La sacrificature
« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et de différentes manières, par les prophètes, il nous a parlé en ces derniers temps par son fils...
...qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde… Car auquel des anges Dieu n’a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père et il sera mon Fils ? … Mais quand au Fils : O Dieu, ton trône demeure pour tous les siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre de justice et d’équité » (Hébreux 1 v. 1 et 2 ; 5 à 8).
« C’est pourquoi il faut nous attacher plus fortement aux choses que nous avons entendues, de peur que nous périssions » (Hébreux 2 v. 1) : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ… » (Hébreux 3 v. 1) : « Puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession de foi » (Hébreux 4 v. 14).
Revenons au chapitre 8 de Lévitique. Celui-ci nous présente une communauté de sacrificateurs qui appartient au sanctuaire. Celle-ci ne pouvait se séparer du sanctuaire, ni en franchir la porte pendant 7 jours, soit toute leur période de consécration. Le chiffre 7 représente la plénitude spirituelle qui couvrait une certaine période, mais aussi cette mise à part, cette consécration, cet attachement exclusif au sanctuaire devait s’étendre au-delà de cette période, pour faire partie du service de ce sanctuaire à temps plein.
Il est spécifié aussi que leur service est pour le Seigneur, ce qui est la partie principale de leur ministère au-delà de celui pour le monde et pour le peuple. Avant d’entrer davantage dans ce chapitre 8 de Lévitique, voyons d’abord quelques généralités issues très clairement de la Parole de Dieu.
Un peuple de sacrificateurs.
La pensée de Dieu est que son peuple soit un peuple de sacrificateurs ou de prêtres. Vous pouvez toujours chercher dans la Parole de Dieu un endroit où Dieu indique des niveaux différents selon les personnes. La pensée de Dieu, l’appel de Dieu, la provision divine sont pleins, complets pour la totalité de son peuple sans exception. Il reconnaît et tient compte de niveaux et de différences, comme nous le verrons, mais Il n’a rien planifié ni structuré de tel pour tout un chacun qui lui appartient.
Celui qui dira : « Oh, je n’atteindrai jamais ce niveau ! Ce n’est pas pour moi, je ne suis pas appelé à cela, je suis simple et je me satisfais très bien ainsi ! », a une fausse conception de la pensée de Dieu. Dieu voit toujours son peuple comme s’il allait atteindre la plénitude de son plan. Vous pouvez bien sûr avoir des gens qui ne sont pas dans une condition spirituelle satisfaisante, et on en voit des exemples dans la Bible, mais Dieu ne descendra et ne s’adaptera jamais à ce niveau. Il parle toujours comme si la personne était destinée à quelque chose de plus grand et de plus haut. C’est capital de le reconnaître.
Il doit donc être bien clair dans notre esprit, que, bien que l’on constate des différences dans le peuple de Dieu, et bien qu’il y ait des niveaux de révélation, de connaissance, de compréhension et de vérité, et certains en sont à un très bas niveau alors que d’autres ont une mesure de Christ bien plus élevée, le Seigneur n’a jamais voulu qu’il en soit ainsi. Ce n’est pas sa volonté. Le plan de Dieu pour son peuple, c’est l’épanouissement dans la plénitude, et la position privilégiée et honorifique de sacrificateur (ou prêtre) en profondeur, qui n’est certainement pas un arrangement pour susciter une classe spéciale pour ses enfants. La Parole de Dieu le prouve. Dieu affirme haut et fort que le peuple du Seigneur est choisi pour être un royaume de sacrificateurs pour Dieu, pas certains d’entre eux mais tous y sont appelé.
C’est ainsi que Dieu considéra Israël dès le commencement comme tout un peuple en position de sacrificateurs. C’est pourquoi le premier-né de chaque famille prenait la place du sacrificateur dans la maison ; ensuite cette responsabilité incomba à la tribu de Lévi, qui représentait le premier-né de tout Israël, consacré au Seigneur et mis à part pour le service dans le sanctuaire. La volonté de Dieu était d’amener symboliquement Israël dans cette position. Néanmoins, en même temps, vous êtes obligés de reconnaître des différences : Il y a les Lévites, et les sacrificateurs, mais ce n’était pas la volonté de Dieu au départ…
Nous en reparlerons plus loin, mais avant cela, il doit être bien clair que pour Dieu, ce qui est le plus élevé, le plus abondant, le plus rempli, est destiné à l’ensemble du peuple de Dieu, et pas uniquement à une partie. Chaque fois que certaines choses spirituelles vous dépassent, rappelez-vous toujours que le Seigneur veut toujours pour vous le niveau le plus élevé possible. Croire que sa plénitude n’est destinée qu’à une élite est un non-sens à évacuer de notre pensée.
Les différences viennent des erreurs du peuple de Dieu.
