Le Réveil des Tsiganes et le baptême du Saint-Esprit

Le Réveil des Tsiganes et le baptême du Saint-Esprit

Le Réveil des Tsiganes et le baptême du Saint-Esprit - Par Clément Le Cossec

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très tôt, dès 1950 comme à Saint-Jacques, près de Rennes, des rassemblements évangéliques, sous forme de conventions sont organisés. Aujourd'hui, ils rassemblent 5000 caravanes, soit l'équivalent de vingt à trente mille Tsiganes. Leurs réunions ont lieu dans des bâtiments loués ou sous des chapiteaux dressés à l'occasion. Elles sont tout public, au vu des affiches et des nombreux tracts distribués sur leurs lieux de passage. Même les autorités locales (maire, police, préfets) sont invitées.

 

 

 

 

 

headphones« Le Réveil des Tsiganes

et le baptême du Saint-Esprit »

Par Clément Le Cossec

 

 

 

 

Le Réveil des Tsiganes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clément Le Cossec

Le Cossec est originaire d'une famille bretonne catholique et très pauvre. Son père était marin-pêcheur, mutilé de la guerre 1914-1918. Après que son père est muté en Normandie, Clément Le Cossec connaît, en plus de la misère et de la maladie, le rejet, le mépris, en tant que Breton. Cette situation lui permettra par la suite de mieux comprendre la souffrance d'un peuple mis à l'écart. Il se convertit à l'âge de 14 ans, au Havre, avec toute sa famille. Dans une réunion évangélique au Théâtre du Havre, son père aurait été guéri instantanément de son problème cardiaque, de ses rhumatismes et de son eczéma. De là naît sa vocation de s'occuper des pauvres et des rejetés en leur annonçant l'évangile. Après des études secondaires, une formation commerciale et technique, il suivra une formation biblique par correspondance, avec l'école biblique des ADD britanniques à Londres.

 

Le réveil spirituel s'est accompagné dira-t-il, pour ce peuple par de nombreuses guérisons.

Il participa aussi étroitement à l'éducation de Roms convertis, en leur apprenant à lire et à écrire, puis en leur apportant un enseignement biblique, afin d'établir des pasteurs tsiganes dans ces églises naissantes. Car dira-t-il, un « réveil n'est durable que dans la mesure où il y a des cadres spirituels ».

Clément Le Cossec veut prendre modèle sur l'apôtre Paul dans la Bible, qui demande à son compagnon Timothée, de confier ce qu'il a entendu par sa bouche « à des hommes capables de l'enseigner aussi à d'autres. »

 

C’est dans une humble caravane, avec une poignée d’élèves que le « pasteur des Gitans » commença les premiers cours bibliques itinérants. Puis, à cause des demandes d’inscriptions toujours plus nombreuses, il sera très vite secondé par un jeune pasteur tsigane : Denis Théom, surnommé Payon. Il s’adjoindra aussi Georges Meyer dit Jimmy, qui succédera plus tard à Clément Le Cossec à la présidence de La Mission Tzigane Évangélique, en 1972.

 

Confronté à des vocations encore plus nombreuses, il achètera en 1967, une première propriété aux Choux dans le Loiret près de Gien pour accueillir les futurs prédicateurs. D'une trentaine d'étudiants, ils passeront à plus de 200 en 1996. D'autres Tsiganes devenus pasteurs viendront grossir l'enseignement de l'École biblique française, parmi les plus connus : Charles Welty (Tarzan) et Wasso Ferret (Balo). D'autres écoles Bibliques naîtront dans plusieurs pays d'Europe et en Inde.

 

 

 

 

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