7.Le christianisme : qu’est-ce que c’est ?

7.Le christianisme : qu’est-ce que c’est ?

Fondamentaux bibliques.1 - Nous désirons maintenant défendre le christianisme dans sa beauté divine et son excellence morale, comme l'illustre le passage bien connu de Philippiens 3.

Nous désirons présenter à nos lecteurs, ce qu’est le vrai christianisme et non une forme particulière de religiosité humaine. Nous en sommes profondément reconnaissants. Nous n’osons pas prendre la défense des hommes ou de leurs systèmes. Les hommes se trompent dans leur théologie et échouent dans leur éthique, mais la Bible et le christianisme restent inébranlables.

Qui peut l’évaluer à sa juste valeur ? Être doté d’un modèle parfait de divinité et de morale est un privilège pour lequel nous ne pourrons jamais être suffisamment reconnaissants. Les hommes peuvent se tromper dans leur croyance et se tromper dans leur conduite, mais la Bible reste la Bible et le christianisme reste le christianisme.

C’est une miséricorde indescriptible.

Or, nous croyons que ce troisième chapitre de Philippiens nous donne le modèle d’un vrai chrétien, un modèle sur lequel tout chrétien devrait être formé. L’homme qui est ici présenté à notre attention pourrait dire par le Saint-Esprit : « Frères, soyez tous mes imitateurs » (v. 17).

Ce n’est pas non plus en tant qu’apôtre qu’il nous parle ici, ni comme quelqu’un doté de dons extraordinaires et ayant le privilège de voir des visions indescriptibles. Ce n’est pas Paul l’apôtre, ni Paul le vase doué que nous écoutons au verset 17 de notre chapitre, mais Paul le chrétien.

Nous ne pourrions pas le suivre dans sa brillante carrière d’apôtre. Nous ne pourrions pas le suivre dans son enlèvement au paradis, mais nous pouvons le suivre dans son parcours chrétien dans ce monde. Il nous semble que nous avons dans notre chapitre une vue très complète de ce parcours, et non seulement du parcours lui-même, mais aussi de la ligne de départ et du but.

En d'autres termes, nous devons premièrement considérer la position du chrétien ; deuxièmement l'objectif du chrétien, et troisièmement l'espérance du chrétien. Que Dieu le Saint-Esprit nous guide pendant que nous nous arrêtons un peu sur ces points très importants et très intéressants !

La position du chrétien.

Premièrement, examinons ce qui concerne la position du chrétien. Ce point est exposé d’une double manière dans notre chapitre. On nous dit, non seulement quelle est la position du chrétien, mais aussi ce qu’elle n’est pas.

S’il n’y a jamais eu un homme qui puisse se vanter d’avoir une justice qui lui soit propre et sur laquelle se tenir devant Dieu, c’était bien Paul : « Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l'Eglise ; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi » (Philippiens 3 v. 4 à 6).

C’est un « pedigree » des plus remarquables qui présente tout ce que l’on peut désirer pour se constituer une position dans la chair. Personne ne pouvait surpasser Saul de Tarse. C’était un Juif, de pure lignée, d’une fraternité disciplinée, d’une marche irréprochable, d’un zèle fervent et d’un dévouement inébranlable. Il était, par principe, un persécuteur de l’Église.

En tant que Juif, il ne pouvait s’empêcher de voir que les fondements mêmes du judaïsme étaient attaqués par la nouvelle économie de l’Église de Dieu. Il était absolument impossible que le judaïsme et le christianisme puissent subsister sur la même scène de vie, ou exercer leur emprise sur le même esprit.

Une caractéristique particulière du premier système était la stricte séparation des Juifs et des gentils ; une caractéristique particulière du second était l’union intime des deux en un seul corps. Le judaïsme a érigé et maintenu le mur de séparation ; le christianisme a complètement aboli ce mur, sans rejeter personne.

