La musique chrétienne contemporaine

La musique chrétienne contemporaine

Beaucoup pensent que le style de la musique utilisé dans l’œuvre du Seigneur est sans importance. Mais en réalité, la musique est un élément extrêmement important dans le culte de l'assemblée, et le Saint-Esprit nous donne d'importantes directives dans ce domaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

D'après l'étude de la Bible, nous savons pourtant que nous sommes vulnérables, mais nous avons tendance à croire que certains péchés sont pour nous en dehors du domaine du possible. C'est pour cela que nous devons constamment garder devant nos yeux l'exhortation de 1 Corinthiens 10 : 12 et suivants : « Que celui qui croit être debout, prenne garde de tomber ! » L'évangéliste américain Bob Jones Senior a souvent dit : « Tout péché qui n'a jamais été commis, tu pourrais le commettre aussi, dans des circonstances appropriées ». De même, le péché dans lequel tombe le chrétien consiste souvent à considérer comme très peu important le domaine dans lequel il est vulnérable. Dans le cas d'Achille, nous pouvons constater qu'il n'y a, dans le talon, aucun organe vital, mais qu'un homme dont le tendon du talon d'Achille est coupé est entièrement handicapé et incapable de se déplacer. Sans l'aide d'autrui, il est condamné à mourir.

 

Le Talon d'Achille du Culte Chrétien

Dans la mythologie grecque, Achille était le fils de Pélée et de Thétis. Thétis voulut rendre son fils invulnérable. Pour ce faire elle saisit l'enfant par un pied et le plongea dans l'eau du Styx. Mais comme l'eau ne toucha pas l'endroit par où Thétis maintenait son fils, Achille fut vulnérable à cette unique place. À la fin, il mourut des suites d'une blessure qui, pendant le combat, atteignit le talon que nous appelons encore aujourd'hui de son nom.

D'importantes directives bibliques. Satan a justement utilisé ce mensonge pour miner beaucoup de cultes chrétiens en détruisant les normes pour la musique. Beaucoup pensent que le style de la musique utilisé dans l’œuvre du Seigneur est sans importance. Mais en réalité, la musique est un élément extrêmement important dans le culte de l'assemblée, et le Saint-Esprit nous donne d'importantes directives dans ce domaine.

Le parallèle entre l'Achille mythologique et le culte chrétien s'arrête quand nous remarquons qu'Achille n'avait qu'un seul endroit vulnérable. Ce serait merveilleux si le culte chrétien n'avait qu'un seul point vulnérable ! C'est pourquoi le titre de cet article aurait dû être : « L'un des talons d'Achille du culte chrétien ». Dans l'œuvre du Seigneur, il semble y avoir beaucoup de pieds et beaucoup de talons, et nous devons partir du fait que Satan les attaque tous en même temps. 1 Pierre 5 : 8 nous exhorte ainsi : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ». Et dans Colossiens 3 : 16 et suivants, nous lisons : « Que la Parole de Dieu demeure en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en vertu de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père ».

Ce passage contient l'exposé néo-testamentaire le plus précis des principes applicables au rôle de la musique religieuse. En tout premier lieu, une telle œuvre n'est passible que si elle est profondément fondée sur la Parole de Dieu. « Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse ».

Deuxièmement, nous devons utiliser la sagesse de Christ pour enseigner et pour exhorter, pas pour divertir. N'est-ce pas là un appel à un service scrupuleux ? Souvent les pasteurs sont d'avis que la musique d'église sert uniquement à attirer les foules pour qu'ils puissent ensuite annoncer l'Évangile. Notre passage biblique indique pourtant que la musique doit aussi servir « à enseigner et à exhorter ». Nous devons éviter de nous adresser aux sentiments des auditeurs ; mais au contraire viser à donner à ceux-ci une saine doctrine. Il faut utiliser ce que contient la Bible : « Des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels ». Finalement, ce service doit être fait par des personnes qui vivent dans une réelle communion avec Dieu : « Chantant à Dieu dans nos cœurs en vertu de la grâce » : Quel défi et quelle bénédiction que ces versets pour un chrétien qui voudrait servir par la musique !

