Dieu ne t'ignore pas !

Dieu ne t'ignore pas !

Est-ce que l’ennemi a essayé de vous dire que Dieu vous a ignoré ? Avez-vous été tenté de conclure que Dieu n’est pas avec vous ? Êtes-vous sur le point d’abandonner votre foi ?

Dieu lui-même a dit : « Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point » (Hébreux 13 v. 5) ; « L'Éternel est un refuge pour l'opprimé, un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9 v. 10 et 11) ; « L'Éternel affermit les pas de l'homme, et il prend plaisir à sa voie ; s'il tombe, il n'est pas terrassé, car l'Éternel lui prend la main » (Psaume 37 v. 23).

Je voudrais vous ramener à l’un des jours les plus noirs de l’histoire d’Israël. Ce jour-là, une veuve se tenait debout devant trois cercueils, entourée d’une foule gémissante. Au sein de cette foule en deuil, une centaine d’autres veuves, elles aussi en larmes, des soldats blessés, les plaies encore saignantes. Au milieu de cette scène, cette veuve, dont le nom n’est pas mentionné, tenait à peine sur ces jambes devant ces cercueils. Elle était enceinte et dans la douleur. Elle était sur le point de s’évanouir et avait besoin d’être soutenue par deux femmes se trouvant auprès d’elle. Cette femme était morte, mentalement et spirituellement. Il ne lui restait aucun souffle de vie, tellement sa détresse et sa douleur l’avaient envahie.

L’un des cercueils contenait son beau-père âgé de 88 ans, Eli, le sacrificateur d’Israël. Dans l’autre gisait son beau-frère Hophni, également un sacrificateur. Mais le troisième cercueil sur lequel cette veuve s’attardait, contenait son propre mari, Phinées.
À ce moment précis de l’histoire d’Israël, la nation était accablée par un immense désastre. Quelques jours auparavant, l’armée d’Israël s’était engagée dans une bataille contre les Philistins et s’est retrouvée totalement vaincue. Plus de 30,000 hommes ont trouvé la mort, et parmi eux, les deux fils d’Eli, Hophni et Phinées. Quand le sacrificateur apprit la capture de l’arche de l’alliance par l’ennemi ainsi que la nouvelle de la mort de ses deux fils, il tomba de son siège à la renverse, se rompit la nuque et mourut.

Les écritures suggèrent que la veuve de Phinées avait un certain amour pour les choses de Dieu. Elle avait un respect pour la présence du Seigneur et pleurait la capture de l’arche par les Philistins (1 Samuel 4 v. 19). Elle devait être profondément bouleversée par l’apathie et la cupidité qui avaient envahi la maison de Dieu sous le ministère de son beau-père.

Sous le mandat du sacrificateur Eli, les bergers de Dieu fermaient régulièrement les yeux sur toutes sortes de péchés commis. Même son fils Hophni était un homme vil, forniquant dans les confins de la maison de Dieu. Phinées était également un prêtre adultère au cœur détourné de Dieu et dont la concupiscence effrénée affublait le temple de honte. Cette femme, accablée par la peine, avait vécu pendant des années avec un avertissement prophétique pesant au-dessus de sa tête qui avait été prononcé contre la maison d’Eli par un prophète anonyme : « Tous ceux de ta maison mourront dans la force de l'âge. Et tu auras pour signe ce qui arrivera à tes deux fils, Hophni et Phinées ; ils mourront tous les deux le même jour » (1 Samuel 2 v. 33 et 34).

Pouvez-vous imaginer la douleur atroce qui devait tourmenter cette veuve face à ces tombes ? Son mari avait séduit des femmes dans le temple, auxquelles elle avait certainement prêté services. Le sacerdoce était complètement souillé par cette concupiscence, cette cupidité et cette apathie envers les choses de Dieu. Les vrais prophètes de Dieu avaient déjà longuement annoncé les jugements qui attendaient ce sacerdoce à cause de sa corruption. Le peuple était déçu de l’hypocrisie du ministère. Et à présent, les désastres surgissaient de tous côtés. Le pire était la capture de l’arche, symbole de la présence de Dieu par les ennemis mêmes d’Israël.

