Entrer dans la vision céleste.4

Entrer dans la vision céleste.4

L’homme naturel détrôné par la croix - Il nous est aussi devenu nécessaire de savoir comment Christ se reproduit dans un peuple céleste, ce qu’est réellement le peuple de Dieu.

« … ceux qui ont la foi sont fils d'Abraham. Aussi l'Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ! … Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ » (Galates 3 v. 7,8 et 16).

« Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 v. 28 et 29).

Ces passages nous conduisent d’Abraham à Christ, et nous montrent que la descendance d’Abraham est vraiment la descendance de Christ, et de ceux qui lui appartiennent. Au cours de cette dispensation, la descendance naturelle terrestre d’Abraham, les Juifs, n’est pas concernée en tant que telle. Il s’agit d’une descendance spirituelle, un peuple céleste.

Maintenant, cette transition d’Abraham à Christ a été rendue nécessaire pour comprendre qui est Christ, en tant qu’homme céleste, le premier de cette race, de ce peuple céleste spirituel à qui tous les autres doivent se conformer. Il nous est aussi devenu nécessaire de savoir comment Christ se reproduit dans un peuple céleste, ce qu’est réellement le peuple de Dieu.

Nous voyons bien la portée de cette double vérité dans l’expérience d’Abraham. Les chapitres précédents ont traité largement de ce que les possessions et les anciennes relations d’Abraham ont subi à Babylone. À présent, nous allons entrer en nous plaçant sur le plan de Christ, homme céleste, dans les détails du traitement particulier subi par Abraham dans sa vie ici-bas. Ce qui nous ramène aux chapitres 11 à 15 de la Genèse et en particulier la première partie du chapitre 12.

A. L’homme terrestre essaye d’entrer dans une vision céleste.

Le chapitre 12 de la Genèse commence par un retour en arrière : « Maintenant l’Éternel dit à Abram ». Ici, la véritable traduction n’est pas le passé simple, mais le passé antérieur : « Maintenant l’Éternel avait dit à Abram : sors de ton pays, de ta famille et de la maison de ton père… ». Dans Genèse 11 verset 27, il est mentionné les générations de Térah, qui fut le père d’Abraham. Si vous reprenez les paroles de Genèse 12 verset 1, avant Genèse 11 verset 27, Dieu avait dit auparavant à Abram : « Sors ! »

Ce qui veut dire en clair : « Quoi que les autres fassent et disent, ceci est ma parole pour toi, voilà ce que je te demande de faire personnellement ! » Il est dit ensuite : « Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent. Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans ; et Térach mourut à Charan » (Genèse 11 v. 31).  

Voilà ce qui s’est passé : Térah s’est emparé de la vision et de la révélation données à Abram, il s’en est saisi, il a rassemblé toute sa famille et est parti pour faire en sorte que cette vision se réalise. Mais cette vision n’a jamais été donnée à Térah ni à aucun autre. Térah se l’est accaparée. Rien de surprenant alors de voir un coup d’arrêt à cette marche : ils sont arrivés à la ville frontière de Charan et sont restés là probablement environ 25 ans, jusqu’à ce que Térah soit pour ainsi dire « hors circuit », et que la vision et la révélation soient ôtées de ses mains. Tout de suite après sa mort, tout s’est libéré et ils sont entrés dans la volonté de Dieu.

C’est la première chose importante que nous avons à apprendre, comme un principe fondamental : ayant quitté le domaine naturel, le monde auquel nous appartenons par naissance naturelle, il nous faut reconnaître que nous avons à entrer dans la vision céleste, sous peine de connaître un arrêt spirituel brutal dans notre marche.

Notre progression sera fortement retardée si nous ne voulons pas garder le Seigneur Jésus en ligne de mire. En Jésus, nous avons perfection et plénitude, une pleine expression de l’homme céleste ; et ce qu’il disait constamment de lui-même, c’était qu’il n’appartenait pas à cette terre et au système de ce monde : « Vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut » ; « je suis descendu du ciel » ; « le Fils de l’homme qui est aux cieux ».Lisez tout l’Évangile de Jean en méditant uniquement sur les mots « ciel » et « céleste », et vous verrez la place que ces mots occupent, et à quel point ils sont essentiels pour le Seigneur Jésus, dans tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait.

B. Le ciel ouvert à nouveau en Christ, l’homme céleste.

Le nom primitif de Babylone était : « lieu de l’arbre de vie ». Jusqu’à l’époque d’Alexandre Le Grand, le symbole de Babylone fut l’arbre de vie. On le gravait sur les tombeaux jusqu’à cette époque. Nous savons ce qui a produit « le lieu de l’arbre de vie ». Dans le Paradis, lorsqu’Adam a chuté, le lieu de l’arbre de vie s’est éloigné de Dieu. Par sa désobéissance, Adam s’est allié avec l’ennemi, non seulement en apparence, mais également dans sa nature profonde.

