
10. La révélation de la croix
Chap: 10 - La puissance de Dieu - La Parole de Dieu est puissance, ce que nous voyons s’accomplir à cette Parole de création est le résultat de la manifestation de la puissance de Dieu.
«… Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance… » (1 Corinthiens 2 v. 4). « Car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1 v. 18).
Si nous devions répondre rapidement à la question suivante : Qu’est-ce que la puissance de Dieu ? Je crois que beaucoup parleraient de miracles, de guérisons, de résurrection des morts, de la création, en une phrase, de l’action surnaturelle de Dieu dans le cours naturel de notre vie ici-bas ! Cela n’est certes pas faux, mais je pense qu’il est davantage question, là, des résultats et des conséquences visibles de la puissance de Dieu, que de sa source !
Toute la Bible nous démontre que la puissance du Très-Haut réside dans sa Parole ! Non pas dans la Parole inspirée (la Bible) dont l’homme tente en vain de s’emparer pour satisfaire ses propres désirs, mais dans la Parole chargée de la présence de Dieu, chargée de foi, la Parole révélée, Celle qui est en conformité avec la Parole inspirée, mais qui est introduite dans le cœur de l’homme par l’action du Saint-Esprit ! La Parole de création !
« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut » (Genèse 1 v. 3). « Le centenier répondit : Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » (Matthieu 8 v. 8). « Dieu dit : », « dis seulement un mot » ! Oui la Parole de Dieu est puissance, ce que nous voyons s’accomplir à cette Parole de création est le résultat de la manifestation de la puissance de Dieu.
Les hommes recherchent davantage ce qui est spectaculaire et qui frappe le regard, plutôt que la présence même de Dieu. Lorsque nous nous représentons la puissance de l’Éternel, nous voyons la colonne de feu, la mer Rouge qui se fend en deux, le feu du ciel qui détruit Sodome, mais observons le texte suivant :
« L’Éternel dit : Sors et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel ! Et voici que l’Éternel passa ; un grand vent violent déchirait les montagnes et brisait les rochers devant l’Éternel : l’Éternel n’était pas dans le vent. Après le vent, ce fut un tremblement de terre : L’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, un feu : L’Éternel n’était pas dans le feu. Enfin, après le feu, un son doux et subtil. Quand Élie l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la grotte. Or voici qu’une voix lui dit : Que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19 v. 11 à 13).
Nul doute que selon nos propres pensées, nous nous imaginons davantage voir Dieu se révéler à Elie dans le tremblement de terre, ou bien dans le vent impétueux, ou bien encore dans le feu, ou dans les trois à la fois ; mais la Bible nous dit que l’Éternel était dans le son doux et subtil.
D’autres versions nous disent : « Un vent doux et léger » ! En effet, si le vent, le feu et le tremblement de terre sont bien des manifestations de la puissance de Dieu, Dieu Lui-même se révèle dans le souffle doux et léger. Ceux qui connaissent le Seigneur intimement savent où se trouve l’Éternel, tel Elie, quand il entendit ce son doux et subtil, il enveloppa son visage de son manteau.
C’est dans le calme et le repos de l’âme que le chrétien rencontre son Dieu.
Voulons-nous servir notre Seigneur efficacement ? Alors laissons-le vivre pleinement en nous par l’action de la croix dans notre vie, car Jésus est la Parole de Création faite chair :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean.
Il vint comme témoin pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui. Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière. C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue ; mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 v. 1 à 13).
Et maintenant, Jésus-Christ vit en nous et si nous n’entravons pas cette vie par une âme souillée, alors Jésus, la Parole de création, fera en nous et à travers nous, la volonté du Père Céleste ! Gloire lui soit rendue !
Notre service doit prendre sa source dans cette vie du Seigneur en nous, tout ce qui sera de l’homme naturel n’aura aucune réussite pour le Royaume de Dieu. La différence qui existe entre une œuvre issue de l’homme naturel et de celle issue de la vie du Christ en nous est très bien démontrée dans le texte suivant :
« Lorsqu’il (Jésus) eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole, je jetterai les filets. L’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se rompaient » (Luc 5 v. 4 à 6).
