3.Je vis le ciel ouvert

3.Je vis le ciel ouvert

Chap: 1 - L’apparition du Seigneur (suite et fin du chapitre) - Dieu nous ouvre une nouvelle page et nous communique des informations qui s’étendent jusqu’à l’éternité la plus lointaine. Il vaut la peine d’élever nos yeux vers lui et de regarder dans les cieux ouverts !

La Parole de Dieu montre clairement que des anges accompagneront le Seigneur Jésus, lorsqu’Il apparaîtra pour exécuter le jugement : « Car le fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite » (Matthieu 16 v. 27). Il est également dit dans la description du jugement des vivants en Matthieu 25 : « Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire » (Matthieu 25 v. 31).

Anges.

Nous pouvons remarquer dans les deux citations, que le Seigneur Jésus est chaque fois nommé le « fils de l’homme » et avec lui, en tant que tel, des anges font leur apparition. Il en est de même en Matthieu 13 v. 41. Les anges ont donc une relation spéciale avec lui comme Chef sur toutes choses.

Lorsqu’il s’agit de l’exécution du jugement, les anges apparaissent toujours au premier plan. Mais dans notre verset d’Apocalypse 19, Il est « La Parole de Dieu », ce qui indique qu’Il est sur le point de faire connaître Dieu dans sa gloire sur la voie du jugement. Et pour cela, Il s’associe, dans sa grâce, avec d’autres. Même si les anges participent à cet événement, ce ne sont manifestement pas eux qui sont vus avec lui dans cette relation spéciale, mais ce sont des saints. Des hommes donc, qui ont eu part à la première résurrection, et qui demeurent maintenant dans le ciel avec des corps glorifiés.

Le quatrième nom du Seigneur, « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », qui apparaît dans ce paragraphe, permet aussi de conclure que, quand il est parlé d’armées, il ne s’agit pas ici d’anges, mais de saints glorifiés.

Appelés.

Cette interprétation est basée sur deux autres considérations. Au ch. 17, on voit que la bête et les rois qui lui sont associés combattent contre l’Agneau (v.14). L’Agneau les vaincra. On voit alors également là d’autres personnes qui se tiennent au côté du « Seigneur des seigneurs et du Roi des rois ». Elles sont décrites comme étant des « appelés » et « élus » et « fidèles ». Il est vrai que l’Écriture fait mention d’« anges élus » (1 Timothée 5 v. 21), mais les titres d’« appelés » et de « fidèles » ne peuvent convenir qu’à des hommes.

« Appelés » implique que Dieu a appelé quelqu’un, dans sa grâce, hors d’un certain état, généralement bas, pour le placer dans un état plus élevé. C’est ce qu’Il a effectivement fait pour les croyants, et ils sont nommés à maintes reprises « appelés » ou « saints appelés ». Quant aux anges, ou bien ils ont gardé leur origine, ou bien ils sont tombés, et comme tels, ils ne sont pas des objets de l’appel de Dieu.

Sous ce rapport, il est intéressant de noter que même le premier homme dans le jardin d’Éden, dans l’état d’innocence, n’était pas l’objet d’un appel de Dieu. D’ailleurs, à quoi l’aurait-Il appelé ? Il l’avait placé dans le jardin d’Éden expressément pour le cultiver et pour le garder (Genèse 2 v. 15). Il aurait dû y rester. Mais l’homme a failli et tomba dans le péché. C’est donc un acte de grâce, pure et inconcevable, que Dieu ait saisi l’occasion du péché de l’homme pour le sortir de son état désespéré et l’amener dans sa présence.

Le vêtement de fin lin, blanc et pur.

La deuxième pensée se lie au vêtement de fin lin, blanc et pur, dont sont vêtus ceux qui font partie de ces armées. Il nous est dit, en rapport avec la femme de l’Agneau, que les vêtements de fin lin sont les justices des saints (Apocalypse 19 v. 8). Il devient donc très clair qu’il s’agit ici de saints célestes, et pas seulement de la femme de l’Agneau, mais aussi, nous pouvons le supposer, de ceux qui étaient conviés aux noces, donc de tous les saints ressuscités et glorifiés dans le ciel à cette époque*.

