L'huile précieuse

Un jeune homme se convertit dans cette ville.
Il possédait toutes les qualités pour devenir un bon vendeur. Très actif, son plaisir consistait à s’occuper d’une foule de choses, et il ne s’en privait pas ! À vrai dire, il était sans cesse en mouvement, sans toutefois accomplir grand-chose ; le nom de ce garçon était Dwight Lyman Moody.
Un jour, maman Cook aperçu Dwight et lui dit : « Mon garçon, j’aimerais que tu viennes me voir à la maison une bonne fois, je veux te parler. »
Moody se rendit donc chez maman Cook, elle le pria de s’asseoir et lui dit ceci en substance : - C’est fantastique, Dwight, de te voir si merveilleusement sauvé et de constater ton zèle pour le Seigneur, mais sais-tu ce dont tu as besoin ? Tu as besoin de l’onction du Saint-Esprit.
- Eh bien, maman Cook, répondit-il, je veux avoir tout ce que Dieu a pour moi.
- D’accord, répondit-elle, viens t’agenouiller ici.
Il se mit donc à genoux sur le linoléum, et ils prièrent tous les deux. Maman Cook pria ainsi : « Ô Dieu ! remplis ce jeune homme de ton Esprit ! »
Moody mourut à lui-même, là sur-le-champ.
Il ouvrit son cœur et offrit tout son être comme un vase vide, en comptant, par la foi, sur la promesse ; mais rien ne se produisit. Cependant, à quelques jours de là, il fit une expérience qu’il nous relate lui-même : « Pendant que je déambulais dans la rue, Dieu accomplit « Soudainement » la promesse qu’il m’avait faite dans la cuisine de maman Cook. »
Du ciel, une huile précieuse fut déversée sur lui en abondance, et le Saint-Esprit descendit sur lui. Il raconte qu’il se précipita dans une ruelle, leva la main en s’écriant : « Ô Dieu ! arrête ta puissance, ou je meurs ! »
Plus tard, il dit : « Je partis de là prêcher les mêmes sermons, basés sur les mêmes textes ; mais quelle différence maintenant ! Le Saint-Esprit était venu ! » Oui, le Saint-Esprit était venu. Bien sûr, le Saint-Esprit était déjà là quand il est né de nouveau, car « si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. »
Mais, c’est une chose bien différence d’avoir l’Esprit comme agent de ma régénération que d’avoir une huile abondance répandue sur la tête ; oui, en vérité, c’est une chose tout à fait différence.
Moody affirmait qu’il prêchait les mêmes sermons après avoir été rempli de l’Esprit, mais qu’il trouvait la différence considérable, parce que maintenant il possédait cette puissance pénétrante. Auparavant, il essayait simplement de raisonner les gens et de les attirer à force de supplications et de cajoleries. Mais après qu’il eut été rempli de l’Esprit, l’intelligence divine traversait ses auditeurs au-delà de la puissance de raisonnement qui était en eux.
Tel est le témoignage et l’appel de Moody en ce qui concerne la plénitude du Saint-Esprit.
Où avons-nous donc pris l’idée que puisque les disciples ont été remplis du Saint-Esprit au premier siècle, il n’est pas nécessaire que nous le soyons aujourd’hui ?
L’Église a connu une époque où le Saint-Esprit est descendu sur elle, et, dans un souffle de feu, elle s’est levée pour proclamer, au cours des cent premières années, la bonne nouvelle au monde d’alors.
La seule chose que je vous demande, c’est de vérifier dans l’Écriture l’exactitude de ces affirmations. Priez, cédez, croyez, et obéissez - et puis, attendez voir ce que Dieu va faire pour vous !
Source : « La poursuite de Dieu », par Aiden W.Tozer.
