Le son de Sa voix

Le son de Sa voix

Les responsables juifs étaient mécontents. Dans leur tradition Jésus avait violé le sabbat en guérissant cet homme. Mais Jésus répondit, « J’ai fait ce que mon Père m’a demandé de faire ».

Il expliqua : « Mon Père travaille et moi aussi… Le Fils ne fait rien de Lui-Même, seulement ce qu’Il voit faire au Père... » (Jean 5 v. 17 à 20).
Jésus vécut sur la terre totalement dépendant de son Père céleste. Notre Sauveur ne fit rien et ne dit rien avant d’avoir consulté son Père dans la gloire. Et il ne fit aucun miracle excepté ceux que le Père lui demanda de faire. Il déclara : « comme mon Père m’a enseigné, je parle de ces choses. Et le Père ne m’a pas laissé seul; parce que je fais toujours ce qui lui plait » (Jean 8 v. 28).

Christ fit savoir clairement: Il était conduit quotidiennement par son Père. Et sa dépendance totale, écoutant constamment la voix de son Père, faisait partie de sa marche quotidienne. Nous voyons cela dans une scène de l’évangile de Jean. Un jour de sabbat, Jésus marchait près de la piscine de Béthesda lorsqu’il vit un homme paralysé allongé sur son matelas. Christ se tourna vers cet homme et lui commanda de prendre son lit et de marcher. Immédiatement, cet homme fût restauré. Il partit guéri. Jésus expliqua en outre : « Mon Père m’a enseigné tout ce que je dois faire ». Vous vous posez peut-être la question: quand exactement, Dieu a-t-il montré à Christ ce qu’il devait faire ?

Quand Jésus a-t-il vu Dieu faire des miracles. Quand le Père a-t-il parlé au Fils concernant ce qu’Il devait dire et faire ?

Est-ce que tout cela est arrivé dans la gloire, avant l’incarnation de Christ ? Est-ce que les deux se sont assis ensemble avant la création et ont programmé chaque jour de la vie de Jésus ? Est-ce que le Père a dit au Fils : « Le deuxième Sabbat du sixième mois juif, tu marcheras au bord de la piscine de Béthesda. Tu rencontreras un homme paralysé. Commande à cet homme de se lever et de marcher ».

Si cela était, personne d’entre nous ne pourrait s’y référer. Un tel arrangement n’aurait aucun impact dans notre marche quotidienne avec le Seigneur. Cependant, nous savons que Jésus est venu pour nous donner un modèle à suivre. Après tout, Il est venu sur la terre pour expérimenter tout ce que nous vivons: ressentir toutes nos sensations, touché par toutes nos infirmités. En retour, nous devons vivre comme Il a vécu, marcher comme Il a marché.

En fait, Jésus, dans sa chair, devait se reposer quotidiennement dans la voix intérieure de son Père. Il devait être dépendant de son Père à tous moments, afin d’entendre sa voix le diriger. Sans cela Christ n’aurait tout simplement pas pu faire les choses qu’Il a faites. Jésus devait entendre la voix de son Père heure par heure, à chaque miracle, et un jour à la fois.

Comment Jésus était-il capable d’entendre la petite voix assurée de son Père ? La bible nous montre que cela est arrivé au travers de la prière. Encore et encore, Jésus se rendit dans un endroit solitaire pour prier.Il apprit à écouter la voix du Père pendant qu’Il était à genoux. Et son Père était fidèle pour lui montrer tout ce qu’il avait à faire et à dire.

Imaginez Jésus faisant face à une décision majeure telle que choisir ses disciples. Comment le Seigneur choisit-il les douze parmi la multitude qui le suivait ? Cela devait être une décision sérieuse. Après tout, ces disciples formèrent les piliers de l’église du Nouveau Testament. Est-ce que le Père lui donna les douze noms pendant qu’il était encore dans la gloire ? Si cela était pourquoi Jésus aurait-il passé une nuit entière dans la prière avant de nommer les douze ?

Luc nous dit : « Il se rendit sur la montagne pour prier, et il pria son Père toute la nuit » (Luc 6 v. 12). Le lendemain matin, Jésus appela les douze. Comment les connaissait-il ? Le Père les lui avait révélés la nuit précédente.
De plus, la même nuit, le Père donna à son Fils les béatitudes, celles qui concernent le sermon sur la montagne : « Heureux les pauvres… Heureux ceux qui pleurent… » (Mathieu 5 v. 7). Jésus avait reçu tout cela du cœur du Père.

Jésus passait du temps avec son Père quotidiennement.

