Adorateurs et témoins

Adorateurs et témoins

Dès le commencement, Dieu a désiré avoir dans ce monde des adorateurs et des témoins. C’est seulement avec Abel que nous voyons un croyant tout à la fois adorer Dieu et rendre témoignage.

Dès le commencement, Dieu a désiré avoir dans ce monde des adorateurs et des témoins.

Bien que, par le fait même qu’il se trouvait placé en un lieu où selon l’appréciation divine tout était « très bon » (Genèse 1 v. 31), Adam ait eu de grands motifs de reconnaissance, nous ne trouvons cependant dans sa bouche aucune expression de gratitude, aucune parole de louange ; d’autre part, s’il témoignait de ce que Dieu a voulu faire pour le bonheur de sa créature dans le jardin d’Eden, c’était un témoin muet.

C’est seulement avec Abel que nous voyons un croyant tout à la fois adorer Dieu et rendre témoignage. Le péché entré dans le monde par la désobéissance du premier homme que Dieu a dû chasser du jardin, Abel et Caïn typifient dès lors les deux classes de personnes qui sont sur la terre. Abel s’approche de Dieu avec le sang d’une victime : En figure, le sang de Christ ; et également avec la graisse : En figure, l’excellence de la personne de Christ pour Dieu ; aussi, « l’Éternel eut égard à Abel et à son offrande » (Genèse 4 v. 4). Il l’agrée en raison de sa foi et « rend témoignage à ses dons » (Hébreux 11 v. 4).

Tandis que Caïn, tout au contraire, prétend pouvoir être agréé de Dieu en apportant le fruit de son travail, le fruit du sol sur lequel la malédiction a été prononcée (cf. Genèse 3 v. 17) ; il ne peut donc être un adorateur pour Dieu, pas plus qu’un témoin. Hébreux 11 v. 4 le souligne, si Abel a été, lui, un adorateur et un témoin, c’est « par la foi ». Qu’a-t-il offert à Dieu ? « Des premiers-nés de son troupeau, et de leur graisse » (Genèse 4 v. 4). Tel est le culte d’un vrai adorateur : Présenter à Dieu la personne de Son Fils, ce qu’Il a été et ce qu’Il est pour Lui, rappeler la perfection de son sacrifice expiatoire, sacrifice qui nous permet de nous tenir devant Lui sans conscience de péché, comme les adorateurs qu’Il désirait.

Adorateur, Abel est aussi témoin et un témoin qui demeure, bien qu’il ait depuis longtemps disparu de la scène : Par le sacrifice qu’il a offert, par sa foi, « étant mort, il parle encore » (Hébreux 11 v. 4). Il témoigne du fait que si Dieu a dû chasser l’homme du jardin d’Eden parce qu’il avait désobéi, Il a cependant toujours des pensées de grâce envers lui : L’homme peut retrouver l’accès de la présence divine par la foi, en vertu du sacrifice sanglant qui seul peut ôter le péché. Abel est ainsi, ce qu’Adam n’était pas et ne pouvait être, adorateur et témoin pour Dieu.

Abel demeure à travers les âges le type des croyants, adorateurs et témoins. Il est remarquable que ces choses nous soient présentées dès le commencement de l’histoire de l’homme en dehors du jardin d’Eden. Cela met en relief le désir du cœur de Dieu d’avoir dans ce monde, souillé par le péché, des adorateurs et des témoins, capables de remplir ce service par la foi : Ils adorent Dieu qui a donné son Fils pour ôter le péché et assurer le salut de « quiconque croit en lui » (cf. Jean 3 v. 16), et ils rendent témoignage de l’accomplissement d’une telle œuvre. Ces choses nous sont présentées en figure dans le livre de la Genèse, et pleinement révélées dans le Nouveau Testament.

