Édification Chrétienne "Les Anciens Sentiers"
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Souffrir injustement.

« Car cela est agréable à Dieu, lorsque quelqu’un, par un motif de conscience, endure de mauvais traitements en souffrant injustement » (1 Pierre 2 v. 19).

C’est à propos de choses tout ordinaires que Pierre prononce ces paroles importantes, nous présentant Christ comme notre garant et notre modèle. Il écrit à des serviteurs qui dans ce temps-là étaient pour la plupart des esclaves. Il les exhorte à être « soumis à leurs maîtres avec toute sorte de crainte, non seulement à ceux qui sont bons et équitables, mais aussi à ceux qui sont fâcheux, car, dit-il, si quelqu’un fait mal et en est puni, quelle gloire lui serait-ce de le supporter patiemment ?

Non, mais si quelqu’un fait bien, en souffre et le supporte patiemment, voilà ce qui est agréable à Dieu. Supporter ainsi l’injustice, c’est faire comme Christ. En portant nos péchés à notre place, Christ a souffert injustement ; d’après son exemple, nous devons être prêts aussi à souffrir injustement. Dans ce qui nous arrive par l’entremise des hommes, il n’est pas toujours facile de discerner la volonté de Dieu et de nous dire aussitôt qu’il permet cette épreuve pour voir si nous avons réellement pris Christ pour notre modèle.

Christ voyait dans la souffrance la volonté de Dieu. Il avait trouvé dans l’Écriture que le serviteur de Dieu doit souffrir. Cette pensée lui était devenue familière, en sorte qu’à l’arrivée de la souffrance, il n’en fut pas surpris. Il l’attendait, il savait qu’elle devait contribuer à sa perfection. Il n’eut donc pas l’idée de chercher comment il pourrait s’en délivrer mais plutôt comment il pourrait glorifier Dieu par là-même. Ceci le rendit capable de supporter tranquillement la plus grande injustice. Il voyait là la main de Dieu. Chrétien ! Accoutumez-vous à reconnaître la main de Dieu dans tout ce qui vous arrive. Ce que Jésus vous enseigne là est plus important que vous ne le pensez. 

 

Andrew Murray - 1828-1917

L'unité est un miracle.

« ... que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jean 17 v. 21).

Le Seigneur nous dit clairement ici pourquoi il désire autant cette unité : parce que c’est là pour le monde, la seule preuve convaincante que le Père l’a envoyé. Malgré tout son aveuglement, le monde voit bien que l’égoïsme et la division est une malédiction qui vient du péché. Aussi, les enfants de Dieu s’imaginent qu’il suffit de lui parler de leur nouvelle naissance, de leur bonheur et des merveilles opérées au nom de Jésus, ou vouloir lui prouver la vérité des Écritures. Ce sont de bonnes choses, certes, mais quand le monde voit une Église ou une famille chrétienne, d’où l’individualisme et les querelles de religions sont bannies, il y reconnaît alors la mission divine de Christ. Lui seul peut opérer le miracle qui uni véritablement une communauté d’hommes et de femmes, s’aimant vraiment de l'amour de Dieu entre eux, non pas en se divisant sur la base d'une même bible.

Actes 4 v. 32 nous dit que « la multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme ». Elle est là, la véritable marque de la présence du Christ sur terre, la véritable spiritualité qui vient d'en haut ; afin que le monde croie en celui qui a été envoyé.

« Afin qu’ils soient un comme nous sommes un ». Il faut que l’Église se réveille pour comprendre et apprécier cette prière à sa juste valeur. Jésus nous parle de quelque chose que le monde puisse voir, de quelque chose de miraculeux, de semblable à l’union qui existe entre Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

L’intercession du Seigneur Jésus est toute-puissante. Ce qu’il demande, il le reçoit de son Père. Mais, hélas ! la grâce qui descend d’en haut ne trouve aucun accès dans les cœurs dont la porte n’est pas encore ouverte, et où il n’y a pas de place pour la recevoir. Combien de croyants n’ont pas même le désir d’être unis entre eux comme le sont le Père et le Fils ! Ce n’est que lorsqu’ils crieront à Dieu, demandant que le Saint-Esprit réalise en eux cette union de vie et d’amour, que l’on pourra espérer quelque changement. Le feu se communiquera alors d’une Eglise à une autre, d'une dénomination à une autre, jusqu’à ce que tous ceux qui veulent réellement faire la volonté de Dieu, se consacrent à une vie de charité mutuelle, s’aimant entre eux de l’amour de Dieu.

