John Nelson Darby
John Nelson Darby (1800-1882)
John Nelson Darby naît à Londres le 18 novembre 1800 dans la Cité de Westminster au sein d'une famille influente originaire d'Irlande 2. Son deuxième prénom, Nelson, rend hommage à lord Nelson, un ami de la famille. Darby est le neveu de l'amiral de la Royal Navy Henry D'Esterre Darby.
Il fait des études en humanités à la Westminster School puis entre au Trinity College Dublin en 1815, où il termine médaillé d'or en Humanités classiques. Il devient ensuite avocat selon les vœux de son père : Le 9 novembre 1819, il rejoint la Lincoln's Inn de Londres, puis est admis au barreau d'Irlande en janvier 1824.
Pendant l'été 1820 ou 1821, il se convertit au Christianisme et il abandonne rapidement sa carrière pour se consacrer au service religieux. En 1825, il est ordonné Diacre, puis Prêtre de l'Église anglicane l'année suivante, par William Magee (en), Archevêque de Dublin3. Darby devient alors un ecclésiastique convaincu. Il déclare : « J'ai beaucoup pensé à Rome, à sa sainteté, à sa catholicité et à son antiquité. … J'ai jeûné pendant le Carême … J'allais toujours voir mon prêtre quand je voulais recevoir le sacrement, afin qu'il en juge. Je reconnaissais pleinement la succession apostolique, et qu'elle était le seul canal de la grâce. Je considérais donc que Luther, Calvin et leurs disciples étaient exclus.
J'ai cherché avec une diligence sérieuse les preuves de la succession apostolique en Angleterre…8 ». Mais en février 1827, l'archevêque de Dublin signe une pétition pour requérir la protection de la chambre des communes vis-à-vis des tensions interreligieuses ayant lieu en Irlande. Darby proteste par écrit contre la pétition et démissionne de sa curenote. Selon Darby, l'église doit rester indépendante du pouvoir civil et ne doit pas sacrifier son pouvoir spirituel au profit de sa sécurité.
Le baptême
Tout nous a été donné que par la Croix, grâce à la Croix.
Le baptême n’est jamais figuré par le Jourdain, mais par la mer Rouge. Il nous amène là où nous trouvons la nourriture et la boisson spirituelles, et c’est dans le désert que nous les trouvons. En Canaan, il n’y en a plus, la manne cesse, et le peuple mange le vieux blé du pays. Près du Jourdain, nous sommes tout près du ciel, et le passage du Jourdain nous y conduit. Le baptême ne nous amène pas à la jouissance des privilèges célestes, mais à la jouissance des provisions que Dieu nous donne pour le chemin terrestre, la délivrance du monde gouverné par Satan ne nous introduisant pas dans le lieu de l’habitation de Dieu.
Bien que la rédemption soit complète, les personnes sorties hors de la mer Rouge sont désormais elles-mêmes responsables de persévérer jusqu’au but. Cela suppose qu’elles pourraient ne pas atteindre le but du voyage. Les ressources de la grâce les garderont, si leur foi est réelle, mais leur bénédiction est conditionnelle : « Si », comme en Colossiens 1, en Hébreux ou en 1 Corinthiens 9 et 10.
La position extérieure est bien fondée sur la mort de Christ, sur une entière délivrance, mais elle est mise à l’épreuve en chaque individu. Cette mise à l’épreuve apparaît même dans les Colossiens, mais non pas toutefois dans les Éphésiens, où il n’est question du baptême qu’en relation avec la profession de la foi et la seigneurie de Christ.
Le baptême se place sur le terrain de la rédemption par la mort de Christ, et pas seulement de la protection du jugement par le sang sur les poteaux. Par le baptême, je vais plus loin : je suis amené à avoir part à (« être baptisé pour ») Sa mort, extérieurement, et de là je suis appelé à marcher en nouveauté de vie. Je me tiens moi-même pour mort, si je suis vrai, si bien que je suis alors identifié à Lui dans la ressemblance de sa résurrection.
Je suis appelé à me tenir moi-même pour mort au péché et pour vivant à Dieu en Lui. Je commence ma course dans ce monde sur le terrain béni de la rédemption, responsable de me tenir moi-même pour mort au péché et vivant à Dieu, et pour me présenter à Dieu comme vivant d’entre les morts. Et quel privilège béni de traverser un tel monde, libre par la rédemption, pour vivre pour Dieu et le servir ! L’Esprit de Dieu m’est donné, et si cela est réel, cela finira certainement bien.
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Obéissance
« Le résultat de la rédemption accomplie, c'est d'être conduit dans le désert ».
Je rappelle ce trait dans le but spécial de montrer que ce qui est la marque de la séparation d’avec le monde pour obéir, est le vrai moyen et le secret de la possession de la force pour obéir, la présence ou l’absence de cette force dépendant absolument de la présence ou de l’absence de l’obéissance.
Samson n’avait pas conscience de la puissance qu’il donnait à ses ennemis, par la perte du signe de ce nazaréat qui le consacrait spécialement au service du Seigneur ; il apprit à ses dépens et pour son malheur, que l’on ne s’écarte pas de la ligne prescrite par le Seigneur, sans se mettre en dehors de la force du Seigneur.
L’obéissance immédiate est le propre de la marche par la foi, seul moyen de prospérité spirituelle. Ainsi l’ordre établi de Dieu pour ses enfants n’est pas d’attendre une bénédiction quelconque avant d’obéir, mais d’obéir sur-le-champ à son commandement, afin que la bénédiction s’ensuive. Et c’est là marcher par la foi.
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