Obtenir les promesses de Dieu

Obtenir les promesses de Dieu

Réalisons-nous frères et sœurs, que notre état d’esprit est un facteur déterminant pour notre croissance spirituelle ? Et qu’il peut différer ou annuler les promesses de Dieu ?

Pour l’avoir négligé, le peuple d’Israël s’est vu refuser l’entrée du pays de la promesse ! Il en est de même pour beaucoup d’enfants de Dieu aujourd’hui, Dieu ne les fait pas sortir du désert de leur âme parce qu’ils sont terriblement négligents quant à leur état d’esprit envers Christ. La paresse spirituelle, l’amour des plaisirs de l’Égypte non abandonnés, et le manque de soif de vérité, sont dans les mains de Satan de redoutables somnifères spirituels. Nous avons dans l’exemple du comportement de la première génération du peuple hébreu la démonstration flagrante que : L’HERITAGE DE CERTAINES PROMESSES DE DIEU DANS NOS VIES, EST CONDITIONNE D’UNE MANIÈRE INDUBITABLE A NOTRE ÉTAT D’ESPRIT INCREDULE.

Distraits par nos occupations.

« A qui jura-t-Il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, si ce n’est à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité (Hébreux 3 v. 18) ».
Nous ne cessons de répéter que les hommes ont le choix d’accepter ou de refuser la grâce de Dieu pour découvrir son salut en Jésus-Christ, n’est-ce pas ? Et bien ce principe est tout aussi valable pour nous chrétiens. Nous avons aujourd’hui le choix, après notre conversion, d’accepter ou de refuser de continuer à chercher le Dieu de notre salut, pour découvrir et recevoir les autres promesses qu’Il a pour nous, notamment celles qui découlent de la croix. Imaginons-nous un instant Moïse, voyant le buisson en feu, n’y prêtant aucune attention et continuant son chemin comme si de rien n’était. Quel drame cela aurait été !

Lorsque « Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point (Exode 3 v. 3) ». Il y a bien là un effort de volonté de la part du croyant pour se détourner de ses affaires courantes, afin de, non pas mériter la bénédiction, mais de la moissonner : « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6 v. 7) ». Si je sème une recherche de Dieu et de la vérité, et bien je vais moissonner des profondeurs spirituelles que je ne connaissais pas ; mais si je ne sème rien, il n’y aura pas de récolte. Et pourtant, combien d’enfants de Dieu réagissent comme cela face aux « buissons ardents » que Dieu leur présente, pour les attirer vers de nouvelles perspectives spirituelles. Nous sommes si vite distraits par nos occupations journalières !

Dans la parabole du fils prodigue, nous reconnaissons la marque de ce que peut être un état d’esprit négligent. Certains doigts se pointent vers les chrétiens et chrétiennes chancelants, qui ont du mal à vivre leur foi, dont la conduite peut être certes réprimandable ; et pourtant ces mêmes doigts peuvent appartenir à des enfants de Dieu qui n’ont peut-être pas de problèmes apparents dans leur vie, mais qui négligent les bienfaits de la table du Seigneur. Des « fils aînés » qui ont peut-être un comportement extérieur irréprochable, servant le Seigneur de tout leur cœur dans leur Église, mais oubliant les bienfaits que leur père tient encore à leur disposition ; au point de ne même plus savoir le goût qu’ils ont : « Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi (Luc 15 v. 31) ». Sous-entendu et je paraphrase, notre père céleste nous dit : « À toi de découvrir ton héritage en Christ, tu es toujours avec moi. Et lorsque je vous dis que la croix contient encore des réalités spirituelles qui doivent nous être dévoilées, c’est de cela dont je parle. Tout est accompli, vous avez tout pleinement en Christ, viens et vois, viens et sers-toi ; seulement la saveur qu’auront ces choses dans ta vie dépend de ta démarche personnelle ».

Que Dieu nous aide à nous rendre compte que même en étant sortis d’Égypte par la puissante main de Dieu ; même en étant, comme le fils ainé, au service du « Père », toujours avec lui ; ce n’est pas une garantie pour hériter dans nos vies « le pays de la promesse », avec toutes ses richesses. La standardisation n’existe pas dans le royaume de Dieu ; nous récolterons tous, ce que nous aurons semé. Satan lui, connaît parfaitement ce principe, et il n’aura de cesse d’essayer de détourner notre attention de la croix de Christ ; d’anesthésier notre recherche de l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu ; même si pour cela, il doit nous laisser tranquillement, comme pour « Marthe », nous affairer dans l’Église.

