ÉTUDE DE LA BIBLE
IMAGES COMPARAISONS SYMBOLES BIBLIQUES
D'après les textes originaux hébreu
« Le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien ; l’Ancien Testament est ouvert dans le Nouveau ».
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O
• Remmers Arend
Images et symboles bibliques
• ŒIL - Figure de l’état intérieur de l’homme.
L’œil est souvent employé dans la Bible comme figure de l’état intérieur de l’homme. La parole de Dieu parle des yeux hautains et fiers (Psaume 18 v. 27 ; 101 v. 5), des yeux aveuglés (1 Jean 2 v. 11), des yeux sans crainte de Dieu (Psaume 36 v. 1), de l’œil méchant (Matthieu 20 v. 15 ; Marc 7 v. 22) et de l’œil qui n’est pas rassasié par la richesse (Ecclésiaste 4 v. 8), mais aussi des yeux illuminés (Psaume 19 v. 8) et de l’œil bienveillant (Proverbes 22 v. 9).
Ainsi l’œil ne reçoit pas seulement les impressions de l’extérieur, mais il reflète aussi, souvent d’une façon bien visible, l’état du cœur de l’homme. Les passages suivants mettent en lumière la relation entre le cœur et l’œil : « Celui qui a les yeux hautains et le cœur orgueilleux, je ne le supporterai pas (Psaume 101 v. 5) ». « Éternel ! mon cœur n’est pas hautain, et mes yeux ne s’élèvent pas (Psaume 131 v. 1) ». « L’élévation des yeux et un cœur qui s’enfle, la lampe des méchants, c’est péché (Proverbes 21 v. 4) ». Ici, l’œil est donc considéré comme le miroir et l’expression du cœur humain.
En outre, l’œil droit est présenté plusieurs fois dans la Bible comme quelque chose de précieux (1 Samuel 11 v. 2 ; Zacharie 11 v. 17). S’il devient pour nous une occasion de péché et un piège, nous devons porter un jugement droit et sévère sur nous-mêmes.
L’œil méchant est la manifestation d’un cœur envieux, jaloux. Si notre cœur est rempli d’envie, d’orgueil et d’autres mauvaises choses, notre vie tout entière est enveloppée de ténèbres. Nous nous privons non seulement de vraie joie dans le Seigneur, mais nous perdons aussi la capacité de jugement quant à nous-mêmes et à notre entourage. Avec les « yeux du cœur » éclairés, nous pouvons cependant discerner la gloire des résultats de l’œuvre de notre Seigneur (Éphésiens 1 v. 18).
Les yeux des animaux symboliques (Ézéchiel 1 v. 18 ; Apocalypse 4 v. 6 à 8) parlent de perception et de connaissance parfaites. Les sept yeux de l’agneau en Apocalypse 5 v. 6, sont définis comme étant « les sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre » ; cela est déjà dit en 2 Chroniques 16 v. 9 : « Car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort, en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui ».
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OFFRANDE (de gâteau) - Le gâteau parle de la parfaite humanité de Christ.
L’offrande de gâteau était un des sacrifices en odeur agréable qui pouvaient être offerts selon la loi du Sinaï (Lévitique 2 ; 6 v. 7 à 11). En relation avec cette offrande, il n’y avait cependant pas d’effusion de sang, car elle consistait en fleur de farine (Exode 29 v. 2), symbole de la pureté et de la perfection de Christ dans son humanité ; puis en huile, type de l’action du Saint Esprit, et en encens, qui parle du parfum de la nature de Christ et de son don de lui-même à Dieu. Le sel (Lévitique 2 v. 13) en faisait aussi toujours partie. L’offrande de gâteau parle de la parfaite humanité de Christ qui, dans les souffrances durant sa vie terrestre, a été mise à l’épreuve par Dieu et l’a pleinement glorifié. L’holocauste était toujours accompagné d’une offrande de gâteau (Nombres 15 v. 4 ; 28 v. 20), car la vie parfaite du Seigneur était la première étape et la condition préalable de son don parfait de lui-même à la croix.
Les diverses sortes d’offrandes de gâteau (Lévitique 2 v. 4 à 7) parlent des différentes souffrances du Seigneur pendant sa vie, mais aussi des différents degrés de notre compréhension: l’offrande de gâteau pétri à l’huile cuit au four montre les souffrances cachées dans les trente premières années de Sa vie ; l’offrande de gâteau cuit sur la plaque, les souffrances visibles dans les trois ans et demi de Son service public, et l’offrande de gâteau cuit dans la poêle, les souffrances que même les incrédules peuvent voir et comprendre. Les sacrificateurs pouvaient aussi manger une partie de cette offrande. Cela nous montre que le dévouement de Christ dans sa vie est pour nous un exemple à imiter (1 Pierre 2 v. 21).