Dans l’esprit de cette pauvre femme, les ennemis de Dieu avaient triomphé. Tout autour d’elle, l’église était en ruines et la nation, dénuée d’espoir. À part le jugement, il n’y avait plus rien à attendre de l’avenir. En plus de tout cela, cette femme croulait sous son propre lot de blessures causées par les tromperies répétées de son mari.

Et lorsqu’elle eût fini d’enterrer les siens, elle s’effondra et fut surprise par ses contractions : « Lorsqu'elle entendit la nouvelle de la prise de l'arche de Dieu, de la mort de son beau-père et de celle de son mari, elle se courba et accoucha, car les douleurs la surprirent. Et…les femmes qui étaient auprès d'elle lui dirent : Ne crains point, car tu as enfanté un fils ! Mais elle ne répondit pas et n'y fit pas attention » (1 Samuel 4 v. 19 et 20).

Plusieurs autres femmes se trouvaient également devant les tombeaux de leurs maris tués dans la bataille contre les Philistins. Elles s’efforcèrent d’encourager la veuve de Phinées en lui disant : « Courage. Tu as un nouvel espoir maintenant avec ce nouveau-né. Tu vois bien que Dieu ne t’a pas ignorée ». Elles parvenaient à discerner une lueur d’espoir au milieu de la mort et du chaos.

Mais la veuve de Phinées s’était déjà convaincue ; « Dieu m’a abandonnée. Regardez cette tragédie, cette apostasie, cette ruine complète. Mes prières n’ont pas été entendues. Il ne reste plus aucun espoir ». Elle était absolument inconsolable. Même après avoir mis au monde, elle refusa de regarder son bébé et l’écarta. Avant de mourir elle appela l'enfant I-Kabod. Elle dit : « La gloire est bannie d'Israël, car l'arche de Dieu est prise ! » (1 Samuel 4 v. 21 et 22).

Elle avait tout simplement renoncé à la bataille et mourut. Je pense que la réelle cause du décès de cette femme dévastée était son désespoir abject. Jusqu'à aujourd’hui, I-Kabod représente le départ de la présence de Dieu et l’absence d’espoir pour Son peuple. À travers son désespoir et sa douleur, cette veuve sans nom s’adresse au peuple de Dieu d’aujourd’hui.

L’ennemi ronge nos valeurs morales.

Tout chrétien est confronté aux trois vagues de douleur subies par la veuve de Phinées : La douleur face à l’état de la nation, la douleur face à la condition de l’église, et la douleur personnelle face à la souffrance et la perte. Comme elle, nous vivons dans une époque de décadence morale et spirituelle. Nous sommes témoins presque chaque jour des attaques démoniaques contre le nom de Christ.

L’ennemi ronge nos valeurs morales qui sont la fondation non seulement de notre nation mais aussi de beaucoup d’autres. La prière a été bannie des écoles américaines. Les Dix Commandements sont en train d’être retirés des courts de justices fédérales. Certains états sont en train d’écrire des lois interdisant aux aumôniers du gouvernement d’invoquer le nom de Christ. Parallèlement, les courts de notre nation rugissent contre l’autorité de Dieu et à la moindre mention de Son nom.

Les homosexuels et leurs puissants amis semblent invincibles dans leur poursuite obsessive de la légalisation des mariages gays. Un nouveau film montrant deux cowboys homosexuels est présenté aux Academy Awards et certains observateurs le considèrent même comme l’un des meilleurs films jamais tournés. Les publicités le font passer pour le film qui transformera notre société pour toujours. Vous pouvez être certains que ce ne sera pas le dernier film de ce genre.

Notre ministère reçoit des piles de lettres et courriers électroniques de tout le pays et de partout ailleurs dans le monde provenant de frères et sœurs qui aiment Christ et qui sont chagrinés par tout ceci. Ils nous écrivent et se demandent : « Qu’arrive-t-il à l’Amérique ? Elle était connue pour la lumière qu’elle apportait au monde entier par la propagation de l’évangile effectuée par les missionnaires. C’est une toute autre histoire maintenant. Les programmes télévisés sont devenus répugnants ; ils se moquent des Chrétiens, des valeurs morales et de Christ Lui-même. Ils font, par contre, l’apologie de l’homosexualité et annihilent nos valeurs familiales.

