La question du baptême.2
Le baptême marque un changement de position, comme nous l’avons déjà vu à propos du baptême de Jean. Il en va de même avec le baptême chrétien.
7 - Le baptême — un changement de position.
Le baptême marque un changement de position, comme nous l’avons déjà vu à propos du baptême de Jean. Il en va de même avec le baptême chrétien. Mais ne perdons jamais de vue qu’il s’agit d’une position sur la terre ; le baptême n’a absolument rien à voir avec une position dans le ciel. Celui qu’on baptise vient à l’eau du baptême comme un pécheur convaincu, et par le baptême, il entre dans une nouvelle position sur la terre. Cette nouvelle position est aussi décrite par l’Écriture par le terme « salut ». Nous traitons ici du cas normal selon l’Écriture où c’est un croyant qui est baptisé. Je parlerai un peu plus loin du cas du baptême d’un non croyant : lui aussi est amené par le baptême dans une autre position devant Dieu.
7.1 - Le salut.
Le Salut, dans le Nouveau Testament, a plusieurs significations. On trouve une fois le salut au sens de salut de l’âme, que le croyant reçoit déjà maintenant comme but final de sa foi (1 Pierre 1 v. 9 ; Hébreux 10 v. 39). Dans plusieurs passages, le salut est lié à la rédemption du corps lors du retour de Christ (1 Pierre 1 v. 5 ; Romains 5 v. 10, entre autres). Ailleurs le salut est considéré au sens que le croyant est sauvé pratiquement et continuellement et jusqu’à la fin dans son chemin à travers un monde rempli de danger (par ex. Hébreux 7 v. 25 ; 1 Pierre 4 v. 18). Parfois le salut n’est vu que dans le corps ou temporellement (par ex. 2 Corinthiens 1 v. 10 ; 1 Timothée 2 v. 15 ; Luc 1 v. 74 ; 2 Timothée 4 v. 17). Un salut d’un ordre spécial est mentionné dans l’épître aux Éphésiens (2 v. 8) : par grâce, le croyant est déjà entièrement sauvé.
Mais dans le Nouveau Testament, il y a encore un autre aspect du salut, parfois méconnu ou incompris. Il a à faire avec un changement de position sur la terre, et dans ce sens (attention : dans ce sens seulement !) le salut est à plusieurs reprises lié au baptême. Nous avons un exemple de cela en Marc 16 et 1 Pierre 3. Commençons par Marc 16.
« Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné (Marc 16 v. 16) ».
Cette parole du Seigneur est claire : pour être damné, il suffit de ne pas croire ; mais pour être sauvé, il ne suffit pas de simplement croire ; il faut aussi le baptême. Plusieurs seront peut-être déconcerté par cette déclaration, mais c’est bien ce que le Seigneur Jésus dit : « Celui qui croit et qui aura été baptisé, sera sauvé ». Cela n’a rien à voir avec le ritualisme. L’expression « être sauvé » ne veut pas dire simplement « aller au ciel » ou « ne pas être perdu », comme on l’a souvent compris à tort, mais c’est prendre une nouvelle position sur la terre — une position, il est vrai, qui entraîne des bénédictions éternelles et célestes.
Celui qui croit et qui est baptisé se sépare par-là du monde qui a rejeté Christ, et le rejette encore, du monde sur lequel le jugement de Dieu est suspendu, et il vient dans un domaine sur la terre où on connaît et jouit des conséquences bénies de la rédemption, sur la base d’un jugement déjà pleinement exécuté. Ce domaine sur la terre est celui du christianisme : « Un Seigneur, une foi, un baptême (Éphésiens 4 v. 5) ». Celui qui croit et qui est baptisé se met du côté de Christ crucifié, à l’opposé du monde, et confesse ouvertement être à Lui et à toutes les bénédictions apportées par Sa mort ; en bref : Il entre sur le terrain de la profession chrétienne.