À la fête des semaines (fêtes de l’Éternel), une offrande de gâteau nouvelle devait être présentée; elle se composait de deux pains cuits avec du levain, en offrande tournoyée (Lévitique 23 v. 17). Là, le blé est une figure des croyants qui forment l’Assemblée du Dieu vivant.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OISEAU - Types des influences mauvaises, diaboliques.
Dans la Bible, les oiseaux sont souvent des types des influences mauvaises, diaboliques (cf. Genèse 15 v. 11 ; 40 v. 17 ; Jérémie 5 v. 27). Dans sa première parabole en Matthieu 13, le Seigneur parle des oiseaux qui dévorent les grains tombés le long du chemin, et il donne l’explication suivante, à savoir que le diable ravit la Parole du cœur de celui qui l’entend (Matthieu 13 v. 4, 19 ; cf. Marc 4 v. 15). Le caractère diabolique des oiseaux paraît clairement en Apocalypse 18 v. 2 où la grande prostituée, Babylone, figure de la chrétienté sans Christ, est désignée comme « le repaire de tout esprit immonde... de tout oiseau immonde et exécrable (cf. Matthieu 13 v. 32) ». Cette même puissance du méchant, qui voulait d’abord anéantir l’œuvre de Dieu, s’est nichée là dans Babylone !
D’entre tous les oiseaux, seules les colombes étaient considérées par la loi comme des oiseaux purs pour les sacrifices (cf. Lévitique 1 v. 14 ; Luc 2 v. 24).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OMBRE - Figure de la protection, ce qui est passager, de l’obscurité et de la mort.
L’ombre est souvent une figure de la protection, du repos et du rafraîchissement (Genèse 19 v. 8 ; Juges 9 v. 15 ; Job 7 v. 2 ; Cantique 2 v. 3). David se réjouissait à l’ombre des ailes de l’Éternel (Psaume 17 v. 8 ; 36 v. 7 ; 57 v. 1).
L’ombre désigne aussi ce qui est passager, éphémère (1 Chroniques 29 v. 15 ; Job 14 v. 2 ; Jacques 1 v. 17). En Colossiens 2 v. 17, il est question de l’« ombre » et du « corps ». Les types dans l’Ancien Testament (spécialement dans la loi du Sinaï) sont des ombres de la vérité du Nouveau Testament (Hébreux 8 v. 5 ; 10 v. 1), dont la réalité a été révélée par Christ et son œuvre rédemptrice à la croix de Golgotha. Ainsi les ombres de l’Ancien Testament ont précédé la réalité dans le Nouveau Testament, comme le corps d’une personne projette à la lumière du soleil une ombre que l’on voit parfois avant la personne elle-même. Une ombre permet cependant seulement de discerner les contours d’une chose et de se faire ainsi une idée de sa vraie dimension.
Mais l’ombre est aussi une figure de l’obscurité et de la mort (Job 10 v. 21 ; Matthieu 4 v. 16). Au temps de l’Ancien Testament, alors que l’existence de l’âme après la mort physique n’était pas encore mise en lumière par le Nouveau Testament, les morts dans le shéol étaient appelés des « trépassés » (mot rendu par « ombres » dans les versions allemande Elberfeld et anglaise J.N.D. ; Psaume 88 v. 10 ; Ésaïe 14 v. 9). Les croyants de l’Ancien Testament possédaient bien l’espérance de la résurrection (Job 19 v. 25 à 27 ; Daniel 12 v. 2 ; Jean 11 v. 24), mais n’avaient encore aucune révélation relative à l’état intermédiaire après la mort. Ce n’est que lorsque le Seigneur Jésus a parlé de Lazare, le pauvre, dans le sein d’Abraham et de l’homme riche dans les tourments du hadès (Luc 16 v. 19 à 31), qu’il a été donné davantage de lumière divine à ce sujet. Depuis la résurrection et l’ascension de notre Rédempteur, nous pouvons en outre savoir par la foi que les âmes des croyants endormis « sont avec Christ » jusqu’à sa venue, ce qui est de beaucoup meilleur (Philippiens 1 v. 23).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• ONCTION, OINDRE - Type de la sanctification et de la qualification par le Saint Esprit.
