5.Je vis le ciel ouvert

5.Je vis le ciel ouvert

Chap: 2 - Le grand souper de Dieu (suite et fin du chapitre) - Le souper lui-même ici est aussi en contraste complet avec le banquet des noces de l’Agneau que nous avons trouvé décrit au début de notre livre.

Avant d’aborder la question de la personnalité du « faux prophète », il faut encore dire quelque chose en rapport avec les « rois de la terre ». Jusqu’à présent, nous avons vu quelque chose sur les puissances alliées d’Europe de l’Ouest et sur l’Assyrien, lesquels viendront en Palestine pour combattre. En Apocalypse 16, on apprend en outre quelque chose sur une « trinité », si on ose ainsi la nommer, profane et satanique.

Armageddon.

Trois esprits impurs, provenant de la bouche du dragon, de la bête et du faux prophète, sortent pour rassembler les rois de la terre habitée, pour les assembler pour le combat du grand jour de Dieu (v. 13 et 14), et au v. 16 il est dit qu’il* (c’est manifestement maintenant Dieu lui-même qui est en vue) les rassemble en un lieu appelé en hébreu « Armageddon ».

* J.N. Darby traduit en français « ils les assemblèrent ». Il poursuit l’activité dans trois esprits impurs. Il paraît que grammaticalement les deux traductions sont possibles.

À la suite de la sixième coupe, le fleuve Euphrate* tarira, ce qui préparera « la voie des rois qui viennent de l’orient » (16 v. 12). Il s’agit vraisemblablement d’une puissance asiatique, peut-être liée à l’Assyrien, qui déversera ses armées et ses hordes dans le pays de Canaan. Mais c’est quand même Dieu lui-même qui les y mènera.

Pourquoi le fait-Il ? Pour qu’ils y trouvent leur jugement final par son Christ. C’est ce que montre clairement le v. 16, mais aussi la citation suivante du prophète Sophonie : « C’est pourquoi, attendez-moi, dit l’Éternel, pour le jour où je me lèverai pour le butin. Car ma détermination c’est de rassembler les nations, de réunir les royaumes pour verser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère ; car toute la terre sera dévorée par le feu de ma jalousie » (Sophonie 3 v. 8).

Rappelons-nous que toutes les nations de la terre auront comblé la mesure de leur péché, d’où qu’elles viennent, de l’Ouest, du Nord ou de l’Est. Aussi, il ne leur reste finalement que le jugement.

* Le fleuve Euphrate représente la limite des conquêtes orientales de Rome et sera dans l’avenir la frontière de la Palestine (Genèse 15 v. 18).

 

Pourquoi le lieu où Dieu rassemble les rois de la terre s’appelle-t-il Armageddon ? Le mot hébreu signifie « montagne de Megiddo », « montagne de rassemblement des troupes ». C’est là qu’autrefois les Cananéens combattirent contre Israël et où Dieu combattit pour son peuple et lui donna la victoire sur ses ennemis (Juges 5 v. 19 et 20).

De la même manière, au temps de la fin, les nations de la terre se rassembleront pour anéantir Israël. Lisons seulement leurs plans, leurs complots astucieux, au Psaume 83, qui en parle prophétiquement : « Ils ont dit : Venez, et exterminons-les, de sorte qu’ils ne soient plus une nation et qu’on ne fasse plus mention du nom d’Israël » (Psaume 83 v. 4).

Puis une série de nations est nommée, auxquelles « Assur » aussi s’est joint (v. 8). Mais Dieu s’interposera dans la personne de son Fils, notre Seigneur Jésus, et sauvera son peuple, comme aux jours des Juges. Je ne crois pas qu’il faille interpréter le mot « Armageddon » comme désignant littéralement la montagne ou la plaine de « Megiddo ». Comme la vallée de Josaphat (Joël 3 v. 2 et 12), Armageddon représente des événements ou une chaîne d’événements fondamentaux des temps de la fin.

Dans le cas d’Armageddon, il nous est montré comment Dieu, se servant des agissements de Satan, rassemblera les différents peuples et nations vers la Palestine (vraisemblablement dans le voisinage de Jérusalem), et là, par le moyen d’une série de coups de jugements*, y décidera définitivement qui doit exercer l’autorité et la domination sur la terre.