Pierre et ses compagnons ont travaillé toute la nuit, mais leur labeur a été infructueux, si bien qu’ils allaient rentrer bredouilles. Jésus vient à leur rencontre et donne simplement cet ordre à Pierre : « Avance en eau profonde et jetez vos filets pour pêcher ». La Parole du Seigneur a retenti pour Pierre, quelle va être son attitude ?
Il va lui répondre une chose juste : « Nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ». Il rend compte au Seigneur de leur échec, mais Pierre connaît Jésus, il sait qui Il est ! Alors c’est sa foi en son Dieu qui lui dicte la suite de sa réponse : « Mais sur ta Parole, je jetterai les filets ». Quelle déclaration pleine de foi !
C’est sur la Parole du Seigneur que Pierre agit, pas selon des plans mûrement réfléchis de la sagesse humaine.
Parfois dans le service du chrétien pour son Maître, il arrive que certaines situations requièrent en apparence une réponse selon la logique humaine, mais le seigneur lui commande d’agir autrement. Va-t-il agir sur la Parole de création ou selon la logique humaine ? Sa foi repose-t-elle en Christ ou bien en la sagesse humaine ? C’est la réponse à ces questions qui déterminera le succès de son service ou non ! Pierre a jeté ses filets sur la Parole du Christ et nous connaissons la suite, ses filets craquaient sous le poids des poissons ! Béni soit notre Seigneur !
Il faut que nous diminuions et que le Seigneur croisse en nous, nous devons être affaiblis pour que sa force nous anime. Il nous faut agir par la puissance de Dieu, c'est-à-dire par Jésus-Christ, la Parole de création en nous ! Les dons, les ministères sont utiles pour l’édification de l’Église du christ, mais s’ils résultent de l’homme naturel et que le Christ n’en est pas l’initiateur et le Maître, alors ils sont stériles !
« Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12 v. 9).
« Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1 v. 24).
Je voudrais terminer ce chapitre par cette pensée qui me parait primordiale. Pour l’étayée, lisons les textes suivants :
« Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours » (Luc 4 v. 1 et 2).
« Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous » (Luc 4 v. 14 et 15). « On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4 v. 32).
«… Tu oindras Élisée, fils de Schaphath, d’Abel-Mehola, pour prophète à ta place » (1 Rois 19 v. 16).
« Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Élisée regardait et criait : Mon père ! Mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux, et il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber » (2 Rois 2 v. 11 à 13).
Rechercher la puissance pour la puissance est, j’en suis convaincu, un grand piège dont satan se sert pour faire chuter le chrétien. Dans les textes que nous avons lu, ci-dessus, nous constatons une opération du Seigneur en trois étapes.
Premièrement le Seigneur nous oint de son Esprit, il nous baptise en l’Esprit : « Car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 v. 5).
C’est grâce à ce baptême que nous pouvons entrer dans l’Esprit de la lettre (la Bible) et non rester dans une lecture morte. C’est par ce baptême que nous avons la capacité de connaître la pensée et le cœur de Dieu et c’est par ce baptême que nous sommes en mesure de recevoir les révélations venant du Père. « Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16 v. 17).
Le Seigneur fut baptisé dans l’Esprit lorsque la colombe se posa sur lui lors de son baptême d’eau. Et c’est tout de suite après cet évènement qu’Il fut conduit au désert pour y être tenté.
Élisée fut oint par Elie (baptisé d’huile) avant d’entrer au service de ce dernier.
C’est la deuxième étape de Dieu dans notre vie ! Il nous conduit à son école. Nous serons confrontés à l’ennemi de nos âmes, satan bien sûr, mais surtout notre chair qui est son agent. Il nous faut passer par ces moments de difficultés permises par Dieu pour que nous apprenions à nous dépouiller de nous-mêmes et à nous revêtir de Jésus ! Il nous faut également être soumis aux tentations de satan et de notre chair pour apprendre à les faire mourir par la puissance du Saint-Esprit.