L’onction d’huile avait lieu pour les sacrificateurs (Exode 29 v. 7), les rois (1 Samuel 10 v. 1 ; 16 v. 13) et les prophètes (1 Rois 19 v. 16). Le titre de « Messie » (hébreu maschiach) dans l’Ancien Testament et sa traduction « Christ » (grec christos) dans le Nouveau signifient « oint » (Daniel 9 v. 25, 26 ; Jean 1 v. 42 ; 4 v. 25). Il est le vrai sacrificateur, roi et prophète (Hébreux 5 v. 5 et 6 ; Psaume 2 v. 6 ; Deutéronome 18 v. 15). L’offrande de gâteau, qui représente l’humanité parfaite de Christ, pouvait être ointe d’huile (Lévitique 2 v. 4). Mais lorsque quelqu’un était purifié de la lèpre aussi, il était oint d’huile (Lévitique 14 v. 17 et 18).
L’onction est toujours un type de la sanctification et de la qualification par le Saint Esprit. Pour l’accomplissement de son service, le Seigneur Jésus a été « oint de l’Esprit Saint et de puissance » par Dieu (Luc 4 v. 18 ; Actes 10 v. 38), et quiconque croit en son œuvre rédemptrice est également oint et scellé du Saint Esprit (2 Corinthiens 1 v. 21 et 22). Ce n’est toutefois pas une expérience extraordinaire liée à des signes extérieurs, ainsi que plusieurs le pensent, mais la conséquence de la foi en l’évangile du salut (Éphésiens 1 v. 13). Jean rappelait aux petits enfants dans la foi qu’ils avaient « l’onction de la part du Saint » et qu’ils connaissaient toutes choses (1 Jean 2 v. 20 à 27).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OR - L’or est un symbole de cette gloire qui se révèle dans Sa justice, Sa sainteté, Sa vérité, Sa sagesse, Sa puissance et Son amour.
En raison de son éclat, de son caractère durable et de la possibilité relativement aisée qu’il offre d’être façonné, mais avant tout en raison de sa rareté et de sa valeur, l’or a été de tout temps recherché par l’homme ; il est presque devenu dans le monde l’expression de la richesse, de la beauté et de ce qui est digne d’être poursuivi. L’or est mentionné pour la première fois dans la Bible en Genèse 2 v. 12 : « Et l’or de ce pays-là est bon ». Certes, après la chute, l’homme a cherché davantage sa propre gloire que celle de Dieu. Les idoles sont souvent faites d’or, en témoignage de ce qui est précieux pour l’homme (Exode 32 v. 2 à 4 ; Juges 8 v. 24 à 27 ; 1 Rois 12 v. 26 à 33 ; Daniel 3 v. 1). Il est fait ainsi un mauvais usage de ce qui est précieux. Mais il en va de même de tout ce que Dieu a donné aux hommes. Pourtant le Seigneur Jésus a pleinement révélé et glorifié Dieu sur cette terre, et bientôt toute la création et tout homme verront et reconnaîtront la gloire de Dieu.
L’or est un symbole de cette gloire qui se révèle dans sa justice, sa sainteté, sa vérité, sa sagesse, sa puissance et son amour. Le fait qu’à l’intérieur de l’habitation de Dieu (d’abord la tente d’assignation et plus tard le temple à Jérusalem) on ne voyait que de l’or (Exode 25 ; 26 v. 15 à 30 ; 30 v. 1 à 6 ; 1 Rois 6) le montre. La nouvelle Jérusalem aussi, la sainte cité, dont il est dit qu’elle avait « la gloire de Dieu », est faite d’or pur (Apocalypse 21 v. 11, 18). Les chérubins d’or sur le propitiatoire de l’arche étaient appelés sans doute pour cette raison « des chérubins de gloire » (Hébreux 9 v. 5).
Dans la construction de la tente d’assignation, il faut distinguer deux sortes d’or. Les éléments qui présentent en type les rachetés étaient simplement d’or ou recouverts d’or (les ais du tabernacle et leurs traverses, les agrafes des tapis et les piliers du rideau) ; en revanche, les éléments qui parlent du Seigneur Jésus étaient d’or pur (l’arche et le propitiatoire, la table des pains de proposition, le chandelier avec sa tige et ses six branches, et l’autel de l’encens). En lui seul a été pleinement révélée la gloire de Dieu. Lui seul est le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance (Hébreux 1 v. 3). La faiblesse de la chair et le péché font souvent obstacle chez les croyants au déploiement de cette gloire morale.
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OREILLE - Figure de l’amour de Christ qui le conduit à servir éternellement son Dieu et Père et les siens.
