Édification Chrétienne Éditions BIBLE et FOI
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Abondance Royale !

« Et la grâce de notre Seigneur a surabondé... » (1 Timothée 1 v. 14).

L’esprit d’abondance que l’on trouve en Christ est une réalité spirituelle profonde, qui traverse toute la Bible et qui révèle la nature généreuse, débordante et fidèle de Dieu envers ses enfants. 1 Rois chapitre 4, versets 22 et 23, décrit la provision quotidienne du roi Salomon : « La provision de Salomon pour chaque jour consistait en trente cors de farine fine, soixante cors de farine, dix bœufs engraissés, vingt bœufs de pâturage, et cent moutons, sans compter les cerfs, les gazelles, les daims et les volailles engraissées ». Et voici, nous dit Matthieu 12 v. 42, « il y a ici plus que Salomon ». Salomon préfigure le règne d’un Roi bien plus grand que lui ; celui de Christ : un règne d’une grande provision de paix, de sagesse, de joie et d’amour, qui touche notre corps, notre âme et notre esprit. Christ est dès maintenant, une plénitude inépuisable pour notre vie. Un festin de grâce !

Aujourd’hui, nous nous tenons toujours parmi la foule, affamée nous aussi de la vie de Christ, du pain de vie (Jean 6 v. 35) ; sur cette colline où Jésus bénit cinq pains et deux poissons. Nous pouvons voir, par la foi, l’abondance miraculeuse qui prend vie, l’impossible devenir surabondant, Christ est celui qui multiplie ce qui nous semble insuffisant. Oui, ce miracle nous parle profondément : ce que nous croyons insuffisant, Dieu le prend, le bénit, et par sa puissante grâce, le fait déborder. Les paniers se remplissent car Dieu ne retient pas sa main, signe de sa divinité et de sa compassion. De plus, « douze paniers pleins de morceaux de pain et de poissons » (Marc 6 v. 41 à 43), sont emportés de la table du Roi. Dieu ne donne pas juste assez, il donne plus qu’assez. Il donne en excès, avec générosité et puissance.

Romains 5 v. 20 nous dit que la grâce surabondante de notre Dieu dépasse toute mesure humaine. Elle n’est pas limitée par nos fautes, nos manquements ou nos échecs ; elle est une réponse divine à notre condition humaine. Elle ne se contente pas de nous pardonner seulement, mais elle nous restaure, nous élève, nous transforme. L’esprit d’abondance de Christ est comme une cascade spirituelle qui ne peut jamais cesser de couler. Je marche désormais sous une pluie diluvienne de miséricorde, chaque jour.

À partir d’aujourd’hui, je m’arrête de faire dépendre ma vie chrétienne des attentes, des manques et des insuffisances que je peux observer en moi ou autour de moi. Je veux contempler celui qui a été fait « abondance » pour moi, Jésus-Christ. Je choisis maintenant d’ancrer toute ma vie dans le miracle de la multiplication, Jésus est venu « pour que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 v. 10). Mes amis, notre source est céleste, l’abondance de la vie vient de Dieu, c’est bien plus que des mots ; c’est une déclaration de foi, une prise de position qui transforme notre manière de vivre, de penser et d’espérer.

 

Frédéric Gabelle

La voix du bon berger !

« ... les brebis le suivent (Jésus), parce qu'elles connaissent sa voix » (Jean 10 v. 4).

Notre cœur de brebis, dans sa fragilité et sa profondeur, porte en lui une soif mystérieuse, et pourtant si réelle : celle d’entendre et de discerner la voix de Dieu. C’est un besoin spirituel irrésistible, essentiel ; que retentisse en nous le timbre de sa voix. Le même que la terre a entendu, lorsqu’elle était encore « informe et vide » (Genèse 1 v. 2), et qui a fait d’elle une œuvre d’art vivante, où chaque montagne, chaque animal, chaque océan et chaque forêt, témoignent d’une gloire extraordinaire. Dans son silence, elle rayonne d’une beauté brute et sacrée, sans que l’homme n’ait besoin d’y ajouter quoi que ce soit. « La voix de l'Eternel est puissante, la voix de l'Eternel est majestueuse » (Psaume 29 v. 4).

