Un coup d'éclat de Dieu dans nos vies ! (5)

Un coup d'éclat de Dieu dans nos vies ! (5)

Dans la pensée de Dieu, les ténèbres et la lumière ne peuvent cohabiter. Ces deux entités ne peuvent former qu’une seule, car elles ne sont pas en harmonie.

V. Lorsque jaillit la lumière !

« Tout à coup une lumière brilla du ciel comme un éclair autour de lui (Actes 9 v. 3) ».
« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit (Genèse 1 v. 3) ».
« Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! A fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ (2 Corinthiens 4 v. 6) ».
« C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots (Éphésiens 3 v. 3) » …/… « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie (Jean 6 v. 35) ».
« …afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez… ».

La Bible déclare, qu’au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ; que la terre était informe et vide ; qu’il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et que l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. La terre s’est retrouvée dans une situation délicate, et seule une intervention du Créateur pouvait solutionner son problème. Au son de la Parole créatrice, l’équilibre est apparu par la venue de la lumière, et par la séparation de celle-ci d’avec les ténèbres : « Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut (Genèse 1 v. 3) ». Dans la pensée de Dieu, les ténèbres et la lumière ne peuvent cohabiter. Ces deux entités ne peuvent former qu’une seule, car elles ne sont pas en harmonie. La lumière est donnée pour accomplir la volonté de Dieu, mais en plus, elle devra être séparée des ténèbres selon la même autorité. C’est un principe divin. Il en va de même dans nos vies, nous avons un besoin immense, souvent ignoré, d’accueillir toujours plus la lumière de Christ. Sa tâche est d’éclairer nos ténèbres pour que nous puissions aller de l’avant dans la connaissance de Ses intentions. Plus il y aura de place pour elle dans notre cœur, plus elle agira puissamment et profondément. Cette glorieuse lumière ne pourra remplir sa fonction que dans la mesure où elle est séparée des ténèbres.

C’est sur la Parole de Dieu que l’acte libérateur va s’accomplir, c’est la révélation de sa volonté, ce qui est bon, agréable et parfait. Lorsque Sa parole est donnée, Sa main, c'est-à-dire Son Esprit, l’accomplie. La Parole de notre Dieu est, non seulement vivante, mais aussi opérante, efficace, dans sa capacité à accomplir une œuvre de séparation, de sanctification chez l’homme. Elle porte une puissante énergie spirituelle qui lui est propre, et qui sera efficace de manière à engendrer des résultats en accord avec les pensées de Dieu.

Nous l’avons assez développé ; tout croyant qui lit la Bible comme un livre d'instruction, ou comme un manuel de théologie, n’obtiendra que de la connaissance cérébrale, sans jamais connaître, ou très peu, cette lumière bienfaitrice. En effet, si la Bible (le logos), ne reste qu’un livre d’études conventionnelles, de théologie intellectuelle, ou seulement un livre de doctrines, de principes, d’obligations, de morale, ou de sacrements ; elle n’apporte pas la vie de résurrection de Dieu, dans une foi efficace et agissante. Ouvrons nos livres d’histoire, ils nous rappellerons que l’Église, au fil du temps, a toujours eu tendance à ramener la Bible comme un livre, apportant une somme de connaissances historiques, sociologiques, archéologiques, linguistiques. Ces connaissances ne sont pas un mal en soi, mais elles ne sont pas prioritaires.

La lumière n’est pas venue d’elle-même, elle est le fruit d’une intervention de Dieu, qui veut produire quelque chose de nouveau, en bouleversant l’existant. Jésus-Christ est apparu dans ce cadre précis pour bouleverser les ténèbres, bouleverser l’œuvre démoniaque, particulièrement les religieuses en place, en lui infligeant un coup d’éclat spectaculaire et salutaire. Face au règne tyrannique du « pharisianisme », « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut (Genèse 1 v. 3) ». En révélant la personne de Christ, par l’œuvre de la croix, l’occasion nous est donnée de nous voir lavés de tout péché par Son sang. Bien plus, nous avons maintenant la possibilité de gravir la montagne de Dieu, par « l’échelle de Jacob », afin de nous asseoir avec Christ, sur son trône.

Le Seigneur Jésus-Christ est la somme de toutes les choses spirituelles, de toutes bénédictions, de toutes vertus célestes ; Il est la lumière de la vie. Toutes les pensées, les chemins, les œuvres, les intentions de Dieu, sont en Lui. Tout homme qui désire la plénitude de celui qui remplit tout en tous doit expérimenter la révélation globale de la personne de Christ, et de qui il est en Lui. Le peuple hébreu dans le désert, n’a pas su découvrir l’énorme différence entre la révélation de certains dons, et la révélation du donateur. Telle est l’image générale de l’Eglise aujourd’hui ; mais en son sein Dieu s’est gardé un « reste », qui le recherchera pour ce qu’Il est, et non pas pour ce qu’Il peut donner.

Connaissons-nous la différence entre le logos et le rhéma de Dieu ?

Les deux mots grecs sont traduits en français par le mot « la Parole ». Cependant il y a des nuances dans la langue grecque. Le « logos » nous parle de la Parole de Dieu écrite et universellement applicable par la foi. Quand nous lisons la Bible nous lisons le « logos » de Dieu. Quant au « rhéma », il peut faire référence à la Parole de Dieu qui devient vie à notre cœur. Il s’agit dans ce cas d’une parole de Dieu qui est donnée à une personne dans une situation propre.

Quand Jésus dit, « l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4 v. 4) », il s’agit bien de « rhéma », une parole que Dieu prononce à une personne, pour un but précis. Ce qui confirme bien d’ailleurs, que la Parole est vraiment une nourriture lorsqu’elle est reçue de cette manière : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les paroles (rhéma) que je vous ai dites sont Esprit et vie… Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles (rhéma) de la vie éternelle (Jean 6 v. 63 et 68) ».

