1. La mort, un  ennemi vaincu

1. La mort, un ennemi vaincu

Chap: 1 - Vue d’ensemble sur 1 Corinthiens 15 v. 1 à 28 - À travers ces differents articles, et avec l’aide du Seigneur, nous aimerions nous occuper de ce que l’Écriture Sainte nous dit de la résurrection des croyants, et plus précisément sur la manière dont les croyants ressusciteront.

Pour réfuter les affirmations de ceux de Corinthe, d’après lesquels il n’y aurait pas de résurrection de morts, l’apôtre Paul présente aux saints à Corinthe une série de faits et de vérités qui sont chacun de la plus haute importance.

Versets 1 et 2.

Le salut ne s’acquiert qu’en croyant à l’Évangile, non pas en y croyant de manière uniquement intellectuelle ou sentimentale, cela serait une foi « vaine », mais du cœur. Il n’y a pas de salut en dehors de l’Évangile.

Versets 3 et 4.

Trois grands faits de l’Évangile constituent la base (le fondement) de la bonne nouvelle de Dieu. Le premier fait est que Christ est mort pour nos péchés. C’était une mort expiatoire, et non pas seulement une mort de martyr. Le deuxième fait est qu’il a été enseveli.

C’était la preuve la plus certaine qu’il était effectivement mort. En même temps aussi, toutes les espérances des croyants Juifs ont été ensevelies avec lui (Luc 24 v. 21).

Le troisième fait est que Christ est ressuscité le troisième jour, non pas seulement d’après ses propres paroles (Matthieu 27 v. 63), mais aussi « selon les Écritures ». Le corps qui pendait à la croix est le même corps qui a été ressuscité du tombeau.

Versets 5 à 11.

Jamais une vérité a été aussi soigneusement attestée que celle de la résurrection de Christ. On en trouve sept fois le témoignage dans ces versets.

Le premier témoignage est celui des saintes Écritures mêmes (voir Jonas 2 v. 1 ; Osée 6 v. 2 ; Psaume 16 v. 10 ; Genèse 22 v. 4 et 5 ; Hébreux 11  v. 17 à 19 ; Ézéchiel 53 v. 10). Ensuite cinq occasions sont nommées où le Seigneur ressuscité s’est présenté à des croyants individuellement ou en groupes, pendant les quarante jours avant son ascension.

Le fait que la plupart de ces témoins vivaient encore au moment de la rédaction de l’épître, renforce le poids de leur témoignage. Le septième témoin de sa résurrection était l’apôtre Paul lui-même. Mais il avait vu le Seigneur non seulement en tant que ressuscité d’entre les morts, mais comme glorifié dans le ciel, ce qui a marqué tout son service de son empreinte.

Versets 12 à 19.

Ces versets répondent à la question : « Si Christ n’était pas ressuscité, quelle en serait la conséquence ? » Les conséquences en seraient bouleversantes : Le message de l’apôtre Paul et des autres apôtres serait alors vain (creux, vide) ; ils seraient de faux témoins ; la foi des vrais chrétiens serait du néant ; ils seraient encore dans leurs péchés ; ceux qui se sont endormis en Christ seraient perdus.

S’il en était ainsi, les croyants ne seraient pas les plus heureux, mais les plus misérables, les plus pitoyables de tous les hommes. Ils auraient en fait perdu les deux mondes, le présent et le futur !

Verset 20.

L’apôtre tourne le dos abruptement à toute l’absurdité des raisonnements humains, pour passer aux faits de la révélation divine : Christ est ressuscité « d’entre les morts », et est donc les « prémices de ceux qui se sont endormis ». Cela montre clairement deux choses : D’abord qu’il s’agit d’une résurrection « d’entre » les morts (et non pas simplement « des » morts), et ensuite que sa résurrection est un modèle de celle des siens. Nous allons revenir sur ces deux points plus loin.

Versets 21 et 22.

Il y a « deux familles ». La famille d’Adam englobe toute l’humanité, et tous meurent. La famille de Christ se compose de tous les siens, de tous ceux qui sont « du Christ » (15 v. 23). Ils seront rendus vivants quant à leur corps. Nous reviendrons plus loin en détail sur les « deux têtes (ou : chefs) », auxquelles se rattachent ces deux familles.

Dans ce chapitre, il n’est parlé que de la résurrection des saints, c’est-à-dire de la « résurrection de vie » (Jean 5 v. 29). La résurrection des injustes n’est pas le sujet de ce chapitre. Tout ce qui est dit ici sur la résurrection ne concerne que ceux qui ont cru. Il n’y a pas de rédemption universelle.

Versets 23 à 25.

La résurrection se fera selon un ordre divin. Les prémices sont Christ. Avec lui, la première résurrection a déjà commencé. Ensuite, ce sera le tour de ceux qui sont du Christ à sa venue. Cela comprend tous les saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, depuis Adam jusqu’aux derniers saints, les martyrs juifs d’Apocalypse 20 v. 4.

Plus précisément, « la venue » ne signifie pas la venue effective du Seigneur, que ce soit l’enlèvement des saints ou l’établissement de son royaume, mais sa présence comme résultat de sa venue.