Saül, en tant que Juif fervent, ne pouvait donc être qu’un persécuteur zélé de l’Église de Dieu. Cela faisait partie de sa religion, de celle dans laquelle il surpassait beaucoup ses pairs de sa propre nation, de celle dans laquelle il était « extrêmement zélé ». Tout ce qui pouvait être obtenu sous forme de religiosité, Saül le vivait.

Quelle que soit la hauteur à atteindre, il l’atteindrait. Il ne négligerait aucun effort pour édifier la superstructure de sa propre justice dans la chair, la justice dans l’ancienne création. Il lui était permis de s’approprier tous les attraits de la justice légale, afin de pouvoir les rejeter loin de lui au milieu des gloires plus éclatantes d’une justice divine : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi… » (Philippiens 3 v. 7 à 9).

Il faut noter ici que la pensée dominante dans le passage ci-dessus n’est pas celle d’un pécheur coupable, qui s’en remet au sang de Jésus pour obtenir le pardon ; mais plutôt celle d’un légaliste, qui rejette comme de la saleté sa propre justice religieuse, parce qu’il en a trouvé une meilleure.

Il n’est pas nécessaire de dire que Paul était un pécheur – « le premier des pécheurs » (1 Timothée 1 v. 15) – et qu’en tant que tel, il s’en remit au précieux sang de Christ et y trouva le pardon, la paix et l’acceptation de Dieu. Cela nous est clairement enseigné dans de nombreux passages du Nouveau Testament, mais ce n’est pas la pensée principale du chapitre qui nous occupe maintenant.

Paul ne parle pas de ses péchés, mais de ses gains. Il ne s’occupe pas de ses besoins en tant que pécheur, mais de ses avantages en tant qu’homme – un homme dans la chair – un homme dans l’ancienne création, un Juif, un légaliste. Il est vrai que Paul a apporté tous ses péchés à la croix et qu’ils ont été lavés dans le sang expiatoire du sacrifice divin pour le péché.

Mais dans ce noble passage, nous voyons autre chose. Nous voyons un légaliste rejeter loin de lui sa propre justice (comme Job, après avoir été éclairé par son Dieu), et l’estimer comme une chose sans valeur et laide. Cela en contraste avec un Christ ressuscité et glorifié, qui est la justice du chrétien, la justice qui appartient à la nouvelle création céleste.

Paul avait des péchés sur lesquels pleurer, et il avait une justice dont il pouvait se vanter. Il avait de la culpabilité sur la conscience, et des lauriers sur le front. Il avait beaucoup de choses dont il pouvait avoir honte, et beaucoup de choses dont il pouvait se glorifier.

Cependant, le point spécial présenté dans Philippiens 3 v. 4 à 8, n’est pas celui d’un pécheur qui obtient le pardon de ses péchés, la purification de sa culpabilité et la couverture de sa honte. Il s'agit plutôt d'un légaliste qui abandonne sa justice, d'un érudit qui jette ses lauriers, et d'un homme qui abandonne sa vaine gloire. Simplement parce qu'il a trouvé la vraie gloire, des lauriers qui ne se fanent pas, et une justice éternelle dans la personne d'un Christ victorieux et exalté.

Ce n'est pas seulement que Paul, le pécheur, avait besoin d’une justice parce qu’en réalité, il n’en avait pas en propre ; mais que Paul, le pharisien, préférait la justice qui lui avait été révélée en Christ, parce qu’elle était infiniment meilleure et plus glorieuse que toute autre.

Paul, en tant que pécheur, avait sans doute besoin, comme tout autre pécheur, d’une justice dans laquelle se tenir devant Dieu, mais ce n’est pas ce qu’il nous présente dans notre chapitre. Nous tenons à ce que le lecteur comprenne clairement ce point. Ce n’est pas seulement que mes péchés me conduisent à Christ, mais également que ses délicieuses vertus m’attirent à lui.