* Ce sera l’accomplissement de la prophétie d’Énoch : « Voici, le Seigneur est venu au milieu de ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous » (Jude 14). Nous pouvons déduire de ce passage, que tous les croyants, de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui étaient, précédemment, représentés par le symbole des « vingt-quatre anciens », feront partie du cortège du Seigneur.

La pensée est-elle montée quelquefois dans notre cœur, qu’en un certain sens, nous confectionnons nous-mêmes, déjà ici-bas sur la terre, le « vêtement » que nous porterons un jour dans la gloire du ciel ?

Ce sont les « actes justes » des saints, qu’ils auront accomplis dans la puissance de l’Esprit de Dieu pendant leur vie sur terre, et dont ils seront alors revêtus, là. Il ne s’agit pas ici de la justice de Dieu, mais des justices des saints.

Nous pensons, involontairement, au passage d’Hébreux 6 v. 10 : « Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore ». Non, Dieu n’oubliera pas de récompenser. Nous pourrions l’oublier, et c’est même quelquefois bon que nous l’oubliions. Mais lui n’oublie jamais !

Notre cœur bat-il plus vite, lorsque nous considérons que nous aussi, les rachetés du temps de la grâce, nous suivrons le Seigneur Jésus sortant du ciel ouvert, sur des chevaux blancs ? Nous serons alors, non seulement des témoins, mais des participants à sa victoire glorieuse. Il se présentera, ensemble avec nous, au monde. Il sera à la tête du cortège, lui, « le plus glorieux d’entre tous ». Nous Le suivrons sur des chevaux blancs, et porteront le vêtement de fin lin, blanc et pur, visible de tous. C’est alors que le Seigneur sera glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (2 Thessaloniciens 1 v. 10).

Voilà son but avec nous, bien-aimés ! Il voudrait que ceux qui l’ont accompagné dans son rejet, l’accompagnent aussi dans sa gloire et dans l’exécution de son jugement. Notre vie est encore cachée avec le Christ en Dieu : « Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire » (Colossiens 3 v.4). C’est ce que nous trouvons ici.

D’ailleurs, il semble que nous ayons aussi en 2 Thessaloniciens 1, les deux groupes de saints, d’une part les croyants de l’Ancien Testament (« les saints »), et d’autre part les rachetés du temps de la grâce (« ceux qui auront cru »*). Les armées en Apocalypse 19 sont constituées des mêmes deux groupes. Ils avaient été représentés réunis, auparavant, dans l’image des « vingt-quatre anciens » ; celle-ci devait, toutefois, être abandonnée ensuite, puisqu’il fallait faire la distinction entre « l’épouse » et les « conviés » (19 v. 7 à 9). C’est pour cette raison aussi que le symbole des vingt-quatre anciens n’est plus utilisé à partir des noces de l’Agneau, dont il est fait mention au ch. 19, versets 7 à 10.

* Les saints de l’Ancien Testament ont aussi cru, c’est évident, mais il est ajouté « car notre témoignage envers vous a été cru », ce qui se rapporte aux croyants du temps de la grâce, aux Thessaloniciens.

Les saints exécuteront-ils le jugement ?

Nous avons vu le Seigneur Jésus avec un vêtement teint dans le sang (19 v. 13). On peut remarquer que les armées célestes, vêtues de fin lin, blanc et pur, n’ont pas de sang sur leurs vêtements. Cela veut dire que les saints célestes ne participeront pas directement à l’exécution du jugement. Celui-ci est l’affaire du Seigneur seul. Le Père a donné tout le jugement au Fils, « afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père » (Jean 5 v. 22 et 23).