C’est en fait un changement immense, y compris aux yeux de Dieu, d’être maintenant un vrai disciple du Seigneur, alors qu’on a été en relation avec un monde sans Christ, et de porter le nom de ce Seigneur qui est mort pour nous : Christ (1 Pierre 4 v. 16) !
7.2 - Deux aspects du salut.
Il s’agit donc d’un changement partant d’un chemin ancien pour aller dans un domaine nouveau ; on peut le formuler autrement : Être sauvé de quelque chose de mauvais au profit de quelque chose de bon a naturellement deux aspects ou deux côtés. Un côté est relatif à ce dont j’ai été sauvé, et l’autre côté est relatif à ce pour quoi j’ai été sauvé.
Le fait que, par le baptême, le croyant soit séparé extérieurement du monde qui est sous le jugement, montre un côté du salut, le côté gouvernemental : il n’a plus rien à faire avec un monde sur lequel Dieu, dans Son gouvernement, va faire tomber le jugement. Mais d’un autre côté, il est entré publiquement dans le domaine béni, sur la terre, où l’on trouve la plénitude de la bénédiction chrétienne. C’est le côté administratif du salut. Nous allons nous en occuper d’encore un peu plus près.
Mais remarquons déjà ceci : Il s’agit effectivement de salut, si, quant au cœur « celui qui aura cru », et quant à ce qu’on professe « et qui aura été baptisé », on demeure là où il n’y a plus aucun jugement de Dieu et où on peut jouir de toutes les bénédictions apportées par la mort de Christ !
7.3 - Qui est chrétien ?
Le croyant n’est-il pas chrétien déjà avant son baptême ? Selon le cœur, oui ! Selon sa position en Christ, oui ! Mais selon sa position dans le monde, non ! Que ce soit bien clair : Celui qui refuse de se faire baptiser, refuse d’être chrétien. Il ne veut pas être identifié avec un Christ mort, ni avec le christianisme dans lequel on trouve toutes les bénédictions fondées sur la mort de Christ.
Pour mieux nous faire comprendre, prenons le cas d’un jeune juif qui s’est converti et a reçu la paix avec Dieu. Il doit endurer, depuis, une terrible inimitié dans la maison de ses parents. Ils le menacent : S’il se fait baptiser, c’est-à-dire s’il franchit le pas vers le christianisme, ils le déshériteront et le chasseront de la maison. Allons plus loin : le jeune homme croyant a peur de se faire baptiser à cause des conséquences qui s’ensuivront. Est-il sauvé ? Au sens de Marc 16, non ; il refuse de mettre le pied sur le terrain de la profession chrétienne, aussi compréhensibles qu’en soient les raisons. Il refuse d’être vu comme un chrétien. Aux yeux de Dieu, des anges et des hommes, il est encore en relation avec le judaïsme qui a conduit Christ à la croix : cela n’est pas le salut.
C’est ce qui fit que l’apôtre Pierre lança cet appel aux Juifs convaincus de péchés en Actes 2 : « Sauvez-vous de cette génération perverse ! (2 v. 40) ». Il ne dit pas « Sauvez-vous de l’enfer » ou « sauvez-vous de la colère de Dieu », mais « sauvez-vous de cette génération perverse », — de cette nation qui a rejeté Christ. Comment l’ont-ils fait ? Par la foi et par le baptême : « Ceux qui reçurent sa parole, furent baptisés (Actes 2 v. 41) ».
Le jeune homme dont nous avons pris l’exemple ne s’est pas sauvé de cette génération perverse. Bien sûr, si le Seigneur Jésus revient, il ira dans la maison de Son Père comme tous les autres enfants de Dieu. Sur ce plan, il n’y a pas de différence entre celui qui est baptisé et celui qui ne l’est pas. C’est la foi au sang de Christ qui conduit à la justification (Romains 3 v. 25), non pas le baptême. Mais s’il y a des différences dans le ciel, et s’il y en aura quant à la position dans le royaume (*), elles seront fondées sur les différents degrés de fidélité qui auront été montrés ici-bas sur la terre (Luc 19 v. 12 à 27). Refuser de se faire baptiser n’est pas de la fidélité à celui qui est allé jusqu’à la mort pour nous.