C’était dans ses heures seul avec le Père que Christ entendait sa voix lui parler. Jésus recevait également chaque parole d’encouragement, chaque avertissement prophétique, pendant qu’Il était en prière. Il demandait à son Père, l’adorait et se soumettait à sa volonté.Et après chaque miracle, chaque enseignement, chaque confrontation avec les pharisiens, Jésus retournait dans la communion avec son Père.

Nous voyons ce genre de dévotion dans Mathieu 14. Jésus venait juste de recevoir les nouvelles de la mort de Jean-Baptiste. « Lorsque Jésus entendit cela, il prit le bateau et se rendit dans un endroit désert pour se mettre à l’écart (Mathieu 14 v. 13) ». Je me demande s’il se rendit dans le même désert où Jean avait passé des années en méditation se préparant pour le ministère.

Jésus était là seul, priant et luttant par rapport à la mort de Jean. Jean avait été un ami bien-aimé ainsi qu’un prophète de Dieu respecté. Maintenant , alors que Christ était en communion avec son Dieu, il demanda et reçu la grâce. Là, dans le désert, alors qu’il était avec le Père, Jésus reçu la direction pour le jour suivant.
Immédiatement après qu’il eu quitté ce lieu, Christ commença à faire des miracles : « Jésus s’en alla, et voyant la multitude il fut ému de compassion... » (14 v. 14). Ce jour même, Jésus nourrit une foule de 5 000 hommes avec 5 pains et deux poissons. Essayez d’imaginer la journée occupée, remplie que cela fut.

Plus tard dans la journée, il renvoya la foule.

Donc, que fit Jésus à ce point-là ?

Vous pourriez penser qu’il rechercha un peu de repos et un bon repas. Il aurait pu rassembler quelques uns de ces disciples et revenir sur les faits qui venaient de se produire. Ou peut-être il désirait se rendre à Béthanie, pour se réjouir de l’hospitalité dans la famille de Marie et Marthe. Jésus ne fit rien de tout cela.
L’écriture nous dit : « Il monta sur la montagne à l’écart pour prier ; le soir étant venu, il était là seul » (14 v. 23). Une fois de plus Jésus se précipité vers son Père. Il connaissait le seul endroit où il pouvait ‘récupérer’ et c’était dans la présence du son Père.

Maintenant Jésus était parfaitement conscient de l’œuvre pour laquelle il était venu sur la terre. Tout cela est mentionné dans l’Ecriture : Il guérissait les malades et les affligés, ouvrait les yeux des aveugles, réconfortait les cœurs brisés, ouvrait les portes des prisons, libérait les captifs, donnait de la nourriture à la multitude. Cependant dans sa marche quotidienne, Jésus ne fit rien de ces choses avant de se soumettre premièrement au Père. Même si ces œuvres étaient préparées d’avance pour lui, il recherchait toujours la direction de son Père, moment par moment.

L’écriture nous rapporte une occasion où Jésus guérit « tous ceux qui le touchaient ». Cependant, à d’autres moments il ne guérissait pas à cause de l’incrédulité. Comment Jésus savait-il à quel moment il devait guérir et à quel moment il ne pouvait pas ? Il devait entendre cette petite voix assurée de son Père, qui lui donnait la Parole de direction. Et il aimait entendre la voix de son Père.

Ceci est valable pour notre appel.

Nous savons toutes les choses que l’Ecriture exige de nous : Nous devons nous aimer les uns les autres, prier sans cesse, aller par tout le monde pour faire des disciples, étudier la Parole, marcher dans la justice, exercer le ministère auprès des pauvres, des malades et des prisonniers. Cependant nous devons faire certaines autres choses qui ne sont pas mentionnées dans les écritures. Nous faisons face à certains besoins dans notre marche quotidienne, parfois au travers de crises ou de situations urgentes. Dans de tels moments, nous avons besoin de la voix de notre Père pour nous guider, nous parler de choses qui ne sont pas mentionnées dans ses commandements. En d’autres termes, nous avons besoin d’entendre la même voix du Père que Jésus entendit pendant qu’Il était sur la terre.

Nous savons que Christ avait ce genre d’échange avec son Père. Il dit à ses disciples : «Tout ce que j’ai appris de mon Père je vous l’ai fait connaître » (Jean 15 v. 15). Il dit également aux religieux : « Je vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de mon Père… » (8 v. 40). Que voulait dire Jésus par cette dernière phrase ? Il disait aux enseignants Israélites : « Je vous ai donné la vérité directement du cœur de Dieu. Abraham ne pouvait pas faire cela ».