Le Seigneur déléguera toutefois l’exécution du jugement aux anges, aux puissants en force, qui exécutent sa parole (Psaume 103 v. 20 et 21). Lorsque le Seigneur Jésus parle, en Mathieu 13, de la consommation du siècle, Il ajoute : « Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grincements de dents » (v. 41 et 42). Le Seigneur enverra donc les anges, et ils seront les exécuteurs du jugement.

Mais on objecte, à maintes reprises, qu’il est écrit : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? » (1 Corinthiens 6 v. 2). Assurément, et nous jugerons même les anges. Mais cela a beaucoup plus le caractère de la « session judiciaire » du Seigneur. Nous serons, en quelque sorte, ses assesseurs. Il nous fera participer à son gouvernement, au début et pendant le temps du Royaume sur la terre. Nous ne savons pas en détail, comment cela aura lieu. Mais les douze portes, chacune d’une seule perle de la cité céleste, Jérusalem (chap. 21), nous en fournissent un certain éclaircissement : La sentence sera prononcée dans le ciel par l’Assemblée glorifiée et les anges en transmettront le message sur la terre.

Les croyants ont fait l’expérience de la grâce incommensurable de Dieu (spécialement ceux du temps de la grâce) au point qu’ils ne semblent pas qualifiés pour exercer le jugement. Non, ils ne sont pas les instruments dont Dieu se servira pour l’accomplissement du jugement. Ce seront plutôt les anges.

Mais le jugement, en tant que tel, émanera du Seigneur Jésus lui-même. Cela nous conduit directement au verset qui suit, dans lequel la description du Seigneur Jésus, comme juge de la terre, est reprise.

Le juge de la terre.

« Et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le tout-puissant ; et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois, et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 v. 15 et 16).

Des événements violents sont résumés ici en peu de phrases, des convulsions que la terre n’a encore jamais vues. La venue du Seigneur pour le jugement, le débordement du courroux de Dieu sur tout le mal. L’établissement du trône de Christ et de son gouvernement. L’assujettissement de tous les rois et de toutes les nations de la terre sous la domination de celui qui prend la place de la souveraineté absolue sur la terre. C’est l’accomplissement complet du Psaume 2.

La destruction par le souffle de sa bouche.

Il nous est d’abord dit qu’une épée aiguë à deux tranchants sort de la bouche de celui qui est assis sur un cheval blanc. Notons qu’en accord avec ce qui a déjà été dit, cette épée ne sort que de sa bouche, non de la bouche de ceux qui le suivent sur des chevaux blancs, en sortant du ciel.

Cette épée aiguë à deux tranchants est un symbole de sa sainte parole selon Hébreux 4 v. 12 et 13 : « atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire ».

En ayant ce verset devant nos yeux, nous comprenons que le jugement du Seigneur, en ce jour-là, ne sera nullement exercé aveuglément. Il suffit d’une seule parole de sa bouche, pour terrasser ses ennemis, et les anéantir (Jean 18 v. 6).

Quand quelque chose ou quelqu’un ne correspond pas à ses pensées, il suffit au Seigneur Jésus de prononcer une parole pour éliminer définitivement ce qui s’oppose à lui. Mais son jugement sera entièrement en accord avec sa parole et correspondra à la condition dans laquelle l’homme se trouve. En un mot : il sera juste.

Personne ne pourra résister à la force de sa parole en jugement. C’est par elle qu’Il frappera les nations. Ésaïe en a parlé : « Il frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant » (Ésaïe 11 v. 4).

Le prophète Sophonie dit : « Car ma détermination c’est de rassembler les nations, de réunir les royaumes pour verser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère ; car toute la terre sera dévorée par le feu de ma jalousie » (Sophonie 3 v. 8). On peut déjà remarquer ici que le Seigneur Jésus consumera aussi « l’inique », l’antichrist, « par le souffle de sa bouche » (2 Thessaloniciens 2 v. 8). Nous n’en trouverons, toutefois, la description que dans le paragraphe suivant (Apocalypse 19 v. 20), sous l’image du « faux prophète ».