L’organe de l’ouïe est employé dans la Bible comme figure de l’obéissance. L’exemple suprême en est le Seigneur Jésus qui est devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Philippiens 2 v. 5 à 8). Son entière obéissance provenait d’un amour parfait, divin. L’Ancien Testament présente à cet égard quelques figures qui parlent au cœur. Un serviteur hébreu, qui avait le droit de sortir libre après sept années de service, pouvait toutefois, par amour pour son maître, sa femme et ses enfants, s’engager à « servir à toujours ». Il devait alors s’approcher de la porte ou du poteau de la maison, et là son maître lui perçait l’oreille avec un poinçon en signe de son obéissance pour toujours (Exode 21 v. 2 à 6).
Nous avons là une figure de l’amour de Christ qui le conduit à servir éternellement son Dieu et Père et les siens (cf. Matthieu 20 v. 28 ; Luc 12 v. 37). Au psaume 40 v. 6, l’expression « tu m’as creusé des oreilles » est une allusion prophétique à l’abaissement et à l’obéissance du Fils de Dieu comme homme sur la terre (dans la version des « Septante », les mots « des oreilles » sont traduits par « un corps » pour montrer qu’il s’agissait véritablement de l’incarnation du Fils de Dieu ; cf. Hébreux 10 v. 5). Ésaïe 50 v. 4 (et suiv.) se rapporte aussi à l’obéissance du vrai Serviteur de Dieu : « Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière ».
L’oreille de l’esclave Malchus, coupée par l’épée de Pierre, est une figure saisissante du fait que l’agressivité n’est pas le moyen d’atteindre l’oreille et le cœur du prochain ; toutefois, là aussi, dans sa grâce, le Seigneur Jésus est intervenu en guérison (Luc 22 v. 50 et 51 ; Jean 18 v. 10 ; cf. Romains 12 v. 21).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• ORGE - L’orge représente la vie de résurrection.
L’orge représente la vie de résurrection. Le premier jour de la semaine (dimanche) après la Pâque, le peuple d’Israël devait offrir à Dieu une gerbe des prémices de la nouvelle récolte (Lévitique 23 v. 9 à 14). Cette gerbe est un type du Christ ressuscité, car il a été en effet ressuscité d’entre les morts le premier jour de la semaine après la Pâque. On peut établir que la gerbe était composée d’orge du fait que la septième des dix plaies sur l’Égypte, la grêle, avait aussi frappé l’orge qui était déjà en épis, alors que le froment ne mûrit que plus tard et avait par conséquent été épargné (Exode 9 v. 31 et 32).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• ORIENT (est) - Le lever du soleil, le matin et l’Orient sont des appellations qui désignent l’est.
Dans la Bible, le lever du soleil, le matin et l’Orient sont des appellations qui désignent l’est. Les points cardinaux étant vus le plus souvent en relation avec le pays de Canaan, l’expression « les fils de l’Orient » fait allusion à tous les habitants du désert et aux Babyloniens (Genèse 25 v. 6 ; 29 v. 1). La situation du jardin d’Eden « du côté de l’orient » est considérée comme une indication générale ; aujourd’hui encore, l’endroit n’a pas pu être déterminé. Après avoir chassé le premier couple du jardin d’Eden, l’Éternel Dieu plaça à l’orient de celui-ci les chérubins et la lame de l’épée qui tournait çà et là ; et Caïn habita dans le pays de Nod, à l’orient d’Eden (Genèse 2 v. 8 ; 3 v. 24 ; 4 v. 16).
L’entrée de la tente d’assignation était tournée vers l’orient (Exode 26 v. 18 et suiv. ; 27 v. 13). C’est de ce point cardinal que, dans le règne millénaire, la gloire de l’Éternel reviendra dans le temple reconstruit à Jérusalem (Ézéchiel 43 v. 1 et suiv.) ; et le Seigneur Jésus, lors de son apparition, se tiendra sur la montagne des Oliviers à l’orient de Jérusalem (Zacharie 14 v. 4).
C’est aussi de l’orient que viennent des vents dangereux (Genèse 41 v. 6 ; Psaume 48 v. 7), qui parlent de la puissance destructrice des jugements de Dieu (Osée 13 v. 15).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• OURS - Une bête à la poursuite de sa proie et aux embûches.
Ce carnassier est décrit dans la Bible comme une bête à la poursuite de sa proie et aux embûches (Proverbes 28 v. 15 ; Lamentations 3 v. 10). David, le berger, avait vaincu cet animal puissant (1 Samuel 17 v. 34 et suiv.) ; cependant, dans le règne millénaire, la vache et l’ourse paîtront paisiblement ensemble (Ésaïe 11 v. 7). Dans le langage prophétique, le deuxième empire biblique, celui des Mèdes et des Perses, est représenté par un ours ; l’Empire romain, qui ressuscitera comme quatrième empire après l’enlèvement des croyants, porte aussi les mêmes signes caractéristiques : la bête, qui monte de la mer, a les pieds comme ceux d’un ours (Daniel 7 v. 5 ; Apocalypse 13 v. 2).