Christ était entrain de dire : « Vous vivez dans une théologie morte. Vous étudiez le passé honorant votre Père Abraham, apprenant les règles et les lois pour votre vie. Ce que je vous dis ne provient pas d’une histoire. J’ai été avec le Père. Il m’a donné ce que je suis entrain de vous partager. Il m’a montré ce que vous aviez besoin d’entendre aujourd’hui ».
Jean-Baptiste témoignait contre ces responsables religieux : « Ce que j’ai vu et entendu, je peux en témoigner... » (Jean 3 v. 32). Aujourd’hui Jésus nous envoie le même message : « Vous êtes satisfait d’écouter des sermons qui proviennent de certains livres. Mais la Parole que je veux vous donner est fraîche ».

Laissez-moi vous partager où j’en suis dans ma vie et dans mon ministère.

J’ai demandé au Seigneur si c’était possible aujourd’hui, dans ce temps de grâce, de vivre comme Il a vécu. Pouvons-nous être totalement dépendant de la voix du Père dans la gloire ? Est-il possible d’entendre sa direction pour nos vies jour après jour, moment après moment ? Y a-t-il un tel chemin tracé pour nous afin que nous puissions dire : « Je parle seulement de ce que j’entends du Seigneur, et je ne fais que ce que je vois faire, de sa part ? ».

Je connais la joie qui résulte de s’asseoir seul avec Jésus. Elle vient quand on l’adore, quand on s’attend à Lui pour qu’Il nous révèle son cœur. J’appelle cela le repas de Jésus. Je reste dans sa présence, écoutant sa voix. Et il m’enseigne, il exerce envers moi le ministère pour mon esprit, me montrant des choses que rien ni personne ne peut m’apprendre. Sa vérité vient dans mon esprit. Et mon cœur se réjouit en Lui.

Bien sur je ne suis pas arrivé. Ce genre d’expérience occasionnelle n’est pas encore devenue un style de vie pour moi. Alors j’ai demandé au Seigneur : « Est-ce qu’une vie sainte dépendante de toi est possible ? Ou est-ce seulement des pensées d’espérance ? Est-ce que je rêve de quelque chose qui est impossible à atteindre ? ».

Je crois que plusieurs d’entre nous vivent bien au dessous des privilèges que nous avons en tant qu’enfants de Dieu. Par exemple, je lis à propos d’Elie qui se tenait devant le Seigneur et écoutait sa voix. Je lis concernant Jérémie qui se tenait dans la présence de Dieu pour écouter ses conseils. Il a crié : « Qui se tiendra et entendra le conseil de Dieu… » (Jérémie 23 v. 18).
Pourquoi Dieu ne parlerait-il pas dans notre génération, où il y a tellement de crainte et d’incertitude ? Le monde est dans un tourment, cherchant des réponses. Pourquoi le Seigneur serait-il silencieux maintenant, lorsque nous avons besoin d’entendre sa voix plus que jamais ? C’est tragique que de nombreux ministères prêchent des sermons sans vie. Leur message ne convainc jamais de péché et ne répond jamais au cri profond des cœurs. C’est absolument criminel. Des philosophies vides en un temps de disette créeront une grande détresse pour les auditeurs.

Jean-Baptiste enseigna : « Celui à qui appartient l’épouse... » (Jean 3 v. 29). La traduction littérale du grec veut dire : « L’ami de l’époux qui obéit (se soumet) et qui continue avec lui ». Jean-Baptiste disait à ses disciples : « J’ai entendu la voix de l’époux. Et c’est devenu ma plus grande joie. Elle remplit mon âme. Comment pouvais-je entendre sa voix ? En me tenant près de lui, l’écoutant parler à mon cœur ».

Vous vous posez peut-être la question : Comment Jean a-t-il entendu le son de la voix de Jésus ?

Jean a appris comment entendre la voix du Seigneur tout comme Jésus, seul dans le désert. Cet homme s’est isolé dans le désert depuis sa jeunesse. Il ne s’accordait aucun plaisir de ce monde, même pas la nourriture recherchée, un lit douillet ou des chaussures confortables. Il n’avait pas de professeur, pas de livres. Pendant toutes ces années seul, Jean s’entretenait directement avec le Seigneur. Et pendant tout ce temps il était enseigné par l’Esprit pour entendre la voix de Dieu. Oui Christ parlait à Jean même avant de venir dans la chair.

Si nous nous donnons à ce genre de communion quotidienne, le Seigneur sera fidèle pour diriger nos vies, même dans les détails. Jean avait appris tout ce qu’il savait en étant continuellement en communion avec le Seigneur. C’est ainsi qu’il reçu le message de la repentance, reconnaissant la venue de l’Agneau, percevant son propre besoin de diminuer pendant que le Messie grandissait. Jean apprit toutes ces choses du Seigneur. Et le son de la voix de Dieu était sa joie.