Nous pouvons faire la même distinction entre les promesses de la Parole de Dieu qui sont « oui » et « amen » pour tous ceux qui y croient. Mais il y a aussi des promesses que Dieu fait à un individu. Par exemple, la promesse d’un fils par Sarah à Abraham dans son vieil âge est une promesse personnelle et non universelle.

Je trouve personnellement étrange l'opposition de certains commentateurs bibliques à cette réalité. À un moment précis de son ministère, Pierre avait besoin d'apprendre quelque chose de fondamental, quelque chose d’important qui lui faisait défaut. Et cela lui a été donné par révélation : « Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur (Actes 10 v. 27) ». Pierre a appris par la révélation, il n’y avait aucune autre façon de recevoir cet éclaircissement spirituel, c’est très important de s’y arrêter.

Bien sûr, l’Évangile n'était pas encore écrit, et Pierre a été directement au contact de l’enseignement de Jésus, et ce, pendant quelques années. Mais tout ne lui avait pas été dit. L'apôtre Paul, lui, aurait pu consulter « la chair et le sang » pour comprendre l’Évangile, mais là encore, il va être éclairé directement par Dieu : « Car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ (Galates 1 v. 11) ». L’Évangile ici ne veut pas seulement exprimer la compréhension du salut en Jésus-Christ, mais bien tout un assortiment de pensées divines. Ces pensées font de l’Évangile, un ensemble de réalités spirituelles qui elles-mêmes, correspondent à la personne sainte du Seigneur.

Bien sûr, logos et rhéma restent tous deux la Parole de Dieu. La révélation que nous recevons par la Parole écrite suffit déjà pour servir de fondement à notre foi, mais nous avons besoin d'une révélation spéciale nous assurant que cette Parole écrite nous concerne personnellement. Les deux sont complémentaires. Favoriser l’un au détriment de l’autre nous amènera à l’échec. Sur la montagne de la « transfiguration », se trouvaient Moïse et Eli, tous deux dans la présence de Jésus. Voilà l’équilibre à rechercher. Les Écritures en Moïse, la révélation en Eli, et toute cette harmonie, immergée dans la présence du Maître.

Lorsque nous nous sommes donnés au Seigneur, peut-être avons-nous lu un verset qui nous a interpelés, mais c'est bien une révélation de Dieu qui nous a faits passer de la mort à la vie. Une chose nous a été accordée à travers laquelle nous avons pris conscience que nous étions pécheurs. Nous étions tous des pécheurs aveugles, nous fermant la perception du véritable rayonnement de l’Evangile de Dieu. Une personne ne peut pas naître de nouveau si cela ne lui a été donné par la lumière d’en haut, il faut une intervention de Dieu. Voir est une bénédiction extraordinaire de la nouvelle alliance.

Ainsi la croissance de l’enfant de Dieu ne peut dépendre uniquement d’une bonne volonté à l’obéissance, le facteur principal restera d’avoir les yeux de notre cœur ouvert par l’action du Saint-Esprit, à des moments précis de nos vies. Comment comptons-nous pénétrer les profondeurs de Dieu si nous ne voyons pas l’abondance de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Avec le temps, le dieu de ce siècle a fortement fait décroître la lumière d’en haut. Il a volé ce qui est précieux. Il y a des choses précieuses dans nos vies qui ont été volées ou voilées par l’ennemi. Maintenant, à la décharge de ces contradicteurs, nous avons pu constater tellement de manque de sagesse de la part de chrétiens qui prônaient la révélation ou l’obéissance. Aussi, cette vérité a perdu maintenant de sa valeur chez beaucoup de croyants. Nous l’avons vu dans les chapitres précédents, cette perte a fait entrer l’Église dans un Évangile composé essentiellement de doctrines sans vie. Satan a manigancé cette dérive pour faire disparaître le caractère indispensable de l’illumination par le St-Esprit.

Lorsque Jésus traitait les pharisiens de « conducteurs aveugles », ou de « race de vipère », Il ne ciblait pas seulement ses contemporains, mais bien tous les chrétiens de toutes les générations qui se sont laissés infecter par ce même poison. Le Seigneur ne veut pas se montrer incorrect, mais il nous faut bien comprendre que c’est le venin du serpent ancien qui rend aveugle. Et ne pas chercher l’antidote, pour avoir les yeux ouverts, laisse en nous quelque chose de la race de Satan, quelque amour pour l’Égypte, quelque esprit d’idolâtrie.

Les caractères du nazaréat.

L’aveuglement et le manque de lumière sont liés à un développement spirituel insuffisant. C’est la privation d’une lucidité spirituelle indispensable pour notre croissance ; on ne voit pas, et le pire, c'est qu'on ne sait pas qu'on ne voit pas. Nous pouvons très bien avoir vu que Christ est notre salut, sans pourtant discerner les choses plus profondes de Dieu. Citons l’exemple de Samson. Si les Philistins purent s’emparer de lui et lui crever les yeux, c’est parce que sa force s’en était allée : « l’Éternel s’était retiré de lui ». Pourquoi en était-il ainsi ? Parce qu’il avait perdu l’un des caractères du nazaréat ! Celui qui devait être « nazaréen de Dieu dès le ventre de sa mère » avait livré le secret de sa force, et le rasoir était passé sur sa tête. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

Relisez le triste passage où la gloire de Dieu quitte le temple (Ézéchiel 10 v. 1 à 22), et vous verrez que la cause en est l’acceptation du compromis. La gloire de Dieu est partie, mais les hommes ont continué à exercer leur culte, comme si tout allait bien. Dieu était parti, mais le temple est resté, vide de Dieu, sans vie, gardant juste l’apparence : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.../... Car les hommes seront.../...enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.../...apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité. De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi (2 Timothée 3) ». Croyez-vous que Paul ne parlait que des inconvertis ? Jannès et Jambrès faisaient bien partis du peuple, oui ou non ?