Il est vrai que j’ai des péchés, et c’est pourquoi j’ai besoin de Christ. Mais même si j’avais une justice, je la rejetterais loin de moi et me cacherais volontiers « en Christ ». Ce serait une « perte » positive pour moi d’avoir une justice qui m’appartienne, vu que Dieu a gracieusement pourvu à une justice aussi glorieuse pour moi en Christ.

Comme Adam dans le jardin d’Eden, il était nu, et c’est pourquoi il s’est fait un tablier. Mais cela aurait été une « perte » pour lui de garder le tablier après que le Seigneur Dieu lui eut fait un manteau. Il était certainement bien mieux d’avoir un manteau fait par Dieu qu’un tablier fait par l’homme.

Ainsi pensait Adam, ainsi pensait Paul et ainsi pensaient tous les saints de Dieu, dont les noms sont inscrits dans le livre de vie. Il vaut mieux se tenir dans la justice de Dieu, qui vient par la foi, que de se tenir dans la justice de l’homme, qui vient par les œuvres de la loi. Ce n’est pas seulement de la miséricorde que de se débarrasser de nos péchés, grâce au remède que Dieu a prévu, mais aussi de se débarrasser de notre propre justice, et d’accepter à la place la justice que Dieu a révélée.

Ainsi donc, nous voyons que la position du chrétien est en Christ : « trouvé en lui » (Philippiens 3 v. 9). C’est la vraie position chrétienne. Rien de moins, rien de plus, rien de différent. Elle n’est pas en partie en Christ et en partie dans la loi ou dans le monde ; ni en partie en Christ et en partie dans la théologie. Non, elle est « trouvée en lui ». C’est la position du christianisme. Si on y touche, ce n’est plus du tout le christianisme. Ce peut être un isme ancien, ou un isme médiéval, ou un isme moderne, mais ce n’est très certainement pas le christianisme du Nouveau Testament, s’il est autre chose que cela : « trouvé en lui ».

Nous devons insister sur ce point auprès du lecteur. Nous sentons qu’une responsabilité solennelle repose sur nous en ce moment sur ce point. Nous devons garder les yeux fixés sur l’époque dans laquelle nous vivons, sur la conscience de nos lecteurs. Nous devons réfléchir aux difficultés de l’époque et aux nécessités de la conscience.

Nous devons nous tourner vers Dieu pour qu’il nous donne la bonne chose à dire à nos lecteurs. Nous exhortons donc sincèrement le lecteur à bien considérer ce point, notre premier point : « C’est en Christ que nous pouvons demeurer fermes ! »

Il est notre justice. Lui-même, le Christ crucifié, ressuscité, exalté, glorifié. Oui, il est notre justice. Se trouver en lui est la véritable position chrétienne. Ce n’est pas le judaïsme, le catholicisme, (NDLR – ou le pentecôtisme), ni dans aucun autre isme. Ce n’est pas être membre de telle ou telle église, ou de telle dénomination. C’est être en un Christ vivant. C’est le grand fondement du vrai christianisme pratique. En un mot, c’est la position du chrétien.

L'objet du chrétien.

Considérons maintenant, en second lieu, l’objectif du chrétien. Ici encore, le christianisme nous enferme dans le Christ : « Afin de connaître Christ » (Philippiens 3), est le souffle du vrai chrétien. Si « être trouvé en lui » constitue la position du chrétien, alors « le connaître » est son objectif propre.

La philosophie antique avait une devise qu’elle faisait résonner continuellement aux oreilles de ses adeptes, et cette devise était : « Connais-toi toi-même ! » Le christianisme, au contraire, a une devise plus élevée, qui pointe vers un objectif plus noble. Il nous dit de connaître le Christ, de faire de lui notre objectif, de fixer sur lui notre regard sincère.

C’est là, et là seulement, le but du chrétien. Tout autre but n’est pas du tout le christianisme. Malheureusement, les chrétiens ont souvent d’autres buts ; ils veulent continuellement servir Christ et accumuler des enseignements, au lieu de chercher à le connaître personnellement. Et c’est précisément la raison pour laquelle nous avons dit, au début de cet article, que c’est le christianisme, et non les voies des chrétiens, que nous désirons présenter à nos lecteurs.

