l’onction du Saint Esprit (Luc 4 v. 18 ; Actes 10 v. 38 ; 2 Corinthiens 1 v. 21 ; 1 Jean 2 v. 20 à 27). Ce fait, révélé seulement dans le Nouveau Testament, est déjà suggéré par l’onction de David pour roi d’Israël, car immédiatement après, l’Esprit de l’Éternel l’a saisi et est demeuré sur lui (1 Samuel 16 v. 13). Pour l’huile de l’onction, qui était utilisée lors de la consécration des sacrificateurs et de la tente d’assignation dans l’Ancien Testament, on devait prendre des « aromates les plus excellents » : 500 sicles de myrrhe franche, 250 sicles de cinnamome aromatique, 250 sicles de roseau aromatique, 500 sicles de casse et un hin d’huile d’olive (Exode 30 v. 22 à 33). « L’huile de l’onction sainte » ainsi obtenue ne pouvait pas plus que l’encens composé être produite ou utilisée à d’autres fins.
Les aromates dans l’huile de l’onction parlent des gloires de Christ que les croyants peuvent discerner. Nous le voyons en ce que pour ces aromates une mesure humaine et précise est indiquée. Même si la mesure était « le sicle du sanctuaire », elle demeurait néanmoins une mesure humaine. Pour la créature, tout a une mesure et une fin. Nous connaissons en partie. L’Ecriture sainte ne dit que du Seigneur que Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure (Jean 3 v. 34) ; mais en raison de notre faiblesse, le Saint Esprit, représenté par « un hin d’huile », ne peut nous faire discerner et manifester que partiellement les perfections du Seigneur Jésus.
L’olive est mentionnée comme l’un des fruits du pays de Canaan (Deutéronome 8 v. 8). Elle est certes un type du fruit de l’Esprit (Galates 5 v. 22). L’olivier est parfois une figure de la place bénie qu’Israël prend sur la terre en relation avec son ancêtre Abraham (Jérémie 11 v. 16). En raison de leur incrédulité, Dieu a arraché les Juifs, dans le temps présent, comme des branches et a enté les nations à leur place (Romains 11 v. 16 à 24).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HOMME, MÂLE - Il est « l’image et la gloire de Dieu ».
Abstraction faite de sa signification « être humain de sexe masculin » qui le différencie de la femme, l’homme est fréquemment le symbole de la force dans laquelle est réalisée une position conférée par Dieu. Ainsi pour l’holocauste et pour le sacrifice pour le péché d’un chef en Israël, une bête mâle était prescrite (Lévitique 1 v. 3 à 10 ; 4 v. 23), pour le sacrifice pour le péché de quelqu’un du peuple, une bête femelle (Lévitique 4 v. 28), alors que pour le sacrifice de prospérités, les deux étaient permises (Lévitique 3 v. 1 à 6). Dans le Nouveau Testament, il nous est dit : « Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez hommes, affermissez-vous (1 Corinthiens 16 v. 13) ». Ici l’homme est vu comme symbole de la force et de la fermeté. Cependant selon l’ordre de la création, l’homme est aussi le chef de la femme, car il est « l’image et la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 11 v. 3 à 7 ; Éphésiens 5 v. 23). Déjà dans l’Ancien Testament, une mise en garde est faite contre le mélange des positions, voulues de Dieu, de l’homme et de la femme : « La femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu (Deutéronome 22 v. 5) ».
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HUILE (onction) - Huile typifiant le Saint-Esprit de filiation, par lequel nous, la vraie « sacrificature royale », sommes scellés comme fils de Dieu.
Sous la Loi, l'onction était la cérémonie par laquelle les sacrificateurs étaient installés dans leur service. Ils étaient oints pour leur charge avec un onguent particulier appelé l’ « Huile de l'onction sainte ». Cette huile n'était employée que pour les sacrificateurs, et il n'était permis à personne d'autre d'en avoir ou d'en fabriquer (Exode 30 v. 25 à 33, 38). Cette huile typifie le Saint-Esprit de filiation, par lequel nous, la vraie « sacrificature royale », sommes scellés comme fils de Dieu. Les consacrés seuls, les sacrificateurs, peuvent être oints ainsi.
Aaron, le Souverain Sacrificateur type, représentait Jésus, la Tête, et l'Église comme membres du Corps, le grand Souverain Sacrificateur-antitype. Aaron n'étant qu'un homme pécheur comme les autres, avait besoin de se laver afin de représenter convenablement la pureté de l'antitype, Jésus qui fut sans péché, et celle de son Église, purifiée par son précieux sang, et le lavage d'eau par la Parole, Ephésiens 5 v. 26.