 

L'infiltration

Le diable est constamment occupé à s'infiltrer et à neutraliser tous les domaines du service chrétien. L'un de ses outils est la « musique chrétienne contemporaine ». Cette désignation ne se veut pas dévalorisante, mais elle fut aussi acceptée dans l'industrie de diffusion. « La musique chrétienne contemporaine » est une musique composée pour des textes qui sont, dans une certaine mesure, sacrés, mais son style, sa composition et sa présentation sont directement empruntés au monde séculier ». Cet emprunt comprend des caractéristiques propres à cette musique, comme le rythme et l'instrumentation, mais il s'étend aussi à d'autres éléments comme l'utilisation de la sonorisation, les costumes et les expressions corporelles des interprètes.

Dans les années cinquante et soixante les chrétiens des USA entendaient leurs pasteurs dire que la musique rock était l'œuvre du diable. Au cours des années soixante-dix, les éléments du rock entrèrent peu à peu dans la composition de ta nouvelle musique religieuse, et son style pénétra dans les représentations de chants d'église et de gospels-songs. À la fin des années soixante-dix, ce phénomène, connu sous le nom de « musique chrétienne contemporaine », était déjà profondément ancré dans la vie personnelle de beaucoup d'Américains et s'était introduit dans les cultes, où il devint bientôt la forme musicale prédominante en remplaçant les cantiques traditionnels et le Gospel.


Le feu étranger

Ce problème n'est pas nouveau, il est aussi vieux que l’apport du « feu étranger » par les fils d'Aaron dans Lévitique 10. 1 : 3 : « Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus ; ils apportèrent devant l'Éternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l'Éternel, et les consuma : Ils moururent devant l'Éternel. Moïse dit à Aaron : C'est ce que l'Éternel a déclaré, lorsqu'il a dit : Je serai sanctifié par ceux qui s'approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple. Aaron garda le silence ».

Ce passage décrit l'introduction de choses profanes dans le culte. Il montre très clairement que nous ne devons jamais admettre que les méthodes utilisées pour l'œuvre de Dieu soient sans importance. C'est le Dieu saint qui explique ici que des méthodes conformes à l'Écriture doivent être employées pour faire son œuvre.

La « religion » de l'humanisme a conduit les hommes à une démarche opposée : Ils essaient d'utiliser des moyens charnels pour atteindre des buts spirituels. Effectivement, si l'on part du principe que l'homme est foncièrement bon, on doit aussi admettre que tout ce qu'il fait est bon. Mais le Psaume 14. 1 : 3 nous dit : « L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n'en est aucun qui fasse le bien. L'Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ».

 

La musique n'est pas neutre

Si, en tant que chrétien, nous voulions juger de la musique en général ou de la musique chrétienne en particulier, il y a quelques principes à observer. D'abord nous devons reconnaître que la musique a son propre message. Elle n'est pas neutre. L'idée selon laquelle la musique serait sans valeur intrinsèque est une conséquence seconde de la rébellion des années soixante. L'ensemble de la littérature concernant la musique depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux années soixante parle du pouvoir de la musique pour pousser l'homme à l'action, que ce soit au bien ou au mal. La musique est un art s'adressant aux sens. Comme c'est le cas pour la plupart des arts, elle est perçue par les sens. Et ce qui est relatif aux sens peut être très facilement perverti.

Une mélodie sensuelle est employée à bon escient quand on veut évoquer les aspects physiques de l'amour humain, mais elle ne convient pas pour magnifier l'amour divin. Ceci est aussi vrai pour les harmonisations sensuelles. Le rythme est l'élément le plus fort de la musique. Il détourne l'attention sur lui et entraîne les interprètes et les auditeurs dans son sillage, les détachant ainsi du texte qu'il était pourtant censé servir. Quelques interprètes de rock ont dit que le « beat » (battement rythmique) les domine à tel point qu'ils ne sont pas du tout conscients de faire des gestes obscènes pendant les spectacles.

Il est aussi très important de garder présent à l'esprit que la musique joue un rôle non négligeable dans la vie mentale du chrétien. Philippiens 4 : 8 donne un enseignement biblique précis sur le chrétien et sa vie mentale : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées ». La vie mentale d'une personne est influencée par ce qu'elle voit, ce qu'elle lit, ce qu'elle entend. Comment notre vie mentale peut-elle refléter l'enseignement de Philippiens 4 : 8, si la musique que nous écoutons a ses origines dans la sensualité de l'industrie du divertissement? Les chants que nous chantons dans nos assemblées devraient avoir des textes justes du point de vue doctrinal, et édifiants. Leur accompagnement musical devrait correspondre au texte en esprit et en vérité.

