Se rendre disponible
L’écoute est donc une matrice génératrice, c’est la source de la prière et de la vie en relation avec le Seigneur.
Se rendre disponible !
« Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » (Luc 10 v. 42).
En considérant les choix de Marie, nous apprenons ce que doit être le service empressé de ceux qui sont sauvés, en attendant le retour du Seigneur : écouter la parole de Jésus à Ses pieds est en vérité la bonne part qui ne nous sera pas ôtée. Recevoir Jésus dans sa vie est salutaire, se rendre disponible à l’écoute de ce qu’Il veut encore nous partager est nécessaire pour croître dans la grâce. Deux sortes d’âmes nous sont ainsi présentées : d’une part celles qui « reçoivent » le Seigneur comme leur Sauveur et en restent là, même si elles rendent un service quelconque qu’elles croient être le meilleur ; et d’autre part celles qui, après L’avoir reçu, ont soif d’aller plus loin, avec le désir de cœur d’apprendre Ses pensées et de connaître Ses voies.
Les brebis du Seigneur savent par expérience que rien ne peut remplacer le contentement intérieur d’une vie qui s’incline pour écouter afin d’obéir. Pas question de résister, aucune excuse pour se retirer en arrière, alors « chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j'écoute comme écoutent des disciples » (Ésaïe 50 v. 4).
« Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent » (Luc 5 v. 11). Être disponible pour Dieu est non seulement le reflet d’un cœur attiré par Dieu, mais aussi le produit naturel de mon adoration de Dieu. Notre agenda ne nous dérobe-t-il pas souvent « la bonne part » ? Même nos services d’Eglise peuvent être source « d’inquiétude et d’agitation » (Luc 10 v. 41).
« Il n’est pas de soldat en campagne qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé » (2 Timothée 2 v. 4). Le disciple renonce à ses droits et prend plaisir dans sa disponibilité, il offre toute son attention à son maître. Marie a choisi, au détriment du qu'en-dira-t-on, des urgences de la journée, de se rendre disponible pour écouter avec un cœur ouvert. Marie recevait, elle buvait, se nourrissait de Paroles de Vie, elle était devenue l’objet du travail du Seigneur. Elle a très certainement compris qu’il existe un état de cœur qui doit laisser toute la place à la Parole : « Samuel répondit : Parle, car ton serviteur écoute » (1 Samuel 3 v. 10).
Le grand commandement du Shema’ Israël (Deutéronome 6 v. 4 à 13), dont Jésus confirme qu’il est central dans les Écritures (Marc 12 v. 28 à 30), dévoile que de l’écoute (« Écoute Israël »), naît la connaissance de Dieu (« le Seigneur est Un »), et de la connaissance, l’amour (« tu aimeras le Seigneur »). L’écoute est donc une matrice génératrice, c’est la source de la prière et de la vie en relation avec le Seigneur. Ecoute Israël, l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est UN. C’est grâce à l’écoute que nous entrons dans la vie de Dieu ; le commencement de la foi, c’est l’écoute attentive du cœur, vivifié par l’Esprit.
« Ah ! Si mon peuple m’écoutait... » (Psaume 81 v. 13).
Grâce et bénédictions pour votre vie !