ÉTUDE DE LA BIBLE
IMAGES COMPARAISONS SYMBOLES BIBLIQUES
D'après les textes originaux hébreu
« Le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien ; l’Ancien Testament est ouvert dans le Nouveau ».
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G
• Remmers Arend
Images et symboles bibliques
• GÉNISSE ROUSSE - Une forme exceptionnelle du sacrifice pour le péché.
Les vaches étaient rarement offertes en sacrifice. Cependant en Nombres 19, il était ordonné par Dieu qu’une génisse rousse, sans tare et qui n’avait point porté le joug, soit égorgée hors du camp et qu’il soit fait aspersion de son sang sept fois droit devant la tente d’assignation. Puis l’animal devait être brûlé, en même temps que du bois de cèdre, de l’hysope et de l’écarlate étaient jetés au milieu du feu. La cendre était gardée en un lieu pur comme élément constitutif de l’eau de séparation.
Lorsqu’un Israélite s’était souillé en touchant un cadavre, un homme pur devait mettre de l’eau vive sur la cendre et, au moyen de l’hysope, il devait en faire aspersion sur les personnes ou sur les objets souillés. Le sacrifice de la génisse rousse était une forme exceptionnelle du sacrifice pour le péché, qui toutefois avait pour but non pas l’expiation des péchés, mais la purification de ceux qui appartenaient au peuple de Dieu au milieu duquel habitait l’Éternel. Le lavage des pieds en Jean 13 porte aussi ce caractère. Par la parole de Dieu, le Saint Esprit fait sentir la souillure à l’âme et la conduit à la confession, qui a pour conséquence le pardon et la purification de toute iniquité en vertu de l’œuvre expiatoire accomplie par Christ (1 Jean 1 v. 9 ; cf. Éphésiens 5 v.26).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• GERME - Les passages cités se rapportent au Messie à venir.
Dans l’Ancien Testament il y a deux mots hébreux de sens analogue qui sont traduits par « germe » ou « rejeton » : zemach (Ésaïe 4 v. 2 ; Jérémie 23 v. 5 ; 33 v. 15 ; Zacharie 3 v. 8 ; 6 v. 12) et nezer (Ésaïe 11 v. 1). Il est aisé de discerner que les passages cités se rapportent au Messie à venir, le Seigneur Jésus, qui selon Ésaïe 53 v. 2 « montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine [hébr. schoresch] sortant d’une terre aride » (cf. Ésaïe 11 v. 10). Par sa désobéissance envers Dieu, Israël a perdu tous ses droits ; toutefois, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu, dans sa grâce, a envoyé son Fils, « né de femme, né sous la loi », afin qu’il rachète ceux qui ne pouvaient être justifiés sous la loi et leur donne, oui, à tous ceux qui croient en lui, l’adoption (Galates 4 v. 4).
Les paroles de Matthieu 2 v. 23, «... en sorte que fût accompli ce qui avait été dit par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen », ne se trouvent dans aucun livre prophétique de l’Ancien Testament. Matthieu les applique à la ville de Nazareth, où vécut Jésus. L’écrivain inspiré aura eu devant les yeux les prophéties mentionnées ci-dessus concernant le Germe de l’Éternel, le Messie, et, par l’Esprit, aura remplacé le substantif hébreu plus fréquemment utilisé zemach de Zacharie 6 v. 12 : « Voici un homme dont le nom est Germe... » par le substantif nezer en Ésaïe 11 v. 1, qui rappelle le nom de la ville méprisée de Galilée, Nazareth, lequel, de son côté, remonte à la même racine étymologique.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• GRAISSE - La graisse des animaux offerts en sacrifice parle en type de la force intérieure du Seigneur Jésus par laquelle il s’est offert en sacrifice à Dieu.