Peu importe quel est le but. Si ce n’est pas le Christ, ce n’est pas le christianisme. Le véritable désir du chrétien sera toujours incarné dans ces mots : « Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort… » (Philippiens 3 v. 10). Ce n’est pas que je puisse réussir dans le monde, que je puisse gagner de l’argent, que j’atteigne une position élevée, que j’élargisse ma famille, que je me fasse un nom, que je sois considéré comme un grand homme, un homme riche, un homme populaire, un sportif de renom. Non, aucun de ces objectifs n’est un objectif chrétien.

Il peut très bien convenir à un homme qui veut faire de telles choses son objectif. Mais le chrétien, lui, a le Christ. C'est là toute la différence. Il peut être tout à fait normal, pour un homme qui ne connaît pas le Christ comme sa justice, de faire de son mieux pour se faire justice lui-même ; mais pour un homme dont la position est dans le Christ ressuscité, la justice la plus juste qui puisse être produite par des efforts humains, serait une vraie perte. Il en est de même pour tout objectif.

La question n'est pas de savoir quel mal y a-t-il à faire ceci ou à cela ? Mais de savoir s'il s'agit d'un objet à profonde vocation chrétienne.

Il est bon de voir cela. Nous pouvons en être sûrs, cher lecteur, une des grandes raisons de la bassesse qui règne parmi les chrétiens, réside dans le fait que nos regards se détournent vite du Christ, pour se fixer sur quelque chose de terrestre et de profane.

Ce peut être un objet très louable pour un simple homme du monde, pour quelqu’un qui ne voit que sa place dans la société, ou dans l’ancienne création. Mais le chrétien n’est pas comme cela. Il n’appartient pas du tout à ce monde. Il y vit, mais n’en est pas : « Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 v. 14).

« Notre cité à nous est dans les cieux… » (Philippiens 3 v. 20), et nous ne devrions jamais nous contenter d’un but inférieur à celui du Christ. La position d’un homme n’a aucune importance. Il peut n’être qu’un éboueur ou un prince, ou il peut se situer entre ces deux extrêmes. C’est la même chose, pourvu que le Christ soit son véritable et unique objet. C'est l'objet d'un homme, et non sa position, qui lui donne son caractère.

Or, le seul but de Paul était Christ. Qu’il soit stationnaire ou en voyage, qu’il prêche l’Évangile ou ramasse du bois, qu’il implante des églises ou qu’il dresse des tentes, Christ était son seul but. De nuit comme de jour, chez lui ou à l’étranger, sur mer ou sur terre, seul ou en compagnie, en public ou en privé, il pouvait dire : « Je fais une chose… » (Philippiens 3 v. 13).

Il ne faut pas oublier que ce n’était pas seulement Paul, l’apôtre travailleur, ou Paul le saint, « ravi jusqu’au troisième ciel » (2 Corinthiens 12 v. 2), mais Paul le chrétien vivant, agissant, marchant comme nous aujourd’hui : celui qui nous parle en ces termes : « Frères, soyez tous mes imitateurs… » (v. 17).

Nous ne devrions jamais nous contenter de rien de moins que cela. Il est vrai que nous échouons souvent lamentablement, mais gardons toujours le véritable but devant nous. Comme l’écolier qui étudie sa copie, il ne peut espérer réussir qu’en gardant les yeux fixés sur son sujet. S’il a tendance à regarder la dernière ligne qu’il a écrite, chaque ligne suivante sera pire que la précédente.

Cela sera aussi notre cas, si nous détournons notre regard de ce titre divin et parfait, et commençons à nous intéresser à nous-mêmes, à nos propres productions et convoitises, à notre propre caractère, à nos intérêts, à notre réputation. Nous commencerons à penser à ce qui serait cohérent avec nos propres principes, notre profession ou notre position, au lieu de fixer notre regard sur cet unique objet que présente le christianisme, à savoir le Christ lui-même.