 

Andrew Murray - 1828-1917

Porter sa croix.

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera » (Matthieu 10 v. 38 et 39).

Nous avons entendu quelques-unes des grandes paroles de Paul aux Galates sur la croix et notre crucifixion avec Christ. Tournons-nous maintenant vers le Maître lui-même pour entendre ce qu'il a à nous enseigner. Nous découvrirons que ce que Paul a pu enseigner ouvertement et pleinement après la crucifixion, le Maître l'a donné en des termes d'abord difficiles à comprendre, mais qui contenaient pourtant la pleine vérité.

C'est lors de la charge d'ordination, lorsque le Christ a envoyé ses disciples, qu'il a utilisé pour la première fois l'expression selon laquelle le disciple doit prendre sa croix et le suivre.

Le seul sens que les disciples pouvaient attribuer à ces paroles provenait de ce qu'ils avaient souvent vu : un malfaiteur, condamné à mort par la croix, était conduit, portant sa croix, au lieu d'exécution. En portant la croix, il reconnaissait la sentence de mort qui pesait sur lui. Et le Christ voulait faire comprendre à ses disciples que leur nature était si mauvaise et corrompue que ce n'est qu'en perdant leur vie naturelle qu'ils pourraient trouver la vraie vie. Il était vrai que, de lui-même, il avait porté sa croix toute sa vie – la sentence de mort qu'il savait peser sur lui à cause de nos péchés. Et ainsi, il voulait que chaque disciple porte sa croix – la sentence de mort sur lui-même et sur sa nature charnelle et mauvaise.

Les disciples ne comprenaient pas immédiatement tout cela. Mais le Christ leur donna des paroles-semences qui germeraient dans leur cœur et commenceraient plus tard à révéler leur plein sens. Le disciple devait non seulement porter en lui la sentence de mort, mais aussi apprendre qu'en suivant le Maître jusqu'à sa croix, il trouverait la force de perdre sa vie et de recevoir à sa place celle qui viendrait par la croix du Christ.

Le Christ demande à ses disciples de tout abandonner, de prendre leur croix, de renoncer à toute leur volonté et à toute leur vie, et de le suivre. Nous sommes également appelés à renoncer à notre vie égoïste, à notre satisfaction et à notre exaltation, et à porter la croix en communion avec lui – et ainsi nous participerons à sa victoire.

 

Andrew Murray - 1828-1917

La maison de Dieu.

«... le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme » (Actes 7 v 8).

Si nous regardons autour de nous aujourd’hui dans la chrétienté, nous voyons que tout, pratiquement, présente un contraste saisissant avec ce que l’Église était au temps des Actes et des Épîtres, lorsqu’elle répondait à la pensée de Dieu. Au lieu du fonctionnement d’un organisme vivant, ce sont partout des organisations ecclésiastiques, chacune ayant son chef et une hiérarchie, etc. ayant autorité sur les autres membres.

Christ et l’Esprit Saint sont concrètement supplantés par les rouages de systèmes humains, de groupes religieux organisés selon les méthodes et la sagesse de l’homme.

Il doit être évident que l’Église de Dieu n’est pas une organisation mise en place par la sagesse et la volonté de l’homme, mais un organisme vivant, composé de membres vivants, dans lesquels habite l’Esprit de vie, unis à la tête vivante dans le ciel, sous sa direction et son contrôle.
Y a-t-il une différence entre ces deux choses : une organisation et un organisme ? Certainement : la première est une société formée par les hommes ; la seconde, un être vivant formé par Dieu. La Bible présente les croyants comme des pierres vivantes, posées sur Christ, la Pierre vivante : « Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle ; c'est du Seigneur que cela est venu ».

Ces pierres vivantes sont édifiées en une maison spirituelle, appuyées uniquement sur la pierre angulaire ; une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. Voilà ce qu’est la maison de Dieu depuis la Pentecôte.

 

Raymond K Campbell

L’appel au service.

« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis  » (Jean 15 v. 16).

L’appel à servir Christ, ou à faire paître le troupeau de Dieu, vient du Seigneur lui-même, aussi véritablement aujourd’hui que lorsqu’il appela les apôtres ou suscita d’autres serviteurs pour présenter la Parole dans l’Église primitive. Tout vrai serviteur de Christ sera pleinement conscient en son âme de l’appel divin au service, non pas parce qu'il veut servir, mais parce qu'il y ait appelé. S’il n’y a pas la conviction de l’appel divin, aucun chrétien ne devrait se risquer dans un service public pour Christ.