La voix du Bon Berger parle au cœur de l’homme comme nul autre ne peut le faire. Elle agit comme un baume bienfaisant. Elle ne crie pas, elle ne force pas : elle appelle, elle guide, elle réconforte, elle enseigne, elle nourrit, elle vivifie. Jésus-Christ est la Parole créatrice qui veut s’exprimer, qui veut apporter à notre cœur, bien souvent « informe et vide », lui aussi, la vie dont il a besoin.

Sa voix est une boussole intérieure, elle ne donne pas toujours des plans détaillés, c’est vrai, mais elle trace un sentier de paix. Elle ne promet pas l’absence de tempêtes et de souffrances, mais elle nous guide pour que nous les traversions. Elle ne nous écrase pas sous des doctrines pesantes, elle nous façonne comme un potier. Non ! La voix du bon berger sature notre cœur d’amour, elle le rassasie de Sa présence. Elle ranime ce qui est tiède et ressuscite ce qui est mort.

Chers amis, c’est la voix du Créateur qui donne à la créature sa raison d’être : « Chantez à celui qui s'avance dans les cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait entendre sa voix, sa voix puissante » (Psaume 68 v. 33). Alors, nos cœurs se transformeront en prairie verdoyante. Dans le chaos apparent, qui est peut-être le nôtre aujourd’hui, l’Esprit de Dieu est déjà là, planant au-dessus des eaux de notre vie, prêt à insuffler l’ordre, la lumière et la vie. Sachez qu’en écoutant la voix du bon berger, le désordre n’est jamais une fin en soi, mais très souvent, le commencement de Dieu.

 

Frédéric Gabelle

Ne frappe pas le rocher, honore le Saint-Esprit !

« Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux » (Nombres 20 v. 8).

Dans le livre des Nombres, au chapitre 20, Dieu donne une instruction claire à Moïse : « Parle au rocher, et il donnera son eau ». Mais Moïse, fatigué, irrité par le peuple, frappe le rocher deux fois avec son bâton. L’eau jaillit, oui, c'est vrai, mais Dieu est attristé.

Nous devons croire en l’Esprit aussi bien qu’au Fils, et le traiter avec confiance, nous attendant à ce qu’il nous rencontre et nous bénisse, et lui communiquant tous nos besoins, nos difficultés, et même nos tentations et nos péchés. Il était l’antitype de l’eau du vieux rocher de l’Horeb, et il est aussi erroné aujourd’hui qu’il l’était pour Moïse de frapper ce rocher avec une violence incrédule, alors que Dieu nous demande simplement de lui parler avec douceur et confiance, et de nous attendre à ce que ses eaux jaillissent à notre appel à peine chuchoté.

Le Saint-Esprit est la présence vivante de Dieu habitant dans le temple de notre vie : celui qui guide, enseigne, console et sanctifie. Forcer l’action du Saint-Esprit, c'est vouloir absolument des manifestations spectaculaires, des miracles ou des émotions fortes, sans chercher la communion véritable. C'est souvent ignorer sa voix subtile, une conviction intérieure. C'est aussi le mépriser, lorsque nous lui imposons nos propres méthodes, et l'utiliser ainsi comme un outil pour satisfaire notre propre volonté ; au lieu de se soumettre à sa direction. Paul nous dit dans Éphésiens 4 v. 30 : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ». Il désire une relation d'amour avec nous, pas une performance. Prenons-garde, ce n'est pas parce que l'eau coule, que Dieu est satisfait !

Mes amis, Dieu nous demande de parler respectueusement au Saint-Esprit, de ne pas le violenter avec le bâton de notre « vieille nature ». De dialoguer avec lui, de l’écouter, de le respecter ; dans l'obéissance, l'humilité et la soumission. N'oublions pas que « ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8 v. 14).