La graisse (hébreu chelev) d’un animal sain est sa réserve de force. Au sens positif, la graisse parle ainsi de la force intérieure cachée, de l’énergie et de ce qu’il y a de meilleur. Quand Abel offrit à Dieu le premier sacrifice mentionné dans la Bible, il apporta des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Genèse 4 v. 4). En revanche, Caïn apporta les fruits de ses propres efforts sur le sol maudit par Dieu. Le sacrifice d’Abel exprime déjà la pensée que la graisse fait partie de la meilleure partie. Aussi en Nombres 18 v. 12, le mot hébreu pour la graisse est-il traduit par « le meilleur ». De plus il était spécifié dans la loi : « Toute graisse appartient à l’Éternel (Lévitique 3 v. 16) », et dans le même passage, il est dit deux fois que la graisse du sacrifice de prospérités était le pain de l’Éternel (Lévitique 3 v. 11). Ainsi la graisse des animaux offerts en sacrifice parle en type de la force intérieure du Seigneur Jésus par laquelle il s’est offert en sacrifice à Dieu.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• GRENADE - Symbole du fruit spirituel dans la sainteté.
La grenade est un fruit très doux, de la grosseur d’une pomme. Il provient du Proche-Orient. Sur les bords tout autour de la robe du souverain sacrificateur israélite alternaient la reproduction d’une grenade et d’une clochette qui évoquent respectivement le fruit et le témoignage (Exode 28 v. 34). Les vêtements parlaient de la sainteté de Dieu et du service sacerdotal dans son sanctuaire (cf. Exode 28 v. 36). Des reproductions de grenades décoraient aussi le temple de Jérusalem (1 Rois 7 v. 18 et suiv.). Ainsi la grenade peut être considérée comme un symbole du fruit spirituel, particulièrement du fruit dans la sainteté (Jean 15 v. 1 à 8 ; Romains 6 v. 22), que peuvent porter tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et vivent en communion avec lui.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• GRENOUILLE - Elle parle certainement des influences démoniaques.
Par la laideur, aux yeux de l’homme, de sa nudité, la grenouille est peut-être une figure de l’impudicité sexuelle. Mais elle parle certainement des influences démoniaques, c’est-à-dire de deux dangers très proches l’un de l’autre. Lors de la deuxième plaie en Égypte, les grenouilles « montèrent » sur le pays, c’est-à-dire montèrent des lieux profonds de la terre (Exode 8 v. 1 à 7). En Apocalypse 16 v. 13, trois esprits immondes « comme des grenouilles » sortent de la bouche du dragon (Satan), de la bête (du chef de l’Empire romain) et du faux prophète (de l’Antichrist).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• GUILGAL - Le dépouillement des caractères du vieil homme.
Des trois ou quatre lieux différents, dans le pays de Canaan, qui portent le nom de Guilgal, celui qui est situé à l’ouest du Jourdain, « à l’extrémité orientale de Jéricho (Josué 4 v. 19) », est le plus significatif pour l’histoire d’Israël. Le nom hébreu signifie « cercle, roue, revirement, roulement ». Après la traversée du Jourdain, le peuple y dressa son premier camp dans le pays de Canaan et Josué y reçut de Dieu l’ordre de circoncire les fils d’Israël, car aucun d’entre eux ne l’avait été durant les quarante ans de voyage dans le désert. Une fois la circoncision exécutée à Guilgal, Dieu dit à Josué : « Aujourd’hui j’ai roulé de dessus vous l’opprobre de l’Égypte ». Ici le nom de Guilgal est lié au « roulement » de l’opprobre (Josué 5 v. 2 à 9). Si le passage à travers le Jourdain est un type de notre mort et de notre résurrection spirituelle avec Christ, ce dont rendent témoignage les douze pierres dans le Jourdain et sur l’autre rive (cf. Colossiens 2 v. 20 ; 3 v. 1),
La circoncision à Guilgal est alors l’expression de la mortification des membres, c’est-à-dire des manifestations de la chair, et du dépouillement des caractères du vieil homme (Colossiens 3 v. 5 à 9). C’est la réalisation pratique du fait que nous avons dépouillé le vieil homme. Aussi Guilgal était-il également le lieu de la force, auquel Josué retournait toujours (Josué 9 v. 6 ; 10 v. 6 à 15, 43 ; 14 v. 6).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• Philippe Dehoux
La Bible d'après les textes originaux hébreu
• Georges A. et Christian B.
Enseignement pratique des paraboles
• Bible-foi.com
Compilation de commentaires
• GRENADES ET CLOCHETTES D'OR - Ces deux choses existaient le jour de la Pentecôte.