Les courts de justice ridiculisent le christianisme de tous les côtés. Elles font des croyants soit des fanatiques, soit des idiots pour le simple fait d’avoir la foi. Où est-ce que ça s’arrêtera ? Il semblerait que rien ne puisse freiner cette décadence morale. Quand est-ce que le Seigneur mettra fin à tout ceci ? »

Cette moquerie n’affecte pas seulement le monde laïc ; à travers tout le pays, même la maison de Dieu est envahie par des stupidités et des actes impies. Il y a quelques semaines, j’ai entendu parler de ce que l’on appelle « les églises match de catch », ou les pupitres ont été remplacés par des rings de catch. Les lutteurs, qui se disent chrétiens, se frappent la tête avec des chaises, font gicler du faux sang et donnent un témoignage par la suite. Non ! On ne devrait voir ça dans aucune église. N’importe quel pasteur devrait savoir que la violence était la principale raison pour laquelle Dieu a détruit la terre par le déluge.

Dans des milliers d’églises maintenant, on ne mentionne plus le péché, la croix, le sacrifice, le jugement ou l’enfer. Les sentinelles de Dieu n’ont plus droit à la parole et les cœurs ne sont plus stimulés. Au lieu de cela, la poursuite du succès individuel est à son comble et tous les sermons sont taillés sur mesure pour brosser l’audience dans le bon sens du poil. Il en résulte apathie, cupidité, égoïsme et froideur de cœur. Et tout ceci alourdit le cœur des croyants à travers le monde qui voient le nom de Dieu porté en disgrâce.

Imaginez une scène similaire en Israël. Quand la veuve de Phinées vit les péchés de Silo s’élever aux cieux, elle sut que la présence de Dieu ne pouvait demeurer avec un tel peuple. Le Seigneur n’avait aucune part dans tout cela.

A Silo, l’église dirigée par Eli, Dieu nous montre Sa façon de juger une église égocentrique : « Il abandonna la demeure de Silo, la tente [l’église] où il habitait parmi les hommes » (Psaume 78 v. 60). Dieu délaissa complètement cette église avide d’argent, retirant Sa gloire de cette maison rétrograde érigée par la chair. Il la jugea en gravant « I Kabod » sur ses portes.

Plus tard dans l’histoire, à l’époque de Jérémie, le prophète se dressait devant cette même église, avide de succès et portée par l’assouvissement des désirs individuels. Jérémie condamnait la poursuite matérialiste des hommes ainsi que les bergers de Dieu qui ne prêchaient que paix, joie et prospérité. Les pasteurs avaient transformé le peuple en « marchandise », s’enrichissant aux dépens des veuves et des « sans défense » de la société.

Le Seigneur annonça très simplement à Jérémie : « Ceci n’est pas mon église, c’est une abomination ». Il lui dit ensuite de prévenir les pasteurs : « Gémissez, pasteurs, et criez ! Roulez-vous dans la cendre… Plus de refuge pour les pasteurs ! Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux !... Car l'Éternel ravage leur pâturage…. Il [les] a abandonnés… » (Jérémie 25 v. 34 à 38).

Dieu déclara pour finir : « Alors je traiterai cette maison comme Silo » (26 v. 6). Il disait en clair : « Voici comment je vais juger chaque église dirigée par la chair et la cupidité à travers les âges ». Et Il donna les instructions suivantes à Jérémie : « Dis…toutes les paroles que je t'ordonne de leur dire ; n'en retranche pas un mot… Les sacrificateurs, les prophètes, et tout le peuple, entendirent Jérémie prononcer ces paroles dans la maison de l'Éternel » (26 v. 2 à 7).