Dans les temps qui ont suivi, nous retrouvons chez la plupart des hommes de Dieu ces caractères d’adorateur et de témoin, plus ou moins marqués, et manifestés avec plus ou moins de fidélité. Par exemple, chez un Abraham avec sa tente et son autel, ou encore chez un Jacob à la fin de sa vie (cf. Hébreux 11 v. 21).
Ensuite, Dieu retire son peuple du pays d’Égypte, accomplissant pour lui, en figure, expiation et rédemption : Le sang de l’agneau pascal met à l’abri du jugement, c’est le sang d’expiation ; le passage de la mer rouge, dans les eaux de laquelle furent engloutis le Pharaon et ses armées, délivre de l’Égypte et de son prince. Israël va dès lors cheminer dans le désert, en route vers le pays de Canaan ; l’Éternel désire avoir un peuple d’adorateurs (cf. Ésaïe 43 v. 21 : « J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange ». Il veut habiter « au milieu d’eux (cf. Exode 29 v. 43 à 46) », et Il donne à Moise tous les enseignements nécessaires pour la construction du tabernacle et l’exercice du culte lévitique. Et le peuple, allant d’étape en étape vers la terre de la promesse, porte l’arche du témoignage, l’arche de l’alliance de l’Éternel ; en fait, il porte le témoignage de Dieu au milieu des sables du désert.

Nous avons dans toute cette histoire d’Israël une image de ce que nous sommes appelés à réaliser aujourd’hui, nous qui par grâce sommes le peuple céleste de Dieu, peuple d’adorateurs, porteurs du témoignage.

Israël ayant été infidèle à sa mission a été mis de côté. Dieu est venu habiter ici-bas dans un autre « tabernacle » Jean 1 v. 14. « Habita », proprement dit « tabernacla » : Il a été manifesté en chair dans la personne de son Fils (cf. 1 Timothée 3 v. 16 ; Jean 1 v. 14 ; Colossiens 1 v. 19 et 2 v. 9). Christ venu ici-bas a été le parfait adorateur, Celui qui mieux encore que David pouvait dire par l’Esprit prophétique : « Je bénirai l’Éternel en tout temps , sa louange sera continuellement dans ma bouche », Celui qui déclarait à la Samaritaine : « Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent »  (Psaume 34 v. 1 ; Jean 4 v. 23). Il a été aussi le « témoin fidèle et véritable ». Dans son chemin, Christ a pleinement répondu à la pensée de Dieu, recommençant l’histoire d’Israël, retraçant celle de l’homme, adorateur et témoin, pour la satisfaction du cœur du Père.

Mais si Lui seul a su réaliser en perfection ce que Dieu attendait de l’homme, Il a voulu aussi amener à Dieu, ainsi que Dieu le désirait, des hommes qui soient des adorateurs et des témoins. Il est remarquable que dès la venue de Jésus ici-bas d’humbles bergers nous soient présentés comme des adorateurs et des témoins. Et, tout comme Abel après la chute du premier homme, maintenant, à la venue du second homme, le « sauveur, qui est te Christ, le Seigneur » (Luc 2 v. 11), c’est sur le principe de la foi que les bergers ont pu remplir le service qui leur est échu : Ils ont cru, sans raisonner, le message qui leur était adressé et leur foi a été vue en actes (cf. Luc 2 v. 15 et 16). « Et ils allèrent en hâte » jusqu’à Bethléhem, et là ils virent « le petit enfant couché dans la crèche ». Dès lors ils sont des témoins : Ils ne peuvent pas garder pour eux ces bonnes nouvelles, « ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant » ; ils sont aussi des adorateurs : « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu’ils avaient entendues et vues, selon qu’il leur en avait été parlé » (Luc 2 v. 17 à 20).

« Entendues » d’abord, « vues » ensuite, c’est le propre de la foi. Ce qui fait d’eux des adorateurs et des témoins, c’est la connaissance d’une personne, Jésus. Pour nous aussi, c’est la connaissance de ce même Jésus, Celui qui nous a révélé le Père et qui nous a amenés à Lui.

