Ces hommes ont été avec Jésus
Plus une personne est avec Jésus, plus cette personne devient comme Jésus, en pureté, sainteté et amour.
De cette façon, sa marche pure produit sur elle une grande hardiesse pour Dieu. L’écriture dit : « Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive ; le juste a de l’assurance comme un jeune lion » (Proverbes 28 v. 1). Le mot pour hardiesse dans ce verset veut dire sécurité, confiance... Dans Actes 3, peu de temps après la résurrection, nous trouvons Pierre et Jean qui se rendent au temple en adorant. Juste à l’extérieur de la porte du temple un mendiant était assis ; il était paralysé depuis sa naissance.
Cet homme n’avait jamais fait un pas dans sa vie. Il devait être transporté à cette porte chaque jour pour mendier. Lorsque ce mendiant vit Pierre et Jean qui s’approchaient, il leur demanda de l’argent. Pierre lui répondit : « … de l’argent et de l’or, je n’en ai pas, mais ce que j’ai, je te le donne » (Actes 3 v. 6). Pierre alors pria pour le mendiant, en disant : « Dans le Nom de Jésus-Christ de Nazareth lève-toi et marche » (3 v. 6). Instantanément, cet homme fut guéri. Dans une grande joie, il commença à courir dans le temple, en sautant et criant, Jésus m’a guéri !
Tout le monde dans le temple se réjouit à la vue de ce qui s’était passé. Ils reconnurent cet homme paralysé et mendiant qui se tenait à la porte du temple depuis des années. Lorsque Pierre et Jean virent la foule se rassembler, ils commencèrent à prêcher Christ. Ils parlaient avec hardiesse et insistance : « Repentez-vous et convertissez-vous, afin que vos péchés soient pardonnés » (3 v. 19). Des milliers étaient sauvés : « Plusieurs de ceux qui entendirent la parole crurent ; et le nombre était d’environ cinq mille » (4 v. 4).
Néanmoins, pendant que Pierre et Jean étaient en train de prêcher, les responsables de la synagogue se manifestèrent (4 v. 1 et 2). Ces bergers rétrogrades étaient en colère que Dieu ait accompli un miracle au travers des disciples de Jésus et ils répondirent en faisant mettre Pierre et Jean en prison. Le jour suivant, ils mirent les deux disciples à l’épreuve. Chaque autorité religieuse à Jérusalem était présente : « Annas le grand prêtre et Caïphe, Jean et Alexandre et tous ceux qui faisaient partie des grands prêtres étaient ensemble (4 v. 6) ». Ces grands et puissants hommes demandèrent aux disciples : « Par quelle puissance, ou quel nom, avez-vous fait cela ? » (4 v. 7).
Quelle question grotesque. Ces hommes savaient exactement quel nom était prêché. Ils avaient vu cet homme paralysé dans cet endroit, criant que Jésus l’avait guéri. Ils avaient vu 5 000 personnes confessant leurs péchés et appelant le nom de Jésus pour les purifier. Ils avaient vu certains des grands prêtres convertis, et confessant qu’ils avaient aidé à la crucifixion du Fils de Dieu. Ces dirigeants savaient qu’il y avait de la puissance dans le Nom de Jésus mais ils étaient aveugles volontairement.
Soudain Pierre fut rempli de la puissance du Saint Esprit. Il répondit aux dirigeants : « Son Nom est Jésus de Nazareth, l’homme que vous avez crucifié il y a quelques semaines. Dieu l’a ressuscité des morts et maintenant il est la puissance qui a guéri cet homme. Personne ne peut être sauvé par un autre Nom. Vous serez perdus si vous n’appelez pas le Nom de Jésus » (4 v. 9 à 12).