Enfin, au moment voulu par Dieu, lorsqu’Il jugera que notre apprentissage à son école fait de nous des hommes et des femmes suffisamment mûrs spirituellement, Il nous fera entrer dans la troisième phase de son œuvre.
Cette phase est exprimée dans les textes suivants : « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous » (Luc 4 v. 14 et 15). « On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4 v. 32).
« Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Élisée regardait et criait : Mon père ! Mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux, et il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber » (2 Rois 2 v. 11 à 13).
Nous serons conduits par le Seigneur pour le servir. Nul besoin de produire quoique ce soit pour être « reconnus » par les autres ! Nul besoin de chercher la puissance de manière spécifique ! Elle nous est donnée par Dieu en son temps !
Nul besoin d’essayer de convaincre les autres de notre appel. Il sera évident pour tous, car nous serons revêtus de la puissance du Saint-Esprit. Nous agirons et parlerons avec l’autorité que Dieu nous aura confié.
« On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4 v. 32). Élisée ramassa le manteau d’Elie, symbole de l’autorité de celui-ci et le revêtit ! Il avait l’autorité que Dieu avait confié à Elie !
Jésus enseignait, parlait et agissait avec cette même autorité !
En conclusion, nous ne devons pas être revêtus de la puissance de Dieu sans être remplis de son Esprit et sans passer par son école qui nous dépouille de notre nature charnelle et nous revêt de Jésus ! Demander la puissance sans être émondés par Dieu, nous place devant l’un des plus grands dangers de chute qui soit !
Satan peut alors s’engouffrer dans cette brèche pour nous tromper en nous donnant « une certaine puissance », mais qui ne vient pas de Dieu.
Nous nous enorgueillirons, car notre chair ne sera pas mise à mort, nous tromperons nos semblables et pour finir, il ne faut pas oublier qu’avec satan, il nous faut payer la « facture » ! Nous chuterons et probablement, nous ferons chuter d’autres avec nous !
S’offrir en sacrifice à Dieu en faveur des autres !
« Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit » (1 Corinthiens 12 et 13).
L’apôtre Paul venait de parler de l’exercice des dons et des ministères dans le sein de l’Église et il révèle aux frères de Corinthe une voie par excellence, c’est celle de l’amour ! Il leur montre que tout ce qui se fait dans l’Église en termes de dons et de ministères, doit résulter de l’amour du Christ en nous : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais (le don) de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture (des pauvres), quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien » (1 Corinthiens 13 v. 1 et 2).
Toutes nos actions, nos dons, notre service pour le Seigneur doivent trouver leur source dans la vie du Christ en nous ! Ne cherchons pas à aimer nos frères ou notre prochain par nous-même, nous en sommes incapables, car « l’amour est patient, l’amour est serviable, il n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout » (1 Corinthiens 13 v. 4 à 8).
Pouvez-vous atteindre un tel idéal de vie ? Moi non ! Mais le Christ qui vit en moi le peut, il me suffit de le laisser agir dans ma vie.
« Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans l’amour, de même que le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous en offrande et en sacrifice comme un parfum de bonne odeur » (Éphésiens 5 v. 1 et 2).
Dans ce verset notre frère Paul nous exhorte à être des imitateurs de Dieu ! Cela ôte toute tentative de minimiser la portée de notre consécration et de notre sacrifice ! Nous devons être les imitateurs de notre bien-aimé Sauveur et la suite du verset nous donne la nature même de cette imitation : « marchez dans l’amour, de même que le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous en offrande et en sacrifice comme un parfum de bonne odeur ».
« Marchez dans l’amour » ! Non pas notre amour naturel, souillé par une âme marquée par la nature charnelle, mais par l’amour issu de la vie du Christ en nous ! C’est l’amour du Seigneur se manifestant en nous qui doit être la motivation de notre sacrifice. Nous pouvons toujours essayer de nous offrir en sacrifice par nos propres forces, nous constaterons bien vite que nous serons dans l’incapacité de rester dans la position du sacrifice. Ou, quand bien même, nous serions « capables » de nous sacrifier, ce sera de manière consciente ou inconsciente dans le but de nous glorifier, et non pas de rendre gloire à Dieu !