Alors soyons tous ensemble des fils et des filles qui parlent respectueusement au rocher. Dans 1 Corinthiens 10, Paul nous dit que ce rocher était Christ lui-même. Honorons la présence divine, et laissons couler abondamment l’eau vive dans notre vie. Cherchons Dieu, non pas pour ce qu’il peut faire, non pas pour ce que nous voulons qu'il fasse, mais simplement pour qui il est.

 

Bible et Foi

Souffrir injustement.

« Car cela est agréable à Dieu, lorsque quelqu’un, par un motif de conscience, endure de mauvais traitements en souffrant injustement » (1 Pierre 2 v. 19).

C’est à propos de choses tout ordinaires que Pierre prononce ces paroles importantes, nous présentant Christ comme notre garant et notre modèle. Il écrit à des serviteurs qui dans ce temps-là étaient pour la plupart des esclaves. Il les exhorte à être « soumis à leurs maîtres avec toute sorte de crainte, non seulement à ceux qui sont bons et équitables, mais aussi à ceux qui sont fâcheux, car, dit-il, si quelqu’un fait mal et en est puni, quelle gloire lui serait-ce de le supporter patiemment ?

Non, mais si quelqu’un fait bien, en souffre et le supporte patiemment, voilà ce qui est agréable à Dieu. Supporter ainsi l’injustice, c’est faire comme Christ. En portant nos péchés à notre place, Christ a souffert injustement ; d’après son exemple, nous devons être prêts aussi à souffrir injustement. Dans ce qui nous arrive par l’entremise des hommes, il n’est pas toujours facile de discerner la volonté de Dieu et de nous dire aussitôt qu’il permet cette épreuve pour voir si nous avons réellement pris Christ pour notre modèle.

Christ voyait dans la souffrance la volonté de Dieu. Il avait trouvé dans l’Écriture que le serviteur de Dieu doit souffrir. Cette pensée lui était devenue familière, en sorte qu’à l’arrivée de la souffrance, il n’en fut pas surpris. Il l’attendait, il savait qu’elle devait contribuer à sa perfection. Il n’eut donc pas l’idée de chercher comment il pourrait s’en délivrer mais plutôt comment il pourrait glorifier Dieu par là-même. Ceci le rendit capable de supporter tranquillement la plus grande injustice. Il voyait là la main de Dieu. Chrétien ! Accoutumez-vous à reconnaître la main de Dieu dans tout ce qui vous arrive. Ce que Jésus vous enseigne là est plus important que vous ne le pensez. 

 

Andrew Murray - 1828-1917

L'unité est un miracle.

« ... que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jean 17 v. 21).

Le Seigneur nous dit clairement ici pourquoi il désire autant cette unité : parce que c’est là pour le monde, la seule preuve convaincante que le Père l’a envoyé. Malgré tout son aveuglement, le monde voit bien que l’égoïsme et la division est une malédiction qui vient du péché. Aussi, les enfants de Dieu s’imaginent qu’il suffit de lui parler de leur nouvelle naissance, de leur bonheur et des merveilles opérées au nom de Jésus, ou vouloir lui prouver la vérité des Écritures. Ce sont de bonnes choses, certes, mais quand le monde voit une Église ou une famille chrétienne, d’où l’individualisme et les querelles de religions sont bannies, il y reconnaît alors la mission divine de Christ. Lui seul peut opérer le miracle qui uni véritablement une communauté d’hommes et de femmes, s’aimant vraiment de l'amour de Dieu entre eux, non pas en se divisant sur la base d'une même bible.

Actes 4 v. 32 nous dit que « la multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme ». Elle est là, la véritable marque de la présence du Christ sur terre, la véritable spiritualité qui vient d'en haut ; afin que le monde croie en celui qui a été envoyé.