Si nous ne sommes pas des « séparés », des sanctifiés, par la lumière divine, si nous ne manifestons pas les caractères du nazaréat, notre esprit sera sans force spirituelle, sans discernement spirituel. Bien souvent, la raison du manque de lumière de certaines personnes provient de leur état d’esprit. Elles se jugent religieusement supérieures, elles ont l’illusion d’avoir atteint une certaine perfection et d’être sans péché. Bien des chrétiens sont suffisants, satisfaits d’eux-mêmes, souvent propres-justes. Ce sont toujours les autres qui sont dans l’erreur, ce sont toujours les autres qui doivent changer. Ce sont des personnes qui ne se repentiront que très rarement de leur propre nature pécheresse. La prédication aura beau leur être accordée, elle se fracassera contre des cœurs glacés et endurcis.

Quiconque fait l’économie de la lumière de Dieu pour sa propre vie, est profondément manipulé par l’esprit de Laodicée. Jésus a pleuré sur Jérusalem car les chefs d'Israël n'ont pas voulu croire en Lui, et à cause de cela, les choses par lesquelles ils auraient pu avoir la paix, demeuraient cachées à leurs yeux (Luc 19 v. 41). Le venin du serpent agissait avec domination, répandant sournoisement l’hypocrisie pharisienne. Seule la lumière de Dieu aura le pouvoir de faire fondre notre cœur de glace, et de nous démontrer la corruption de notre nature. Oui, il est aujourd’hui plus qu’essentiel, que le « Soleil de justice », répande sur nos cœurs un « réchauffement climatique » spirituel. Qu’Il fasse fondre toute cette froideur qui n’attire plus, que leur concepteur.

Une belle image pour comprendre la différence entre le logos (parole générale) et le rhéma (parole personnelle) est celle-ci : Le logos est un puits rempli d’eau ; le rhéma est comme un seau que l’on descend dans le puits, que l’on remplit et que l’on remonte pour utiliser ce qui y a été versé (boire, mettre dans la nourriture, se laver, nettoyer, etc.). De même, la Bible, bien que remplie d’eau, demeure ni plus ni moins inutile et sans effet, tant que l’Esprit-Saint n’y puise pas un seau d’eau et ne le déverse sur chacun de nous, pour nos besoins propres, et selon l’usage que Dieu en a décidé.

J’ai découvert une très belle étude de « Michel Cournoyer » sur ce sujet, « La parole générale et la parole personnelle de Dieu ». Je me suis permis d’intégrer quelques extraits dans ce chapitre. Prenons maintenant le verset d’Éphésiens 6 v. 17 : « …Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ». Ici, c’est le mot « rhéma » (parole personnelle) qui est utilisé dans le Nouveau Testament grec. Contrairement à ce que l’on a souvent pensé et enseigné dans l’Église, il ne s’agit pas là de la Parole de Dieu en général, de la Bible écrite en général (logos) ; mais plutôt de la parole personnelle reçue de Dieu, dans notre communion avec lui. C’est cette parole personnelle qui donne la force, l’encouragement, l’assurance et la puissance au croyant. Une parole (soudaine, spontanée) reçue de Dieu est comme une épée : Elle éloigne l’ennemi, le doute, appelle la guérison, le pardon, donne la foi, chasse un démon, opère un miracle, déplace une montagne…

La Parole écrite comme telle (la Bible), si elle demeure essentiellement doctrinale, conceptuelle, intellectuelle, ne crée pas cette foi et ne change pas le cœur du croyant de façon décisive. On aura beau la lire et la relire, la répéter (ça peut même devenir une sorte de pensée positive), et même l’apprendre par cœur ; si elle reste théorique et cérébrale, elle restera sans effet réel et pratique, comme morte : « La lettre tue, l’Esprit vivifie ». La Parole de Dieu qui ne va pas au-delà de l’intellect ne peut procurer ni révélation véritable, ni eau, ni nourriture, ni vie…

Notre blocage, souvent, peut provenir de notre état d’esprit, de notre ouverture de cœur, de la position théologique face à la Parole de Dieu que nous avons reçue des hommes, des buts inavoués ou cachés qui nous motivent à la lire, etc. La Parole de Dieu est comme un combustible ; sans l’étincelle de l’Esprit, elle demeure lettre morte. C’est pourquoi il est si important de « recevoir » et de vivre la Parole de façon réelle dans nos vies. D’ailleurs, qui n’a pas expérimenté cette situation et ne s’est pas exclamé à un moment donné : « Ça fait 50 fois que je lis ce verset, mais aujourd’hui il est devenu si clair et si brillant pour moi, comme réchauffant et touchant mon cœur directement ; c’est la première fois que je le comprends vraiment…» ! C’est toujours ce qui arrive quand le logos devient un « rhéma »…

Dans Romains 10 v. 17, c’est encore le mot rhéma (parole personnelle) qui est utilisé : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend (et pas nécessairement de ce qu’on lit), et ce qu’on entend vient de la parole de Christ ». Une fois de plus, il ne s’agit pas de la Parole de Dieu en général, d’une parole théorique, d’une vérité doctrinale ou morale ; il s’agit d’une Parole vivante, reçue personnellement par le Saint-Esprit. Donc, pour n’importe quelle situation spirituelle ou circonstance de notre vie, besoin de repentance, décision à prendre, etc., nous n’aurons pas la foi tant que nous n’aurons pas reçu une parole personnelle de Dieu à cet égard, au moment et de la façon choisis par Lui.

Il nous faut attendre cette parole, avec laquelle vient la foi. C’est en recevant l’illumination d’un verset et une conviction divine dans le cœur que nous bénéficions des instructions, directions, réponses et lumières dont nous avons besoin personnellement. Nous ne pouvons avoir cette foi avant, peu importe tous les efforts que nous déploierons, car elle ne vient qu’avec la parole personnelle reçue de Dieu. La foi est alors une grâce reçue avec la parole révélée, qui est aussi une grâce de Dieu. La connaissance générale et académique de la parole de Dieu ne créera jamais cette foi ; tout au plus, elle ne pourra que la confirmer.