(*) L’une des multiples allusions à ce sujet dans le Nouveau Testament se trouve dans la parabole des mines de Luc 19 v. 11 à 27. Des différences de fidélité au temps de l’absence du Seigneur sont récompensées par des différences de position dans Son royaume « aie autorité sur dix villes », « et toi, sois établi sur cinq villes ». On peut encore remarquer que ces différences disparaissent dans la maison du Père : on ne peut pas être plus que des enfants, des enfants de Dieu !
Nous avons appris ceci : Ce n’est pas la même chose d’être chrétien intérieurement et de l’être aussi vis-à-vis de l’extérieur. Au commencement, Nicodème et Joseph d’Arimathée ont été disciples de Jésus en secret par crainte des Juifs ; mais quand leur Sauveur est mort, ils se sont tous deux identifiés publiquement à leur Seigneur mort (Jean 19 v. 38 à 42). Quelle belle image de ce que l’on fait quand on se fait baptiser !
Soulignons que se faire baptiser n’est pas un devoir, ce n’est pas une obligation pénible, mais un privilège précieux. « Qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé » ? demandait fort justement l’eunuque éthiopien devenu croyant (Actes 8 v. 36). « Quelqu’un pourrait-il refuser l’eau afin que ceux-ci ne soient pas baptisés » ? Demande Pierre lui-même (Actes 10 v. 47). Il ne s’agit pas tant d’un commandement de se faire baptiser, mais plutôt d’un commandement de baptiser : « Allez donc et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit… (Matthieu 28 v. 19) ». « Et, il commanda qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur (Actes 10 v. 48) ». Mais la soumission à l’institution du baptême établi par le Seigneur est évidemment aussi de l’obéissance.
8 - La demande d’une bonne conscience.
Ce que nous avons compris jusqu’ici fera comprendre beaucoup plus facilement le passage de 1 Pierre 3 : « …quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau ; or cet antitype vous sauve aussi maintenant, [c’est-à-dire] le baptême, non le dépouillement de la saleté de la chair, mais la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ (1 Pierre 3 v. 20 et 21) ».
Le baptême chrétien a son image (ou : antitype) dans un épisode de l’Ancien Testament, le salut de Noé et de sa famille aux jours du déluge ; autrement dit, la même chose nous est montrée, mais en image. Cela va nous aider beaucoup à comprendre.
Noé a été sauvé à travers l’eau. On peut le comprendre de deux manières distinctes, selon les deux sens possibles de la préposition grecque dia avec le génitif, qui sont « à travers » et « par le moyen de ». Dans ce deuxième sens dia désigne le moyen utilisé, l’instrument. Je crois que c’est ce deuxième sens qui est celui du passage que nous avons devant nous. Certes Noé a bien aussi été sauvé à travers l’eau du déluge, mais il apparaît que le Saint Esprit a voulu montrer ici le moyen par lequel Noé a été sauvé — par le moyen de l’eau. Cette même eau par laquelle le monde ancien et corrompu a été englouti, a été, dans la main de Dieu, le moyen par lequel Noé a été sauvé dans l’arche en l’amenant sur une terre nouvelle, purifiée par le jugement. Ici en 1 Pierre 3, nous avons de nouveau ce changement complet de position, décrit par l’expression « salut » ou « sauvé ».
Or le baptême montre en type le même salut. Si nous nous rappelons encore une fois de quoi nous parle l’eau du baptême — de la mort de Christ comme jugement de Dieu sur le péché — combien ces deux images (ou types) sont expressives. On voit la mort de Christ qui, dans la main de Dieu, est le moyen ou la raison pour lesquels Dieu jugera un jour le monde impie, et d’autre part cette même mort de Christ qui est dans Sa main le moyen par lequel ceux qui « sont dans l’arche » — c’est-à-dire ceux qui ont accepté Christ par la foi comme Sauveur — sont amenés par Lui dans un nouvel endroit sur lequel le jugement divin s’est déjà exécuté. Cette place nouvelle, purifiée par le jugement, est un domaine sur la terre où Dieu peut habiter et gouverner, c’est-à-dire respectivement la maison de Dieu et le royaume des cieux.