« Afin qu’ils soient un comme nous sommes un ». Il faut que l’Église se réveille pour comprendre et apprécier cette prière à sa juste valeur. Jésus nous parle de quelque chose que le monde puisse voir, de quelque chose de miraculeux, de semblable à l’union qui existe entre Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

L’intercession du Seigneur Jésus est toute-puissante. Ce qu’il demande, il le reçoit de son Père. Mais, hélas ! la grâce qui descend d’en haut ne trouve aucun accès dans les cœurs dont la porte n’est pas encore ouverte, et où il n’y a pas de place pour la recevoir. Combien de croyants n’ont pas même le désir d’être unis entre eux comme le sont le Père et le Fils ! Ce n’est que lorsqu’ils crieront à Dieu, demandant que le Saint-Esprit réalise en eux cette union de vie et d’amour, que l’on pourra espérer quelque changement. Le feu se communiquera alors d’une Eglise à une autre, d'une dénomination à une autre, jusqu’à ce que tous ceux qui veulent réellement faire la volonté de Dieu, se consacrent à une vie de charité mutuelle, s’aimant entre eux de l’amour de Dieu.

 

Andrew Murray - 1828-1917

Porter sa croix.

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera » (Matthieu 10 v. 38 et 39).

Nous avons entendu quelques-unes des grandes paroles de Paul aux Galates sur la croix et notre crucifixion avec Christ. Tournons-nous maintenant vers le Maître lui-même pour entendre ce qu'il a à nous enseigner. Nous découvrirons que ce que Paul a pu enseigner ouvertement et pleinement après la crucifixion, le Maître l'a donné en des termes d'abord difficiles à comprendre, mais qui contenaient pourtant la pleine vérité.

C'est lors de la charge d'ordination, lorsque le Christ a envoyé ses disciples, qu'il a utilisé pour la première fois l'expression selon laquelle le disciple doit prendre sa croix et le suivre.

Le seul sens que les disciples pouvaient attribuer à ces paroles provenait de ce qu'ils avaient souvent vu : un malfaiteur, condamné à mort par la croix, était conduit, portant sa croix, au lieu d'exécution. En portant la croix, il reconnaissait la sentence de mort qui pesait sur lui. Et le Christ voulait faire comprendre à ses disciples que leur nature était si mauvaise et corrompue que ce n'est qu'en perdant leur vie naturelle qu'ils pourraient trouver la vraie vie. Il était vrai que, de lui-même, il avait porté sa croix toute sa vie – la sentence de mort qu'il savait peser sur lui à cause de nos péchés. Et ainsi, il voulait que chaque disciple porte sa croix – la sentence de mort sur lui-même et sur sa nature charnelle et mauvaise.

Les disciples ne comprenaient pas immédiatement tout cela. Mais le Christ leur donna des paroles-semences qui germeraient dans leur cœur et commenceraient plus tard à révéler leur plein sens. Le disciple devait non seulement porter en lui la sentence de mort, mais aussi apprendre qu'en suivant le Maître jusqu'à sa croix, il trouverait la force de perdre sa vie et de recevoir à sa place celle qui viendrait par la croix du Christ.

Le Christ demande à ses disciples de tout abandonner, de prendre leur croix, de renoncer à toute leur volonté et à toute leur vie, et de le suivre. Nous sommes également appelés à renoncer à notre vie égoïste, à notre satisfaction et à notre exaltation, et à porter la croix en communion avec lui – et ainsi nous participerons à sa victoire.

 

Andrew Murray - 1828-1917

La maison de Dieu.

«... le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme » (Actes 7 v 8).

Si nous regardons autour de nous aujourd’hui dans la chrétienté, nous voyons que tout, pratiquement, présente un contraste saisissant avec ce que l’Église était au temps des Actes et des Épîtres, lorsqu’elle répondait à la pensée de Dieu. Au lieu du fonctionnement d’un organisme vivant, ce sont partout des organisations ecclésiastiques, chacune ayant son chef et une hiérarchie, etc. ayant autorité sur les autres membres.

Christ et l’Esprit Saint sont concrètement supplantés par les rouages de systèmes humains, de groupes religieux organisés selon les méthodes et la sagesse de l’homme.

Il doit être évident que l’Église de Dieu n’est pas une organisation mise en place par la sagesse et la volonté de l’homme, mais un organisme vivant, composé de membres vivants, dans lesquels habite l’Esprit de vie, unis à la tête vivante dans le ciel, sous sa direction et son contrôle.
Y a-t-il une différence entre ces deux choses : une organisation et un organisme ? Certainement : la première est une société formée par les hommes ; la seconde, un être vivant formé par Dieu. La Bible présente les croyants comme des pierres vivantes, posées sur Christ, la Pierre vivante : « Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle ; c'est du Seigneur que cela est venu ».