CITATION

« La Révélation (Hébr. Gâlâh ; grec apokalupsis, du verbe apokalupteïn = révéler, découvrir, d'où apocalypse =révélation). Le mot révélation signifie au sens large toute action par laquelle une chose cachée est dévoilée aux sens de l'homme, découverte à son esprit, rendue évidente à son sens intérieur (Proverbes 25 v. 9 - Mathieu 10 v. 26). Toute connaissance nouvelle est, à la bien prendre, une révélation. Dans le domaine religieux, révélation et connaissance de Dieu sont des notions corrélatives : On peut, à cet égard, parler de la révélation de Dieu que donnent la nature (Psaumes 19 v. 2 à 5 - Romains 1 v. 20) et la conscience humaine (Romains 2 v. 14). L’expression « Dieu a dit », « l'Éternel a dit », doit être simplement interprétée comme ceci : « Dieu a inspiré », « l'Éternel a suggéré », l'homme en faisant telle chose a considéré qu'il agissait sous l'action de Dieu ou qu'il accomplissait un acte conforme à sa volonté.

Dieu enseigne dans sa révélation.

Par la révélation, sous une forme ou sous une autre, Dieu mène l'histoire, qu'il appelle et qu'il instruit ses ouvriers, portant à la connaissance de l'intelligence ou de la conscience humaine des vérités que ni l'une ni l'autre n'aurait pu découvrir par elle-même. Dieu enseigne dans sa révélation ce qui, suivant l'expression biblique, n'aurait pu « monter au cœur de l'homme ». La révélation est une intervention surnaturelle du Créateur pour éclairer et pour orienter sa créature. Cette illumination venue d'en haut et impressionnant le cerveau peut, au lieu de la troubler, sublimer la vie mentale et introduire un élément divin dans le cadre moteur de la vie. Or, non seulement l'homme peut, comme on vient de le voir, subir ces influences, mais il les souhaite ; sa personnalité, pleine d'idéalisme inassouvi et soumise au péché par des instincts dominateurs, appelle la manifestation divine.

L'histoire des religions comme la confession de consciences individuelles sont là pour en témoigner. Ce n'est pas seulement l'hébreu, c'est l'homme qui dit à Dieu par la voix du psalmiste : « Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je chercherai ta face, ô Éternel (Psaumes 27 v. 8) ». Cette réalité humaine a inspiré l'invocation de saint Augustin : « Tu nous as faits pour toi-même, ô Seigneur, et notre cœur est inquiet tant qu'il ne repose pas en toi ». Pourquoi cette inquiétude ? Parce que tout en nous se révolte à la pensée que le péché pourrait avoir le dernier mot ici-bas et que, d'autre part, notre expérience nous enseigne que livrés à nous-mêmes nous ne pouvons pas le vaincre, l'extirper de la terre ; il faut donc, vu les hontes, les angoisses et les douleurs du monde, qu'une puissance salutaire intervienne, fasse une trouée qui nous libère ; il faut une révélation d'en haut.

Celle-ci n'est pas seulement possible, elle est nécessaire, elle est postulée. L'appel à Dieu du prophète Ésaïe rend bien le cri qui sort des entrailles de l'humanité : « Oh ! Si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! (Dictionnaire Encyclopédique de la Bible A. Westphal). »

« La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples (Psaumes 143 v. 8). » - « Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j’élève à toi mon âme ». C’est ce qu’on entend personnellement de Dieu qui apporte des changements décisifs dans notre vie et nous conduit sur le « bon chemin ».

Dans l'Ancien Testament :

Proverbes 29 v. 18 : « Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein… ».
2 Rois 8 v. 13 : « …Et Élisée dit : L’Éternel m’a révélé que tu seras roi de Syrie ».
Ésaïe 29 v. 11 et 18 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté… En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront ».
Jérémie 15 v. 16 : « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur ; car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! »
Ézéchiel 3 v. 1 à 4 et 10 : « Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël ! J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau. Il me dit : Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme le miel... Il me dit : Fils de l’homme, reçois dans ton cœur et écoute de tes oreilles toutes les paroles que je te dirai ! »
Amos 3 v. 7 : « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ».
Daniel 2 v. 19 : « Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux ».

Dans le Nouveau Testament :

Matthieu 16 v. 17 : « Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux ».
Luc 24 v. 32 et 45 : « Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? … Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprennent les Écritures ».
Actes 13 v. 2 et 9 : « Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » - « Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui, et dit… ».
Actes 16 v. 6 à 10 : « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision : Un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière : Passe en Macédoine, secours-nous ! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle ».
1 Corinthiens 2 v. 10 : « Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu ».
Galates 1 v. 11 et 12 : « Je vous déclare, frères, que l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ ».
Galates 2 v. 1 et 2 : « Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi ; et ce fut d’après une révélation que j’y montai ».
Éphésiens 3 v. 3 : « C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d’écrire en peu de mots ».

La révélation est indispensable.

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur (Hébreux 4 v. 12) ». La lumière révélatrice (la Parole) est efficace, plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager ce qui est de Jésus et d’Adam, ce qui est d’Abraham et d’Abram, ce qui est de Paul et de Saul de tarse, d’Israël et de Jacob, âme et esprit. C’est la bénédiction de la nouvelle alliance, déjà bien présente dans le cœur de Dieu, dans l’ancien testament. La théorie doctrinale ne peut amener personne à cet état, mais la lumière de la révélation oui. Un seul coup d’éclat du Seigneur, et nous voici illuminés sur le véritable fondement de nos pensées, et sur celui de nos intentions égocentriques. Cette lumière nous brise, elle opère une telle séparation, que la nature de nos mobiles est dévoilée au point de nous jeter dans la poussière aux pieds du Seigneur.