Mais certains diront : « Où trouverons-nous cela ? Où le trouverons-nous parmi les chrétiens d’aujourd’hui ? » Il est difficile de le savoir.

Néanmoins, nous le trouvons dans le troisième chapitre de l’épître aux Philippiens. Cela nous suffit. Nous avons ici un modèle du vrai christianisme. Si nous nous apercevons que notre cœur court après d’autres choses, jugeons-les et abandonnons-les. Comparons nos lignes avec le titre et efforçons-nous sincèrement d’en produire une copie fidèle.

De cette façon, même si nous devons pleurer sur nos échecs, nous serons toujours occupés par notre objectif propre, et ainsi, nous formerons notre caractère. Car, ne l’oublions jamais, c’est l’objectif qui forme le caractère. Si mon objectif est l’argent, mon caractère est avide ; si je suis ambitieux, mon caractère suivra ; si je suis un homme de Christ, je suis chrétien. Il n’est pas ici question de vie ou de salut, mais seulement de christianisme pratique et authentique.

Si l’on nous demandait une définition simple du chrétien, nous dirions immédiatement qu’un chrétien est un homme qui a le Christ pour seul objectif de sa vie. C’est très simple. Puissions-nous entrer dans sa puissance et ainsi faire preuve d’un discipulat plus sain et plus vigoureux ; en ce temps où tant de chrétiens, malheureusement, s’occupent plus de choses terrestres que de Christ.

L'espérance du chrétien.

Nous terminerons cette esquisse hâtive et imparfaite de ce vaste sujet par une ou deux lignes sur l’espérance du chrétien. Ce troisième et dernier point est présenté dans notre chapitre d’une manière tout aussi caractéristique que les deux autres.

La position du chrétien se trouve en Christ ; l’objectif du chrétien est de connaître Christ ; et l’espérance du chrétien est de ressembler à Christ. Comme le lien entre ces trois choses est magnifiquement parfait.

À peine je découvre Christ comme étant ma justice, que j’aspire à le connaître comme mon objet principal ; plus je le connais profondément, plus j’aspire à lui ressembler. C’est une espérance qui ne peut se réaliser que par le Saint-Esprit, qui me conduit à le voir réellement tel qu’il est, avec les yeux de mon cœur.

Ayant une justice parfaite et un objet parfait, il me faut simplement une chose de plus : c’est d’en finir avec tout ce qui m’empêche de jouir de cet objet : « notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses » (Philippiens 3 v. 20 et 21).

Maintenant, en mettant tous ces éléments ensemble, nous obtenons une vue très complète du vrai christianisme. Nous ne pouvons pas tenter d’approfondir l’un de ces trois points mentionnés ci-dessus, car, on peut le dire à juste titre que chaque point exigerait un volume pour le traiter complètement.

Mais nous demandons au lecteur de poursuivre lui-même ce merveilleux thème avec l’aide de l’Esprit et de la Bible. Élevez-vous au-dessus de toutes les imperfections et incohérences des chrétiens. Contemplez la grandeur morale du christianisme, telle qu’elle est illustrée par la vie et le caractère de l’homme modèle qui nous est présenté dans ce chapitre.

Alors, que le langage de votre cœur soit : « Que les autres fassent ce qu’ils veulent, quant à moi, je ne veux rien de moins que ce beau modèle, rien d’autre ne satisfera jamais mon cœur. Que je détourne complètement mon regard des hommes, pour le fixer intensément sur le Christ lui-même. Que je trouve tout mon plaisir en lui, comme ma justice, mon objet et mon espérance ! »

L’apôtre Jean dit dans 1 Jean 2 v. 6 : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même ». Autrement dit, si nous prétendons être chrétiens, nous devons être semblables à Christ.

Qu’il en soit ainsi de l’écrivain et du lecteur, pour l’amour de Jésus !

Amen.

 

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