Ces pierres vivantes sont édifiées en une maison spirituelle, appuyées uniquement sur la pierre angulaire ; une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. Voilà ce qu’est la maison de Dieu depuis la Pentecôte.

 

Raymond K. Campbell

L’appel au service.

« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis  » (Jean 15 v. 16).

L’appel à servir Christ, ou à faire paître le troupeau de Dieu, vient du Seigneur lui-même, aussi véritablement aujourd’hui que lorsqu’il appela les apôtres ou suscita d’autres serviteurs pour présenter la Parole dans l’Église primitive. Tout vrai serviteur de Christ sera pleinement conscient en son âme de l’appel divin au service, non pas parce qu'il veut servir, mais parce qu'il y ait appelé. S’il n’y a pas la conviction de l’appel divin, aucun chrétien ne devrait se risquer dans un service public pour Christ.

Ce n’est pas à nous de choisir notre place ou notre travail dans le corps de Christ ; cette prérogative n’appartient qu’au Seigneur. À chacun de nous individuellement de rechercher sa volonté et de nous tenir à la place qu'il nous a assignée. Si quelqu’un sort pour prêcher ou enseigner sans être appelé par Dieu pour ce saint service, il n’aura pas le soutien de Dieu, et se trouvera tôt ou tard arrêté, ou sans fruit dans l’œuvre du Seigneur. C'est pour cette raison que de nombreux « serviteurs » se tournent vers des dons naturels et des moyens humains pour accomplir leur tâche. Il va leur manquer une qualification spirituelle essentielle.

La nature et la sphère de l’appel à un ministère public peuvent être fort différentes. Le maître de la moisson montrera clairement à tout serviteur qui s’attend à lui, où, comment et dans quelle mesure il l’appelle à servir ; et non pas selon des systèmes pré-établis. Ceux que le Seigneur appelle, il les forme et les qualifie pour le service et, sans cette formation divine, il ne peut y avoir de ministère rempli correctement. Un service basé sur l'appel divin a un effet transformateur, non seulement pour les serviteurs eux-mêmes, mais aussi pour ceux qu'ils touchent par leur ministère.

Être appelé par Dieu pour servir dans l'Église est essentiel, car cela garantit que le ministère s'aligne sur la volonté divine et s'appuie sur la puissance de l'Esprit Saint. Premièrement, l'appel de Dieu donne un sens et une direction clairs à celui qui sert, évitant de se fier uniquement à ses propres forces ou ambitions. Deuxièmement, cet appel confère autorité et légitimité au service, permettant à la communauté de reconnaître l'œuvre de Dieu à travers cette personne. Enfin, être appelé par Dieu inspire humilité et obéissance, car le serviteur est conscient que sa mission vient d'une source divine, et non de lui-même.

 

Raymond K. Campbell

L’Esprit-Saint révèle Christ.

« ...son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable... » (1 Jean 2 v. 27).

Paul a dit à l’église de Corinthe : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu » (1 Corinthiens 2 v. 1). La foi de nos pères a été associée à un nombre d’éléments discutables. Nous devons admettre qu’un de ces éléments est la philosophie ; et je crois que le mouvement néo-intellectuel moderne, qui essaie de faire revivre l’église par des moyens intellectuels, s’écarte de la bonne voie aussi loin qu’il est possible de s’en éloigner, car on ne peut pas recourir à la philosophie pour connaître le Seigneur Jésus.

Je voudrais faire ici une déclaration importante et la faire clairement : une révélation venue du Saint-Esprit dans un éclair glorieux d’illumination intérieure vous enseignerait plus au sujet de Jésus que cinq années de séminaire théologique, et pourtant je suis partisan du séminaire théologique ! Le séminaire peut vous apprendre des choses au sujet de Jésus.

