Christian Briem.1
Je vis le ciel ouvert
Apocalypse à partir de 19.11.
Le livre de l’Apocalypse est non seulement une partie éminemment intéressante et remarquable de la Parole de Dieu, mais aussi un livre dont Dieu déclare expressément que « celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites — car le temps est proche » sont des bienheureux (1.3 ; 22.7).
C’est pour cela qu’aujourd’hui, plus que jamais, il convient justement d’ouvrir ce livre pour y apprendre « les choses qui doivent arriver après celles-ci ». Ce n’est pas de la curiosité qui nous y pousse, mais le désir de prendre connaissance des pensées de Dieu relativement à ce qui va arriver. Il n’est guère de chose plus propre à nous libérer de l’influence des choses visibles et terrestres, que de s’occuper de la partie prophétique de la Parole de Dieu. Et plus nous saisirons le grand but de Dieu — celui de procurer à Son Fils la place dont Il est digne dans le ciel et sur la terre, — plus l’étude de la prophétie nous réjouira et nous profitera.
Dans le présent ouvrage nous désirons porter notre attention sur les deux dernières parties de l’Apocalypse. Elles ont un caractère particulièrement élevé, et nous conduisent loin dans le futur et dans le ciel. Nous devrons néanmoins, au moins au début, regarder plusieurs fois en arrière et en bas, pour inclure l’évolution des événements sur terre dans nos méditations. Nos méditations elles-mêmes commencent au ch. 19 et s’étendent jusqu’au premier paragraphe du ch. 22. Des rétrospectives sont présentées çà et là, pour faire la relation avec des événements dépeints précédemment.
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Les Paraboles
« Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles ».
Dans Sa grâce infinie, Dieu nous fait connaître par l’Écriture sainte Ses pensées sublimes d’amour et de sagesse. Peut-être n’avons-nous pas encore bien réalisé qu’Il le fait de manières fort variées. À côté de paroles très directes, Il se sert aussi de formes imagées et symboliques pour nous faire comprendre Ses pensées et Ses intentions. Les types de l’Ancien Testament en sont un excellent exemple.
Dans cet ouvrage nous désirons nous occuper d’une catégorie également imagée d’enseignements de l’Écriture, les paraboles du Seigneur dans les évangiles, car il semble que les enfants de Dieu ne tirent que trop peu profit de cette partie de la parole de Dieu. Pourtant, quand le Seigneur Jésus était sur cette terre, Il a mis une grande partie de Ses enseignements sous forme de paraboles. Cela ressort clairement à la fois de la phrase remarquable de Marc 4:2 : « Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles », et aussi plus généralement de la lecture et de l’étude attentives des paroles du Rédempteur.
Les paraboles font tout à fait partie de l’enseignement du Nouveau Testament, au même titre que les épîtres de l’apôtre Paul et des autres apôtres. Certains passages des épîtres du Nouveau Testament ne peuvent même être compris correctement qu’à la lumière de telle ou telle parabole. Bien des enfants de Dieu ont ainsi des difficultés avec ce que l’apôtre Pierre dit dans sa deuxième épître au sujet des faux prophètes et de faux docteurs, à savoir que le maître les a « acheté » (2 Pierre 2:1). Or il ne dit pas « racheté », et c’est la parabole de ‘l’ivraie du champ’ qui donne l’explication correcte : ‘le champ’, image du monde (Matthieu 13:38), appartient au Seigneur Jésus ; c’est « Son champ » (Matthieu 13:27), Il se l’est acquis pour Lui-même par Son œuvre à la croix. Donc, même les faux docteurs chrétiens ont été "achetés", c’est-à-dire que le Seigneur a tous les droits sur eux. Cependant, seuls ceux qui ont été justifiés par la foi au sang de Christ ont effectivement part à la "rédemption" (Romains 3:24, 25).
BIENTÔT
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Le baptême chrétien
À propos de Actes 2 v. 37 à 41 ; spécialement Actes 2 v. 38.
Dans ce qui suit nous voudrions nous occuper d’un sujet ayant fait l’objet de beaucoup de discussions et d’écrits, et qui a été malheureusement aussi la source de bien des batailles ; il s’agit du baptême chrétien. C’est le cœur rempli de crainte que l’auteur aborde ce sujet, car il désire par-dessus tout ne pas générer du trouble susceptible de faire du tort aux enfants de Dieu. Mais il est fortifié à la pensée qu’il y a aussi un trouble saint : Dieu aura certainement soin de ce que sa vérité fasse son chemin dans les cœurs, même s’il s’agit d’un question sur laquelle l’individu, en règle générale, met longtemps à prendre position. Le lecteur trouvera-t-il la grâce de contrôler sa position sur cette question sous le regard de Dieu ?
Le mot grec pour baptiser est « baptizo », qui, dans le langage ordinaire, signifie « immerger », « plonger, laver, mouiller, arroser ». Le baptême du Seigneur Jésus lui-même et celui de l’eunuque d’Éthiopie (Actes 8) montrent bien, autant l’un que l’autre, que le baptême était effectivement pratiqué par immersion. Dans les deux cas, il est parlé du baptisé remontant hors de l’eau (Matthieu 3 v. 16 ; Actes 8 v. 39).
Je suis profondément convaincu que la manière correcte de baptiser est l’immersion. Seule cette manière correspond au baptême avec l’image qu’il donne de sa signification spirituelle, — on le verra encore plus loin. Cependant nous ne devrions pas donner trop d’importance au mot lui-même, ni construire trop d’enseignement sur le fait que le mot « baptizo » ne signifie rien d’autre qu’immerger, car il a en réalité une signification de portée beaucoup plus vaste. Gardons cela à l’esprit pour ce que nous verrons plus loin.
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