L’anéantissement complet de tous les ennemis de son Fils par Christ lui-même clarifiera une fois pour toutes à qui sera le « royaume du monde » (11 v. 15) : « Le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu, et il régnera aux siècles des siècles ». Oui, « le dernier, Il sera debout sur la terre » (Job 19 v. 25) ! Combien cela nous réjouit !

* Le jugement des vivants de Matthieu 25 v. 41 à 46 en fait partie ; il s’exercera sur les nations vivantes à ce moment-là sur la terre.

Tous les peuples de la terre subiront leur jugement dans le pays d’Israël. C’est certainement très significatif. Mais dans notre passage d’Apocalypse 19, ce qui est au premier plan n’est pas Israël ni les jugements en rapport avec Israël, mais le jugement de l’antichrist et de l’empire romain qui auront surgi de la chrétienté de nom, apostate.

Cela est bouleversant : L’Europe occidentale unie, moderne, civilisée, qui se vante encore aujourd’hui de sa profession chrétienne, démontrera son infidélité et son inimitié contre Dieu et contre son Christ par le fait qu’elle fera la guerre à l’Agneau, combien est bref le commentaire qu’ajoute le Saint-Esprit : « l’Agneau les vaincra » (17 v. 14).

La fin de la bête et du faux prophète.

« Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête, et ceux qui rendaient hommage à son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre » (Apocalypse 19 v. 20)

Nous nous sommes déjà occupés de deux personnages remarquables des derniers jours, la « bête » et l’ « Assyrien ». Il reste encore à mentionner ce personnage désigné au v. 20 comme « le faux prophète »*. Ce personnage sera de descendance juive, certes un apostat de la foi juive, mais un Juif quand même. Une preuve indirecte de cela se trouve dans les paroles du Seigneur en Jean 5 : « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez » (Jean 5 v. 43).

Les Juifs n’ont pas reçu le vrai Messie, mais le faux messie qui vient en son propre nom, celui-là ils le recevront. Il est impossible cependant qu’ils reçoivent un faux messie provenant des nations. Car jamais les Juifs ne voudraient recevoir comme messie quelque qui n’est pas un Juif. Il n’y a pas de doute que le Seigneur parlait prophétiquement de ce temps où cet antichrist juif paraîtra à Jérusalem et se présentera comme le vrai Messie.

* Ce troisième personnage considérable des derniers jours est désigné de différentes manières dans l’Écriture Sainte : le « roi » qui agit selon son bon plaisir (Daniel 11 v. 36 ; Jérémie 4 v. 9 ; Ésaïe 30 v. 33), le « pasteur de néant » (Zacharie 11 v. 16 et 17), l’« autre Messie » (Jean 5 v. 43), « l’homme de péché », le « fils de perdition ».

« l’inique » (2 Thessaloniciens 2 v. 3 à 10), l’ « antichrist » (1 Jean 2 v. 18), la « bête à deux cornes » (Apocalypse 13 v. 11), le « faux prophète » (Apocalypse 19 v. 20). En Zacharie 11, ce Juif apostat est mis en contraste avec le vrai et bon Berger d’Israël et est désigné comme « pasteur de néant » qui abandonne le troupeau (v. 16 et 17). Ce personnage érigera à Jérusalem une image d’idole, et s’élèvera lui-même au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, et finalement s’assiéra au temple de Dieu et se fera adorer (2 Thessaloniciens 2 v. 4).

En Daniel 11 v. 36 à 39, il apparaît comme « le roi » qui agit selon son bon plaisir, c’est-à-dire qu’il se fait passer pour et s’érige en roi des Juifs. Ce roi Juif s’exaltera au-dessus de tout, y compris au-dessus de tous les dieux, et il proférera des choses impies contre le Dieu des dieux, et il n’aura point égard au Dieu de ses pères (c’est-à-dire le Dieu d’Israël).