 

Des normes ou des goûts ?

Malheureusement, beaucoup de chrétiens ne s'occupent pas du problème qui consiste à définir des normes valables pour la musique d'église, mais estiment que la préférence pour telle ou telle musique est uniquement une affaire de goût. Le goût n'est pourtant pas une mesure infaillible pour juger de ce qui est bon. Le dictionnaire définit le goût comme « la capacité de discerner ce qui est bon, beau, ou qui convient, un sens intuitif des valeurs esthétiques ». Mais, pour le chrétien, le discernement provient de la connaissance de la sainteté de Dieu. Le goût peut être détérioré lorsqu'on est fréquemment exposé à ce qui est mauvais et pas du tout à ce qui est bon. Que chaque chrétien s'assure que son esprit et son cœur sont entièrement soumis à Dieu et aux enseignements de l'Écriture sainte.

 

Divertissement ou service divin ?

Le musicien chrétien doit considérer son travail dans l'assemblée comme un service divin et non comme un divertissement. La vie morale et culturelle du monde est contrôlée en grande partie par la télévision et les journaux. On a pris l'habitude d'être diverti passivement durant tous ses loisirs. Quelques-uns viennent aussi à l'église et s'attendent à y recevoir un tel divertissement. Pourtant, dans la maison de Dieu, nos pensées devraient être dirigées vers Dieu. 1 Chroniques 25. 1 : 3 nous enseigne que ceux qui servaient durant les cultes par la musique prophétisaient : « David et tes chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales... les fils de Jeduthun... prophétisaient avec la harpe pour louer et célébrer l'Éternel ». (1)

Il apparaît clairement ici que dans l'Écriture, le mot « prophétiser » ne se rapporte pas seulement à la prédiction d'événements futurs. Il signifie aussi souvent « parler de la part de Dieu », « témoigner ». En 1 Corinthiens 14. 23 : 25, Paul parle de l'utilité des dons spirituels : « Si donc dans une assemblée de l'Église entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent, et qu'il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous ».

 

Problèmes de générations ?

Ici est dépeint un magnifique tableau d'une assemblée de croyants qui chante des cantiques sublimes et prophétise, c'est-à-dire rend témoignage de la grandeur de Dieu pendant qu'elle chante. La simple émotivité n'atteindra pas ce but divin. « On doit chanter avec l'esprit... mais aussi chanter avec l'intelligence (1 Corinthiens 14 : 15) ». Les utilisateurs de la « musique chrétienne contemporaine » nous disent que nous devons employer la musique des jeunes si nous voulons les atteindre. Ils essaient ainsi de combler le « generation gap », le fossé entre les générations. Cette expression fut beaucoup employée dans les années de révolte, vers 1960. On voulait exprimer par là qu'il n'y avait pas de communication entre la vieille et la jeune génération.

Ce « generation gap » avait deux aspects : Du côté des aînés, il y avait un manque de compréhension pour la jeune génération, et de l'autre côté, il y avait un manque de respect et de considération envers les anciens. Mais entre des parents spirituels et des enfants spirituels, il ne devrait jamais y avoir de problèmes de générations. Il n'existe pas de base biblique pour une « musique des jeunes », c'est-à-dire une sorte de musique qui soit spécialement destinée à parler aux jeunes chrétiens et / ou être jouée par eux. Souvent cette distinction artificielle est utilisée pour excuser, dans les assemblées chrétiennes, la sensualité et la mondanité. Au contraire, Paul exhorte le jeune Timothée : « Que personne ne méprise ta jeunesse, mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté (1 Timothée 4 : 12) »... Notre musique d'église ne devrait être dirigée ni vers les jeunes, ni vers les aînés, mais vers Dieu : « Chantant à Dieu dans vos cœurs en vertu de la grâce (Colossiens 3 : 16) ».

L'assemblée devrait être un havre sûr contre l'inclination au péché du monde. Nous exaltons Christ, et Il attire des hommes et des femmes à Lui. Dans la mesure où ceux-ci croissent dans la grâce, ils se sépareront du monde et de ses œuvres. Dans Corinthiens 6 : 17, nous recevons cet appel : « Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai ».

 

Adapter nos méthodes ?