Nous remarquons ce genre de vie mentionnée dans l’Ecriture. Je ne parle pas seulement de la vie d’isolement du prophète. Premièrement, il y a l’exemple de Jésus. Sa vie était très occupée, chaque heure comptait. Mais le cœur de Christ était disposé à chercher le Père quotidiennement. Il donnait à Dieu un temps précieux, assis à ses pieds, exerçant le ministère, et écoutant sa voix. Et il était enseigné et dirigé par son Père chaque jour.

Vous allez demander : « Mais qu’en est-il de nous ? Jésus était le Fils de Dieu, son Fils bien-aimé. Personne ne peut se mesurer à son exemple ». Considérez Corneille le centurion. Cet homme n’était pas un prédicateur ou un ministère. En fait, un simple homme parmi les gentils. Cependant l’écriture nous dit que ce soldat était « un homme dévoué, et qui craignait Dieu avec toute sa maison, et qui donnait beaucoup d’aumônes et priait Dieu continuellement » (Actes 10 v. 2).

Voilà un homme occupé. Corneille avait 100 soldats sous ses ordres. Cependant il priait chaque fois qu’il avait un moment. Et un jour alors qu’il priait, Le Seigneur lui parla. Un ange lui apparut, appelant Corneille par son nom. Le centurion reconnut cette voix comme celle de Dieu. Il répondit : « Qu’y a-t-il Seigneur ? » (10 v. 4).
Le Seigneur parla directement à Corneille, lui demandant d’aller chercher l’apôtre Pierre. Il lui donna des instructions détaillées, ainsi que des noms, une adresse, même les mots à dire. Pendant ce temps Pierre priait sur un toit lorsque une voix se fit entendre (10 : 13). A nouveau le Saint-Esprit donna des instructions détaillées : « Pierre, tu vas entendre des hommes à ta porte. Va car c’est moi qui les envoie » (10 v. 19 à 20).
Pierre suivit les hommes chez Corneille pour un rendez-vous divin. Ce qui arriva ce jour-là choqua l’église judéo-pentecotiste. Le Seigneur ouvrit l’évangile aux gentils. Et la chose la plus difficile à accepter pour les croyants juifs fut que Dieu avait parlé à un gentil ordinaire. Ils ne pouvaient pas comprendre comment Corneille avait entendu la voix de Dieu aussi clairement et parlée avec une telle puissance. Cela lança un défi à chaque croyant présent.

Paul aussi reçu une révélation de Jésus directement du ciel. Il témoigna que les choses qui lui avaient été révélées sur Christ n’avaient été prêché par aucun homme. Il préférait entendre la voix de Jésus lui-même, pendant qu’il était à genoux, en prière (Galates 1 v. 11 et 12). « Il a plut à Dieu... » (Galates 1 v. 15 et 16).

Maintenant, il y avait de grands prédicateurs à l’époque de Paul, des leaders qui étaient puissants dans la Parole de Dieu, tels qu’Apollos et Gamaliel. Et il y avait les apôtres qui avaient marché et parlé avec Jésus. Mais Paul savait qu’une révélation de deuxième catégorie ne suffisait pas. Il avait besoin d’une révélation de Dieu lui-même. Bien sûr, Paul n’était pas contre les prédicateurs. Après tout il en faisait partie et il disait : « Il a donné les uns... » (Éphésiens 4 v. 11). Mais Paul savait qu’il devait faire face à un monde sans Dieu. Et il avait besoin d’une révélation personnelle de Jésus pour le soutenir (Éphésiens 4 v. 11).

Pourquoi y a-t-il si peu de révélation de Jésus-Christ prêchée aujourd’hui ?

Il y a aujourd’hui de nombreux ministères, très respectés qui ont passé des années dans les séminaires, étudiant la théologie, la philosophie. Ils ont été enseignés par des prédicateurs remplis de dons. Mais lorsque nombre d’entre eux se tiennent sur l’estrade ils n’ont que des paroles vides. Tout ce qu’ils disent parait intéressant mais cela laisse votre esprit froid. Pourquoi ? Ils n’ont aucune révélation de Jésus, aucune expérience personnelle avec Lui. Tout ce qu’ils connaissent de Christ vient au travers des autres. Leur être intérieur est rempli d’enseignements empruntés.