Cela montre son caractère apostat du judaïsme. Il conclura une alliance avec le prince (ou : chef) de Rome sous l’autorité duquel il gouvernera à Jérusalem. Il semble que le dieu des forteresses, que le roi honorera et dont il dressera une image, afin qu’elle soit adorée, sera justement ce prince de Rome, qui sera donc son supérieur. C’est à cette circonstance que fait allusion notre verset : Il a séduit ceux qui ont reçu la marque de la bête et ont adoré son image.

Le fait que ce roi est appelé « faux prophète » maintenant à la fin de son histoire, montre en première lieu son caractère religieux de séducteur des hommes, d’enseignant du mensonge ; « duquel la venue est selon l’opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge, et en toute séduction d’injustice pour ceux qui périssent » (2 Thessaloniciens 2 v. 9 et 10).

En Apocalypse 13, également dans la description de « l’autre bête », il est dit : « Et elle séduit ceux qui habitent sur la terre, à cause des miracles qu’il lui fut donné de faire devant la bête » (Apocalypse 13 v. 14). Et surtout, une comparaison de 13 v. 11 à 14 avec 19 v. 20, montre sans ambiguïté que la « deuxième bête » et le « faux prophète » désignent le même personnage.

Mais l’expression bête indique un royaume de ce monde, c’est-à-dire une puissance civile. Aussi le fait qu’au chapitre 19 il n’est plus parlé de « l’autre bête », mais du « faux prophète », est une indication qu’entre temps il a perdu son pouvoir civil et qu’il n’exerce son pouvoir plus que par son (faux) enseignement. Son jugement a par suite un caractère moral : il est jugé comme celui qui a longtemps utilisé sa puissance en rapport avec « la bête », pour égarer les hommes.

Beaucoup d’antichrists (1 Jean 2 v. 18).

Il faut apprendre à distinguer entre, d’un côté l’antichrist, et de l’autre côté, les nombreux antichrists ou l’esprit de l’antichrist. Même si l’antichrist n’est pas encore manifesté de nos jours (l’assemblée doit être enlevée au préalable), l’esprit de l’antichrist est cependant déjà puissamment actif, et il y a déjà beaucoup d’antichrists nous dit le vieil apôtre Jean (1 Jean 2 v. 18).

Autrement dit : beaucoup de séducteurs chrétiens sont déjà là, qui disent en principe ce que l’antichrist dira plus tard. Et en quoi consiste l’esprit de l’antichrist ? D’abord en ce qu’il nie que Jésus est le Christ, et qu’il se met à sa place, et se fait passer pour le vrai messie ; ensuite, en ce qu’il « nie le Père et le Fils », il nie ce qu’est le Père, et il nie ce qu’est le Fils. Voilà l’esprit de l’antichrist. Ne voyons-nous pas combien cet esprit s’est répandu partout autour de nous dans la chrétienté ?

Il viendra le moment où l’antichrist rejettera tout ce qui est juif et tout ce qui est chrétien. Il niera tout ce que Dieu a révélé de lui-même dans le judaïsme et dans le christianisme. Ce sera le rejet complet de l’Ancien comme du Nouveau Testament. Comme nous l’avons déjà dit : nous voyons les signes avant-coureurs de cela déjà aujourd’hui.

Soyons sur nos gardes ! Combien il peut arriver facilement que nous croyons écouter un enseignant « chrétien », et en réalité, nous prêtons l’oreille à la voix de l’antichrist.

Les gens peuvent se flatter de ce que, quand l’antichrist viendra, ils reconnaîtront et refuseront « la bête » et le « faux prophète ». Mais cela montre seulement qu’ils ne comprennent rien à l’influence et à l’action de Satan. S’il vient sous une forme extérieurement aimable, la bible à la main, c’est là qu’il est le plus dangereux.

Il en a toujours été ainsi, il en est ainsi aujourd’hui, et il en sera ainsi dans les temps de la fin. À quoi reconnaît-on le plus facilement par quel esprit quelqu’un parle ? À ce qu’il dit de Christ. Le Seigneur Jésus est-il exalté et glorifié ? Alors, on peut être sûr que c’est le Saint-Esprit qui agit. Car personne ne dit « Seigneur Jésus » ou « Jésus est Seigneur » si ce n’est par le Saint-Esprit (1 Corinthiens 12 v. 3). Tenons compte des paroles suivantes de l’apôtre Jean, qui parle de différents « esprits » et de « beaucoup de faux prophètes » dans le temps présent.

« Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’esprit de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde » (1 Jean 4 v. 3).

Vivants dans l’étang de feu.

Comme Pilate, le représentant du pouvoir romain, et Hérode, le roi des Juifs, devinrent autrefois amis en rapport avec le rejet de Christ, ainsi « la bête », le chef de l’empire romain reconstitué, et le faux roi des Juifs dans son rôle de séducteur des hommes, deviendront alliés contre Christ glorifié. Les deux sont maintenant pris et jetés dans l’étang de feu.

Notons bien : pas de longue bataille, pas de combat, pas de lutte coriace pour la victoire. Rien de pareil ! Ils seront simplement pris et jetés dans l’étang de feu, c’est-à-dire en enfer. Aucun jugement n’est non plus nécessaire. Ils sont saisis en pleine rébellion ouverte contre Christ, cela suffit. Ils reçoivent immédiatement leur jugement final et éternel. Ils ne sont pas tués préalablement. Non, c’est en tant que vivants, n’ayant pas connu la mort corporelle, qu’ils sont jetés par le bras du Dieu tout-puissant dans l’étang de feu*.

Au temps de l’Ancien Testament, deux hommes sont allés vivants au ciel, Énoch et Élie. Ici à la fin du Nouveau Testament, deux hommes, ennemis jurés de Dieu et du Seigneur Jésus, sont jetés vivants dans l’étang de feu. Leur nom ne joue aucun rôle dans l’affaire : il est tu : « Le nom des méchants tombe en pourriture » (Proverbes 10 v. 7). « Jetés vivants… dans l’étang de feu », aucun jugement plus grave ne nous est montré dans l’Écriture Sainte, hormis le jugement des vivants de Matthieu 25 qui s’en rapproche.

* En 2 Thessaloniciens 2, où il est seulement parlé du jugement de l’antichrist, il est dit que le Seigneur Jésus le consumera par le souffle de sa bouche et l’anéantira par l’apparition de sa venue (v. 8). Ce qui est dit en Apocalypse 19 complète cette déclaration.

Ceux qui sont jetés dans l’étang de feu n’y sont pas anéantis. Plus d’une personne le présente ainsi, mais c’est une erreur funeste. Mille ans après, les deux y sont encore comme le montre Apocalypse 20 v. 10. Comme individus, ils ont comme tous les hommes une existence éternelle, mais ils seront éternellement dans le lieu du jugement : « Ils seront tourments jour et nuit, d’éternité en éternité (aux siècles des siècles) ».

Ce sont les premières personnes à aller en enfer. Ils y arrivent mille ans avant le diable et ses anges. C’est pourtant pour ces derniers que l’enfer a été proprement préparé*, non pas pour les hommes (Matthieu 25 v. 41).

Cependant, tous les gens qui ont suivi Satan au lieu du Seigneur Jésus, trouveront là leur sort éternel avec lui : « Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20   v. 15).

* La forme au parfait du mot « préparé » en grec exprime que l’enfer a été préparé dans le passé et reste encore prêt = préparé. Le Seigneur Jésus, quand Il prononce ces paroles, indique donc qu’il est déjà préparé. En remontant en arrière, la parole prophétique déjà citée d’Ésaïe 30 le confirme aussi. N’est-ce pas un fait extrêmement sérieux qui doit donner à réfléchir ? Cependant aujourd’hui, personne n’est encore en enfer.

L’étang de feu n’est pas un état, c’est un lieu, un lieu de tourments inimaginables. Déjà dans l’Ancien Testament, Dieu se sert de ces deux symboles, le « feu » et le « soufre » pour le dépeindre : « Car le lieu atroce est préparé depuis longtemps : pour le roi (c’est-à-dire le faux roi, l’antichrist) aussi il est préparé. Il l’a fait profond et large ; son bûcher est du feu et beaucoup de bois : le souffle de l’Éternel, comme un torrent de soufre, l’allume » (Ésaïe 30 v. 33).