« …Marthe était absorbée par les nombreux soucis du service ; elle survint et dit : Seigneur, tu ne te mets pas en peine de ce que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider…/…Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Or une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée. (Luc 10 v. 40 à 42) ».

Jésus nous donne ici Sa solution, Son remède, « la bonne part », afin que nous puissions devenir héritiers de Dieu ; afin que nous découvrions la richesse de la gloire de Son héritage qu’Il a réservée aux saints. Jésus ne privilégie pas l'adoration au détriment du service, et Il veut que nous soyons autant Marthe que Marie ; mais ce qu’Il nous enseigne c’est que nos vies peuvent être trop consacrées à beaucoup de choses secondaires. Le « syndrome de Marthe » touche aussi les disciples de Christ ! Nous sommes si souvent absorbés et distraits par « beaucoup de service (Luc 10 v. 40) », que nous en perdons de vue l'essentiel. Saisissons-donc que « la bonne part (Luc 10 v. 41) », peut nous être ôtée, et avec elle : Notre croissance en Christ.

Une vérité incontestable est celle qui consiste à croire que Dieu nous donne avec abondance les richesses de son amour ; il en est une autre qui consiste à croire que Dieu attend aussi de notre part une démarche personnelle, pour venir nous servir à sa table. Et ce que nous moissonnerons alors englobe tout ce qui entre dans la composition de cette parole : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu (Matthieu 6 v. 33) ». Non pas nécessairement à faire des choses, mais à nous tenir à Ses pieds pour recevoir la manne céleste, la nourriture des cieux. Il est tellement important de continuer à rechercher Dieu, même après des années de conversion ; à rechercher Celui qui fait la joie de notre cœur, Celui à qui nous avons été fiancés, Celui qui est l’objet de notre amour, Celui qui est pour nous le « pays de la promesse », et donc un grand et vaste pays aux richesses inconnues, Celui encore qui nous dit : « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire (Jean 16 v. 12) ».

« …tu rechercheras l’Eternel, ton Dieu ; tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme (Deutéronome 4 v. 29) ». Cela peut mettre des jours, des mois, des années ; peu importe tes faiblesses, tes manquements, tes péchés ; la promesse est certaine : « Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous… (Jérémie 29 v. 13 et 14) ».

Comme Josué et Caleb, souhaitons-nous être animés d'un autre esprit.

Que de choses peuvent nous détourner de ce qui est prioritaire et indispensable pour nos vies. La recherche de notre identification en Christ, elle est notre terre promise, notre « Canaan » céleste, qui seuls peuvent nous satisfaire au plus profond de nous-mêmes et durablement. Avons-nous encore soif aujourd’hui que Christ se réalise Lui-même pleinement dans notre vie, pour jouir de ce que la Bible appelle « la plénitude de Dieu » ?

« … parce que mon serviteur Caleb a été animé d'un autre esprit, et qu'il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont (Nombres 14 v. 24). » - « (…) ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs ; l’un à droite, l’autre à gauche. L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui. Mais l’autre lui fit des reproches et dit… Pour nous, c’est justice (…) Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23 v. 33 à 43) ».

Dieu aime et a beaucoup de respect pour l’état d’esprit de Caleb. Nous pourrions dire que Caleb est un chrétien animé d’un esprit de conquête qui va suivre pleinement la voie de Dieu, par Sa grâce. Il va laisser Dieu faire son œuvre en lui afin de pouvoir entrer dans d’autres sphères spirituelles plus profondes. Pour se faire, il va laisser son Dieu utiliser les circonstances de la vie pour le conduire sur la croix, cela toutes les fois qu’il le faudra. Chaque jour que Dieu choisira pour crucifier sa volonté propre et la faire mourir, sera pour lui un pas de plus dans sa croissance personnelle.

Ce chrétien va apprendre à renoncer à lui-même ; il va laisser la lumière divine lui révéler sa véritable nature de « brigand », son véritable « Jacob », son véritable Saul de Tarse, afin de le transformer en « Israël », ou en l’apôtre Paul. L’Esprit-Saint lui révélera que pour lui, progresser dans la connaissance du Christ implique de porter sa croix et de mourir à lui-même sur l’autel de la consécration. Il va comprendre que la croix dans sa vie est plus que nécessaire, qu’elle est justice de Dieu ; mais qu’elle est aussi une porte ouverte sur toute l’œuvre du royaume de Dieu.