Les « grenades » et les « clochettes d'or » (Exode 28 v. 33 et 34) qui se trouvent sur les bords de la robe donnent à entendre que tout vrai fruit et tout vrai témoignage doivent être soutenus par le service sacerdotal et la grâce de Christ, et que de plus, ils sont célestes en caractère. Ces paroles : « Elle ne se déchirera pas (Exode 28 v.32) », donnent la pensée d'unité, et l'huile de l'onction descendait sur les grenades et les clochettes d'or. Ces deux choses existaient le jour de la Pentecôte ; des fruits de grâce céleste étaient portés par les saints, et quel son de clochettes d'or se faisait entendre alors ! Tout cela s'effectuait dans la puissance de l'onction, témoin vivant à Christ dans le ciel.
« Et Aaron en sera revêtu quand il fera le service; et on en entendra le son quand il entrera dans le lieu saint, devant l'Éternel, et quand il en sortira, afin qu'il ne meure pas (Exode 28 v. 35) ». Le son de Christ doit être entendu pendant qu'Il est caché aux yeux des hommes, le son de tout ce qui se rapporte à « Son entrée » et le son de tout ce qui se rapportera à « Sa sortie » (Exode 28 v. 35). Tout cela doit être maintenu en témoignage.
Pensez à l'amour désintéressé qui conduisit tous les croyants à être en un même lieu, ayant toutes choses communes. « Nul ne disait d'aucune des choses qu'il possédait, qu'elle fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux (Actes 4 v. 32) ». L'égoïsme naturel du cœur humain avait été déplacé par l'énergie de l'amour divin. Je crois que nous pouvons voir là les grenades, fruit plein de l'énergie de la vie. Aaron Je ne connais pas de fruit qui soit, plus que la grenade, rempli de graines, plus rempli de puissance productive. Il n'y a rien qui soit aussi énergique et aussi fécond que l'amour divin.
Il nous est dit qu'alors, « les apôtres rendaient avec une grande puissance le témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus; et une grande grâce était sur eux tous (Actes 4 v. 32 et 33) » : Ceci correspond, semble-t-il, aux clochettes d'or. Elles se firent entendre tout d'abord, le jour de la Pentecôte et depuis, elles n'ont pas cessé de rendre leur son. L'évangile est annoncé par le Saint Esprit envoyé du ciel et un témoignage est rendu à tout ce qui est en rapport avec la présence de Christ à la droite de Dieu. Bientôt, « il sortira (Exode 28 v. 35) », pour introduire le monde à venir et à cet égard aussi, le son de Christ se fait entendre.
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par Bible-foi.com.
• GUERRE (du chrétien) (1) - Le véritable christianisme est très loin de la façon habituelle de vivre de la chrétienté moderne.
Il est impossible de lire le Nouveau Testament, même de façon superficielle, sans remarquer que l’image de la guerre est souvent utilisée pour décrire le programme de Christ sur la terre. Il n’a rien de commun avec la recherche du luxe et des plaisirs que l’on rencontre partout aujourd’hui. Il se présente bien plutôt comme un combat acharné, un conflit incessant contre les forces de l’enfer. Nul disciple n’est digne de ce nom s’il ne se rend pas compte que la bataille est engagée et qu’il n’est plus question de tourner les talons.
En temps de guerre, l’unité doit se manifester. Ce n’est pas le moment de se permettre de vaines querelles, des jalousies partisanes, une quelconque infidélité. Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister. C’est pourquoi les soldats de Christ doivent être unis. Le chemin de l’unité passe par l’humilité. Cette vérité est enseignée clairement dans Philippiens 2. Il faut au moins être deux pour se battre : « C’est par l’orgueil que viennent les disputes » ; où l’orgueil est absent, les disputes ne peuvent éclater. La guerre impose une vie d’austérité et de sacrifice. Dans les guerres de quelque importance, on instaure invariablement un vaste système de rationnement. Il est grand temps que les chrétiens comprennent que nous sommes en guerre et que les dépenses doivent être réduites au minimum pour que le maximum de nos ressources puisse être jeté dans la bataille.