Après s'être lavé, Aaron était revêtu des saints vêtements pour « gloire et pour ornement » (Exode 28), et, en dernier lieu, l'huile d'onction était répandue sur sa tête (Exode 29 v. 7). Chaque article de ce glorieux habillement était typique des qualités et des pouvoirs du grand Libérateur, Tête et Corps, tels que Dieu les discernait, regardant dans l'avenir, au temps de la « manifestation des Fils de Dieu » et l'accomplissement en eux de Ses promesses.
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par Bible-foi.com.
• HUILE (du chandelier) - Cette huile qui produit la lumière est l’évocation évidente du Saint Esprit et de ses directions dans le croyant et dans l’assemblée.
C’était de l’huile « d’olive pure broyée (Exode 27 v. 20) », qu’il ne faut pas confondre avec l’huile de l’onction sainte ni avec l’encens composé. L’huile broyée résulte du broyage des olives dans un mortier, ce qui traduit les souffrances de Christ.
Cette huile qui produit la lumière est l’évocation évidente du Saint Esprit et de ses directions dans le croyant et dans l’assemblée. Comment pourrait-on œuvrer dans le lieu saint sans cette lumière ? Dans la vie de l’assemblée, il n’y a pas d’autre puissance active autorisée. En tout et pour tout, il n’y a que deux puissances qui peuvent agir dans le croyant, ou bien l’Esprit, ou bien la chair ; or la chair est mise de côté. Dieu veuille que ce soit le cas pratiquement. Nous avons bien besoin de le demander car nous éprouvons de la difficulté à réaliser et manifester cette dépendance du Saint Esprit. La seule source qui permet tout service dans le sanctuaire, c’est la lumière du Saint Esprit. L’entretien de cette flamme produite par l’huile consumée nécessite les soins du Souverain sacrificateur, afin que la lumière ne soit pas altérée par des impuretés qui pourraient s’y introduire (Exode 30), venant de l’extérieur.
Par la description de ce chandelier, nous découvrons donc la plénitude de la lumière et de l’action de l’Esprit dans le sanctuaire, dans la maison de Dieu. Il y avait des choses qui ne devaient pas s’arrêter pendant la nuit. Principalement le chandelier devait briller toute la nuit comme aussi le feu de l’holocauste ne devait pas s’éteindre pendant la nuit (Levitique 6 v. 2 et 6).
Dans la nuit morale et spirituelle d’un christianisme expirant, nous n’avons pas d’autre lumière que celle que le Saint Esprit nous communique par la Parole et de la part de Celui qui en est la source. Du soir au matin, jusqu’à ce que l’aube se lève et que les ombres fuient, nous sommes assurés de bénéficier de cette lumière que nous donne le Saint Esprit. Il le fera jusqu’au moment de cette scène où il entretiendra la louange des saints glorifiés dans la sainte cité que la gloire illumine, et de laquelle l’Agneau est la lampe, car « il n’y aura plus de nuit là (Apocalypse 21 v. 25) ».
Lorsque nous serons introduits dans la dernière demeure, la partie céleste du royaume, quel en sera le chandelier ? « La cité n’a pas besoin de soleil, ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe ». Il n’y aura pas de lampe à entretenir, car nous serons à la source intarissable de la lumière, abreuvés au fleuve de ses délices (Psaume 36 v. 8). Son amour sera comme un fleuve de lumière, qui alimentera l’éternelle et parfaite adoration de nos âmes (Apocalypse 21 v. 2, 22 et 23).
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par Bible-foi.com.
• HUIT - Chiffre du nouveau commencement divin.
Huit est le chiffre du nouveau commencement divin. Après le septième jour, le sabbat, vient, avec le huitième jour, le premier jour d’une nouvelle semaine, le dimanche. C’est le jour de la résurrection du Seigneur Jésus et le jour caractéristique de la période actuelle de la grâce (Jean 20 v. 1 v. 19). La fête des tabernacles, d’une durée de sept jours, est une figure du règne millénaire, lorsque Israël vivra dans la paix et la joie (Lévitique 23 v. 33 à 43). À cette fête succédait toutefois un huitième jour durant lequel devait régner le repos. Nous y trouvons une indication du repos éternel des croyants dans le ciel. En cette « dernière journée, la grande journée de la fête », le Seigneur Jésus mentionne en Jean 7 v. 37, en parlant du don du Saint Esprit, une des bénédictions particulières données maintenant déjà aux croyants de la nouvelle création.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• HUMILITÉ - Le but n’en est pas de dominer sur ses frères, mais uniquement de mieux les servir.