Quelques exemples :

A. « Job répondit à l'Eternel et dit : Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je ?.../... Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre (Job 40 v. 4 - Job 42 v. 5) ».
Voici l’effet que produit la révélation de Dieu sur une vie qui témoignait déjà d’une maturité spirituelle certaine. Job vivait la sanctification comme peu, il se détournait du mal, et servait le Seigneur dans l’intégrité de cœur. Et ce n’est qu’au bout d’une longue marche dans la connaissance de son Dieu, qu’il reçut la révélation de Sa toute puissance et de sa justice. La lumière a forcé Job, avec douceur, de s’écrier : « C'est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre…/… Je me condamne (j’ai horreur de moi – version Darby) ». En dépit d’un cœur intègre, il peut se cacher en nous, et d’une manière inconsciente, beaucoup de propre justice.

B. « Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées (Ésaïe 6 v. 5) ».
Ce « alors je dis », est la conséquence directe d’une vision de Dieu à son serviteur. À travers les séraphins, Il lui révèle Sa sainteté, Ésaïe va alors tomber dans la poussière. Avant cette révélation, ses lèvres étaient déjà impures, et il habitait déjà parmi un peuple aux lèvres impures. Mais il n’en avait pas conscience, pour lui, il se considérait apte à être messager ; n’était-il pas envoyé ? Cette révélation est très intéressante car elle cible l’impureté des lèvres, des paroles de la bouche. Pour ce serviteur, porte-parole de Dieu, la lumière va toucher le centre de son engagement, l’annonce de la Parole. Il y a évidemment ici une relation forte avec tous les prédicateurs de toutes générations. Notre bouche est-elle seulement utilisée comme Sa bouche ?

Une question devrait être posée : Avons-nous eu une révélation du Roi ? « De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne (Jacques 3 v. 5) ». - « L’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié (Ésaïe 6 v. 6) ».
Que Dieu puisse révéler sa « Pierre ardente » à tous les messagers du Seigneur. Peut-être s’y cache-il des mots, des théories, des enseignements, que Dieu n’y a pas placés. Qu’Il puisse toucher leurs lèvres, enlever toute iniquité, et tout péché.

C. « Le serviteur (Guéhazi) de l'homme de Dieu (Elisée) se leva de bon matin et sortit ; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l'homme de Dieu : Hélas ! Mon seigneur, comment ferons-nous ? Il répondit : Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Elisée pria, et dit : Eternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Elisée (2 Rois 6 v. 15 à 17) ».

Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, notre combat ne se situe pas dans la sphère des choses terrestres. Combattre sans avoir les yeux ouverts sur les armes célestes, nous gardera dans l’inconnue et la crainte, devant les assauts percutants de tous les géants « Goliath », que nous rencontrerons. Les ténèbres savent très bien à qui elles ont à faire.

D. « La sixième année, le cinquième jour du sixième mois, comme j'étais assis dans ma maison, et que les anciens de Juda étaient assis devant moi, la main du Seigneur, de l'Eternel, tomba sur moi (Ézéchiel 8 v. 1) ».
Les gens religieux de Juda s’étaient rassemblés autour d’Ezéchiel, recherchant son instruction, voulant entendre la Parole de Dieu. La main de l’Eternel tomba sur lui et lui donna un message terrible à transmettre. Une parole de révélation en rapport avec le péché qui entachait « leurs choses saintes ». Les anciens de Juda vivaient tranquillement leur dévotion, le mode environnant était ce qu’il était, mais cela n’allait pas si mal. Après-tout, ils étaient le peuple de Dieu, comme Saul de Tarse. Le message à donner était destiné à ces personnes religieuses, mais il est également pour nous aujourd’hui.

« Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux de la tête. L'esprit m'enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem, à l'entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l'idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l'Eternel. Et voici, la gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée ».
La révélation pointait du doigt le caractère idolâtre du peuple de Dieu. Le temple était sujet au mélange dénoncé dans ce livret. L’idole cohabitant avec la gloire de Dieu, les ténèbres cohabitant avec la lumière, l’esprit cohabitant avec la chair, l’image du moi cohabitant avec l’image de Christ. Mais ces choses excitent toujours la jalousie de Dieu, elles attristent le Saint-Esprit qui nous veut tout entier pour Dieu. C’est cela l’abomination dans le temple, et elle est aussi présente dans le nouveau temple qu’est l’Eglise.

« Alors il me conduisit à l'entrée du parvis. Je regardai, et voici, il y avait un trou dans le mur. Et il me dit : Fils de l'homme, perce la muraille ! Je perçai la muraille, et voici, il y avait une porte. Et il me dit : Entre, et vois les méchantes abominations qu'ils commettent ici ! J'entrai, et je regardai ; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour ».

« … toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables », cela nous parle de ce qui est terrestre, à contrario de ce qui est céleste ; de nos occupations terrestres, religieuses ; de ramper au lieu de voler et donc d’une position de vie qui nous empêche de nous élever sur les hauteurs de Dieu avec des ailes comme les aigles. L’imagination de ses enfants pour se fabriquer des images est un terrain de prédilection pour les plus subtiles contrefaçons de Satan, ange de lumière.

« L'Eternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. Et, à mes oreilles, il dit aux autres : Passez après lui dans la ville, et frappez ; que votre œil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon sanctuaire ! (Ézéchiel 9 v.4) ».

Le Seigneur doit juger le péché dans le cœur de Son peuple, frapper et détruire toutes les abominations, renverser et brûler tout ce qui s’apparente à de l’idolâtrie. Aujourd’hui, l’instrument de destruction doit accomplir son œuvre, séparer lumière et ténèbres. La croix de Christ est cet agent. La puissance de la mort de Christ doit agir en nous, comme une épée à double tranchant. Tout commence par Son sanctuaire : « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu (1 Pierre 4 v. 17) ». Avons-nous cette marque sur notre front, pleurons-nous sur les idoles qui usent d’autorité dans l’Eglise professante ? Alors attendons-nous à la lumière de Dieu. Qu’elle nous jette dans la poussière en nous humiliant, qu’elle nous brise en nous dévoilant notre véritable état de cœur, qu’importe, pourvu qu’elle nous libère de l’esclavage de notre « Saul de Tarse ». Une fois abaissés, nous nous élèverons vers Son trône de gloire.