Certes, ce n’est pas un chemin facile, ni plébiscité ; mais quelle récompense, lorsque ce chrétien entendra jour après jour, avec les oreilles de son cœur, Jésus lui-même lui dire : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23 v. 43) ». Autrement dit : « Aujourd’hui, parce que tu es animé d’un autre état d’esprit, tu vas entrer plus profondément dans la bénédiction de Dieu. Tu seras au ciel avec moi dans le sens où tu connaîtras cette position de vainqueur, qui consiste à être assis avec Christ dans les lieux célestes. C’est une position où Christ peut enfin commencer à régner à travers nos vies ». Oui, l’esprit de Caleb est un esprit de vainqueur qui accepte la croix, et qui de ce fait pénètre le royaume de Dieu plus en avant. Il reçoit en héritage du Père la « manne cachée » ; et par révélation, une connaissance toujours plus grande de la personne de Jésus-Christ : « … parce que mon serviteur Caleb a été animé d'un autre esprit, et qu'il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont (Nombres 14 v. 24) ».

Frères et sœurs, il est des moments dans nos vies où le Seigneur permet que nous goûtions la félicité du lieu très saint. C’est en général des instants d’intense communion avec Lui. Mais nous en ressortons très vite n’est-ce pas ? Au point que cela peut même nous décourager, nous frustrer. Mais relisez avec moi ce passage : « …je le ferai entrer dans le pays où il est allé ». Voilà une promesse pour notre cœur amoureux des choses de Dieu. Notre décision de mettre en attente nos obligations, et de faire un détour pour trouver le moyen d’habiter constamment dans ce lieu très saint sera la clé qui nous l’ouvrira. Dieu veut nous y faire entrer ; Dieu nous veut dans ce lieu de plénitude. Cette quête est comme une mise à l’épreuve ; mais notre détermination peut faire pencher la balance vers le bon côté. La promesse est certaine, mais elle ne s’arrête pas seulement à nos vies ; Dieu promet que nos enfants seront également au bénéfice de ce que nous aurons moissonné. Gloire à Dieu !
« Car l’Eternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eau, de sources et de nappes souterraines qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain sans avoir à te rationner, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu extrairas le bronze. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Eternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné (Deutéronome 8 v. 7 à 10) ».

Frères et sœurs, tout cela nous parle de la plénitude de Jésus-Christ. N’ayons aucune crainte de poursuivre notre marche de pèlerin, nous sommes étrangers et voyageurs et sommes appelés à aller toujours plus loin dans notre marche spirituelle. Dieu a encore une multitude de merveilleuses bénédictions à nous donner. Certains cantiques ou prédications nous présentent Canaan comme étant notre patrie céleste, or il n’en est rien ; au ciel il ne s’y trouvera ni guerre ni péché. Frères et sœurs, Canaan préfigure bien une étape de plénitude spirituelle de nos vies chrétiennes, de plus en plus ignorée aujourd’hui.

La route céleste est encore longue.

Fondamentalement, cela nous apporte quoi de savoir que d’autres ont goûté à cette pleine présence du Seigneur, si nous-mêmes nous n’en connaissons pas la saveur. Quelles sont ces « montagnes géantes » qui nous accaparent, et qui nous font nous contenter bien souvent de peu. Ne faisons pas dépendre notre destinée des paroles incrédules de ceux et celles qui ne choisissent pas « la bonne part ». Écoutons plutôt les Josué et les Caleb qui veulent aller de l’avant, même s’ils sont une minorité. Nous les reconnaîtrons à leur confession de foi : « Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs ! (Nombres 13 v. 30) ». C’est avec ce genre d’engagement que le Seigneur Jésus-Christ pourra réaliser Ses projets ; avec des hommes et des femmes qui relèvent le défi des choses célestes ; quitte à affronter les montagnes, et les « enfants d'Anak, de la race des géants (Nombres 13 v. 33) ».

Certainement que notre désir de plénitude sera éprouvé par Dieu, il est normal qu’Il mesure exactement notre détermination et sache vraiment jusqu’où nous sommes prêts à aller. Mais quelle félicité lorsque nous verrons le ciel s’ouvrir pour nous accorder ce à quoi nous aspirons, depuis peut-être des années. Cela va être le cas pour Élisée (2 Rois 2), lorsque l’Eternel fit monter Elie au ciel dans un tourbillon. Elie n’aura de cesse que de vouloir que son serviteur Élisée reste dans différents endroits par lesquels ils passaient. Mais l’esprit de pionnier d’Elisée va l’emporter sur l’épreuve, à chaque tentative d’Elie il aura la même réponse : « L’Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne t’abandonnerai pas ». Il veut tout de Dieu, même les choses qu’il ne connaît pas encore. Il est prêt à en payer le prix, alors Dieu ne pourra faire autrement que de lui accorder ce que son cœur désire. Lui aussi cherche premièrement le royaume et la justice de Dieu, il cherche de tout son cœur, alors son obstination va payer, il va recevoir selon sa foi.