Durant son ministère ici-bas, Jésus révèle à la femme samaritaine les vérités si importantes concernant le culte. Il lui déclare que « Dieu est esprit » et que « ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et en vérité » ; « car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » (Jean 4 v. 23 et 24). Cette femme, ainsi enseignée, devient un témoin puissant : « Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; celui-ci n’est-il point le Christ » ? ; elle a été placée en présence de Dieu et c’est à Dieu, manifesté en Christ, qu’elle conduit les âmes : « et ils venaient vers lui » (Jean 4 v. 29 et 30).

Lorsque le Seigneur, l’œuvre de la croix accomplie, quitte ce monde, Il y laisse ses disciples pour y être des adorateurs, des témoins : « Vous serez unes témoins », leur dit-il (Actes 1 v. 8 — cf. Luc 24 v. 48 et 49). Et tandis qu’Il les prend à Béthanie, d’où Il va être « élevé dans le ciel », eux lui rendent hommage ; puis, s’en retournant à Jérusalem « avec une grande joie », « ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu » (Luc 24 v. 50 à 53).
Dix jours après, le Saint Esprit est descendu ici-bas comme personne divine et dès lors a commencé l’histoire de l’assemblée sur la terre. Durant cette période de temps, dans laquelle nous sommes encore et qui prendra fin à la venue du Seigneur pour opérer la résurrection d’entre les morts et la transmutation des vivants qui auront cru à l’Évangile, Dieu a dans ce monde, mieux encore que dans les dispensations qui ont précédé, des adorateurs et des témoins. Nous sommes appelés à réaliser ce privilège individuellement mais aussi collectivement.

L’Église, corps de Christ, réunie autour de son Chef, a un service élevé à remplir, celui de l’adoration.

Et si tous ceux qui font partie de ce corps, parce que lavés dans le sang de Christ, ne se trouvent pas réunis pour rendre culte, les « deux ou trois » qui ont conscience de cette faveur et réalisent la présence du Seigneur « au milieu d’eux » (Matt. 18 v. 20), sont là comme expression de l’assemblée. Le culte qu’ils rendent est celui de l’Église, corps de Christ. Il ne s’agit pas du rassemblement de quelques croyants venus pour un service d’adoration, mais de l’Église comme corps, en fait, ainsi que nous venons de le dire, de ce qui en est l’expression. Vérité importante à retenir, c’est l’Église comme corps qui adore. Et aussi qui rend témoignage. Les deux choses sont intimement liées.

Réunis à la table du Seigneur, nous rendons témoignage à l’unité du corps de Christ : « Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain » (1 Corinthiens 10 v. 17). Telle est la base de notre rassemblement autour de cette table, la seule base de rassemblement que reconnaisse l’Écriture : nous sommes réunis comme membres du corps de Christ, autour de Lui, le Chef du corps, de l’assemblée (cf. Colossiens 1 v. 18). À cette table ont place tous les membres du corps, c’est-à-dire ceux qui sont « nés de nouveau » (cf. Jean 3 v. 3 à 7), avec la responsabilité de n’apporter ni ne tolérer à cette table quelque mal de nature à porter atteinte aux caractères de sainteté et de vérité qui doivent y être maintenus. De sorte que la base du rassemblement des saints, selon l’Écriture, est aussi large qu’il est possible ; elle ne saurait s’accommoder d’aucun principe sectaire, elle accueille tous les vrais croyants, sains dans la foi, purs dans leur marche.

L’unité du corps de Christ est indestructible, quoi qu’il en soit de toutes les divisions survenues dans la chrétienté et de la dispersion des enfants de Dieu dans ses diverses dénominations. Cette vérité est proclamée à la table du Seigneur.