E. Témoignage personnel.

Je me souviendrai toujours de ce moment où le Seigneur m’a ouvert les yeux sur le service que je Lui offrais, très sincèrement dans mon église locale. Nous chantions des cantiques, quand tout à coup, mon esprit fut touché par l’Esprit de Dieu. La lumière pénétrait le temple que je suis, et éclairait les mobiles profonds et cachés de mon service. Ce fut tellement rapide, profond, libérateur, que je ne pus plus chanter, mais fit éclater une puissante louange, mêlée d’une joie indescriptible.

J’ai vu la corruption de ce que j’appelais dans ma vie : « Le service de Dieu ». Le Seigneur me disait que ma notion du service était en fait une puissante idole. Que ce n’était pas Dieu que j’aimais lorsque je m’activais, mais ma propre personne. C’est moi que j’aimais à travers les actes que je produisais pour Lui. Mon service était devenu mon image, avec mes couleurs, mes formes, mes raisonnements. Je me suis aperçu que l’ensemble était devenu ma tour de Babel. Je me servais de Dieu pour atteindre mes propres objectifs spirituels, pour atteindre le ciel sans passer par Christ, et je voulais à tout prix qu’Il bénisse l’œuvre de mes mains. La lumière a séparé âme et esprit, et j’ai compris que cette façon de servir était ennemie de Dieu.

Une deuxième partie me fus révélée. J’ai vu la folie de mes projets d’aider et de vouloir soigner l’Eglise par moi-même. Le roi David, « l’homme selon le cœur de Dieu », n’a pas échappé à ce piège lorsqu’il décida de faire monter l’arche (le témoignage de Dieu) de l’alliance sur un char neuf (2 Samuel 5). Dieu refusa d’agréer cette œuvre dans une ambiance de louange faite en Son honneur, et s’ensuit le sacrilège d’Ouzza et sa mort. David venait pourtant de remporter une grande victoire sur les Philistins en les battant depuis Guéba jusqu’à Guézer, alors que s’est-il donc passé ? Pourquoi dans un premier temps Dieu lui donne la victoire et dans un deuxième temps réagit-il avec une telle colère ?

C’est très simple, concernant les Philistins, la Bible nous montre que David consulta l’Eternel pour savoir s’il devait les combattre ou non, mais pour l’arche il a agi de son propre chef sans Le consulter et en utilisant des moyens humains. David a oublié les exigences des Écritures et si Dieu est miséricordieux et rempli d’amour pour nous, Il ne dérogera jamais à sa Parole. L’objectif, l'engagement et l'empressement n'étaient pas une erreur mais la manière de réaliser le plan divin en était une, il aurait fallu que David recherche comment Dieu voulait que cette opération se fasse. C’était une erreur d’ordre spirituel, parce que la spiritualité est non seulement de connaître le but, mais aussi le moyen de l'atteindre. Demandons à Uzzah ce qu'il en pense !

J’ai vu ma main dans celle d’Uzzah, et j’ai vu que mon désir d’empêcher l’Eglise de trébucher, venait de mes propres forces et raisonnements. En effet, il m’a été montré que l’Église est chancelante, non pas parce que l’ennemi est plus fort, mais parce qu’elle ne repose plus pleinement sur le bon support. Elle ne repose plus sur les fondements des apôtres et des prophètes. Elle n’est plus la colonne de la vérité, et vouloir l’empêcher de tomber en Lui permettant de rester dans le même état, c’est en fait vouloir imposer à Dieu d’autres fondements que les Siens. Il faut qu’elle tombe, et la Bible a bel et bien prédit sur Elle des temps difficiles d’apostasie.

Mais en son sein, Dieu suscitera un peuple sanctifié, mis à part, qui aura compris que sa vie ne lui appartient plus, et qui acceptera de participer aux souffrances de Christ. Un peuple sous lequel Il pourra replacer Ses fondements, pour accomplir Ses intentions. Un peuple, formé de personnes de toutes générations, de tous pays, placé dans le creux du rocher des siècles par la main de Dieu. Un petit peuple qui sera en bénédiction pour l’ensemble, comme à l’époque de Gédéon.

Cette révélation a bouleversé ma vie. Je n’en connais pas encore toute la teneur, mais je sais qu’elle a fait tomber des chaînes pesantes, et m’a libéré définitivement de tout élan personnel. Il n’y avait pas l’ombre d’un reproche car Il sait très bien de quoi je suis fait. Lui-même a voulu que nous portions « …ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous (2 Corinthiens 4 v. 7) ».

Au risque de mal me faire comprendre de mon entourage spirituel, j’ai pris la décision d’arrêter certaines activités afin de me consacrer à rechercher avant tout la volonté de Dieu. J’ai vite saisi que mon premier service devait maintenant consister à chercher à connaître l’œuvre de Dieu, c'est-à-dire, connaître toujours plus profondément le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, en tant que personne. Le reste étant important mais secondaire. Après tout, n’est-ce pas là le premier des commandements : « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement (Matthieu 22 v. 37) ».

Était-ce la fin de toute activité pour autant ? Était-ce pour moi un feu vert pour quitter toute communion fraternelle ? Bien sûr que non ; lorsque les Lévites ont été appelés à quitter l’ambiance du « veau d’or », et à se consacrer d’avantage, Dieu nous montre Ses intentions en replaçant Ses sanctifiés au sein de l’ensemble du peuple, afin d’être pour lui une source de bénédiction. Aujourd’hui, je veux être convaincu par l’Esprit que ce que je fais, émane bien d’en haut. Je me rends compte combien la chose n’est pas si facile, et lorsque je m’emporte, lorsque je rentre à nouveau dans mes vieux réflexes, la lumière est inévitablement triomphante dans mon cœur pour me ramener aux pieds du Maître, afin de chercher « … premièrement le royaume et la justice de Dieu (Matthieu 6 v. 33) », sachant que tout le reste me sera donné par-dessus. La révélation a fait son œuvre, qui ne s’effacera pas… ».