Ce n’est pas à nous de choisir notre place ou notre travail dans le corps de Christ ; cette prérogative n’appartient qu’au Seigneur. À chacun de nous individuellement de rechercher sa volonté et de nous tenir à la place qu'il nous a assignée. Si quelqu’un sort pour prêcher ou enseigner sans être appelé par Dieu pour ce saint service, il n’aura pas le soutien de Dieu, et se trouvera tôt ou tard arrêté, ou sans fruit dans l’œuvre du Seigneur. C'est pour cette raison que de nombreux « serviteurs » se tournent vers des dons naturels et des moyens humains pour accomplir leur tâche. Il va leur manquer une qualification spirituelle essentielle.

La nature et la sphère de l’appel à un ministère public peuvent être fort différentes. Le maître de la moisson montrera clairement à tout serviteur qui s’attend à lui, où, comment et dans quelle mesure il l’appelle à servir ; et non pas selon des systèmes pré-établis. Ceux que le Seigneur appelle, il les forme et les qualifie pour le service et, sans cette formation divine, il ne peut y avoir de ministère rempli correctement. Un service basé sur l'appel divin a un effet transformateur, non seulement pour les serviteurs eux-mêmes, mais aussi pour ceux qu'ils touchent par leur ministère.

Être appelé par Dieu pour servir dans l'Église est essentiel, car cela garantit que le ministère s'aligne sur la volonté divine et s'appuie sur la puissance de l'Esprit Saint. Premièrement, l'appel de Dieu donne un sens et une direction clairs à celui qui sert, évitant de se fier uniquement à ses propres forces ou ambitions. Deuxièmement, cet appel confère autorité et légitimité au service, permettant à la communauté de reconnaître l'œuvre de Dieu à travers cette personne. Enfin, être appelé par Dieu inspire humilité et obéissance, car le serviteur est conscient que sa mission vient d'une source divine, et non de lui-même.

 

Raymond K Campbell

L’Esprit-Saint révèle Christ.

« ...son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable... » (1 Jean 2 v. 27).

Paul a dit à l’église de Corinthe : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu » (1 Corinthiens 2 v. 1). La foi de nos pères a été associée à un nombre d’éléments discutables. Nous devons admettre qu’un de ces éléments est la philosophie ; et je crois que le mouvement néo-intellectuel moderne, qui essaie de faire revivre l’église par des moyens intellectuels, s’écarte de la bonne voie aussi loin qu’il est possible de s’en éloigner, car on ne peut pas recourir à la philosophie pour connaître le Seigneur Jésus.

Je voudrais faire ici une déclaration importante et la faire clairement : une révélation venue du Saint-Esprit dans un éclair glorieux d’illumination intérieure vous enseignerait plus au sujet de Jésus que cinq années de séminaire théologique, et pourtant je suis partisan du séminaire théologique ! Le séminaire peut vous apprendre des choses au sujet de Jésus.

Oui, vous pouvez apprendre un tas de choses à son sujet, et, en fait, nous devrions apprendre tout ce que nous pouvons sur lui. Nous devrions lire tout ce qu’il nous est possible de lire au sujet de Jésus, car il est bon et légitime de lire tout ce qui le concerne ; cela fait d’ailleurs partie du christianisme. Mais l’éclair final qui introduit votre cœur auprès de Jésus doit se faire par l’illumination du Saint-Esprit lui-même, sans quoi il ne se passera strictement rien.
Je suis convaincu que nous ne pouvons connaître Jésus-Christ que dans la mesure où le Saint-Esprit se plaît à nous le révéler, car il ne peut se révéler d’aucune autre façon. Même Paul a dit : « …et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » (2 Corinthiens 5 v. 16). L’Église ne peut pas connaître Christ, à moins que ce ne soit l’Esprit-Saint qui le révèle.

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

Dieu se révèle dans sa Parole.

« Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit » (Josué 1 v. 8).