Tous ne comprennent pas cela aussi clairement qu’un jeune disciple : R. M. En 1960, alors qu’il était président de classe dans un collège chrétien, on envisagea d’engager des dépenses pour la traditionnelle soirée des élèves, les vestes d’uniforme et l’achat du cadeau de la classe. Plutôt que d’approuver de telles dépenses qui ne contribueraient pas directement à la propagation de l’Évangile, R M. préféra démissionner de son poste de président. Voici la lettre qu’il fit circuler parmi ses camarades le jour où sa démission fut annoncée :
Chers amis,
Puisque la question de la soirée des élèves, des vestes d’uniforme et du cadeau de la classe est venue devant le Conseil de Direction, j’ai été amené, en tant que président, à considérer quelle devait être l’attitude chrétienne à l’égard de ces choses, je pense qu’en ce qui nous concerne, nous éprouverions une plus grande joie si nous nous donnions nous-mêmes, avec notre argent et notre temps, entièrement à Christ pour les autres. Nous ferions ainsi l’expérience de la réalité de ses paroles : « Celui qui perd sa vie à cause de Moi la retrouvera ».
Pour les chrétiens, le fait de dépenser leur argent et leur temps à des choses qui n’ont pas pour effet de rendre un témoignage précis devant les incroyants ou même de servir à l’édification de ses enfants en Lui, me semble inconciliable avec le fait que 7.000 personnes meurent de faim chaque jour et plus de la moitié des habitants du monde n’ont jamais entendu parler de l’unique espérance du genre humain. Dieu ne serait-il pas davantage glorifié si nous prenions à cœur de contribuer à faire pénétrer l’Évangile dans ces 60 pour cent du monde qui n’ont jamais entendu parler de Jésus-Christ ou même simplement dans beaucoup de maisons du voisinage, au lieu de nous rassembler pour être entre nous, limitant notre cercle social à ceux qui partagent nos opinions et gaspillant du temps et de l’argent à rechercher notre propre désir ?
Puisque je connais des besoins précis et des possibilités d’intervention dans lesquels de l’argent pourrait être utilisé à la gloire de Jésus-Christ en apportant aide et secours à ceux qui sont auprès comme à ceux qui sont au loin, il m’est impossible de donner mon accord pour que les fonds de la classe soient dépensés inutilement pour nous-mêmes. Si j’étais l’un de ceux qui sont dans la détresse, comme je sais qu’il en existe tant, j’exigerais que ceux qui le peuvent fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour me faire connaître l’Évangile et me soulager dans ma misère.
« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux ( Matthieu 7 v. 12) » ; « Mais si quelqu’un possède les biens du monde et que, voyant son frère dans le besoin, et lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? ( 1 Jean 3 v. 17) ».
C’est pourquoi, dans l’amour et la prière pour qu’il vous soit donné de voir le Seigneur Jésus se donnant Lui-même tout entier (2 Corinthiens 8 v. 9), je vous soumets par la présente ma démission de président de la classe 63.
En Lui avec vous. R.M.
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par William Macdonald.
• GUERRE (du chrétien) (2) - La guerre du chrétien impose des souffrances.
Si, aujourd’hui encore, des jeunes gens sont prêts à donner leur vie pour leur patrie, à combien plus forte raison les chrétiens devraient-ils être prêts à perdre leur vie pour l’amour de Christ et de l’Évangile ! Une foi qui ne coûte rien ne vaut rien. Si le Seigneur Jésus représente quelque chose pour nous, Il devrait être tout pour nous et aucune considération de sécurité personnelle ou de crainte de la souffrance ne devrait nous détourner du service que nous Lui devons.
Lorsque l’Apôtre Paul chercha à défendre son apostolat contre les attaques de ses détracteurs, il ne fit pas appel à l’honorabilité de la famille dont il était issu, ni à sa science ou à son rang social. C’est bien plutôt sur les souffrances qu’Il avait endurées pour l’amour du Seigneur Jésus-Christ qu’il attira l’attention : « Sont-ils ministres de Christ ? Je parle en homme qui extravague. Je le suis plus encore ; par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et a la soif, à des jeûnes multiples, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises (2 Corinthiens 11 v. 23 à 28) ».