8.1 - La maison de Dieu.
Ce n’est que sur la base de l’œuvre rédemptrice de Christ que Dieu peut habiter parmi des hommes pécheurs par nature. À la croix de Golgotha, Dieu a parfaitement montré ce qu’Il pense du péché, car « ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). Là, à cette croix, Christ a souffert pour les péchés, « le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu (1 Pierre 3 v. 18) ». C’est encore à cette croix que « le châtiment de notre paix a été sur Lui » et que Dieu a fait tomber sur Lui l’iniquité de nous tous (Ésaïe 53 v. 5 et 6).
Aujourd’hui donc, partout où des gens font profession de croire en l’œuvre de Son Fils, ils se trouvent sur le terrain d’une rédemption accomplie, d’un jugement exécuté ; et Dieu peut habiter avec eux, et ils forment eux-mêmes l’habitation de Dieu sur la terre, une maison spirituelle (1 Pierre 2 v. 5). Je vais maintenant aborder le fait que la maison de Dieu au sens large embrasse toute la profession chrétienne. C’est à ce domaine que se rapporte le baptême.
C’est dans cette mesure aussi que cet antitype, le baptême, nous sauve (1 Pierre 3 v. 21) : Il nous introduit dans ce domaine de la bénédiction divine sur la terre. Cela présuppose naturellement que nous avons passé par la foi à travers ce dont le baptême nous parle en type. Autrement on ne pourrait parler de salut. Il faut bien insister là-dessus. La simple profession d’être à une place juste n’a jamais été le salut. « Celui qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé » : Ce sont les propres paroles du Seigneur Jésus.
Mais il faut aussi tenir fermement au point suivant : Quand nous sommes baptisés, nous sommes, devant Dieu, sur le fondement de la mort (et de la résurrection) de Christ, et alors Il nous reçoit dans Sa maison pour nous instruire des choses divines. En ce sens, la maison de Dieu, est la même chose que la chrétienté ; Pierre nous en parle au chapitre 4 v. 17. Malheureusement, ce domaine confié à la responsabilité de l’homme a été gâté ; Dieu doit exercer son jugement sur lui. Mais tant que Dieu ne l’a pas jugé définitivement ni mis de côté, ce domaine n’en reste pas moins l’habitation de Dieu, l’habitation du Saint Esprit. Je reviendrai là-dessus plus tard.
Le baptême n’est pas non plus un signe de ce que nous possédons déjà. On le dit souvent, mais l’Écriture s’exprime autrement. Le baptême est beaucoup plutôt un signe de ce que nous recevons et de ce que nous désirons. Le baptême sauve — mais dans le sens qui a été explicité — et, dans le baptême nous désirons une bonne conscience, mais nous ne l’avons pas encore. Rien de surnaturel ni rien de mystique ne se rattache à l’eau du baptême, et comme telle, elle ne peut pas nous purifier de la souillure de la chair (*). Mais l’eau a une signification profonde, symbolique, et parle de la mort de Christ. Celui qui se fait baptiser accepte la mort, — à la suite de quoi, et comme Noé autrefois, le croyant passe de l’autre côté de la mort et du jugement.
(*) Pierre utilise le terme chair d’une autre manière que Paul. Paul entend par là, le principe du mal que l’homme porte en lui comme descendant d’Adam déchu : c’est le péché comme nature corrompue, devenue étrangère à Dieu. Pierre utilise au contraire le mot chair dans le sens de notre vie ici-bas dans un corps humain.
8.2 - La résurrection de Christ.