Les responsables de la synagogue étaient assis étonnés. L’écriture dit : « Ils furent étonnés et émerveillés et ils se rendirent compte qu’ils avaient été avec Jésus » (4 v. 13). La phrase « ils prirent conscience » vient de la racine d’un mot qui veut dire « connu par une marque distincte ». Une puissance s’était saisie de Pierre et de Jean. Et cela les distingua des autres qui étaient dans ce tribunal. Cette puissance était si évidente pour tous les dirigeants « qu’ils ne purent rien dire contre eux » (4 v. 14).
Quelle était cette marque qui distinguait Pierre et Jean ? C’était la présence de Jésus. Ils avaient la présence et l’Esprit de Jésus. Ces dirigeants de la synagogue réalisèrent : « Nous avons crucifié Jésus mais Il parle encore ? Opérant des miracles, prêchant la repentance, parlant au travers de ces deux hommes sans instruction ». À cette heure même Pierre et Jean accomplissaient le commandement de Jésus de témoigner de Lui premièrement à Jérusalem. Vous voyez, ils témoignaient de Christ par Sa Présence dans leur vie. De la même façon je crois qu’il y aura ce genre de puissance dans les derniers jours. Cela ne viendra pas par la prédication seulement mais aussi au travers d’hommes et de femmes qui ont été avec Jésus, passant du temps avec Lui, le recherchant de tout leur cœur et de toute leur âme. Le Saint-Esprit distinguera ses serviteurs de cette façon-là et le monde dira : Ils ont été avec Jésus.
Ils ont soif d’une plus grande mesure de Christ.
Ceux qui passent du temps avec Jésus ne sont jamais rassasiés. Leur cœur crie continuellement après lui pour le connaître davantage pour grandir dans sa connaissance et dans ses voies.
Paul déclare : « Mais à chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ » (Éphésiens 4 v. 7). - « Dieu a départi à chaque homme une mesure de foi » (Romains 12 v. 3). Quelle est cette mesure dont Dieu parle ? Cela veut dire un certain montant (limité) ; en d’autres termes, nous avons tous reçu un certain montant de la connaissance de salut du Christ. Pour certains croyants, cette mesure initiale est tout ce qu’ils désirent. Ils veulent juste assez de Jésus pour échapper au jugement, pour se sentir pardonné, pour garder une bonne réputation, pour supporter une heure d'église chaque dimanche. Ces gens-là sont dans une sorte de « minimum », et ils donnent à Jésus seulement une base : Aller à l’église, un peu de prière quotidienne, certains jours un peu de lecture de la Parole. En résumé ces chrétiens évitent de se trouver trop prêt de Jésus. Ils savent que s’ils lisent trop la Parole ou passent trop de temps en prière, le Saint-Esprit exigera certains ajustements dans leur vie mais ils n’ont pas envie de changer quoi que ce soit dans leur manière de vivre, dans leur style de vie, dans leurs pensées ; il y a un risque qu’ils ne veulent pas courir.
Cependant Paul désire ce qui suit pour chaque croyant : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4 v. 11 v. 15).
Paul disait en substance : Dieu a donné ces dons spirituels afin que vous soyez remplis de l’Esprit de Christ. C’est vital, parce que le voleur vient pour enlever votre foi. Si vous êtes enracinés en Christ et matures en Lui, aucune fausse doctrine ne vous atteindra. Néanmoins, la seule façon de grandir à une telle maturité est de vouloir davantage de Jésus.
Tous les chrétiens n’aspirent pas à cette maturité. Plusieurs croyants préfèrent l’évangile qui parle seulement de grâce, d’amour et de pardon. Bien sûr, ce sont de merveilleuses vérités bibliques, mais en accord avec Paul elles ne sont que du lait et pas de la nourriture solide dont l’homme mature a besoin. Comment pouvez-vous grandir dans le Seigneur à la stature parfaite de Christ si vous refusez d’entendre la Parole qui provoque en vous l’envie de chercher le Seigneur et de marcher dans sa Sainteté ?
Hébreux nous dit : « Vous en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice, car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal » (Hébreux 5. 12 v. 14).