Quelle avait été la réaction du peuple au message de Jérémie ? « Les sacrificateurs, les prophètes, et tout le peuple, se saisirent de lui, en disant : Tu mourras ! Pourquoi prophétises-tu au nom de l'Éternel, en disant : Cette maison sera comme Silo, et cette ville sera dévastée, privée d'habitants ? Tout le peuple s'attroupa autour de Jérémie dans la maison de l'Éternel ».

Pensez donc à cet évangile de prospérité qui envahit l’église aujourd’hui. J’ai récemment rendu visite à quelqu’un et sa télévision était allumée sur une chaîne chrétienne. Chaque programme était centré sur la prospérité. Il n’y avait que de rares références bibliques, et mêmes ces références étaient greffées dans le message dans le seul but de promouvoir l’individualisme. J’étais atterré. Cet évangile matérialiste promouvant l’enrichissement personnel et le système religieux compétitif qui le soutient tombent sous la malédiction d’I-Kabod. Cet évangile est maudit et est mort.

Nous verrons bientôt que Dieu accomplira ce qu’Il avait promis de faire à Israël : « Je traiterai cette maison comme Silo ». Il éliminera la poule aux œufs d’or, et une immense destruction s’ensuivra. Les bergers mercenaires feront banqueroute et du jour au lendemain leurs programmes d’église massifs disparaîtront. La bonne nouvelle au sein de jugement divin est qu’Il aura une vraie église dans toute la splendeur de Sa gloire – une Assemblée Samuel.

Une Assemblée Samuel.

Voici ce que la veuve de Phinées n’a pas saisi : Dieu était en train de donner naissance à une chose nouvelle au milieu des ruines de l’église cupide d’Eli. Il était en train d’accomplir un travail surnaturel pour rétablir Sa gloire. Et tout ceci se déroulait devant les yeux de cette femme, dans sa propre demeure. Voyez-vous, au milieu de Silo, alors que le jugement frappait Israël, Dieu était en train d’ériger une Assemblée Samuel : Des individus complètement séparés des choses de ce monde, connaissant la voix de Dieu et entièrement dédiés à Lui.

De la même manière, le Seigneur a une Assemblée Samuel dans cette génération. Il l’élève des ruines de cette église avide d’argent et l’appelle à Lui. Il ne l’abandonnera jamais. Je rencontre des membres de cette Assemblée Samuel invisible partout dans le monde. Ils entendent très distinctement la voix de Dieu et n’ont pas peur de transmettre des messages pour alerter Son église. Dieu a une multitude de prophètes cachés et inconnus qui sont entraînés à l’école de l’adversité. Ils font partie de l’Assemblée Samuel, et ils savent ce qui est à venir parce que le Seigneur les a prévenus. Malgré les jugements qui menacent de tomber, ces personnes pieuses sont remplies d’espoir et de joie parce qu’ils voient un nouveau jour émerger.

En fait, la veuve de Phinées n’avait aucune raison de se soucier de l’arche de l’alliance. Parce qu’elle était recouverte par le propitiatoire. Je m’explique. Dans l’Israël antique, l’arche représentait la miséricorde de Dieu, une vérité puissante qui fut incarnée en Christ. Nous devons recevoir Sa miséricorde, faire confiance dans le sang salvateur de Sa miséricorde, et être sauvés pour l’éternité. Ainsi, on peut ridiculiser la loi, se moquer de la sainteté, on peut détruire tout ce qui a trait à Dieu. Cependant, lorsque l’on se moque ou lorsque l’on ridiculise la miséricorde de Dieu, le jugement s’ensuit très rapidement. Si l’on piétine le sang de miséricorde, on fait face à Sa colère terrible.

C’est exactement ce que les Philistins expérimentèrent quand ils volèrent l’arche. Une destruction mortelle leur tomba dessus et ils durent admettre : « Ce n’est pas un simple hasard, la main de Dieu est clairement contre nous ». Regardez ce qui s’est passé quand l’arche a été introduite dans le temple païen de Dagon pour moquer et défier le Dieu d’Israël. En plein milieu de la nuit, le propitiatoire qui couvrait l’arche était devenu un bâton de jugement. Le jour suivant, l’idole Dagon avait été retrouvée face contre terre devant l’arche, la tête et les mains coupées.