Le Réveil

Le Réveil passe par l’Église
« Déchirez vos cœurs et non vos vêtements. Et revenez à l’Eternel, votre Dieu (Joël 2:13) »
On pense parfois, et même trop facilement, que la personne qui ne connaît pas Dieu et qui, naturellement, en aurait bien besoin est une personne tout entière dans le péché et dans l’erreur. Par voie de conséquence, le chrétien est envisagé comme un individu qui s’en est plutôt bien sorti. Désormais « lavé de tout péché », le chrétien se sent en droit de considérer le non-chrétien comme un « pécheur qui a besoin de repentance ».
Sans être totalement fausse, cette vision des choses est tout de même un peu tronquée. Le chrétien, même pardonné de ses erreurs passées, doit entretenir une certaine vigilance à l’égard des fautes qu’il peut toujours et encore commettre. Être sauvé ne veut pas dire être parfait, et appartenir désormais au Christ ne nous exempte pas de la prudence nécessaire afin de ne plus se tromper. Penser être assez saint pour ne plus être attentif et méfiant quant au péché, provoque immanquablement un orgueil spirituel et, paradoxalement, un assoupissement de la foi.
D’où le besoin de certains électrochocs qui produisent ni plus ni moins qu’un retour à Dieu, un réveil salutaire. Or, le réveil suppose invariablement une nouvelle conviction de péché de la part de l’Église, et non du monde. Le Réveil commence toujours dans l’Église. Après l’hécatombe de la Première Guerre mondiale, quelques chrétiens rescapés se sont retrouvés dans des églises moribondes. Ils se sont alors demandé pourquoi l’Éternel les avait épargnés dans les tranchées pour s’éteindre spirituellement dans des temples vides. Ils ont alors prié et demandé le secours de Dieu, lequel a suscité un élan de repentance chez les paroissiens. C’est ainsi qu’est né un Réveil dans la Drôme, dans les années 1920, un retour à Dieu qui a premièrement touché les pasteurs et les quelques membres d’églises qui étaient encore sensibles et ouverts à leur maître. Voilà un sujet de prière à ne pas négliger alors qu’en même temps que meurt le monde, se vident les églises...
Source : « Sa Parole pour Aujourd'hui (saparole.com) ».
Notre besoin religieux

Le besoin religieux le plus grand de notre époque.
« Nous ne devrions pas nous attacher à une doctrine ou rechercher une expérience, à l'exception de Christ. Plusieurs sont à la recherche de « l'énergie » dans toutes sortes de « piles » qu'ils peuvent trouver, et ce afin d'accomplir des miracles, d'attirer l'attention et l'adoration des gens sur eux, de dérober la gloire qui revient seulement à Christ et faire un étalage de la chair. Le besoin religieux le plus grand de notre époque semble être le fait d'être de véritables disciples du doux et humbles Jésus.
L'enthousiasme religieux se fane très rapidement. L'esprit humain prédomine si souvent l'Esprit Saint qui lui ne cherche pas le spectacle. Mais nous devons nous en tenir à notre texte ; Jésus seul peut sauver. L'attention des gens doit en premier lieu et toujours demeurer centrée sur lui. Une véritable Pentecôte produira toujours une authentique conviction de péché, un retour vers Dieu. Les fausses manifestations ne produisent que de l'agitation et de l'étonnement. Elles ne peuvent affecter l'état de péché et d'égoïsme des gens. Nous devons recevoir ce qui est conforme à nos convictions. Considérez quelle est la soif de votre cœur et avancez avec Dieu. Ne laissez pas le Diable vous dérober la vraie Pentecôte. Toute œuvre qui exalte le Saint-Esprit ou des dons au détriment de Jésus finira toujours dans le fanatisme. Tout ce qui nous amène à exalter et aimer Jésus est bien et fiable. L'inverse apporterait la ruine. Le Saint-Esprit est une grande lumière, mais qui éclairera toujours Jésus afin de mieux le révéler. »
Il existe deux erreurs à éviter.