« C‘est par la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c'est-à-dire céleste (Hébreux 11 v. 13) ».

Dieu a besoin de telles personnes, en ces jours où grandie dangereusement l’apostasie de l’Eglise ; et de cette tendance plus que présente à se conformer de plus en plus aux standards du monde. Il cherche des « Josué et des Caleb » qui réagissent à cela selon son Esprit, en acceptant d’entrer dans l’œuvre céleste : « En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste (Actes 26 v. 19) ». Les espions envoyés par Moïse ont résisté eux à la vision céleste ; Dieu leur a alors refusé des perspectives nouvelles, malgré tout l’amour qu’Il portait à Son peuple. Frères et sœurs, voici une des raisons pour laquelle, de nombreux chrétiens, sauvés par grâce, n’ont pourtant pas encore trouvé le véritable repos de leur âme. Ils ne sont pas encore totalement abandonnés à Christ.

Dieu cherche et veut trouver un genre d’hommes et de femmes qui vont avoir une grande influence sur Son peuple comme Josué et Caleb ont pu avoir sur la deuxième génération, afin de les amener plus loin dans le plan Royal, plus loin dans l’union avec Christ, par l’enseignement d’une connaissance vivante de Celui-ci.

Il nous faut tout apprendre du début à la fin, et personne ne peut le faire à notre place. Par contre nous pouvons stagner dans notre religiosité chrétienne, et risquer de voir le Seigneur nous laisser définitivement dans nos déserts spirituels. La première génération d’Israël vivait dans une certaine communion avec Dieu et expérimentait des choses miraculeuses peu banales, mais elle ne se voyait pas étrangère et résidente temporaire sur la terre. Son discours ne montrait en rien qu’elle cherchait une patrie, elle était nostalgique de l’Egypte, et rêvait secrètement d’y retourner. Dieu nous précise même dans Hébreux 3 qu’ils virent Ses œuvres pendant quarante ans et pourtant, leurs cœurs s’égaraient toujours, parce qu’ils ne se sont pas disciplinés à chercher et à connaître une plus grande part de leur héritage.

Savez-vous bien aimés, que chercher uniquement les bienfaits de Dieu en occultant l’obéissance à sa volonté est appelé insoumission, et que le fruit de cette insoumission n’est autre qu’un grand stop dans notre évolution spirituelle ? Dieu nous le rappelle en Hébreux 3 v. 18 : « A qui jura-t-Il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, si ce n’est à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité ».

Sommes-nous de ces disciples qui préfèrent vivre leur vie chrétienne sans la Souveraineté de Christ ? Le chemin du renoncement est-il trop exigent, la Parole de Dieu est-elle trop dure ? « Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui (Jean 6 v. 66) ». Comme le disait Chambers : « Sommes-nous disciples ou déserteurs ? ».

Sommes-nous disposés à fuir nos habitudes religieuses, et à nous mettre en marche vers notre « patrie », sans nostalgie de l’ancienne. Qu’importe si nous n’en connaissons pas le chemin ; ce que Dieu veut voir, c’est simplement notre détermination à entrer dans notre héritage. L’insatisfaction spirituelle dont nous sommes affectés se transformera en un magnifique jardin « d’Eden » verdoyant. Je le répète, c’est là que nous trouverons notre position céleste en Christ. Être introduit dans cette terre promise c’est être introduit concrètement et définitivement dans la présence du Roi des rois. Nous pénétrerons alors, sur Son invitation, au-delà du voile, « là où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, devenu souverain sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech (Hébreux 6 v. 19) ».

C’est ici que nous serons dans le repos de Dieu, utiles entre Ses mains, c’est cela l’appel céleste.

Je termine avec cette belle parole de Josué 1 v. 2. « …maintenant, lève-toi, traverse le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, en direction du pays que je donne… ».

Alléluia, gloire à Dieu dans les hauts cieux, le pays est à nous…

Soyez richement bénis !

 

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