Heureux et privilégiés ceux qui ont compris que leur place est autour de cette table, où, avec tous ceux qui s’y trouvent, ils rendent témoignage à l’unité du corps de Christ. Ils n’ont pas la prétention d’être « le témoignage », ils savent bien qu’ils n’en sont que les porteurs, si peu dignes de l’être... Dieu soit béni de ce que, malgré tant de faiblesse et d’infidélités, Il a voulu laisser ce témoignage entre nos mains, nous conserver une telle faveur ! La ruine n’a pas seulement atteint l’Église responsable dans son ensemble, mais aussi les porteurs du témoignage de Dieu. Ce témoignage, lui, ne peut être ruiné. Jadis, le peuple allait au travers du désert portant l’arche du témoignage, précieux service confié aux lévites : Les infidélités et les défaillances du peuple, si attristantes qu’elles fussent, ne portaient aucune atteinte à l’arche elle-même.

Lorsqu’elle fut prise, transportée par les Philistins d’Eben-Ezer à Asdod, puis à Gath et à Ekron, nul ne pouvait rien contre elle, elle était inattaquable (cf. 1 Samuel 5 et 6) ; elle fut un jour placée sur un chariot neuf traîné par des bœufs, ce qui était une désobéissance à la parole de l’Éternel et ce qui fut à la confusion du peuple, plus particulièrement de son roi, mais l’arche n’en demeura pas moins intacte (cf. 1 Chroniques 13 et 15 v. 2 et 13). Certes, les porteurs du témoignage peuvent manquer ; l’ennemi a souvent dirigé ses assauts contre eux et, hélas ! Avec quelque succès... Mais il ne peut rien contre le témoignage lui-même : La vérité de Dieu demeure au travers des siècles, elle est inaltérable.

En considérant la grande faiblesse des porteurs du témoignage, certains se laissent gagner par le découragement. Ils voient tant de vrais croyants dans maintes dénominations chrétiennes ; pourquoi ne pas nous associer à eux ? Disent-ils. Peut-être y a-t-il eu parmi eux, à l’origine, de fausses doctrines, mais aujourd’hui les successeurs de ceux qui les ont jadis enseignées ne s’en occupent plus... Et puis, ajoutent-ils encore, la table du Seigneur n’est-elle pas aussi dans de tels rassemblements ?

Certes, on ne peut pas ne pas souffrir en pensant à tant de chers enfants de Dieu, pieux et fidèles dans leur marche personnelle, et qui se trouvent dans tel ou tel milieu chrétien dont nous devons nous séparer. Mais si nous voulons être fidèles au Seigneur, il nous est impossible, sous prétexte que nous souffrons d’un tel état de choses, d’aller jusqu’à eux pour réaliser un groupement escompté plus fort parce qu’il serait plus nombreux. Ce serait perdre de vue ce que l’Écriture nous enseigne au sujet du rassemblement, du culte de l’assemblée, du témoignage que nous sommes responsables de maintenir, témoignage à l’unité du corps de Christ dans la séparation de tout mal. Sur ces bases scripturaires, nous recevons avec joie tout vrai croyant, sain dans la foi et fidèle dans sa marche, car nous sommes exhortés à nous « recevoir les uns les autres » sous condition que ce soit « à la gloire de Dieu » (Romains 15 v. 7).

Il faut le redire encore, tellement nous sommes en danger de le perdre de vue : La vérité fondamentale dont Dieu, dans sa grâce, a trouvé bon de nous confier le dépôt, c’est celle de l’unité du corps de Christ. La table du Seigneur peut-elle être ailleurs que là où cette vérité est reconnue, enseignée, maintenue ? Si cette vérité capitale était reconnue par tous les croyants, ils seraient réunis tous ensemble et ceux qui, conduits par l’Esprit de Dieu, ont a cœur de la maintenir n’auraient pas à se séparer des autres.