La dictature et l'absence de loi. Les églises non organisées permettent généralement un lien plus étroit dans la communion fraternelle que celles qui sont organisées. Les sectes commencent généralement par un effort honnête à préserver et restaurer quelque vérité perdue de longue date, mais elles finissent dans la division. L'histoire se répète. Aucune institution religieuse n'a jamais pu se rétablir après avoir perdu son « premier amour ». Ressembler à Jésus est la norme que Dieu a établie pour nous. Si le ciel est réel, nous devrions le vivre, cela produira la Pentecôte. L'esprit humain est trop souvent dominateur, tandis que l'amour et l'humilité sont vêtus de loques et sont assis sur le bord de la route en train de mendier. Le doux Jésus est souvent mis de côté et assommé dans les réunions d'église. Le péché et la chair tueront toute Pentecôte. Le médecin examine la langue premièrement. Avez-vous parlé en mal ? La langue mauvaise démontre un cœur en mauvais état et tout mouvement radical pour Dieu finit par échouer devant le test de l'amour.
Nous avons besoin de la sainteté du cœur. C'est une erreur vitale que de substituer la lumière à la chaleur : « La connaissance enfle, mais l'amour édifie ». La vision de Dieu vient chez les hommes humbles. Celui qui cherche à laisser son empreinte et à faire des choses sublimes va à l'échec. Celui qui se pose lui-même en conscience est un perdant. Laissez l'égo faire intrusion et tout se corrompt. L'excellence est proportionnelle à l'oubli de soi. Celui qui se nourrit de compliments a perdu Dieu. La conscience de soi-même doit partir.
Nous sommes trop conscients d'autrui, nous avons besoin de la conscience de Dieu. L'infaillibilité, et non l'humilité, donne lieu à des créatures déchues. L'infaillibilité est le sommet que Satan tend comme proposition à l'homme. Nous devons expérimenter la plus profonde repentance et l'humilité ainsi que nos propres fragilité et faiblesse avant de connaître la force de Dieu. Les armes qui dégainent disparaissent hors de vue après l'éclat du feu, de la même façon devons-nous aussi passer par le feu, pour notre sécurité. NOUS AVONS BESOIN D'ÊTRE BRISES.
Extrait du livre « Azusa Street-1906 – Frank Bartleman »
La nouvelle croix

La nouvelle croix ne brise pas le pécheur.
Dans les temps modernes, sans être annoncée et passant presque inaperçue, une nouvelle croix est apparue dans les milieux évangéliques. Elle ressemble à l'ancienne croix, tout en lui étant différente. Les similitudes sont superficielles mais les différences fondamentales. Elle ennoblit les caractéristiques de sa vieille nature pour les mettre au service de sa foi, service qui s'annonce dès lors enthousiasmant puisqu'elle épargne son amour propre. Au type agressif elle dit : « Viens et sois agressif pour Christ ! » À l'orgueilleux elle dit : « Viens et glorifie-toi pour Christ ! » À celui qui cherche les fortes émotions elle dit : « Viens goûter la communion chrétienne, c'est si passionnant ! » Le message chrétien est ainsi modifié selon la mode du jour pour être acceptable au public. La philosophie derrière cette idée est peut-être sincère, mais cette sincérité ne l'empêche pas d'être fausse. Elle est fausse parce qu'elle est aveugle. Elle ne voit pas du tout le sens de la croix.
Nous qui prêchons l'Évangile, nous ne devons pas nous considérer comme des agents de publicité envoyés pour établir une meilleure collaboration entre Christ et le monde. Il ne faut pas nous imaginer que nous sommes chargés de rendre Christ acceptable au monde des affaires, à la presse, au monde du sport ou à l'éducation moderne. Nous ne sommes pas des diplomates mais des prophètes.
Nous n'annonçons pas une compromission mais un dernier avertissement. Dieu nous offre la vie et non pas l'amélioration de notre ancienne existence. La vie qu'Il offre est la vie sortie de la mort. Elle se tient toujours de l'autre côté de la croix. Quiconque veut la posséder doit passer par cette croix, se renier lui-même et accepter de Dieu sa juste condamnation. Qu'est-ce que cela signifie pour celui qui veut trouver la vie en Jésus-Christ ? Comment lui traduire cette théologie en termes de vie ? Qu'il se repente simplement et qu'il mette en Dieu toute sa confiance ! Qu'il ne cherche pas un arrangement avec Dieu, mais courbe la tête sous le coup de la désapprobation sévère de Dieu et s'avoue digne de la mort.