Le Paradis s’est fermé et l’arbre de vie a été mis en réserve, disparu de la terre pour réapparaître avec Jésus. Pour l’homme sur terre, aucune entrée n’était possible. Les cieux sont fermés, il n’y a plus de possibilité de marcher avec Dieu, plus de communion, plus de vie éternelle. Avec Jésus, tout revient, il est l’arbre de vie, le lieu de communion et d’intimité avec Dieu, le lieu du ciel ouvert pour les hommes de foi.

Très tôt dans l’évangile de Jean, cela apparaît : « Vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu qui montent et descendent sur le Fils de l’homme » (Jean 1 v. 51). Le Paradis est ouvert à nouveau : Christ, « l’arbre de vie », en est le centre. La communication de l’homme avec Dieu est rétablie, comme un phénomène céleste en la personne du Seigneur Jésus.

Vous remarquerez qu’à Babylone, ils étaient encore attachés à une vieille tradition morte, religieuse. Ils s’accrochaient à leur symbole de l’arbre de vie qui n’existait plus parmi les hommes. Nous voyons que l’arbre de vie est toujours vivant en la personne de l’homme céleste. Toute la descendance céleste d’Abraham a dû quitter la tradition morte de la religion, pour entrer dans une relation personnelle et vivante avec l’homme céleste, pour partager sa nature, le ciel leur étant grand ouvert.

Sous le commandement divin et dans l’obéissance de la foi, Abram quitta Babylone et la tradition morte où il n’y avait qu’un symbole qui ne correspondait à aucune réalité. Lorsqu’il en est sorti, il était sous un ciel ouvert et dès cet instant, Dieu lui apparut constamment. Il vivait sous un ciel ouvert, sauf en une ou deux occasions dans lesquelles il a dérapé, et nous en verrons la raison.

Comme nous l’avons constaté avec Térah, il se trouve que l’homme terrestre ne peut jamais entrer dans la vision céleste. Quelqu’un qui n’entre pas dans cette relation personnelle avec Dieu, et qui essaye de saisir les choses célestes, provoque un coup d’arrêt dans sa vie.

Certains d’entre nous avons été des Térah pendant des années, nous avons essayé d’accomplir l’œuvre de Dieu, nous avions certaines idées sur la manière dont le Seigneur voulait faire les choses et on s’est précipité pour les faire. Le Seigneur a eu pitié de notre innocence et de notre ignorance jusqu’à un certain point, mais il n’a pas accepté que nous traitions les choses divines par la sagesse, l’énergie et l’enthousiasme naturels.

Une crise s’est alors produite, et il nous a fallu accepter les conséquences de notre mort avec Christ, non seulement la purification de nos péchés, mais la fin de nous-mêmes, la mort à tout ce qui était de Dieu. Cela peut paraître étrange, mais dans un certain sens, oui, il nous faut mourir à tout ce qui est de Dieu, car l’être naturel ne peut vivre dans la sphère divine. Il faut accepter le fait qu’il est impossible d’approcher les choses divines et de faire la volonté de Dieu avec nos capacités naturelles ; nous n’avons même pas les compétences pour entrer dans les choses célestes, c’est impossible pour l’homme charnel.

Cette crise est indispensable pour accepter notre mort à nous-mêmes, même dans l’œuvre de Dieu, dans les choses de Dieu. Seul le seigneur peut réellement nous faire redémarrer sur une base nouvelle, celle de la résurrection où nous nous extrayons totalement du domaine naturel.

Pour beaucoup d’entre nous, ceci n’est pas nouveau, mais pour certains, il est possible que ce ne soit pas encore très clair, et Térah est là pour nous le rappeler. Non ! Vous avez peut-être entendu des informations sur le Seigneur dans des réunions, des enseignements ou des prédications, et peut-être même que vous les avez bien saisies ; mais vous avez vu que cela ne marchait pas dans votre vie.

Rien ne va, vous êtes en fâcheuse position, et c’est le coup d’arrêt. C’est pourquoi, comprenons bien l’importance de ce que nous dit Térah, le vieil homme, le vieil Adam, le père naturel d’où sort tout le charnel. Il ne pouvait s’approprier les choses de Dieu et les pratiquer. Non, l’être naturel ne peut accomplir le spirituel : « Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8 v. 8).