Au fond, l’ennemi s’emploie par tous les moyens à empêcher que, dans ce monde, puisse être rendu un témoignage à l’unité du corps de Christ. Il essaie de nier sa défaite en cherchant à en faire disparaître les conséquences. En effet, si nous sommes « un seul corps » (et c’est la vérité capitale maintenue et proclamée à la table du Seigneur) c’est parce que « nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit » (1 Corinthiens 12 v. 13). Christ lui-même a baptisé les siens, son Église, de l’Esprit Saint qu’Il a reçu « de la part du Père » (Actes 2 v. 33), ce baptême n’a nécessité, il est important de le remarquer, l’intervention d’aucun intermédiaire humain quel qu’il soit. Ce baptême « d’un seul Esprit » a eu lieu le jour de la Pentecôte. L’effet, le résultat, « pour être un seul corps », demeure à travers les siècles et l’Esprit est avec nous « éternellement » (Jean 14 v. 16).

Le Saint Esprit est descendu comme Personne divine après la mort, la résurrection, la glorification de Christ ; c’est après avoir été « exalté par la droite de Dieu » que Jésus a « reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis » (voir Actes 2 v. 22 à 33). Réaliser que nous avons été « baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps », maintenir cette vérité de l’unité du corps, seule base scripturaire du rassemblement des saints, c’est donc attester par là même que Christ est mort, ressuscité, glorifié, exalté à la droite de Dieu, Lui le Chef du corps, de l’assemblée. S’il en est ainsi, c’est donc que Satan a été vaincu.

L’ennemi essaie de nier, de masquer sa défaite et toutes les conséquences qui en découlent. Que cela nous fasse mieux saisir la valeur et la grandeur de telles vérités, vérités qui, avec celles qui concernent Christ et son Église, constituent le témoignage, témoignage que la grâce de Dieu a voulu nous confier et que, par conséquent, nous sommes responsables de maintenir. N’oublions pas que « à celui à qui il aura été beaucoup confié, il sera plus redemandé » (Luc 12 v. 48). Combien donc nous serions coupables si, méconnaissant la grandeur de nos privilèges et de nos responsabilités, nous laissions glisser de nos mains le dépôt que nous avons reçu ! Nous perdrions alors la faveur qui nous a été faite et Dieu, qui jamais ne se laissera sans témoignage, choisirait d’autres témoins pour faire face à cette responsabilité.

Individuellement, nous avons aussi à manifester que nous sommes dans ce monde des adorateurs et des témoins. Nous sommes exhortés à offrir à Dieu, par Jésus, « un sacrifice de louanges » et cela, « sans cesse » (Hébreux 13 v. 15), comme aussi à annoncer « les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière », montrant ainsi que nous sommes bien « une sacrificature royale » (1 Pierre 2 v. 9).

Puissions-nous le faire avec plus de zèle et de fidélité, ne perdant jamais de vue que la puissance de notre témoignage est celle de l’Esprit Saint (cf. Actes 1 v. 8 Luc 4 v. 48 et 49). Notre témoignage sera donc sans puissance aucune si nous agissons dans l’indépendance de l’Esprit, dans la méconnaissance de ses directions. Retenons de telles vérités, si souvent méconnues aujourd’hui : on ne peut adorer que par « l’Esprit de Dieu » (Philippiens 3 v. 3), et pour être un témoin fidèle, il faut être « revêtu de puissance d’en-haut » (Luc 24 v. 49 ; Actes 1 v. 8).

Il faut la puissance de l’Esprit pour adorer et pour rendre témoignage, qu’il s’agisse de le réaliser individuellement ou collectivement. Du vrai culte, a-t-on dit, Dieu est l’objet, Christ la substance et le Saint Esprit la puissance.
Bientôt, introduits dans la maison du Père, nous adorerons en perfection (Apocalypse 5). Mais aussi, nous serons à jamais les témoins de ce que Dieu aura opéré pour nous et en nous, les monuments de la grâce divine ! Et Dieu aura pour l’éternité les adorateurs et les témoins que son cœur désirait.

Amen

 

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