Bien-aimés, voilà où l’Amérique devrait se trouver aujourd’hui. Nous aurions dû être jugés il y a bien longtemps de cela. Je dis à tous ceux qui osent se moquer et défier la miséricorde de Dieu : Allez-y, essayez tout ce que vous voulez pour soumettre l’église de Jésus Christ au sécularisme et l’agnosticisme. Mais si vous vous moquez de la miséricorde de Christ, Dieu écrasera tout votre pouvoir et toute votre autorité. Jérémie disait : « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ». Cependant, lorsque les hommes se moquent ouvertement de Ses bontés incarnées en Christ, le jugement est assuré.

Ce sont les bontés du Seigneur qui retardent le jugement. Et à présent, l’Amérique bénéficie de cette miséricorde. Il est inconcevable que notre pays se retrouve dans la même course que le reste du monde pour retirer Dieu et Christ de la société. Et pourtant, on ne se moquera pas du Seigneur ; Ses bontés sont éternelles et Il aime cette nation. Je suis persuadé que c’est la raison pour laquelle Il déverse encore Ses bénédictions sur nous. Il désire que Sa bonté nous pousse à la repentance (Romains 2 v. 4).

L’Assemblée Samuel, faite d’hommes et de femmes pieux savent cela. Ils ne désespèrent pas devant la condition actuelle de l’Amérique, ni devant cette église d’Eli, matérialiste et ignoble. Leurs yeux ne sont pas rivés sur cela. Oui, ils sont en agonie devant la terrible corruption, la moquerie et le péché, et ils savent que le jugement est imminent. Mais ils ont cet espoir de savoir que Dieu est complètement en charge. Voyez-vous, ils ont eux-mêmes goûté aux bontés de Dieu et ils savent qu’elles sont éternelles. Contrairement à la veuve de Phinées, ils n’accepteront jamais que l’ennemi soit victorieux dans sa guerre contre Christ et Sa véritable église véritable.

Pour conclure, il me faut traiter de la souffrance personnelle.

Je veux m’adresser à ceux qui ont vécu une souffrance similaire à celle de cette veuve. Je vous parle de douleurs sévères, des douleurs constantes, qui touchent le corps, le cœur, l’esprit. Des problèmes qui s’accumulent les uns sur les autres et ne semblent toucher à leur fin. Et la douleur est indescriptible.

Votre souffrance est peut-être liée à la perte d’un être cher… la souffrance liée à une maladie débilitante… la souffrance liée à un rejet… la terrible souffrance causée par un mariage brisé… la souffrance causée par des enfants vivant dans un péché innommable … une souffrance que nul autre ne peut comprendre.

Je parlais à un pasteur récemment qui vit dans une douleur physique si intense qu’elle le pousse à se rouler à terre dans l’agonie. Cet homme est allé d’un médecin à l’autre, mais aucun d’entre eux n’a su expliquer ou traiter sa condition physique. Il est obligé de subir quotidiennement dans cette torture qui est vraiment incompréhensible.

Il y a de ces douleurs qui transpercent les profondeurs du monde spirituel, celles qui hantent l’esprit. Des souffrances mentales qui sont si envahissantes qu’elles font plus que tester votre foi ; elles ébranlent les fondements de votre croyance en Dieu. Ce genre de douleur humaine vous pousse à vous écrier : « O Seigneur, m’as-tu abandonné ? As-tu entendu ne serait-ce qu’une de mes prières ? Es-tu même présent ? ».

Il n’est pas rare qu’un croyant se retrouve face à « un ciel de plomb » quand il est perturbé par une épreuve difficile. Il n’a aucune envie de prier et quand il prie, c’est sans aucune ferveur. Il est trop submergé ou trop épuisé par sa lutte pour pouvoir se concentrer sur la parole de Dieu. En conséquence, quand il essaie de lire la bible, rien ne rentre.

