Tous font profession d'être serviteurs de Dieu, mais en observant la vie d'un grand nombre, vous reconnaissez qu'au lieu d'être serviteurs de Dieu, en réalité ils s'efforcent de rendre Dieu leur serviteur.
L'amour pour celui qui tombe dans l'intempérance doit nous conduire à l'avertir des conséquences de sa conduite.
En effet, dans tel cas donné, un homme peut éprouver autant de scrupule à s'abstenir qu'à agir. Tout ce que l'on peut dire alors, c'est qu'il doit agir selon la plus grande somme de lumière qu'il pourra obtenir.
Ils sont très nombreux encore aujourd'hui ceux qui font profession de craindre Dieu et qui, tout en ayant peut-être une certaine crainte de Dieu, servent néanmoins « leurs propres dieux ». Ils ont en effet d'autres objets de confiance et d'affection qu'au fond du cœur.
Je m'adresse à ceux d'entre vous qui ne pratiquent point ce qu'ils savent être vrai ; à ceux qui sont auditeurs et non point pratiquants.
Les chrétiens finissent par croire que les Eglises peuvent exister et prospérer sans jamais avoir besoin de réveil. Ils pensent même qu’elles se porteraient mieux sans aucun réveil.
Je voudrais à présent parler à mes frères d’une erreur qui, je le crains, freine considérablement la progression des réveils.
En étudiant les obstacles aux réveils, je dois insister plus fortement qu’auparavant sur le fait que les ministères, comme l’Eglise dans son ensemble, manquent énormément d’amour pour Christ.
Dans mon avant dernière lettre, j’ai fait certaines remarques concernant les moyens utilisés pour produire un réveil. J’ai dit qu’il y avait deux extrêmes.
Quelque chose produit actuellement un mal immense. C’est le sectarisme grandissant de l’Eglise.