Oui, vous pouvez apprendre un tas de choses à son sujet, et, en fait, nous devrions apprendre tout ce que nous pouvons sur lui. Nous devrions lire tout ce qu’il nous est possible de lire au sujet de Jésus, car il est bon et légitime de lire tout ce qui le concerne ; cela fait d’ailleurs partie du christianisme. Mais l’éclair final qui introduit votre cœur auprès de Jésus doit se faire par l’illumination du Saint-Esprit lui-même, sans quoi il ne se passera strictement rien.
Je suis convaincu que nous ne pouvons connaître Jésus-Christ que dans la mesure où le Saint-Esprit se plaît à nous le révéler, car il ne peut se révéler d’aucune autre façon. Même Paul a dit : « …et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » (2 Corinthiens 5 v. 16). L’Église ne peut pas connaître Christ, à moins que ce ne soit l’Esprit-Saint qui le révèle.

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

Dieu se révèle dans sa Parole.

« Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit » (Josué 1 v. 8).

Rappelez-vous que l’Esprit de Dieu a inspiré la Parole et qu’il se révèle donc dans la Parole. À vrai dire, je ne me sens pas bien disposé à l’égard des chrétiens qui négligent la Parole, ou qui l’ignorent, ou qui reçoivent des révélations en dehors de la Parole. Après tout, la Parole est le livre de Dieu, et si nous connaissons suffisamment bien le livre, nous aurons la réponse à chaque problème qui survient dans le monde et dans notre vie.

En effet, chaque problème qui nous touche trouve sa réponse dans le livre. Accrochez-vous à la Parole ! Je veux prêcher la Parole, aimer la Parole, et faire de la Parole l’élément le plus important de ma vie chrétienne. Je vous exhorte à la lire beaucoup et souvent, à la ruminer, à en faire le sujet de vos réflexions, à la méditer, oui, à méditer la Parole de Dieu jour et nuit.

C’est à travers sa Parole que Dieu se révèle lui-même. Entre ces couvertures palpite le livre que Dieu a écrit. C’est pourquoi il ne cesse d’être vital, efficace et vivant. C’est Dieu lui-même qui est dans ce livre, et c’est aussi le Saint-Esprit qui s’y trouve. Si vous voulez découvrir ce dernier, plongez-vous dans la Bible. Heureux celui « qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, et qui la médite jour et nuit ! » (Psaume 1 v. 2).

 

Aiden W. Tozer - 1897-1963

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 « Placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie ;
marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes !
 »

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Le manque de victoire chez le chrétien, provient, en très grande partie, du manque d'union vivante avec Christ crucifié et ressuscité. Si un chrétien ne désire rien de plus que le pardon de ses péchés, il se dessèche... Revenons à la croix dans la lumière que l’Esprit nous donnera, ce fut là tout le secret de vie de Christ et de ces auteurs proposés. Le plan de Dieu est que tous ses élus puissent apprendre à vaincre le diable, le monde et la chair.

Tous ces serviteurs, vivant maintenant dans la gloire, nous attendent ; et à travers tous leurs écrits, ils nous font de grands signes. Ils continuent à nous inciter à revenir à l'essentiel et à nous recentrer sur Christ lui-même. Bien que l’homme ait toujours échoué pour garder ce que Dieu lui avait confié, Dieu est toujours fidèle et miséricordieux ; il se souvient de ses promesses et il se maintient toujours un témoignage. C’est ce que nous révèle l’étude des « vainqueurs » dans l’Écriture. Le Seigneur recherche des « vainqueurs », qui écouteront sa voix et qui laisseront le Royaume de Dieu s'établir dans leur vie. Ce sont eux qui constituent le vrai « reste » de l’Église, à chaque période de son histoire.

« Sachez donc apprécier de tels hommes ! »
1 Corinthiens 16 v. 18

 

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« On trouve rarement la simplicité qui est en Christ au milieu de nous. A la place nous trouvons des programmes, des méthodes, des organisations et un monde d’activités fébriles qui occupent le temps et l'attention, mais ne peuvent jamais satisfaire le désir du cœur... »

- Aiden W.Tozer

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