Paul demandait aux Éphésiens : « Comment avez-vous appris Christ ? ». En d’autres termes qui vous a enseigné ce que vous savez de Jésus ? Est-ce que cela vient de tous les sermons que vous avez entendus à l’école du dimanche ? Si c’est cela c’est bien mais est-ce la limite de ce que vous savez de Jésus-Christ ? Cela n’a aucune importance si votre pasteur est rempli du Saint Esprit ou si les autres enseignants sont oints. Vous avez besoin de plus de Jésus qu’une connaissance provenant de la tête.

Plusieurs croyants sont satisfaits d’une révélation initiale de Christ dans sa grâce et sa puissance. Jésus est le Messie, le Sauveur, le Seigneur, le Fils de Dieu.Pourtant c’est seulement le premier pas. Paul savait cela, il avait reçu une révélation sur le chemin de Damas. Cependant il savait que cela n’était que le début. A partir de ce jour, il « décida de ne connaître que Jésus-Christ et Jésus crucifié » (1 Corinthiens 2 v. 2).
Jésus déclarait : « Tu es heureux Simon... » (Mathieu 16 v. 17) ; et un peu plus tard (Mathieu 16 v. 20) et pour confirmer (16 v. 21). En d’autres termes Christ commençait de se révéler lui même et à leur montrer des choses plus profondes (16 v. 21).

Avez-vous déjà pensé à connaître la voix de Jésus ? Avez-vous été enseigné par Jésus dans le lieu secret ? Avez-vous pensé à Lui lorsque vous ne pouvez pas trouver certaines choses dans les livres ou auprès des prédicateurs ? Vous êtes-vous assis dans le calme de sa présence ? écoutant pour entendre sa voix ? La Bible nous dit que toute la vérité se trouve là en Christ ? Et Lui seul peut vous la communiquer au travers du Saint-Esprit.

Une question peut-être s’élever dans vos pensées : « Est-ce dangereux d’ouvrir mon esprit à cette petite voix ? N’est-ce pas pour cela que tant de chrétiens ont des problèmes ? L’ennemi vient et singe la voix de Dieu, leur disant de faire ou de croire à des choses ridicules. Ils terminent dans la déception. La Bible n’est-elle pas la seule voix que nous sommes supposés écouter ? Le saint-Esprit n’est-il pas le seul enseignant ? ».

Voila ce que je crois en ce qui concerne ce sujet :

1. Comme le Père et le Fils, le Saint-Esprit est une personne distincte, vivante, puissante, intelligente. Il n’est pas une personne dans la chair, mais un esprit, une personnalité. Il règne sur l’Eglise. Il amène l’ordre divin, réconforte les blessés, fortifie les faibles, et nous enseigne les richesses de Christ.

2. L’Ecriture défini le Saint-Esprit comme l’Esprit du Fils (Galates 4 v. 6). Il est aussi connu comme l’Esprit de Christ (1 Pierre 1 v. 11 ; Romains 8 v. 9).
Il est clair que l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ sont confondus. Christ en Dieu, est le même esprit émanant des deux. Le Saint-Esprit est l’essence du Père et du Fils ensemble, et est envoyé par eux deux.

3. Il y a une manière d’être protégé de la déception pendant la recherche profonde dans la prière. Notre protection est dans l’attente. La voix de la chair est toujours pressée. Elle veut la gratification immédiate. Elle n’a pas de patience. Elle ne se focalise que sur elle même et non sur Dieu, essayant toujours de nous enlever de la présence de Dieu. Maintenant la voix de l’ennemi est patiente mais jusqu’à un certain point. Elle peut-être douce, assurée, logique, mais si nous attendons simplement, elle va devenir impatiente et se dévoilera. Elle deviendra soudain exigeante et nous condamnera. Nous pouvons alors savoir qu’elle n’est pas la voix de Dieu.

C’est pour cela que la Bible dit encore et encore : « Attends toi au Seigneur, Attends le... ». C’est durant cette période d’attente que ces autres voix se manifestent, se font plus importantes et disparaissent. Nous devons attendre, attendre, attendre, afin que les cieux et la terre sachent que nous ne lâcherons pas jusqu’à ce que le Seigneur vienne. Nous voyons cette démonstration en Jérémie 42 v. 7. Dieu parla finalement à Jérémie le dixième jour. Le prophète avait attendu patiemment jusqu’à être certain qu’il reconnaissait la voix de Dieu. Nous sommes également protégés d’une autre façon : Nous devons mesurer tout ce que nous entendons par la parole. Nous ne devons pas accepter quoi que ce soit si cela n’est pas conforme à la parole de Dieu. Ainsi, oui, Bien-Aimés, une telle marche est possible. Cela doit devenir notre sainte obsession.

 

Arthur KatzUn message de David Wilkerson
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