En d’autres termes cela veut dire : Vous avez été au bénéfice d’un bon enseignement et d’une bonne prédication assez longtemps. Vous devriez être des enseignants vous-mêmes. Cependant, après toutes ces années, vous êtes encore au même niveau que le jour où vous avez été sauvés. Vous ne connaissez rien de la nourriture solide de la Parole de Dieu. Vous êtes encore immature, vous n’avez pas grandi dans sa justice.
Pourtant, aussi triste que cela paraisse, c’est la raison pour laquelle tant de chrétiens tombent à chaque épreuve qui arrive le long de la route. Ils sont facilement séduits par les fausses doctrines. Mais un chrétien mature ne se laisse pas facilement distraire de sa vie de prière. Il sait où se trouve le véritable réveil et son discernement est toujours grandissant, parce qu’il passe un temps précieux avec Jésus.
Plusieurs de nos lecteurs (lettre de nouvelles) ont exprimé leur frustration par rapport à la prédication dans leur église, qui semble être de plus en plus ennuyeuse. Ils écrivent : Nous ne trouvons aucun encouragement, aucune communion ; nous avons faim mais nous ne grandissons pas. Et plusieurs terminent leur courrier par des plaintes. Cependant certains continuent tout simplement parce qu’ils ont décidé de passer plus de temps avec Jésus, dans la prière et dans la Parole. Leur courrier se distingue facilement des autres. L’esprit de Christ émane de chaque ligne.
Vous connaissez certainement ce genre de serviteur qui a toujours envie de partager une nouvelle vérité émanant de son temps passé avec le Seigneur. Après tout, ce qui remplit votre cœur va forcément sortir au travers de votre vie. À l’opposé, si j’écoute les propos d’autres chrétiens, ils ne sont intéressés que par la télévision, le sport, le dernier film, Internet, la mode, la coiffure. On peut facilement savoir ce qui remplit le plus clair de leur temps et consume leur énergie. Ils ont la marque de leur appartenance.
Néanmoins, ceux qui passent du temps avec Jésus, sont préparés pour les jours à venir. Ils reçoivent déjà le réconfort de Christ, au plus profond de leur âme. Et même si le monde entier est dans la panique, ces croyants restent en paix.
Ils possèdent une sainte hardiesse et une autorité spirituelle.
Plus une personne est avec Jésus, plus cette personne devient comme Jésus, en pureté, sainteté et amour. De cette façon, sa marche pure produit sur elle une grande hardiesse pour Dieu. L’écriture dit : « Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive ; le juste a de l’assurance comme un jeune lion » (Proverbes 28 v. 1). Le mot pour hardiesse dans ce verset veut dire sécurité, confiance. C’est juste la sorte de hardiesse que les responsables de la synagogue ont vu chez Pierre et Jean.
La Bible ne nous donne pas beaucoup de détails à propos de cette scène. Cependant je peux m’imaginer le comportement des responsables religieux concernant cette cérémonie. Premièrement, les dignitaires prirent solennellement leurs sièges en velours. Puis les connaissances suivirent. Finalement, dans un moment d’anticipation les grands prêtres passent et chacun s’incline, en se rendant très calmement vers le siège du jugement. Tout ceci était fait pour intimider Pierre et Jean. C’était comme si les responsables disaient : « Prenez un autre regard, pêcheurs. Considérez la puissance et l’autorité à laquelle vous faites face. Vous devriez parler d’une manière plus distinguée à ces responsables. Ils sont importants, ce sont des hommes respectés ».
Mais les disciples n’étaient pas intimidés du tout. Ils avaient été avec Jésus trop longtemps. J’imagine Pierre en train de penser : « Viens, on va commencer la réunion. Laisse-moi le pupitre. J’ai une parole de Dieu pour ce rassemblement. Merci Jésus de me permettre de prêcher ton nom à tous ces gens qui te haïssent ».
Un message de David Wilkerson
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