Rappelez-vous que l’Esprit de Dieu a inspiré la Parole et qu’il se révèle donc dans la Parole. À vrai dire, je ne me sens pas bien disposé à l’égard des chrétiens qui négligent la Parole, ou qui l’ignorent, ou qui reçoivent des révélations en dehors de la Parole. Après tout, la Parole est le livre de Dieu, et si nous connaissons suffisamment bien le livre, nous aurons la réponse à chaque problème qui survient dans le monde et dans notre vie.

En effet, chaque problème qui nous touche trouve sa réponse dans le livre. Accrochez-vous à la Parole ! Je veux prêcher la Parole, aimer la Parole, et faire de la Parole l’élément le plus important de ma vie chrétienne. Je vous exhorte à la lire beaucoup et souvent, à la ruminer, à en faire le sujet de vos réflexions, à la méditer, oui, à méditer la Parole de Dieu jour et nuit.

C’est à travers sa Parole que Dieu se révèle lui-même. Entre ces couvertures palpite le livre que Dieu a écrit. C’est pourquoi il ne cesse d’être vital, efficace et vivant. C’est Dieu lui-même qui est dans ce livre, et c’est aussi le Saint-Esprit qui s’y trouve. Si vous voulez découvrir ce dernier, plongez-vous dans la Bible. Heureux celui « qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, et qui la médite jour et nuit ! » (Psaume 1 v. 2).

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

Soyez rempli de l'Esprit.

« Ne vous enivrez pas de vin... Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit » (Éphésiens 5 v. 18).

L’histoire dit que les chrétiens moraves, remplis de l’Esprit, ont fait plus pour l’œuvre missionnaire mondiale en la courte période de vingt ans que l’Église entière, dans tous ses éléments, en deux cents ans. Cette expérience a fait d’eux des missionnaires dont le travail et la mission baignaient dans la prière.
Et savez-vous ce qui est arrivé ? Les moraves ont amené à se convertir un homme du nom de Charles Wesley, et ensuite son frère John. Au cours d’une traversée de l’Atlantique, à laquelle participait John, une tempête d’une telle envergure se leva, que même les matelots furent effrayés. John Wesley découvrit que seul le petit groupe de chrétiens moraves n’avait pas peur. Ils se serraient les uns contre les autres et, le visage rayonnant, chantaient des cantiques. Voici ce qu’ils ont répondu quand on leur a demandé pourquoi ils ne priaient pas et pourquoi ils étaient contents : « Si la volonté de Dieu est de nous voir tous noyés, alors pour nous, la mort soudaine, signifie la gloire soudaine ! »

Wesley, le digne anglican, ne sut que penser de cela ; mais leur réponse pénétra profondément dans son âme. Il alla trouver son frère Charles, et découvrit que celui-ci s’était déjà converti. Puis John s’en fut trouver Pierre Bowler, le morave, et lui dit : « Pierre, mon frère Pierre, je n’ai pas ce que tu as, et je n’ai pas non plus ce qu’a mon frère Charles. Que vais-je faire ? » Bowler lui dit ceci : « C’est par grâce, mon frère, tout est par grâce ! »

Le Saint-Esprit est venu là où il devait être : dans ces chrétiens moraves, faisant de Jésus une réalité dans leur vie. Bientôt John Wesley se sentit le cœur étrangement réchauffé, et par la suite, on vit se répandre le méthodisme aux quatre coins du monde.

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

Christ est-il vraiment Seigneur ?

« ... Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous... » (Luc 19 v. 14).

Dans les églises évangéliques, Christ n'est actuellement guère plus qu'un symbole aimé de tous. « Tous proclament la puissance du Nom de Jésus ! » Tel est l'hymne national de l'Église, et la croix est son drapeau officiel. Mais dans les réunions hebdomadaires de l'Église, comme dans la conduite quotidienne de ses membres, ce n'est pas Christ qui prend les décisions, c'est quelqu'un d'autre. Dans certaines circonstances appropriées, on permet à Christ de dire : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés », ou « que votre cœur ne se trouble point ! » Mais quand son discours est terminé, quelqu'un reprend les rênes.