Dans le pays des Mèdes, se trouvaient des hommes qui cherchaient manifestement quelque chose. Ils côtoyaient la science et la sagesse des Fils de l’Orient ; mais n'étaient pas satisfaits en eux-mêmes, ni désaltérés de vérité. Pendant des jours et des jours, ils surveillaient ; les yeux en haut durant les nuits ; ils connaissaient le soleil, la lune, les étoiles, mais jamais aucune réponse. Ils avaient la connaissance des livres, mais un cœur vide, leur désir d'adoration n'était pas assouvi.

Mais un jour, dans leur quête, quelque chose de plus grand que la connaissance humaine, que l’intelligence des choses d’ici-bas, vint les libérer à jamais ; une étoile, une révélation, venant du cœur de Dieu. Ils firent leurs préparatifs et se mirent en marche selon ce que l'étoile leur montrerait. Comme Abram, ils quittèrent leur pays, leurs rouleaux théologiques, leurs familles, leurs occupations mondaines, et se mirent en marche vers un pays promis. La révélation les introduisait dans le message de Dieu pour leur temps ; la venue et la connaissance du Messie. Dieu leur communiquait ce qui serait désormais le centre de toute leur vie. Jusqu'au moment béni où ils vont le rencontrer et l'adorer.

Il en est de même pour nous, hommes et femmes de bonne volonté, la révélation nous sera donnée, sans mesure. Elle sera placée par Dieu lui-même, et nous conduira sur le seul chemin qui mérite absolument toute notre attention. Elle ne doit, elle ne peut, que nous conduire à la personne vivante de Christ. C’est Lui, et rien d’autre, le message de Dieu pour notre temps, tant pour les chrétiens que pour les non-chrétiens.

Une plus grande connaissance de Jésus.

« C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous (Éphésiens 1 v. 15 à 22) ».

Nous pouvons très bien connaître le salut en Jésus-Christ, mais être atteints de cécité sur la personne de Christ. Paul prie pour que les chrétiens d’Ephèse reçoivent du Seigneur un esprit de sagesse et de révélation pour connaître. N’avaient-ils pas déjà connu le Seigneur, de par leur conversion au fils du Dieu vivant et vrai ? Mais ce contexte est très explicite sur le fait qu’il manquait à ces croyants une plus grande et profonde connaissance de Jésus. Notamment sur ces points précis, la connaissance de Sa personne, l'espérance qui s'attache à Son appel, et l’héritage qu'Il réserve aux saints.

Cette connaissance ne peut dépendre de la logique religieuse, des raisonnements, ou de la connaissance intellectuelle de la doctrine. Elle ne peut dépendre que de la révélation : « …qu'il illumine les yeux de votre cœur », nous pourrions dire : « Qu’il ouvre votre cœur à sa lumière ». L’Eglise ne peut se passer de cette lumière, seule capable de guérir toute forme de cécité, la seule qui nous permet d’avoir les yeux de notre cœur ouverts et illuminés, sur tout ce que Dieu a accompli.

Tout ce qui concerne la chute de l’homme et sa défaite a été traité sur la croix. Il y a un secret pour vaincre, et ce secret c'est de voir avec notre esprit Son héritage. Si seulement nous pouvons voir Sa mort et Sa résurrection, nous serons vainqueurs de Sa victoire. Quelqu’un a dit : « Quand nous commençons à regarder au Fils comme la somme de Tout en Tous, alors nous donnons à Christ la prééminence. Nous entrons dans le vrai cœur, la pensée, l’intention, et le but du plan de Dieu - que Christ Lui-même remplisse toutes choses, que Sa gloire soit reflétée en toutes choses ! Si notre façon de faire est une méthode, alors notre attention se porte sur une méthode, et l'homme qui a inventé la méthode reçoit l'honneur, et les gens qui mettent la méthode en pratique reçoivent la gloire. Mais si ma méthode est Christ, alors Christ reçoit toute notre attention, Christ reçoit tout le crédit, et Christ reçoit toute la gloire. De cette façon Christ est magnifié, le cœur de Dieu est satisfait, et nous nous adaptons à Sa Volonté en Christ. »

Un jour, le Seigneur donna cette Parole à Nathanaël, « tu verras le ciel ouvert ». C’est une perspective nouvelle, pour un homme animé de l’esprit de révélation, une évolution vers un nouveau jour, une ère nouvelle. C’est l’ère du Saint-Esprit qui prend de ce qui appartient au Père et nous le donne : « Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu (1 Corinthiens 2 v. 10) ». Le ciel ouvert devient une réalité, ses écluses grandes ouvertes nous inondent de la vraie connaissance. La croix provoque pour nous l’ouverture des cieux, elle déchire le voile d’aveuglement qui asphyxie notre cœur. Souvenez-vous de ce qui est arrivé aux deux disciples qui allaient à un village nommé Emmaüs, lorsque Jésus rompit le pain : « Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent (Luc 24 v. 31) ». Le Seigneur leur faisait déjà l’annonce de sa vie offerte, du voile déchiré, et du ciel ouvert.

Permettez-moi de répéter que la notion de révélation est exprimée par le mot hébreu « galah » et le grec « apokaluptô (nom : apokalupsis) » qui signifie littéralement ; « ôter le voile ». En rapport direct avec le voile du temple qui se déchire lors de la crucifixion. Christ est venu déchirer ce voile pour que nous soyons en mesure d'entrer dans le Très Saint, sanctuaire jusqu'alors inaccessible. Et c'est par une révélation que nous y entrons. Voilà pourquoi nous avons tant besoin d'un coup d'éclat de Dieu dans nos vies ! Telle doit être l’issue de l’annonce de l’Évangile dans le monde et dans L’Église : DES YEUX QUI S’OUVRENT SUR CHRIST.