Pourtant, il y a une autre réalité, des différences existent, pas parce que Dieu l’a voulu ou l’a déterminé, mais à cause des personnes concernées. Il existera dans le secret une compagnie de sacrificateurs, et puis, de manière plus extérieure, une communauté, qui ne constitue pas une sacrificature, celle des Lévites.
Enfin, plus à l’extérieur, il y aura la grande masse du peuple, qui n’est pas une appellation dévalorisante, mais simplement la grande masse du peuple qui n’est pas spécialement lié à son témoignage ; et pourtant ils sont son peuple, appelé de son nom. Cette institution est développée dans le livre du Lévitique.
Dieu met en place une prêtrise.
Dieu voit la nécessité d’une telle institution ; il lui faut une grande compagnie de Lévites en service général et il doit aussi disposer de sacrificateurs. Dans le cas contraire, son plan est annihilé et il s’avouera vaincu.
Pour nous également, il a prévu un peuple qui symbolise les fils d’Aaron, un peuple de sacrificateurs. Vous pourrez dévier de cette position par toutes sortes de vrais services pour le Seigneur. Les sacrificateurs pourront œuvrer à travers les Lévites, mais, notez-le bien, les Lévites ne pourront jamais faire le travail des sacrificateurs. Les Lévites œuvreront pour le peuple en général, mais la grande majorité du peuple ne pourra jamais effectuer le travail d’un Lévite.
Il faut être Lévite pour faire l’œuvre d’un Lévite. Il faut être sacrificateur pour faire le travail d’un sacrificateur. En revanche, quand on est sacrificateur, on peut également faire l’œuvre d’un Lévite et servir le reste du peuple de Dieu.
Ne croyez surtout pas que vous serez mis de côté par rapport au service du Seigneur, si vous faîtes ce qui est la volonté de Dieu pour son peuple. Le cœur du Seigneur est porté en priorité vers la sacrificature ou la prêtrise, et c’est son désir profond. Pour y arriver, il œuvrera au milieu de son peuple, au sein des Lévites, qui font un service commun et général pour lui, bien que de valeur. Les Lévites accomplissent toutes sortes d’actions nécessaires pour le Seigneur, mais Dieu cherchera à lever au milieu d’eux une compagnie de sacrificateurs, qui représente pour lui encore plus.
Mais les Lévites ne peuvent fonctionner sans les sacrificateurs, qui eux, ont aussi besoin des Lévites. En plus, Dieu ne peut accomplir pleinement son plan sans sa communauté des sacrificateurs pour laquelle il utilise des mesures, des règles et des méthodes spéciales décrites dans le livre du Lévitique « selon ce que l’Éternel avait commandé et prescrit à Moïse ».
La vérité telle que présentée dans le Nouveau Testament.
Sur cette question, le langage du Nouveau Testament est très similaire : Dieu parle et s’occupe toujours de son peuple à la lumière de sa parfaite volonté, jamais moins que cela, car il ne pourra jamais se satisfaire de moins. Il y aura du moins, mais il n’en sera jamais satisfait. Ensuite, nous pourrons voir clairement dans le Nouveau Testament que le Seigneur, ayant bien reconnu que beaucoup n’entreront pas dans la plénitude de sa pensée, va faire des efforts pour lever une compagnie de sacrificateurs. Où peut-on voir cela ?
Voyez l’apôtre Paul et tout ce qu’il en dit. Dans le premier chapitre des Colossiens, il lance comme une urgence : « Christ… que nous prêchons, convertissant chaque homme, les enseignant en toute sagesse, afin de présenter chaque homme parfait en Christ Jésus ; c’est pourquoi je travaille dur pour être en accord avec Son œuvre qui agit puissamment en moi ».
Dans Philippiens chapitre 3, vous avez Paul serviteur du Seigneur qui, bien qu’il ait atteint un certain niveau spirituel de vie et de développement, au plus profond de son être est conscient que le Seigneur ne veut qu’aucun être humain n’en reste là mais qu’il l’a appelé à quelque chose de plus élevé. L’apôtre l’exprime ainsi : « Si de toute manière je pouvais atteindre le but… » ou encore : « Que je puisse m’approcher de ce pour quoi j’ai été appelé de Jésus-Christ… ». Il exprime ces choses pour servir d’exemple, en pressant les croyants à prendre cette voie.
Prenez encore la lettre aux églises dans le premier chapitre de l’Apocalypse. Ne croyez pas que ces églises ne ressemblent pas au peuple de Dieu : Elles représentent le christianisme en général, formel et institutionnel. Le Seigneur les tient dans sa main ; elles sont comme des étoiles et le Seigneur règne au milieu d’elles. Elles sont à un niveau bien inférieur à celui qu’il désire pour elles. Il tient compte des bonnes choses. Il prend en compte l’histoire de chaque enfant de Dieu, ce que chaque église a passé et enduré, ce qu’elles ont été et ce qu’elles ont fait, mais il ne pourra jamais se contenter d’une mesure ou d’une partie ou d’en être arrivé jusqu’à un certain point.
