Mon désir, mes bien-aimés, est de vous montrer, aussi distinctement que je le pourrai, la différence qu'il y a entre la religion de la loi et la religion de l’Évangile.
La vérité que je désire établir maintenant est celle-ci : La religion vraie ne nous permet pas d'avoir pour préoccupation dominante notre propre bonheur.
La vraie soumission consiste dans un acquiescement complet toutes les dispensations de Dieu, à celles qui nous concernent nous-mêmes, comme à celles qui se rapportent à d'autres personnes, ou à l'univers en général.
Je désire donc vous montrer la différence qu'il y a entre la vraie et la fausse conversion, et pour cela : Je montrerai que l'état naturel de l'homme est le pur égoïsme ; que ce qui caractérise celui qui est converti c'est la bienveillance.
Jésus veut que nous connaissions notre propre cœur, que nous fassions ce qui est nécessaire pour nous éprouver nous-mêmes et arriver à connaître le vrai état de notre âme devant Dieu.
J'entends ce principe en ce sens que si quelqu'un est malhonnête dans les petites choses, cela montre qu'il obéit à des motifs d'un autre ordre lorsqu'il paraît agir honnêtement dans les grandes choses.
Paul parle de deux sortes de tristesse au sujet du péché ; l’une produit la repentance pour le salut ; l’autre produit la mort.
Les affaires, la mode, la politique trois départements de la vie dans lesquels le chrétien ne doit ni recevoir les maximes, ni adopter les principes, ni suivre les pratiques des gens du monde.
L'égoïsme est la violation de la grande loi qui commande la bienveillance désintéressée. L'amour de soi, qui est tout à la fois désir du bonheur et crainte de la souffrance, fait partie essentielle de notre être.
Je pense qu’en observant avec candeur et à fond la conduite de quelqu’un, vous pourrez généralement juger de son état d’âme avec une grande certitude.