« Ensuite viendra la fin » (v. 24). Cette fin ne signifie pas n’importe quelle fin d’une époque, mais la fin absolue, la fin de la première création, la fin du temps. Le Seigneur éliminera par le jugement toute principauté, toute autorité et puissance ennemies. Cela inclut la résurrection et le jugement des impies. Ils seront jugés avant que Christ remette le royaume.

Une fois qu’Il aura accompli tout cela, et qu’Il aura tout mis en accord avec les pensées de son Dieu, et qu’Il aura rétabli toutes choses (Actes 3 v. 21), alors tout sera accompli de son côté, et alors Il remettra le royaume à son Dieu et Père (il ne lui sera ni ôté ni donné à personne d’autre) ; cette transmission aura lieu à la fin de son règne de mille ans (15 v. 24).

Verset 25.

Ce verset passe en revue (rétrospectivement) ce qui aura caractérisé son règne : « Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens 15 v. 25). Lorsque le Père met les ennemis de son Fils pour marchepied de ses pieds (Hébreux 10 v. 13), le Fils commencera à les fouler aux pieds. Il le fera dès sa venue pour l’établissement de son règne et jusqu’à la fin.

Verset 26.

« Le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort » (v. 26). Après que toutes les puissances opposées restantes auront été éliminées par le gouvernement de Christ, le dernier ennemi restant sera la mort. La mort et le hadès cesseront d’être (Apocalypse 20 v. 14).

Mais cela ne signifie rien d’autre que la résurrection des morts ; la seule allusion dans notre chapitre à la résurrection des impies et des pécheurs, la « résurrection de jugement » (Jean 5 v. 29). Tous ceux qui n’auront pas eu part à la première résurrection, se tiendront ressuscités devant le grand trône blanc d’Apocalypse 20, pour recevoir la sentence de leur jugement éternel. Il ne s’y trouvera aucun croyant.

Verset 27 et 28.

Une fois que les choses en seront arrivées au point que tout l’univers sera entièrement assujetti à Dieu, et que la nouvelle création sera dans son état définitif, le Fils se dessaisira alors de la royauté qu’Il détenait en tant qu’homme, et sera à nouveau assujetti à « celui qui lui a assujetti toutes choses » (15 v. 28).

Ce sera alors « l’état éternel ». Même que le Seigneur Jésus soit Dieu le Fils, et soit absolument un avec le Père, en tant qu’homme Il sera tout de même assujetti à son Père pour l’éternité comme Il l’était sur cette terre.

Dans toute l’éternité, Il prendra la position normale de l’homme que Dieu avait prévu pour l’homme dès le commencement : la place de subordination. Le Seigneur Jésus sera toujours un homme, de sorte que nous pourrons toujours et éternellement le voir et jouir de lui.

Lorsque le Seigneur Jésus prendra sa place éternelle comme homme, en tant que chef (tête) de toute la famille des rachetés, cela conduira à ce que « Dieu sera tout en tous » (1 Corinthiens 15 v. 28).

Alors toute administration et domination humaines seront abandonnées pour toujours, et Dieu, en tant que tel, (tout en étant toujours Père, Fils et Saint-Esprit) aura la souveraineté sur tout ; une souveraineté telle qu’Il l’avait dans l’éternité passée, et qui ne rencontrera plus aucune opposition.

Voilà pour la vue d’ensemble. Est-il possible qu’un croyant, un enfant de Dieu puisse rester indifférent lorsqu’il lui est accordé de regarder d’une telle manière dans le cœur de Dieu, et de jeter un coup d’œil dans l’éternité à venir et dans l’état éternel ?

Cela ne nous jette-t-il pas dans l’adoration, dans la poussière devant lui, de ce que nous avons reçu un appel aussi élevé : être éternellement auprès de Christ dans la gloire de Dieu ?

Mais alors, notre regard se tourne vers le futur proche, vers ce que nous attendons comme le prochain grand évènement, la résurrection lors de la venue du Seigneur Jésus. Elle est la condition préalable à tout ce qui va suivre.

Mais cet évènement est d’une telle grandeur que nous avons besoin de la force du Saint-Esprit pour pouvoir saisir dans nos cœurs les pensées divines. Nous allons donc nous tourner vers la dernière partie de cet extraordinaire chapitre de la résurrection, en demandant à Dieu de nous ouvrir le cœur, et en même temps l’Écriture elle-même.

Et avec tout cela, ne perdons jamais de vue que toutes les choses magnifiques que nous allons voir ne sont pourtant que le résultat des souffrances et de la mort de notre Sauveur.

C’était la seule manière par laquelle Il pouvait vaincre le diable, et lui ôter le pouvoir de la mort :  

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 v. 14 et 15).

Pour nous, enfants de Dieu, la mort est déjà, aujourd’hui, « un ennemi vaincu ».

Quelles en seront les conséquences dans l’avenir, nous allons le considérer dans ce qui suit avec l’aide de Dieu et dans une profonde reconnaissance.

Nous pourrions diviser en deux paragraphes la deuxième grande partie de la première épître aux Corinthiens :

  • La résurrection du corps (15 v. 35 à 49).
  • La venue du Seigneur et la victoire (15 v. 50 à 58).

 

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