Pour nous montrer vers quel point le monde se dirige inéluctablement, Dieu nous montre dans sa parole la fin terrible de ces deux chefs, le chef du pouvoir civil et politique de l’Europe de l’Ouest et le conducteur ecclésiastique et enseignant religieux, l’antichrist. Dans l’Ancien Testament, on trouve leur contrepartie avec Absalom et Akhitophel.

La fin de la puissance militaire de l’Europe de l’Ouest (19 v. 21).

« Et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19 v. 21).

Le reste signifie les armées de la bête et de ses alliés ; ils sont tués après le jugement soudain de leurs deux chefs, par l’épée de leur Juge, qui est appelée « la Parole de Dieu ». Ce n’est pas une épée littérale qui portera le coup de mort à l’orgueil et aux armées de l’Europe. Non, c’est la Parole de celui qui est assis sur le cheval blanc, qui met fin sur place aux armées rebelles.

L’annonce de Dieu par le moyen de l’ange est désormais accomplie : « tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair ». Quel riche butin trouveront-ils dans les cadavres des tués ! C’est une image de la destruction complète de la puissance militaire de l’Europe de l’Ouest. C’est ensuite que le Seigneur Jésus s’assied somme Fils de l’homme sur son trône de majesté et qu’Il juge les nations vivantes (Matthieu 25 v. 31).

Il faut encore remarquer qu’à l’inverse du jugement de leurs deux meneurs, le jugement du Seigneur contre les armées de l’Ouest n’est pas encore le jugement final pour elles. Naturellement ce jugement est irrémédiable, mais il s’agit du jugement des corps et d’une mort des corps. Tous les hommes devront un jour ressusciter pour paraître devant le grand trône blanc. Là et alors ils recevront leur jugement définitif. Nous le verrons au chapitre 20.

Cependant, cela suscitera de l’allégresse sur la terre. Comme lors du jugement de « Babylone » tout le ciel a triomphé (19 v. 1 à 5), ainsi le résidu croyant accueillera en ce jour-là la nouvelle de l’anéantissement de ses ennemis avec une joie indescriptible : la nouvelle d’une délivrance opérée pour eux par leur Messie, attendu depuis si longtemps.

Les paroles de Débora et Barak pourront alors être les leurs : « Qu’ainsi périssent tous tes ennemis, ô Éternel ! Mais que ceux qui t’aiment soient comme le soleil quand il sort dans sa force ! » (Juges 5 v. 31).

Rétrospective et vue d’ensemble.

Quand nous repensons à tout ce que nous avons considéré, ne sommes-nous pas remplis d’un profond sentiment de gravité ? N’apprenons-nous pas à voir les choses sous un autre jour que ce nous les avons considérées jusqu’ici ? Pouvons-nous nous associer aux objectifs du monde ? N’éprouvons-nous pas avec tout cela un profond sentiment de bonheur de n’être pas du monde ? Et alors, pauvres hommes de ce monde, quelle folie de suivre le train de ce monde quand on sait quelle sera sa fin. Quelle différence énorme d’être avec Christ ou contre Christ !

Cela nous donne du repos et une profonde paix dans le cœur. L’Europe de l’Ouest s’unira pour devenir un facteur de puissance important dans le monde. Mais comme tout se passe sans Christ, comme la domination du Seigneur Jésus est pratiquement reniée, cela ne peut que se terminer par une catastrophe. Qui n’est pas pour lui est contre lui. C’est pourquoi l’occident chrétien est en train de sombrer, et l’élite de l’Europe va trouver la mort en Palestine.

Heureux ces gens qui se savent cachés en celui qui est mort pour eux à la croix et qui est maintenant glorifié à la droite de Dieu. Ils regardent le développement des choses de haut, maintenant par la foi, plus tard littéralement. Ils seront auprès du Seigneur, ils l’accompagneront en tout ce qu’Il entreprendra.

Ils savent déjà que leur Seigneur et Sauveur établira ici-bas, sur le fondement de son sang versé, un royaume de paix dans lequel la justice régnera.

Toute la création, qui, aujourd’hui soupire encore, Il l’amènera à être en harmonie avec son Dieu et Père. Il fera cela lors de « la révélation des fils de Dieu » (Romains 8 v. 18 à 21). Que son nom très saint soit loué dans toute l’éternité !

 

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