À chacune d’elles, il adresse des paroles fortes, des mots directs sur les vainqueurs ; et lorsqu’on commence à étudier la question, le mot « vainqueur » a une grande et extraordinaire signification, à la lumière de ce qu’il dit sur les églises et en particulier ceux qui ne sont pas entrés dans l’apostasie, mais qui ont simplement perdu leur chemin en ne maintenant pas élevé leur niveau…
Mais cela demande un effort pour plus ! « Je connais tes œuvres, ton travail et ta patience… ». Que voulez-vous de plus ? Que Dieu demande de plus ? « …que tu ne peux supporter ceux qui se disent juifs et qui ne le sont pas ». Quoi de plus ? Le Seigneur dans sa volonté parfaite a prévu plus. Il est tout à fait clair que dans le Nouveau Testament on constate des différences, mais la pensée de Dieu ne s’est jamais arrangée pour faire une différence qu’il n’a jamais voulue. C’est pourquoi nous sommes confrontés au fait que finalement le Seigneur a opté pour une sacrificature, quelle que soit son sens. Lévitique 8 montre bien de quoi il en retourne…
Nous ne rentrerons pas dans les détails, mais il existe une ou deux choses qui caractérisaient le sacrificateur : Il était totalement séparé, mis à part par l’Éternel pour le sanctuaire ; son service était consacré pleinement à Dieu. Ce service était dirigé, guidé par une pensée. L’objectif est de satisfaire le Seigneur et de Lui faire plaisir, ce qui fait toute la différence par rapport aux Lévites et au reste du peuple de Dieu.
Le bon plaisir de Dieu.
Moïse a rempli les mains des fils d’Aaron avec ce qui représente les deux aspects de l’œuvre de Christ, c’est-à-dire : - la disparition et l’expiation du péché, pour dégager définitivement la voie et libérer de la mort et de l’homme naturel la nouvelle création (côté de la mort), la nature parfaite et sans péché du Seigneur Jésus, symbolisée par le pain sans levain.
Le dépouillement du vieil homme celui du péché, l’avènement de l’homme nouveau créé en Christ, la parfaite humanité. Les sacrificateurs avaient leurs deux mains pleines de ce qui était la satisfaction et le bon plaisir de Dieu ; ce n’est pas le cas du service commun rendu à Dieu.
Dans le service pour le Seigneur, une bonne partie vient du vieil homme naturel, ce qui ne peut satisfaire Dieu. En effet, il ne veut pas que le vieil homme naturel interfère dans son service, dans la sphère de sa pensée, de sa volonté, son zèle, son enthousiasme, son esprit d’entreprise, son jugement et ses idées. Dans la réalité des œuvres humaines, nous pourrions constater que la proportion de ces œuvres qui satisfait le Seigneur est infime.
Le sacrificateur intervient à un autre niveau bien plus élevé ; il est en position spirituelle. D’un côté, cette position exclut, par la croix, tout ce qui appartient à l’être naturel dans le service de Dieu ; et, d’un autre côté, cette position met en avant l’homme qui est dans la bonne mesure du service pour Dieu.
C’est simple, mais ce sont les principes légaux qui mettent en valeur la révélation divine, et c’est à nous de les reconnaître. Le sacrificateur n’appartient pas à une certaine classe de personnes appelées prêtres. Un sacrificateur a pris une position spirituelle et celui qui s’est mis dans cette position peut remplir le ministère de sacrificateur. Par l’œuvre de la croix, l’homme a été exclu du service de Dieu.
Tout ce que Dieu fait dans sa souveraineté, c’est autre chose. Le Seigneur peut agir de manière souveraine, même lorsqu’un homme pécheur fait une œuvre pour lui. Mais au niveau humain, impossible de satisfaire le Seigneur ; l’être humain est amené à découvrir qu’à la longue il ne peut pleinement plaire au Seigneur dans cette situation. Le sacrificateur en arrive au point où Christ est à la base de tout service, avec des moyens réellement adaptés. Il est le bras droit de l’Homme de Dieu, spirituellement fondé.
Une figure plus éloignée de la même vérité
L’état spirituel peut être perçu sous un autre angle, à la lumière d’autres paroles de l’Écriture. La filiation et la sacrificature sont synonymes dans la Bible. Aaron et ses fils sont des sacrificateurs. Le fils premier-né d’Israël était prêtre ou sacrificateur. Ensuite, les Lévites ont pris la place du premier né : Le principe a été élevé à son paroxysme avec les fils d’Aaron. La filiation guide le sacrificateur tout au long de l’histoire.