Les chrétiens doivent accepter d'être considérés comme une contre-culture, hors du monde. Mais la plupart d'entre eux voudraient essayer de vivre aussi près que possible du monde. Pour leur propre sécurité, il faudrait qu'ils se rendent compte que ce que le monde leur offre est mauvais : « Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est sous la puissance du malin (1 Jean 5 : 19) ».

Ceux qui présentent de la « musique chrétienne contemporaine » dans les églises utilisent souvent cet argument : « II convient d'adapter nos méthodes de telle sorte que les incroyants se sentent à l'aise dans nos assemblées ». C'est là une pensée mal orientée et non biblique. Ceux qui pensent ainsi sont tombés dans l'erreur du pragmatisme. Ils ne recherchent pas des méthodes conformes à l'Écriture, mais ils essaient simplement de découvrir dans les limites étroites de leur pensée ce qui est efficace. Notre devoir, c'est pourtant de montrer aux inconvertis que l'amour de Christ et la puissance du Saint-Esprit sont efficaces. Dieu donne la croissance. Quand nous utilisons des méthodes non conformes à l'Ecriture, nous mettons en doute la sagesse de Dieu. Nous devons aussi penser au principe des semailles et des moissons. L'Ecriture nous dit que nous récolterons ce que nous avons semé. Si nous semons dans la chair, nous récolterons dans la chair.

 

Pas de musique rock !

 

Deux dirigeants de l'Union des Églises Évangéliques baptistes non enregistrées de l'ex-Union Soviétique ont reconnu les gros problèmes qui peuvent résulter de l'introduction de la « musique chrétienne contemporaine » dans leur pays. Voici ce qu'ils ont écrit : « Nous avons souffert pendant 30 ans sous une persécution intense, et maintenant la liberté occasionne un autre grand danger pour nos églises : Le péril nous vient des chrétiens américains qui nous envoient de la musique rock et des évangélistes accompagnés de groupes de rock.

 

Nos jeunes ne vont pas voir ces représentations, parce que nous avons décidé de ne pas participer à des distractions mondaines. Cela pèse énormément sur nos cœurs. Beaucoup viennent avec la Bible sous le bras et apportent en même temps de la musique rock. Un tel aspect de la chrétienté nous trouble. Nous ne trouvons pas de mots pour dire combien il nous importe que cela cesse immédiatement. Nous sommes résolument contre le fait que cette prétendue musique rock chrétienne pénètre dans notre pays.

 

La musique rock n'a rien à voir avec la spiritualité ou le culte divin. Nous sommes tout à fait opposés à ce que les chrétiens américains nous apportent cette fausse représentation d'un « ministère spirituel ». Nous avons besoin de pain spirituel ; donnez-nous, s'il vous plaît, le vrai pain et non du faux... La musique rock attire les gens dans les églises, mais elle ne les conduit pas à une vie divine. Nous étions 15 années en prison dont 11 à cause de notre foi en Jésus. Nous n'avions pas le droit de posséder quelque musique chrétienne que ce soit, mais la musique rock fut utilisée jour et nuit comme une arme dirigée contre nous pour détruire notre âme. Nous n'avons pu résister que grâce à la prière et au jeûne.

 

À présent, nous avons une période de liberté parce qu'on ne nous met plus en prison. Mais maintenant les chrétiens d'Amérique viennent et font du tort à nos âmes. Dans notre église nous ne permettons pas cette musique, mais ils louent les stades et en infectent jeunes et adultes. Nous, les responsables et les assemblées de l'Union des églises non enregistrées, l'Eglise qui a été persécutée, nous avons décidé unanimement de ne tolérer aucune musique rock dans nos assemblées. Joignez-vous s'il vous plaît à nous et prenez notre conseil au sérieux en bannissant toute musique rock ; en tout cas, ne l'apportez pas dans notre pays. Ne profanez pas la jeunesse avec cette musique !

 

Même les incroyants reconnaissent que c'est une musique impie et ils ne comprennent pas que les chrétiens américains se conforment ainsi au monde. Des Russes incroyants qui ont écouté des concerts rock en relation avec la Parole de Jésus ont été déçus du christianisme. Nous affirmons que cette musique émane de l'enfer. Nous prions instamment tous les Américains de ne plus soutenir financièrement ceux qui organisent de tels concerts en Russie. Nous souhaitons pour nos assemblées la musique chrétienne traditionnelle. Telle est la résolution unanime de tous nos responsables d'églises ».

