Notre divin Seigneur nous assure que nous recevrons quoi que ce soit que nous demandions avec une foi simple : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez ».
En considérant le sujet profondément important de la prière, deux choses retiennent notre attention : premièrement, la base morale de la prière ; deuxièmement, ses conditions morales.
Nous allons trouver dans le ministère d’Élihu deux grands éléments, savoir : « la grâce et la vérité ». Il donne au patriarche et à ses trois amis l’assurance qu’il ne sait pas flatter l’homme.
Si nous vivons en la présence de Dieu, dans le sentiment que nous ne sommes rien et qu’il suffit à tout, nous apprendrons à connaître le précieux secret d’un ministère efficace.
Le ministère d’Élihu pénètre l’âme avec une plénitude et une force extraordinaires ; il est en contraste absolu avec le ministère grandement défectueux des trois amis.
Élihu, avec une vigueur extraordinaire, saisit les choses par leur racine, en les envisageant chacune à sa place. Il résume, dans deux courtes sentences, tout le long entretien qui vient de remplir vingt-neuf chapitres.
Certainement ses amis avaient tort, complètement tort, autant sous le rapport de leurs remarques sur Dieu que sous le rapport de leur manière d’agir avec Job. Mais leur tort ne justifie pas Job.
Il n’est rien qu’un instrument ; quoique toujours prêt à accuser le peuple de Dieu, il ne peut cependant exécuter que ce que Dieu lui permet.
Nous croyons rendre service à plus d’un lecteur en venant en aide à l'intelligence par l’examen du précieux contenu de ce livre auquel on attache en général trop peu d’importance.