La prêtrise est confondue avec la filiation. Dans le Nouveau Testament, en dehors des représentations et des symboles, il existe toujours une distinction entre les enfants de Dieu et les fils de Dieu. Malheureusement, dans certaines traductions de la Bible, ces termes restent confus et la distinction n’apparaît pas bien. Pourtant, ces deux mots ont un sens différent. Selon l’usage du mot grec, l’enfant est un enfant ; alors que le fils grandit dans une famille en maturité et devient responsable. Le Seigneur emploie les deux mots. C’est ce point que souligne Hébreux 3 et 4 et dans Hébreux 5 c’est encore de sacrificateur qu’il s’agit.
Le niveau le plus élevé du sacrificateur est Melchizédek. À son propos, l’apôtre Paul dit : « Nous avons beaucoup à en dire, mais… » Il ne peut rien en dire. Pourquoi ? Parce qu’ils sont toujours des enfants et pas encore des fils ; ils sont encore immatures, des bébés ; ensuite, pour aller plus loin sur cette question de sacrificature, pour leur onner la vraie signification de cette prêtrise, il doit insister en leur disant : « Entrons dans la pleine croissance… » C’est comme une parenthèse extraordinaire. Il parle de la sacrificature, il atteint le point où il va en dire plus, mais il s’arrête et les choses ne sont jamais dites. Il a rencontré un obstacle, celui de l’immaturité des croyants ; il n’y aucun mal à être un bébé, mais c’est mauvais d’être un bébé quand il est grand temps d’être un homme. L’apôtre lance cet appel d’urgence, puis reparle de sacrificature : pour entrer dans la compagnie des sacrificateurs, il faut entrer dans la maturité spirituelle. Nous devons nous éloigner de plus en plus de l’enfance chaque jour pour prendre la position du sacrificateur ; c’est conforme à la nature et à la grâce divines.
À la fin du chapitre 3 de la lettre aux Éphésiens, nous avons le cœur de la fonction sacerdotale : « À cause de cela, je plie les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille tire son nom dans les cieux et sur la terre (vous en venez au Père avec en ligne de mire la famille sacerdotale), afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’être intérieur, afin que Christ puisse faire sa demeure dans vos cœurs par la foi ; et que, étant enracinés et fondés dans l’amour (l’amour est toujours une caractéristique du sacrificateur et l’Éternel dira à Moïse à propos d’Aaron, lorsqu’il te verra, son cœur bondira de joie), vous puissiez comprendre avec tous les saints quel en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, de sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3 v. 14 à 19).
Où tout ceci nous conduit-il ? « A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons, à lui soit la gloire dans l’Église… » (Éphésiens 3 v. 20 et 21).
C’est sûrement cela la plénitude ! Quand il y a la gloire dans l’Église ! Quand les sacrificateurs sont en place, qu’ils atteignent toute leur mesure et qu’ils fonctionnent. Là réside pleinement la pensée du Seigneur pour son peuple tout entier. Vous pourrez chercher en vain dans Éphésiens, la grande épître de l’Église, une discrimination quelconque au milieu du peuple de Dieu, d’ailleurs nulle part dans les écrits de Paul et dans tout le Nouveau Testament vous ne trouverez une affirmation du genre : « Certains d’entre vous sont appelés à ceci, d’autres à cela… ! » La volonté de Dieu est que chaque croyant atteigne sa pleine mesure.
Même si le Seigneur sait que certains ne l’atteindront pas, sa pensée ne changera pas pour autant. Il dira : « D’accord, j’excuserai certains et je pourvoirai jusqu’à un certain point à leurs besoins ! » La prêtrise est spirituelle. Une communauté qui agit dans sa pleine volonté pour son peuple a une grande valeur pour Dieu. Le Seigneur cherche sans cesse à amener son peuple au niveau le plus élevé possible. Certains réagissent en disant : « Le Seigneur m’a appelé comme évangéliste… tout cet enseignement sur l’Église ne m’intéresse pas du tout ; c’est pas mon affaire, cela ne me regarde pas ; je n’y comprend rien et je ne veux même pas comprendre. Je sais très bien ce que Dieu attend de moi… ! »
Rien de cela dans le Nouveau Testament. Si vous êtes pleinement sacrificateur, vous ferez une bien meilleure œuvre d’évangéliste avec la plénitude de Christ en vous. Aux personnes qui démarrent dans la vie avec Christ, il faut apporter les plus grandes mesures de Christ. Certains chrétiens nés de nouveau depuis dix, vingt ou quarante ans n’en sont pas plus loin aujourd’hui, parce que rien de nouveau ne leur a été apporté.
C’est pourquoi certains disent : « Ah si seulement on nous avait apporté ça dès le début ! » Fortifions, approfondissons et enrichissons tous ces services qui ont tant de valeur pour le Seigneur… Que le Seigneur nous donne la grâce de comprendre !