 

 

Peter Peters et Wassilij Ryshuk
Ces frères russes ont fait preuve d'un grand discernement. Quelques croyants russes ont même émis l'idée que leurs années de persécution et d'isolement ont eu quelque chose de bon : Les difficultés ont éloigné d'eux les éléments souillants du christianisme américain.

 

La Sainteté de Dieu

La « musique chrétienne contemporaine » répand des idées fausses et non-bibliques sur deux plans. D'abord, elle donne une fausse impression sur la nature de Dieu. Dans tout l'Ancien Testament, Dieu est présenté comme le Très-Haut : « Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l'homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits (Ésaïe 57 : 15) ». Ce verset attire l'attention sur la sainteté de Dieu et sur la nécessité, pour nous, d'être humbles en Sa présence. Dieu doit être adoré dans un émerveillement respectueux. Le livre de l'Apocalypse nous montre qu'II sera glorifié ainsi dans l'Eternité :

« Quand il eut reçu le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l'Agneau tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de recevoir le livre et d'en ouvrir les sceaux, car tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens ; et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d'une voix forte : L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange. Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s 'y trouve, je les entendis qui disaient : À celui qui est assis sur le trône et à l'Agneau, la louange, l'honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les anciens se prosternèrent et adorèrent (Apocalypse 5. 8 : 14) ».

Comment ce Dieu pourrait-Il être loué par une musique qui, par ailleurs, sert à la glorification du sexe, de la drogue et de la violence ? La « musique chrétienne contemporaine », par son association avec le péché, abaisse notre Dieu. Cette sorte de musique dit au pécheur : « Nous sommes comme toi ». Malheureusement cette déclaration est vraie, car nous sommes charnels. Le plus souvent la musique que nous entendons aujourd'hui dans les églises transmet aussi une fausse impression des effets pratiques que produit l'expérience de la conversion dans la vie. Quand quelqu'un accepte le Christ, « il est une nouvelle création », ce qui est ancien a passé ; voilà qu'a paru du nouveau (2 Corinthiens 5 : 17). Le psalmiste écrit : « II a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu ; beaucoup l'ont vu et ont eu de la crainte, et ils se sont confiés en l'Éternel (Psaumes 40 : 4) ». Une vraie conversion produit un changement dans la vie du croyant. Un musicien chrétien ne devrait jamais donner aux gens l'impression qu'ils peuvent vivre après leur conversion comme ils ont vécu avant.

Si la « musique chrétienne contemporaine » porte atteinte à la sainteté de Dieu, et si elle donne l'impression qu'II exige moins de sainteté de la part des croyants, alors elle a cessé de parler du Dieu de la Bible. Le dieu qui est évoqué par la « musique contemporaine » est plutôt un « homme », et ainsi la musique en question devient un instrument au service de la religion de l'Humanisme.

 

Conclusion

Le salut est gratuit pour nous, mais il n'est pas bon marché. Il a coûté à Dieu la vie de Son Fils unique. Le Seigneur Jésus dut échanger la gloire du ciel contre la saleté de la terre. Il quitta le trône de Son Père pour dormir dans une crèche grossière. Il abandonna l'adoration des anges pour être haï par des hommes vils. Il échangea les rues d'or contre le chemin poussiéreux qui menait à une croix. La rédemption de l'âme pécheresse est le plus grand miracle de tous les temps.

Les valeurs de ce monde et de sa culture sont gâchées par le péché. Nous devons examiner soigneusement tous les aspects de notre vie et de notre survie pour voir si l'œuvre de nos mains est appropriée à la glorification de notre Père céleste et juste. Sa rédemption est parfaite et nous purifie de toute injustice. Comme chrétiens, nous ne pouvons pas nous ouvrir et nous habituer aux différents styles de musique « sacrée », sans esprit critique. Tout ce que nous composons, présentons ou écoutons, doit se plier aux normes de la Parole de Dieu, qui nous donne des lignes directives claires pour le culte divin.

 

 

 

 

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« Ne tirez ni de l'Eglise, ni des chrétiens qui vous entourent, vos convictions quant à la volonté de Dieu, quant à son œuvre et ses desseins à votre égard ou à l'égard du monde, mais puisez-les directement dans la Parole que vous adresse le Père, et comme Christ, vous pourrez aussi accomplir tout ce qui vous concerne dans les Écritures. »

- Andrew Murray

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