Ayant fait cela, qu'il regarde, dans une confiance absolue au Sauveur ressuscité, et de Lui jailliront la vie, la régénération, la purification et la puissance. La croix, qui a mis un terme à la vie terrestre de Jésus, maintenant met à mort le pécheur et la puissance qui a fait ressusciter Christ d'entre les morts le ressuscite pour une vie nouvelle avec Christ.
À celui qui proteste ou considère que c'est ici une vision étroite et personnelle de la vérité, laissez-moi lui dire que Dieu a mis le sceau de son approbation sur ce message depuis les jours de Paul jusqu'à présent. C'est le contenu de toute la prédication qui a apporté la vie et la puissance au monde à travers les siècles. Les mystiques, les réformateurs et les prédicateurs du réveil mettaient l'accent sur ce message et des signes, des miracles et des opérations de la puissance du Saint-Esprit témoignaient de l'approbation de Dieu.
Oserons-nous, nous qui sommes héritiers d'un tel legs de puissance, toucher négligemment à la vérité ? Oserons-nous, avec nos crayons rouges, effacer les lignes du plan ou changer le modèle sur la montagne ? Loin de là ! Prêchons l'ancienne croix et nous connaîtrons l'ancienne puissance.
Aiden W.Tozer
L'enlèvement

Être prêt pour enlèvement n'est pas une plaisanterie.
Il y a beaucoup de chrétiens qui vont rester en arrière. Ils ne se sont pas préparés. J'ai dit au Seigneur : « Mais qu'en est-il de ta grâce, de ta miséricorde et de ton amour ? ». Et le Seigneur m'a dit : « Je suis tout cela, mais le temps de la grâce va bientôt prendre fin : « Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que J'avais traitée avec tous les peuples. Elle fut rompue ce jour-là ; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c'était la parole de l'Éternel (Zacharie 11 : 10 et 11) ». Et mon peuple ne s'est pas préparé ! ».
« J'ai donné ma grâce et mon Fils pour que le monde se convertisse et pour qu'il se détourne du péché, pour qu'il vive dans la sainteté : « Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait (Matthieu 5 : 48). » - « Offrez vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable (Romains 12 : 1). » - « De même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite (1 Pierre 1 : 15) ».
Dans la majorité des églises aujourd'hui, on ne prêche plus le retour de Jésus, on ne prêche plus contre le péché et que l'on doit vivre dans la sainteté, que nous devons nous séparer du monde (2 Corinthiens 6 : 14 à 18) : « Comme aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme. Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour ou Noé entra dans l'arche, et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emportent tous : Il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme (Matthieu 24 : 37, 38 et 39) ».
« Mon peuple n'est pas prêt pour mon retour prochain. Ils vivent plus pour eux-mêmes que pour moi. Ils vont à l'église le dimanche, et ils ont hâte que la réunion finisse pour retourner à leurs activités, ils vivent loin de moi. Pourtant, la parole dit que s'ils s'approchent de moi, je m'approcherai d'eux. Ils ne pensent qu'à s'amuser, et ils ne pensent pas à se préparer pour ma venue. Mon peuple s'ennuie maintenant dans les églises. Pourquoi est-ce que les chrétiens sont-ils devenus tièdes et durs, pourquoi sont-ils dans la confusion morale et n'ont-ils plus de discernement, et pourquoi accueillent-ils n'importe quelle doctrine qui vient de l'enfer ? Ils sont tellement attachés au monde et aux choses de ce monde. Pourtant Dieu dit : « N'aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde, si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui (1 Jean 2 : 15) ».
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Témoignage de David Wilkerson, dans lequel il parle de la révélation de l'enlèvement que Jésus lui a donné.