Le baptême en lui-même, est un ensevelissement, qui fait suite à la mort de Christ. Nous comprenons qu’en soi, le baptême ne peut pas sauver, parce que, comme image, il ne va pas plus loin que la mort. Mais Christ n’est pas resté dans la mort. Il est ressuscité. Son œuvre a été acceptée par Dieu.
C’est pourquoi le baptême et la demande d’une bonne conscience sont rattachés ici à la résurrection de Christ. Quand nous nous identifions par la foi avec la mort de Christ — ce dont notre baptême est un symbole — alors la résurrection de Christ nous donne une bonne conscience. Nous comprenons alors que, par notre identification avec la mort de Christ, nous en avons fini avec notre ancien état « le péché » et nos anciennes relations « le monde », et que par notre identification avec Christ ressuscité, nous sommes introduits dans un nouvel état la « nouveauté de vie », Romains 6 v. 4 et dans un nouveau domaine « la maison de Dieu ».
Quelle grâce insondable que Dieu nous voie identifiés tant avec Christ mort qu’avec Christ ressuscité ! Et si Dieu le voit ainsi, la foi peut aussi le voir ainsi. Mais c’est plutôt le côté que nous avons dans l’épître aux Romains, et encore plus dans celle aux Colossiens : « étant ensevelis avec lui dans le baptême, en qui c’est ainsi qu’il faut lire, « qui » se rapportant à Christ et non pas au baptême (*) aussi vous avez été ressuscités, ensemble, par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts (Colossiens 2 v. 12) ».
(*) D’un point de vue purement grammatical, on peut aussi bien traduire « en qui » ou « dans lequel », et ces expressions peuvent avoir pour antécédent aussi bien Christ que le baptême. Mais il faut donner la préférence au premier. En effet, d’une part l’image du baptême ne va pas au-delà de l’immersion, et secondement nous avons la même construction grammaticale qu’au verset précédent. Après que le v. 10 ait parlé de Christ comme chef de toute principauté et autorité, l’écrivain sacré se réfère à Lui au v. 11 pour dire : « ...en qui aussi vous avez été circoncis ». Et après avoir parlé à la fin du v. 12 de la circoncision du Christ, et avoir dit que les croyants sont ensevelis avec Lui dans le baptême, il se réfère de nouveau à Lui et continue en disant « dans lequel aussi vous avez été ressuscité ensemble ».
Le chrétien croyant est quant à sa position, mort avec Christ et enseveli avec Lui dans le tombeau. Il a laissé là ce qui est selon sa nature déchue. Or voilà déjà un privilège immense, que de savoir que Dieu voit les choses ainsi. Mais Christ n’est pas resté dans le tombeau, Dieu L’a ressuscité, et Lui a donné une position entièrement nouvelle.
Nous pouvons aussi partager avec Lui ce côté des choses (qui va cependant déjà au-delà de la signification du baptême). Quel changement béni de position nous voyons au v. 12 : Enseveli avec Lui — ressuscité ensemble avec Lui ! Cela ne signifie rien moins que ceci : Nous sommes maintenant établis en Lui dans un monde nouveau, le monde de la résurrection de Christ. Répétons-le : Quel changement béni de position ! Au verset suivant, on a encore un changement d’état : morts / vivifiés ensemble avec Lui.
Lecture conseillée : « Le baptême chrétien » par Christian Briem
À propos de Actes 2 v. 37 à 41 ; spécialement Actes 2 v. 38.
Le mot grec pour baptiser est « baptizo », qui, dans le langage ordinaire, signifie « immerger », « plonger, laver, mouiller, arroser ». Le baptême du Seigneur Jésus lui-même et celui de l’eunuque d’Éthiopie (Actes 8) montrent bien, autant l’un que l’autre, que le baptême était effectivement pratiqué par immersion. Dans les deux cas, il est parlé du baptisé remontant hors de l’eau (Matthieu 3 v. 16 ; Actes 8 v. 39).