Ce sont ceux qui disposent de l'autorité réelle qui fixent les règles morales que doit suivre l'Église, ainsi que les objectifs et les méthodes employées pour les atteindre. Grâce à une longue et minutieuse organisation, il est à présent possible, pour le plus jeune pasteur sortant à peine de son école biblique, de disposer, dans son Église, de plus d'autorité que n'en dispose Christ Lui-même !
Les chrétiens n'ont pas complètement oublié la Seigneurie de Jésus, mais elle a été reléguée au niveau d'un livre de cantiques. On se décharge ainsi confortablement de toute responsabilité, sous l'effet apaisant d'une agréable émotion religieuse. Ou alors, si l'on enseigne la Seigneurie de Christ de manière théorique, elle n'est que rarement mise en pratique dans la vie de tous les jours. L'idée que Jésus-Christ Homme puisse disposer d'une autorité absolue et définitive sur toute l'Église et sur chacun de ses membres, dans tous les détails de leur vie, cette idée n'est tout simplement plus acceptée comme vraie par les chrétiens évangéliques de base.

Que devons-nous donc faire ? Chacun de nous doit en décider. Nous avons pourtant une possibilité de réaction qui consisterait à nous incliner, en toute humilité, et de confesser que nous avons attristé le Saint-Esprit et déshonoré notre Seigneur, en ne lui accordant pas la place que son Père lui a accordée, en tant que Tête et Seigneur de l'Église.

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

Tout faire pour la gloire de Dieu.

« Que vous mangiez, ou que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 v. 31).

Un des plus grands obstacles à la paix intérieure que les chrétiens rencontrent est l'habitude de diviser leurs vies en deux domaines, le sacré et le profane. Notre trouble vient du fait que nous, qui suivons le Christ, habitons à la fois deux mondes, le spirituel et le naturel. En tant qu'enfants d'Adam, nous vivons notre vie sur la terre, soumise aux limitations de la chair, aux faiblesses et aux maux auxquels la nature humaine est héritière. Simplement vivre parmi les hommes exige de nous des années de dur labeur et beaucoup de soin et d'attention aux choses de ce monde.

Nous sommes mal à l'aise la plupart du temps. Nous accomplissons nos tâches communes avec un sentiment de frustration profond, en nous disant que demain sera meilleur quand nous nous débarrasserons de cette coquille terrestre, et ne seront plus dérangés par les affaires de ce monde. La plupart des chrétiens sont pris dans leurs propres pièges. Ils ne peuvent pas obtenir un ajustement satisfaisant entre les revendications des deux mondes, et ils ne trouvent pas la paix non plus. Leur force est réduite, leurs perspectives confuses et ils perdent très souvent leurs joies.

Le Seigneur Jésus-Christ lui-même est notre exemple parfait, et il ne connaissait aucune vie divisée. Il a vécu sur la terre de la petite enfance jusqu’à sa mort sur la croix, dans la présence de son Père sans effort. Dieu a accepté l'offrande de sa vie totale. « Je fais toujours les choses qui lui plait » (Jean 8 v. 29), était le bref résumé de sa vie avec le Père. L'exhortation de Paul à « faire tout pour la gloire de Dieu » est plus qu'un idéalisme pieux. C'est une partie intégrante de la révélation sacrée et doit être acceptée comme la parole même de la vérité. Elle ouvre devant nous la possibilité de faire que chaque acte contribue à la gloire de Dieu.

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

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Le manque de victoire chez le chrétien, provient, en très grande partie, du manque d'union vivante avec Christ crucifié et ressuscité. Si un chrétien ne désire rien de plus que le pardon de ses péchés, il se dessèche...
Revenons à la croix dans la lumière que l’Esprit nous donnera, ce fut là tout le secret de vie de Christ, et de ces auteurs proposés.

Tous ces serviteurs, vivant maintenant dans la gloire, nous attendent ; et à travers tous leurs écrits, ils nous font de grands signes. Ils continuent à nous inciter à revenir à l'essentiel et à nous recentrer sur Christ lui-même.

Bien que l’homme ait toujours échoué pour garder ce que Dieu lui avait confié, Dieu est toujours fidèle et miséricordieux ; il se souvient de ses promesses et il se maintient toujours un témoignage. C’est ce que nous révèle l’étude des « vainqueurs » dans l’Écriture. Le Seigneur recherche des « vainqueurs », qui écouteront sa voix et qui laisseront le Royaume de Dieu s'établir dans leur vie. Ce sont eux qui constituent le vrai « reste » de l’Église, à chaque période de son histoire. 
 
« Sachez donc apprécier de tels hommes ! »
1 Corinthiens 16 v. 18

 

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« Nous avons dépassé le point du réveil ; nous sommes passés au-delà de la possibilité de restaurer par le biais de la réforme. Le christianisme doit expérimenter une révolution vitale... »

- H.J. Stanley

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