Cet amour est l’amour que nous avons pour Dieu Lui-même et là encore, c’est le Seigneur qui nous introduit dans cet amour, car nous sommes incapables de nous détourner de l’amour de notre « moi », pour aimer Dieu ! Nous ne pouvons aimer Dieu sans passer par la croix.
La motivation de notre sacrifice est l’amour de Dieu. Nous nous offrons en sacrifice à Dieu, pas aux hommes ! L’objet de notre amour qui nous pousse à nous offrir en sacrifice, c'est Dieu lui-même, en Jésus-Christ.
Quelle est maintenant la nature de ce sacrifice ? Nous devons nous offrir entièrement en sacrifice, il ne doit pas y avoir de choses que nous offrons à Dieu dans notre vie et d’autres que nous gardons pour nous ! Cela veut dire que nous laissons Dieu être maître des circonstances de nos vies, maître des temps, maître de nos biens, en une phrase, maître de nos vies.
L’œuvre de la croix ne doit pas s’appliquer dans nos vies à des fins personnelles et égoïstes. Si Dieu voulait simplement que cette œuvre n’englobe que notre personne, alors le mieux pour nous serait d’être repris au plus vite auprès de Lui. Le Seigneur veut que nous nous dépouillions de notre « moi » et que nous nous revêtions du Christ, par la croix, afin d’être en bénédiction aux autres.
Remarquons une chose très importante dans ce processus de sacrifice, il n’y a rien qui soit pour nous ! Notre sacrifice est offert à Dieu, cela veut dire que notre motivation est de satisfaire son cœur, pas nous ! Ensuite ce sacrifice est en faveur des autres, nos proches, nos frères en Christ, nos amis, nos ennemis, tous ceux que nous sommes amenés à côtoyer ! Une telle consécration ne peut se manifester qu’en un homme ou une femme qui a une âme restaurée. Elle ne peut être, sans que l’œuvre de la croix ne soit établie dans la vie de cet homme ou de cette femme.
Frères et sœurs, recherchons le Christ Lui-même, ne laissons pas l’adversaire nous mentir et nous éloigner de cette grande œuvre que Dieu accompli en nous en Jésus-Christ et qui a pour but de restaurer notre âme afin que nous soyons rendus semblable à Christ : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères » (Romains 8 v. 29). C’est cette œuvre de restauration qui nous donne la victoire et le discernement spirituel.
Conclusion.
Ma sœur, mon frère, veux-tu vivre une vie de vainqueur ? Connaître la volonté de Dieu pour ta vie ? Accepte alors l’œuvre de la croix ! Bien que ton choix ne remette pas en cause ton salut, il n’en demeure pas moins que c’est le chemin normal de la vie chrétienne !
Ta destinée n’est pas de garder égoïstement ton salut, mais d’être un instrument utile dans les mains de ton Dieu et de servir à l’avancement de son règne.
Accepte ce chemin, il est glorieux, tu y trouveras le repos pour ton âme et la stabilité pour ta foi ! Plus glorieux encore, tu vivras dans une relation d’intimité avec Jésus. Il te révélera son cœur, te montrera combien tu es précieux à ses yeux ! Oui, réponds aujourd’hui à l’appel qu’Il t’adresse et laisse-le appliquer l’œuvre de la croix dans ta vie, c’est la seule raison d’être du chrétien !
« Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive » (Luc 9 v. 23).
« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera » (Jean 12 v. 26).
Fin
Les livres de Philippe Dehoux en Pdf
➲ Articles à découvrir...

Les Massorètes.7

6. Tendons à ce qui est parfait !

4. La marche par l'Esprit
Trafic Web
« Ma vie spirituelle doit devenir une union si intime avec Jésus-Christ que j'entende toujours la voix de Dieu, et que je sache que Dieu entend la mienne... »
- Oswald Chambers
Edification
Enseignements
➲ NOUVEAUX EBOOKS
PDF Révisés