Dans le message qu’il adresse à son fils en la foi, Timothée, il l’adjure en ces termes : « Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ (2 Timothée 2 v. 3) ».
La guerre réclame une obéissance absolue. Un fidèle soldat agira selon les ordres de ses supérieurs sans poser de questions et immédiatement. Il serait absurde de penser que Christ pourrait se satisfaire de moins. En tant que Créateur et Rédempteur, Il est en droit d’attendre de ceux qui ont décidé de Le suivre au combat une obéissance prompte et complète à ses ordres.
La guerre exige de l’adresse dans l’usage des armes. Les armes du chrétien sont la prière et la Parole de Dieu. Il doit s’adonner à la prière fervente, confiante et persévérante. C’est le seul moyen par lequel les forteresses de l’ennemi peuvent être renversées. Il doit aussi être habile à manier l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. L’ennemi va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’inciter a lâcher cette épée. Il va jeter le doute sur l’inspiration des Écritures. Il va tenter de faire ressortir de prétendues contradictions. Il va lui opposer des arguments tirés de la science, de la philosophie et des traditions humaines. Mais le soldat de Christ doit tenir ferme, en démontrant que son arme est efficace par l’usage qu’il en fait à temps et à contre temps.
Les armes du chrétien peuvent sembler ridicules à l’homme du monde. Le plan de campagne qui a amené la chute de Jéricho ne serait-il pas tourné en dérision par les chefs militaires d’aujourd’hui ? La faiblesse de l’armée de Gédéon ne les ferait-elle pas sourire ? Et que dire de la fronde de David, de l’aiguillon de Schamgar et de cette armée invraisemblable des fous de Dieu à travers les siècles ? Le chrétien sait que Dieu n’est pas du côté de ceux qui peuvent aligner le plus grand nombre de divisions, mais bien plutôt qu’Il aime à se servir de ce qui est faible, pauvre et méprisable pour sa gloire.
La guerre requiert une connaissance de l’ennemi et de sa stratégie. Il en est ainsi dans la guerre que mène le chrétien : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes (Éphésiens 6 v. 12) ». Nous savons que « Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres (2 Corinthiens 11 v. 14 et 15) ».
Un soldat chrétien entraîné sait que ce n’est pas de la part d’un buveur, d’un voleur ou d’une prostituée qu’il rencontrera la plus forte opposition, mais bien plutôt de ceux qui font profession d’être ministres de la religion. Ce furent les chefs religieux qui clouèrent le Christ à la croix. Ce furent les chefs religieux qui persécutèrent l’Église primitive. C’est de la main de ceux qui se prétendaient serviteurs de Dieu que Paul eut à subir les plus féroces attaques. Il en a toujours été ainsi depuis. Les ministres de Satan déguisés en ministres de justice. Ils parlent un langage religieux, ils portent des vêtements religieux et ils agissent avec une piété affectée, mais leur cœur est rempli de haine pour Christ et pour l’évangile.
La guerre requiert de la fermeté : « Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé (2 Timothée 2 v. 4) ». Le disciple de Christ apprend à être intransigeant à l’égard de tout ce qui pourrait venir se placer entre son âme et une complète consécration au Seigneur Jésus-Christ. Il sera bref sans être injurieux, ferme sans être discourtois. Il n’a qu’une seule passion. Tout le reste doit être maintenu en sujétion.
La guerre réclame du courage en face du danger : « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme… (Éphésiens 6 v. 13 et 14) ».
On a souvent fait remarquer que l’armure du soldat chrétien, dans Éphésiens 6 v. 13 à 18, ne prévoit rien pour le dos et par conséquent rien qui le protège en cas de retraite. Pourquoi, d’ailleurs, battrait-il en retraite ? Si « nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés (Romains 8 v. 37) », si la victoire est assurée avant même que le combat n’ait été engagé, comment pourrions-nous jamais avoir la pensée de tourner les talons ?
Source : « COMPILATION DE COMMENTAIRES » - par William Macdonald.
Remmers Arend - (Images et symboles bibliques).
Philippe Dehoux - (La Bible d'après les textes originaux hébreu).
Georges André et Christian Briem - (L'enseignement pratique des paraboles).
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