Source : « IMAGES ET SYMBOLES BIBLIQUES » - par Remmers Arend.
• Philippe Dehoux
La Bible d'après les textes originaux hébreu
• Georges A. et Christian B.
Enseignement pratique des paraboles
• ŒUVRE (de Dieu) - Le Seigneur met en évidence divers moyens que l’ennemi emploie pour empêcher les âmes de venir à Lui.
À maintes reprises dans ses enseignements, le Seigneur avertit les âmes et les met en face de leur responsabilité. Mais avec quelle joie, en Luc 15, « Celui qui reçoit les pécheurs » va présenter la grâce. Six fois dans ce chapitre, on se réjouit ! Si le Seigneur ne manque pas d’avertir et de reprendre, avec quelle joie Il cherche, trouve et donne. C’est le cœur de Dieu, le centre de l’évangile. Sous l’aspect du berger, le Fils sous celui de la femme, le Saint Esprit et dans la troisième parabole, le Père sont à l’œuvre pour sauver les pécheurs. Le berger et la femme cherchent jusqu’à ce qu’ils aient trouvé. Le Père attend, accueille, reçoit, couvre de baisers et fait tout ce qui est en rapport avec ses droits et les exigences de sa nature pour pouvoir introduire dans sa maison. D’une part, l’amour qui cherche, d’autre part l’amour avec lequel on est reçu.
La brebis et la drachme ne pouvaient rien pour être trouvées ; un travail s’opère dans la conscience du fils, mais dès le verset 22, lui aussi se laisse tout faire, et accepte. La brebis est amenée au troupeau, dont le Berger est le centre (Jean 10 v. 16), et le fils à la table du Père. Telle Ruth, venue des champs de Moab, s’assiéra à la table de Boaz ; et Mephibosheth, appelé de Lodebar, prendra place à la table du roi.
Le fils prodigue était tout aussi coupable au moment où, tournant le dos à son père, il franchissait le seuil de la maison paternelle, qu’à l’époque où il mange les gousses avec les pourceaux. Mais la grâce agit, la pensée du bonheur qui se trouvait dans la maison lointaine, se réveille dans son cœur. Il y a conviction dans la conscience et attraction du cœur. C’est la révélation de Dieu à l’âme, et Dieu est lumière et amour. La lumière produit la conviction de péché, l’amour attire. Tout craintif, le fils se met en route. Il y a sentiment du péché et humiliation, mais ignorance encore de la grâce de Dieu : il n’est pas assuré d’être reçu. Mais le père prend les devants avant son arrivée, et agit envers son fils, non selon les mérites de celui-ci, mais selon son cœur de père à lui. Le fils ne pouvait plus alors demander d’être traité comme l’un de ses mercenaires ; ayant reconnu son péché, confessé son indignité, il s’en remet à l’amour qui l’accueille. Sa position est dorénavant fixée par le cœur du père, par les propres sentiments du père, par l’amour qu’il avait pour son enfant : la position du père décidait de celle du fils.
Mais il ne pouvait entrer sans autre dans la maison ; il devait y être introduit tel que devait être le fils d’un tel père. On apporte dehors la plus belle robe, l’anneau et les sandales ; et nourri du veau gras, avec toute la maison, le fils prend place à la table du père. Il était perdu et il est retrouvé. Il était mort, et il est revenu à la vie. « Et ils se mirent à faire bonne chère » : un festin commencé sur la terre, qui se continuera dans le ciel sans jamais prendre fin. Contraste tragique avec ceux qui, en Luc 13 v. 25, devant la porte fermée, se seront mis
à se tenir dehors et à heurter en vain, restant à toujours dans les ténèbres qu’ils auront choisies.
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Georges André.
• ORGUEIL (spirituel) - Le Seigneur met en évidence divers moyens que l’ennemi emploie pour empêcher les âmes de venir à Lui.
Dans la parabole du pharisien et du publicain (Luc 18 v. 9 à 14), le Seigneur jette une lumière crue sur cet obstacle formidable, le plus grand de tous, qui, une fois dans le cœur, amène à se confier en soi-même et à tenir le reste des hommes pour rien. « Je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes.. » : conscience de ses privilèges et de l’importance de sa propre personne ! « Je jeûne.. » : séparation extérieure du monde ; « je donne la dîme.. » : bienfaisance publique, bonnes œuvres. Conscient de ses propres mérites, aveuglé sur son péché, le pharisien ignore la grâce divine, seul recours du publicain qui supplie : « O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! »
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Georges André.