Luc 14 v. 7 à 11). Invité chez l’un des principaux des pharisiens, le Seigneur Jésus « observait comment les conviés choisissaient les premières places ». Celui auquel rien n’est caché connaît les motifs qui amènent l’un ou l’autre à prendre moralement parmi ses frères telle ou telle place. Il observe, il sonde, il pèse les cœurs. À la table du festin, chacun a pris le siège qui lui paraît devoir correspondre à son rang. L’hôte n’est pas encore entré (verset 10) et les invités s’assoient où bon leur semble. Quelle sera l’estimation du Maître lorsqu’il viendra ? Dans la parabole, il fait asseoir à la dernière place l’orgueilleux qui avait choisi la première, et fait monter plus haut celui qui, plein d’humilité, s’était assis au bas de la table.
Ne pouvons-nous pas concevoir aussi une image parallèle : chacun a pris la place de son choix ; l’Hôte divin, à son arrivée, au lieu de s’asseoir à la place d’honneur, va se mettre à l’autre extrémité de la table ! Ainsi celui qui avait choisi la dernière place, se trouve être tout près de lui ; et l’autre qui s’était estimé digne d’être à sa droite ou à sa gauche, se trouve assis tout en bas. Nul ne peut récriminer puisque chacun avait personnellement estimé quelle place devait lui revenir. « Quiconque s’élève, sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé ».
Le Seigneur lui-même nous en a donné l’exemple ; il dit à ses disciples : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert ». À ce moment-là, il n’était même plus à table, puisqu’il s’en était levé (Jean 13) pour laver leurs pieds. Un frère peut être plus doué qu’un autre. (« Qu’as-tu que tu ne l’aies reçu ? ») Le but n’en est pas de dominer sur ses frères, mais uniquement de mieux les servir. En Luc 22, le Seigneur avait à peine institué la Cène qu’il arriva entre les disciples une contestation pour savoir lequel d’entre eux serait estimé le plus grand ; et Jésus de leur dire : « Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert ». L’apôtre ajoutera : « Que dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres (Philippiens 2 v. 3 à 4) ».
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Georges André.
• HYSOPE - L’hysope jouait un rôle lors de la purification en Israël.
Le mot hysope recouvre vraisemblablement différentes plantes dont l’identité n’est pas tout à fait certaine. L’hysope jouait un rôle lors de la purification en Israël. En Exode 12 v. 22, le sang de l’agneau pascal devait être mis au moyen d’un bouquet d’hysope sur les poteaux et le linteau de la porte, afin que le jugement de Dieu sur les premiers-nés passe par-dessus les Israélites. Pour la purification du lépreux, outre l’hysope, du bois de cèdre et de l’écarlate étaient aussi utilisés (Lévitique 14 v. 4) ; ils étaient également employés lorsqu’on brûlait la génisse rousse dont la cendre était nécessaire pour la préparation de l’eau de purification (Nombres 19 v. 6) ; un homme pur devait ensuite tremper de l’hysope dans cette eau et en faire aspersion sur les personnes ou les objets souillés (v. 18).
Ce dernier passage explique les paroles de David : « Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et je serai pur (Psaume 51 v. 7) ». La déclaration que le roi Salomon a parlé « sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusqu’à l’hysope qui sort du mur (1 Rois 4 v. 33) », aide à comprendre l’association du bois de cèdre et de l’hysope. Vu que le cèdre est une figure de la puissance et de l’orgueil, il faut voir dans l’hysope, apparemment insignifiante, la faiblesse humaine et la vanité. Ni l’un ni l’autre ne sont toutefois propres au service de Dieu; il ne peut employer que des cœurs renouvelés, purifiés par le sang de Christ. Peut-être la présentation de l’éponge emplie de vinaigre et mise sur de l’hysope est-elle aussi une marque du mépris du soldat pour le Sauveur crucifié en faiblesse (Jean 19 v. 29) ?
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
Remmers Arend - (Images et symboles bibliques).
Philippe Dehoux - (La Bible d'après les textes originaux hébreu).
Georges André et Christian Briem - (L'enseignement pratique des paraboles).
Bible-foi.com - (compilation de commentaires).