C’est à ce moment précis que Satan entre sur scène. Il vient à nous dans l’apogée de notre douleur et notre souffrance et ancre en nous un mensonge démoniaque. C’est le même genre de mensonge qu’il glissa dans l’esprit de Christ au moment de la crucifixion : « Dieu t’a abandonné. Il t’a délaissé et t’a ignoré ». Ces attaques peuvent être sans répit, apportant mensonges, accusations et condamnations, et rajoutent un fardeau de culpabilité à la douleur qui nous pèse déjà. Il murmure, « Tu n’as pas ce qu’il faut pour y arriver. Tu ne pries même plus. Comment peux-tu espérer être sauvé ? ».

Son objectif est que vous suiviez l’exemple de la veuve de Phinées : Laisser place à ce désespoir abject et abandonner la bataille. Cette femme assiégée avait commis l’erreur fatale de conclure dans sa douleur insoutenable : « Dieu n’est pas avec moi. Je ne ressens plus Sa présence. J’ai été abandonnée ». C’est à ce moment-là qu’elle jeta complètement l’éponge, écartant sa foi.

Tout ceci m’amène à traiter de l’un des fardeaux les plus grands que je porte en tant que berger de Dieu. Je n’ai de cesse de pleurer devant le Seigneur : « O mon Dieu, comment puis-je apporter espoir et réconfort à ces croyants qui subissent une telle douleur et une telle souffrance ? Donne-moi un message qui éliminera leurs doutes et leurs craintes. Donne-moi une vérité qui assèchera les larmes causées par leurs souffrances et qui mettra une chanson sur leurs lèvres ».

Le message que j’entends le Saint-Esprit donner au peuple de Dieu est très simple : « Tourne-toi vers ma Parole et établis-toi sur Mes promesses. Rejette tous les sentiments de doute ». Tout espoir naît des promesses de Dieu ».

J’ai reçu dernièrement une lettre qui donnait une illustration très vive de tout ceci. Elle me provient d’une mère qui écrit : « Ma fille a 16 ans, elle est victime d’une dégénérescence physique de ses muscles, ses ligaments et ses articulations, et souffre d’une douleur extrême 24 heures sur 24. Mon fils s’est suicidé en 1997 à cause de cette même douleur. Il avait 21 ans et avait subi cette torture pendant 9 ans avant de s’ôter la vie. Il n’a pas pu supporter la douleur.

Ma fille qui était danseuse de ballet espérait entrer à l’école Julliard à New York. Mais ses rêves se sont effondrés quand elle a été frappée par la même maladie qui a tourmente son frère. Les médecins disent que sa douleur, sur une échelle de 1 à 10, est à 14. La dose d’antidouleur qu’il lui faudrait pour apaiser sa souffrance lui détruirait les reins, et elle ne peut donc pas prendre de médicaments.

Elle aime le Seigneur et elle est une joie pour tout le monde. Elle écrit des poèmes merveilleux qui sont apparus dans quinze publications différentes et elle est listée dans le Who’s Who International de la Poésie ».

Face à tout cela et au sein de la tourmente continuelle qui assiège le corps et l’âme, cette mère et sa fille ont placé leur espoir dans la Parole que Dieu leur a donné. Il leur a donné la paix.

Est-ce que l’ennemi a essayé de vous dire que Dieu vous a ignoré ? Avez-vous été tenté de conclure que Dieu n’est pas avec vous ? Êtes-vous sur le point d’abandonner votre foi ? Placez votre espoir dans la Parole que Dieu nous donne. Dieu lui-même a dit : « Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point » (Hébreux 13 v. 5).

« L'Éternel est un refuge pour l'opprimé, un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9 v. 10 et11).

« L'Éternel affermit les pas de l'homme, et il prend plaisir à sa voie ; s'il tombe, il n'est pas terrassé, car l'Éternel lui prend la main. J'ai été jeune, j'ai vieilli ; et je n'ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain… L’Eternel… n'abandonne pas ses fidèles ; Ils sont toujours sous sa garde » (Psaume 37 v. 23 à 28).

« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2 Corinthiens 4 v. 8 et 9).

 

Arthur KatzUn message de David Wilkerson
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