C. Nicodème illustre bien l’incapacité de l’homme naturel.

C’est tout l’enseignement de Jean chapitre 3. Nicodème vient au Seigneur Jésus pour discuter des choses célestes, divines. Il a entendu, on lui a rapporté des choses que le Seigneur Jésus a dites, et il est venu vers lui pour en parler : « personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3 v. 2).  Donc, Nicodème (comme Térah) commence à se saisir de choses célestes, comme il le pense, ou essaye de le faire, peut-être aussi du mieux qu’il peut, et puis il y a un terrible silence.

« Jésus répondit : en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… » (Jean 3 v. 3 à 5).

Voici, le double « ne peut », écrit en gros caractères par la main de Dieu sur Térah et toute sa compagnie, dont Nicodème fait partie. « Ce qui est né de la chair est chair » et demeure « chair », même si elle a franchi certaines limites, en essayant de s’emparer des choses divines ; c’est-à-dire, même si elle a écouté l’enseignement, la vérité d’un Abram qui a reçu vraiment la vision du Seigneur en première main. À moins de croire que cet enseignement est tout à fait vrai et juste, et d’en faire quelque chose en agissant, Nicodème ne peut rien, il est impuissant et ne peut aller plus loin. Ce qui est né de la chair reste chair encore et encore, sans force.

« Ce qui est né de l’Esprit est esprit ». Écoutez ! « Si je vous parle de choses terrestres auxquelles vous ne croirez pas, comment croirez-vous si je vous parle de choses célestes ? Personne n’est monté au ciel si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3.12-13).

Quelle énigme pour Nicodème, ou Térah, ou quiconque. De quoi parle le Fils de l’homme, que veut-il dire ? Qui est descendu du ciel et est ici, tout en étant encore au ciel ? Qu’allez-vous en faire ? Cet homme céleste est incompréhensible, au-delà de tout pouvoir naturel d’intelligence et de compréhension. « Si je vous parlais des choses célestes, comment y croiriez-vous ? » Vous voyez le côté céleste mettant en avant que l’homme naturel est mort et en dehors de tout ce qui est d'en haut.

Il faut mettre à part une portion du chapitre 3 de Jean du verset 22 au verset 30 ; la forme narrative reprend au verset 31. Cela commence au verset 21 : « Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière afin que ses œuvres soient manifestées parce qu’elles sont faites en Dieu… Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous : celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage (personne ne peut recevoir, n’est capable de recevoir son témoignage). Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure » (Jean 3 v. 21 ; 31 et 34). Voilà l’homme céleste qui parle des choses célestes, et l’homme terrestre totalement incapable de saisir, d’appréhender, de comprendre et de suivre.

Ainsi en est-il de Térah, de Nicodème, de vous et moi par nature, il nous est impossible d’entrer et d’accomplir toute chose céleste, tant que nous ne devenons pas un peuple céleste. Donc le Seigneur dit en d’autres termes à Nicodème, que s’il veut comprendre les choses célestes, s’il veut avoir un ciel ouvert au-dessus de lui, s’il veut pouvoir connaître ce dont il parle et ce qu’il fait, il doit naître « d’en haut » (et pas de nouveau - Mot original ἄνωθεν). Il doit être né d’en haut, il doit devenir une personne céleste, né de l’Esprit, c’est-à-dire un être spirituel.

Ce n’est que récemment que le Seigneur m’a fait comprendre d’une telle manière, le sens intime de la circoncision du cœur. Nous n’irons jamais au-delà de cette vérité des Écritures sans la circoncision intérieure, c’est-à-dire une séparation profonde entre ce qui est de notre nature humaine et ce qui est de Christ. Nous n’irons jamais au-delà, et ce sera applicable au fur et à mesure de notre marche en avant, parce que nous sommes appelés à être ce peuple céleste. Oh, combien les racines et les ramifications de notre vie naturelle sont profondes et complexes, et pourtant si claires.

D. Le Seigneur a besoin d’un peuple crucifié.

Avec cette séparation intérieure, œuvre de l’Esprit, après tout, où le Seigneur veut-il en venir ? Il veut réaliser tout son plan, ce qu’il a à cœur de réaliser… et pour cela, il a besoin d’un peuple crucifié, c’est-à-dire clairement et profondément séparé de lui-même par la croix de Jésus-Christ. Non seulement séparé du monde à l’extérieur, mais aussi de ce vieil homme, Térah, qui est en nous. Dieu doit pouvoir disposer d’un peuple crucifié.