• OUVRIERS (dans la vigne) (1) - Dieu récompensera toute fidélité montrée envers Lui, dans un sens, déjà dans cette vie, mais à titre principal dans Son royaume à venir.
La parabole des « ouvriers dans la vigne » de Matthieu 20, recrutés à différentes heures du jour et recevant en fin de compte chacun un denier, est en relation directe avec ce qui est dépeint au ch. 19. Le jeune homme riche s’en alla tout triste d’auprès du Seigneur. Il n’était pas prêt à renoncer à ses richesses pour suivre le Seigneur. Le chemin à la suite de Christ était trop étroit pour lui. Combien y en a-t-il de ce genre aujourd’hui ?
Les disciples, imprégnés de notions juives, considéraient les richesses comme une preuve certaine de la faveur de Dieu (voir Deutéronome 28 v. 1 et suiv.). Au moins permettent-elles de faire beaucoup de bien. Mais si absolument personne n’est réellement « bon », si les richesses sont sans valeur pour acquérir la vie éternelle, et constituent plutôt pour cela un obstacle sérieux, « qui », voilà la question des disciples, « qui donc peut être sauvé » ? La réponse du Seigneur est très nette, presque accablante : Personne ! Il serait plus facile qu’un chameau passe par un trou d’aiguille, qu’un riche qui se confie dans ses richesses n’entre dans le royaume de Dieu. Mais Dieu soit loué : Pour Lui, toutes choses sont possibles ! Dans Sa grâce, Il ne tient pas compte de ce qu’est l’homme, s’il fait partie de la classe la plus noble ou la plus mauvaise. Le salut vient de Dieu et ne se trouve qu’auprès du Sauveur. Ainsi Dieu, dans Sa grâce infinie, appelle des hommes de toutes les couches de la société, à la fois de la maison de l’empereur et des publicains et des pécheurs.
Le jeune homme riche avait préféré ses richesses au Seigneur Jésus, et Pierre l’avait vu repartir visiblement triste. Il se permet donc de L’interroger : « Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi ; que nous adviendra-t-il donc ? (Matthieu 19 v. 27) ». La réponse du Seigneur est un encouragement des plus précieux pour tous ceux qui Le suivraient un jour : Il récompensera toute fidélité montrée envers Lui, dans un sens, déjà dans cette vie, mais à titre principal dans Son royaume à venir, dans la gloire. N’est-il pas réjouissant, même si c’est une pensée sérieuse, que notre vie et notre témoignage ici-bas aient une influence directe sur notre position future dans Son royaume ?
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Christian Briem.
• OUVRIERS (grâce illimitée) (2) - La récompense dans Son royaume est en accord avec le principe de la souveraineté de Dieu et celui de la grâce de Dieu.
Le dernier verset du ch. 19 contient déjà un avertissement : « Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et des derniers seront les premiers ». Cela est vrai, et demeure absolument vrai, qu’un jour le Seigneur Jésus récompensera de manière merveilleuse tout ce qui Lui a été montré comme fidélité. Mais nous pourrions trop facilement oublier que tout n’est que grâce illimitée, et que nous ne pouvons absolument rien revendiquer. Pierre attribuait peut-être beaucoup d’importance à son bateau et à ses filets, et nous sommes tous en danger de faire la même chose en principe. Or les disciples avaient réellement tout laissé et L’avaient suivi Lui. C’est cela qui compte. Ce n’est pas pour une rétribution qu’ils avaient tout laissé, mais par amour pour Lui. Et rien de ce qui est fait par un amour vrai pour Lui n’est petit aux yeux du Seigneur. Il le récompensera selon une mesure appropriée.
Mais pour que nous ne prenions pas une mauvaise orientation, et que nous ne donnions pas trop d’importance à notre travail pour Lui, le Seigneur Jésus ajoute la parabole des « ouvriers dans la vigne ». C’est une explication ou un exposé du dernier verset du ch. 19 : « Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et des derniers seront les premiers ». Dieu est souverain également dans Sa grâce, et Il fait exactement ce qu’il Lui plait. Il ne se laisse devenir le débiteur d’aucun de nous. Et si quelqu’un, imbu de propre justice et d’autosatisfaction pense être parmi « les premiers », le jugement divin peut bien le renvoyer un jour à la place des « derniers ». C’est ce que le Seigneur développe dans la parabole qui suit, et Il montre que la récompense dans Son royaume est en accord avec le principe de la souveraineté de Dieu et celui de la grâce de Dieu.
« Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le point du jour afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Et étant tombé d’accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne (Matthieu 20 v. 1 et 2) ». Rappelons-nous encore une fois qu’il ne s’agit pas ici de l’assemblée, mais du royaume des cieux, ce domaine terrestre où l’on professe reconnaître l’autorité du Seigneur.
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Christian Briem.
• OUVRIERS (le denier) (3) - Le « denier » n’a aucune signification particulière.
Un maître de maison, image de Dieu, sort au point du jour pour louer des ouvriers pour sa vigne. N’est-ce pas déjà une expression de grâce ? Certes, ici il ne s’agit pas de la grâce qui amène les pécheurs au salut (il n’est pas du tout question de cela dans notre parabole), mais c’est la grâce qui appelle des hommes à venir travailler dans Sa « vigne ». Avons-nous déjà bien pris conscience de cette grâce ? Il ne va pas du tout de soi que des personnes telles que nous sommes puissent Le servir, et qu’Il veuille nous utiliser pour faire avancer les choses de Sa « vigne » selon Sa pensée. Paul glorifiait la miséricorde du Seigneur qui s’était manifestée en établissant « dans le service celui qui auparavant était un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux (1 Timothée 1 v. 12 et 13) ». Ne devrions-nous pas tous pareillement glorifier la grâce de Dieu ?
Encore une brève indication sur le contrat passé pour un denier par jour. On a déjà dit et écrit bien des choses sur ce denier, et aussi de l’accord passé entre le maître de maison et les ouvriers. Du fait que finalement ils ont tous obtenu un denier, beaucoup y ont vu et y voient encore une image de la rédemption, et de la vie éternelle que tous les croyants partagent dans la même mesure. Mais cela ne peut pas être le sens, car cela voudrait quand même dire qu’on peut gagner la vie éternelle par son travail, la mériter. Or cela ne serait plus la grâce, car l’Écriture dit expressément : « Or à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due ; mais à celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée à justice (Romains 4 v. 4 et 5) ». La grâce du côté de Dieu, la foi du côté de l’homme, voilà les moyens par lesquels les hommes trouvent le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu (Éphésiens 2 v. 8 et 9) ».
Il ne faut absolument pas chercher à mettre une signification spirituelle sur chaque détail de la parabole. Nous l’avons déjà dit au tout début de notre étude sur les paraboles. Dans une parabole, le Seigneur suit une ligne principale d’enseignement, qu’on risque justement de manquer en essayant de « spiritualiser » chaque détail, et on risque même, à la place, d’arriver à des conclusions totalement fausses. L’exemple du « denier » en est un exemple tout à fait clair. On cherche une signification spirituelle pour le « denier », et en pensant l’avoir trouvée, on tire des conclusions que l’Écriture contredit totalement. Nous pouvons en toute sécurité partir du fait que le « denier » n’a aucune signification particulière. Il représente tout simplement ce qu’on reçoit. Il en va de même pour bien d’autres détails accessoires de cette parabole : Il n’y a pas lieu de leur donner une valeur spirituelle. Ce sont bien plutôt des composants de l’image utilisée ; et si des hommes agissent de telle ou telle manière, cela ne veut pas davantage dire qu’on peut y faire correspondre directement telle action de Dieu.
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Christian Briem.
• OUVRIERS (les derniers seront les premiers ) (4) - Quelle paix profonde de s’appuyer sans réserve sur cette grâce.
« Et le soir étant venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paye-leur leur salaire, en commençant depuis les derniers jusqu’aux premiers. Et lorsque ceux qui avaient été engagés vers la onzième heure furent venus, ils reçurent chacun un denier ; et quand les premiers furent venus, ils croyaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. Et l’ayant reçu, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le faix du jour et la chaleur. Et lui, répondant, dit à l’un d’entre eux : Mon ami, je ne te fais pas tort : n’es-tu pas tombé d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui est à toi et va-t’en. Mais je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien ? (Matthieu 20 v. 8 à 15) ».
« Et le soir étant venu », quelles paroles consolantes ! Le moment arrivera où tout le travail et la peine sur la terre seront finis pour toujours. Comme l’esclave en Luc 17 v. 7, nous allons « revenir des champs », et le travail journalier aura pris fin. Alors le jour éternel du repos sabbatique de Dieu commencera pour nous. Ce repos sabbatique « reste » pour nous, comme conservé, c’est Sa parole qui en donne l’assurance (Hébreux 4 v. 9). Et Dieu ne sera pas injuste pour oublier l’œuvre et l’amour des Siens qu’ils ont prouvés pour Son nom au service des saints (Hébreux 6 v. 10).