Mais c’est le Saint-Esprit qui le fait de manière positive en nous, comme ce fut le cas pour la mort, l’enterrement et la résurrection symbolique de Jésus dans le Jourdain, lorsque les cieux se sont ouverts à Lui. Se présentant sur une base nouvelle de résurrection, Il avait le ciel ouvert au-dessus de Lui. Ensuite, l’Esprit l’illumina et demeura sur Lui, et l’Esprit devint, en quelque sorte, le canal de communication, faisant de cette ouverture céleste tout ce qui était du domaine de la communication, du dialogue et de la communion. Voilà l’ère du Saint-Esprit, faisant de toutes les valeurs de Christ une réalité pour nous et en nous. Il va nous ouvrir les yeux afin de voir « briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu (2 Corinthiens 4 v. 4 ) ».

Non plus l’idole que nous nous sommes créés, mais la véritable image de Dieu. Nous ne trouvons pas parce que nous recherchons mal. Souvent, ce qui est sous nos yeux nous échappe, nous cherchons à l’extérieur ce qui est déjà en attente en nous. Nous ne regardons pas au bon endroit, ou nos yeux sont empêchés de voir. Agar, la servante de Sarah, avait été chassée et s'était perdue dans le désert avec son fils. Tous les deux allaient mourir de soif, alors qu'ils se trouvaient auprès d'un puits, mais ils ne le voyaient pas.

Allez savoir ce qui les aveuglait : « Alors Dieu lui ouvrit les yeux (Genèse 21 v. 19) », et elle vit un puits d’eau ; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant. Oh ! « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux (Ésaïe 55 v. 1) », venez sans crainte car nous avons un Dieu qui désire plus que tout nous ouvrir les yeux sur Christ. Quel est le ministère qui souhaite ravir les âmes pour Christ ? Quelle est la vie chrétienne qui désire s’ancrer profondément dans la victoire ? La révélation intérieure de Christ est la clé qui ouvre toutes les mers rouges qui font obstacle.

CITATION

« Je prie ... qu’il illumine les yeux de votre cœur pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de son glorieux héritage dans les saints (Éphésiens 1 v. 18) ». Quel est l'héritage de Christ dans les saints ? Quelles sont les richesses de la gloire de l'héritage de Christ dans les saints ? C'est que les saints sont destinés à Lui donner les moyens de Sa manifestation universelle comme Dieu l'a résolu. C’est une partie de ce qui a été décidé dans les conseils de la Divinité, que Christ sera la plénitude au centre de tout, mais que cette plénitude ne doit pas se manifester de manière isolée. Il n'y aurait pas de but dans cela, parce que Dieu aurait pu le faire sans l’incarnation. Il aurait possédé la plénitude de cette façon, et c'est ce que dit la lettre aux Philippiens. Il était égal avec Dieu, et Il avait toute la plénitude, mais Il s’est vidé lui-même. Pourquoi ? Afin que d'autres puissent être introduits dans la plénitude, afin qu'Il ne garde pas tout cela pour Lui-même.

Le Seigneur Jésus s’est dépouillé afin que d’autres puissent entrer. Si quelques-uns d'entre vous sont enclins à s’accrocher à leurs propres droits, à leur propre terrain, à tenir les choses pour eux-mêmes, ils sont en train de violer l'esprit même de Christ qui renonça à Ses droits afin que d'autres puissent entrer et en bénéficier. Donc, l'héritage du Christ est le suivant : Il a été fait héritier de toutes choses, mais il ne peut avoir toutes ces choses qu’à travers les saints, et il obtient « toutes choses » par et dans les saints...
Le Seigneur n'est pas satisfait par un peuple qui ne serait que sauvé. Le Seigneur a fixé Son objectif : La pleine connaissance de Lui-même. C’est indispensable au Seigneur. Son Héritage est lié avec cela. Ce qu'il faut aujourd’hui, c'est que le peuple du Seigneur entre dans une connaissance du Seigneur qu'il ne possède pas encore, dans une position spirituelle par rapport à lui qu'il n'occupe pas encore, en un mot : Dans la Pleine connaissance de Lui-même par une entière et profonde révélation de l’Esprit (T. Austin -Sparks).

« L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! (Matthieu 6 v. 22) ». La révélation de Christ par l’Esprit, et à travers les Écritures, est l’onguent spirituel de Dieu, pour nous guérir de l’aveuglement « Laodicéen » ; le baume par excellence pour toutes formes de cécité.

Ce remède est là pour nous aujourd’hui : « Je te conseille d’acheter de moi… Un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies (Apocalypse 3 v. 18) ». Il faut aller à Lui, car quelle valeur aurait ce qui ne vient pas de Lui ? Pour « acheter » il faut payer, et le prix, c’est le renoncement à tout ce qui plaît au cœur naturel, au monde et à ses convoitises, à tout ce qui est de la chair, même la chair sous son caractère religieux, car c’est toujours la chair. Puis le cœur qui se tourne résolument vers Christ, qui fixe son œil sur ce seul objet, trouve la vue : « La lampe du corps, c’est l’œil ; si donc ton œil est simple, ton corps tout entier sera plein de lumière (Matthieu 6 v. 22) ». Rien alors n’entrave plus l’activité du Saint Esprit qui peut agir sans être contristé, et qui introduira largement les desseins de Christ. Les yeux ouverts par le divin collyre, le discernement spirituel résultant de ce que nous avons « l’onction de la part du Saint (1 Jean 2 v. 20) » est enfin retrouvé.

Ce collyre agit comme dans un éclair sauveteur, et alors que nous nous voyons tels que nous sommes vraiment, paille et chaume brûlent en un instant. C’est une rencontre avec Dieu qui nous « cloue » à la croix en Christ, et qui nous laisse aller ensuite dans Sa résurrection. Une rencontre que nous n’oublierons jamais, elle nous brise au point que notre esprit de jugement disparaît de nos vies définitivement. Nous effacer, laisser la place aux autres, disparaître en Christ, devient quelque chose de naturel, sans effort, sans regret, nous connaissons que Dieu est derrière toute chose.

« Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître (Luc 2 v. 14) ». « Les yeux de ceux qui voient ne seront plus bouchés, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives (Esaïe 32 v. 3) ».

Soyez richement bénis !

 

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