Le problème vient du peuple des chrétiens, des ouvriers : nous sommes un problème pour le Seigneur. Il existe en effet un christianisme organisé qui constitue le plus grand ennemi de Christ sur terre, un obstacle sur le chemin de bien des chrétiens. C’est une caricature, un faux christianisme, un faux Christ, et c’est quelque chose de terrible. Si nous nous examinons nous-mêmes, bien souvent, nous sommes un problème pour les intérêts du Seigneur, un obstacle sur son passage. Nous ne sommes pas assez crucifiés pour permettre au Seigneur d’accomplir sa volonté. Nous nous imaginons que toute notre belle organisation religieuse correspond à la pensée divine. Il y a encore bien trop de Térah qui s’accroche en nous aux choses de Dieu, qui fait obstacle à Dieu en voulant tout contrôler.

Cette parole est importante et nécessaire : acceptons-la. Une coupure intérieure très nette entre la vie de la chair et la vie de l’esprit, entre la vie terrestre et la vie céleste, entre la vie d’Adam et la vie de Christ, est plus que nécessaire. Nous avons besoin d’expérimenter une séparation sévère, drastique, « terrible » par la croix du Seigneur Jésus.

« Terrible », parce que certainement, la confrontation entre l’univers et l’éternité a été le moment le plus terrible de l’histoire, où le cœur du Fils bien-aimé de Dieu a été brisé au point de crier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 v. 46). À cet instant, il s’est mis à la place de l’homme naturel, de vous et moi et de toute la race humaine, pour le mettre sous le jugement devant Dieu, fondamentalement.

Dieu a tourné le dos à cela, il a détourné le regard de son Fils quand il est devenu péché à notre place et fait malédiction pour nous.

Dieu l’a abandonné parce qu’à cet instant, il était dans cette situation, dans cette position. Il nous faut reconnaître que ce monde, abandonné d’une certaine manière, par Dieu, représentation de son Fils, est encore abandonné. Dieu ne l’a jamais repris, même pas une partie, et, bien qu’il soit persévérant, patient, pardonnant les traces persistantes de ce monde en nous, même s’il agit en nous pour nous en débarrasser, son attitude reste la même que celle qu’il a eue au moment de la croix. Il n’acceptera pas cela.

Oui, il lui faut un peuple crucifié, des ouvriers crucifiés pour Dieu ; il lui faut, non pas un christianisme réformé seulement, mais crucifié en profondeur : cette crucifixion constitue la séparation entre ce qui est de notre nature et ce qui est du Seigneur.

Il nous faut affronter cette vérité. Beaucoup de problèmes, croyez le bien, viennent des chrétiens qui ne sont pas de simples croyants, mais qui sont en charge d’église, qui ont une position, des responsabilités, qui sont vus, considérés et estimés.

C’est souvent chez eux que le Seigneur est en incapacité d’agir, où beaucoup de choses spirituelles tournent à la honte, à la confusion et au déshonneur du Seigneur lui-même. Oh, notre histoire de chrétien se résume souvent à un attachement constant à une forme de vie naturelle, basée sur nos propres intérêts, à notre esprit égoïste et possessif. Nous n’avons toujours pas vu la profondeur de la laideur de ce qui est en nous, particulièrement dans le domaine de l’aveuglement, de l’entêtement et de la résistance.

Dans 1 Samuel 15 verset 17, il nous est dit : « Quand tu étais petit à tes propres yeux, n’étais-tu pas à la tête des tribus d’Israël ? » Saül avait la bonne attitude au départ, mais il perdit son humilité et il est devenu quelqu’un à ses propres yeux ; résultat : « L’obéissance vaut mieux que le sacrifice et la soumission à sa parole que la graisse des béliers. Car la rébellion est comme le péché de divination et la résistance comme l’idolâtrie » (1 Samuel 15 v. 22 et 23). La désobéissance et la résistance sont en liens directs avec les puissances mauvaises. La divination est en lien avec les esprits déchus.

Qui peut honnêtement affirmer qu’il n’y a aucun vieil homme résistant et désobéissant en nous, aucune rébellion d’Adam en nous ? Bien sûr que si ! La Bible nous dit que nous sommes ainsi en lien direct avec les puissances mauvaises, les esprits déchus : c’est donc satanique !

Quand c’est notre cas, comment Dieu peut-il agir ? Car le Seigneur est déshonoré… comme pour Saül. Combien nous avons besoin d’un cœur circoncis en profondeur, surtout comme ouvriers du Seigneur. L’urgence présente est que nous soyons un peuple céleste et spirituel. Demandons au Seigneur de faire de nous, ni des ouvriers, ni des prédicateurs, mais un peuple céleste qui ressemble à Christ dans sa nature.

 

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