Ce qui a été dans notre vie et notre service pour Christ sur la terre, ainsi que ce qui ne l’a pas été, tout sera manifesté devant le tribunal du Christ (2 Corinthiens 5 v. 10). C’est le principe qu’on trouve dans la dernière partie de notre parabole. On en a tiré la conclusion qu’un jour il y aura une récompense uniforme pour tous. Mais cette idée n’est pas du tout soutenue par l’Écriture sainte. « Aie autorité sur dix villes » - « Et toi, sois établi sur cinq villes », dit le Seigneur ailleurs (Luc 19 v. 11 et suiv.). En réalité, notre parabole ne parle même pas de ce que tous recevraient la même récompense. Elle montre plutôt que tous reçoivent une récompense. C’est ce dont il s’agit. Il y a une grande différence entre un denier pour un jour, et un denier pour une heure.
On aura remarqué que les paroles « ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers » sont dans l’ordre inverse de celles du début de la parabole. Là il était écrit : « Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et des derniers seront les premiers (Matthieu 19 v. 30) ». La raison de cette inversion semble résider dans ce que les paroles du début parlent de l’échec de l’homme, et il n’y a donc rien d’étonnant à ce que des premiers deviennent des derniers. Mais les paroles à la fin de la parabole dévoilent l’infini de la grâce de Dieu, qui peut faire que des derniers deviennent des premiers. Quelle paix profonde de s’appuyer sans réserve sur cette grâce !
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Christian Briem.
• OUVRIERS (conclusion ) (5) - Beaucoup d’appelés, peu d’élus (Matthieu 20 v. 16).
« Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Matthieu 20 v. 16) ». Ce que le Seigneur dit en conclusion (20 v. 16) ressemblent tout à fait à ce par quoi se termine la parabole du « roi qui fit des noces pour son fils (22 v. 14) ». Contrairement à cette dernière parabole, la phrase de 20 v. 16 ne concerne pas l’élection en vue du salut, mais l’appel au service, et la récompense. Le Seigneur circonscrit par là le caractère du service, selon qu’il a Son approbation ou non. Beaucoup sont appelés à servir, mais peu sont des vases élus comme Paul l’était. Aux jours de David, il y en avait beaucoup qui suivaient le roi, mais seuls quelques hommes bien précis ont été des héros élus, du fait de leur courage, de leur force et de leur vaillance, et parce qu’ils tenaient ferme à David (1 Chroniques 11 v. 10 selon une traduction allemande).
Aujourd’hui encore beaucoup prétendent être des serviteurs de Dieu. Ils attachent beaucoup d’importance à leur travail pour le royaume de Dieu. Mais en vérité ils ne connaissent pas le Seigneur Jésus, et leur service est sans valeur pour Lui. C’est pourquoi Il n’accepte pas leur service. Il n’y trouve aucun plaisir. Ce ne sont donc pas des serviteurs élus. Ils étaient nombreux à tomber sous ce jugement au temps du Seigneur. Peut-être que même parmi Son auditoire, il y en avait de tels.
Combien c’était entièrement différent pour Paul. Il pouvait dire de lui-même, et de ses compagnons : « C’est pourquoi aussi, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables (2 Corinthiens 5 v. 9) » ; il était toujours attentif à ce que, après avoir prêché à d’autres, il ne soit lui-même réprouvé (1 Corinthiens 9 v. 27). Ce n’est pas qu’il doutait de son salut ; mais il s’appliquait d’abord à lui-même cette mesure qui concerne tous les serviteurs.
Enfin encore quelque chose de remarquable en ce qui concerne la position de cette parabole dans l’évangile de Matthieu. Comme nous venons de le voir, le Seigneur traite dans cette parabole la question du service et de la souveraineté de Dieu dans la récompense du service. Mais cette parabole forme en même temps la conclusion des paroles du Seigneur Jésus, avant qu’Il entreprenne Son dernier voyage vers Jérusalem. Pour autant que notre évangéliste le rapporte, c’est par ces paroles que le grand Serviteur achève une étape importante de Sa vie et de Son service, et qu’Il se dispose dès lors à monter à Jérusalem, là où Il ne rencontrera non seulement qu’opprobre et mépris, mais aussi la mort de la croix. Combien notre Sauveur est adorable ! Ne mérite-t-Il pas tout notre dévouement ?
Source : « ENSEIGNEMENT PRATIQUE DES PARABOLES » - par Christian Briem.
• Bible-foi.com
Compilation de commentaires
Remmers Arend - (Images et symboles bibliques).
Philippe Dehoux - (La Bible d'après les textes originaux hébreu).
Georges André et Christian Briem - (L'enseignement pratique des paraboles).
Bible-foi.com - (Compilation de commentaires).