Y aurait-il, parmi mes lecteurs, quelqu’un qui ne se serait pas encore incliné devant la puissance de sa parole ? Bien que sa parole détienne et réclame toujours l’autorité absolue. Il parle néanmoins, aujourd’hui encore, dans un esprit de grâce, et t’invite à venir à lui avec tes péchés. C’est lui qui te délivrera de la colère qui vient (1 Thessaloniciens 1 v. 10).

Mais une fois que le jour de la colère sera arrivé, il n’y aura plus de salut pour ceux qui ont entendu sa Parole et qui n’ont pas accepté l’amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2 v. 10 à 12). Sa Parole les atteindra impitoyablement pour le jugement : « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a qui le juge : la parole que j’ai dite, celle-là le jugera au dernier jour » (Jean 12 v. 48).

Il les paîtra avec une verge de fer.

Il nous est dit ensuite que Christ paîtra les nations avec une verge de fer. La « verge de fer » parle du caractère absolu et inflexible de son gouvernement. Ceci est évidemment une allusion au Psaume 2, versets 8 et 9 : « Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et, pour ta possession, les bouts de la terre ; tu les briseras avec un sceptre de fer ; comme un vase de potier tu les mettras en pièces ».

Il me semble, pourtant, que l’acte de « paître » avec une verge de fer ne caractérise pas seulement l’assujettissement initial des nations rebelles, mais aussi tout son gouvernement sur elles. En ce sens, Il sera aussi leur   « Berger ». Après avoir exécuté le jugement sur ses ennemis, Il s’assiéra sur son trône, et Il « paîtra » les nations qui auront été épargnées du jugement : Il les gouvernera. La justice et le jugement seront les bases de son trône (Psaume 89 v. 14), et tout mal sera réprimé.

Son autorité et sa puissance seront universelles, et s’étendront sur toutes les nations. Le gouvernement sera alors, effectivement, sur son épaule (Ésaïe 9 v. 6). Et lorsque ses jugements auront frappé la terre, les habitants du monde « apprendront la justice » (Ésaïe 26 v. 9). Ceci est expressément le but de tous ses jugements.

Combien cette pensée nous réconforte, quand nous considérons la sévérité de ces jugements qui se présentent à nous, ici ! La description de ce temps de son gouvernement ne nous est toutefois donnée qu’au ch. 20 de l’Apocalypse. Les croyants auront part à ce gouvernement, car le Seigneur promet au vainqueur à Thyatire, non pas l’épée, mais la verge de fer : « Celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai autorité sur les nations ; et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père » (Apocalypse 2 v. 26 et 27).

Du « fils mâle » (Christ), que la femme (Israël) enfantera, il est dit : « … qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer » (Apocalypse 12 v. 5).

N’est-ce pas un encouragement pour nous tous, de penser au jour de sa puissance, et de savoir que nous pourrons accompagner notre Seigneur en ce jour-là, lorsqu’Il fera valoir avec puissance, ses droits sur cette terre ? Nous connaissons, évidemment, des bénédictions plus élevées. Mais la pensée qu’un jour tout genou se ploiera devant lui, nous remplit de joie, à l’heure actuelle où Il est encore rejeté.

Il foulera le pressoir.

Nous avons trois symboles du jugement dans notre verset :

  • une « épée aiguë », pour une condamnation immédiate ;
  • une « verge de fer » pour un gouvernement juste et inflexible ;
  • la « cuve du vin » de la fureur de la colère de Dieu, pour le jugement des coupables.

L’acte de fouler le raisin dans la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le tout-puissant, est aussi l’affaire du Seigneur seul*. C’est l’exécution du jugement de Dieu sur tout le mal, sur les transgresseurs : le jugement de celui qui a dit : « À moi la vengeance ».

« Car le jour de la vengeance était dans mon cœur, et l’année de mes rachetés était venue. Et je regardai, et il n’y avait point de secours ; et je m’étonnai de ce qu’il n’y avait personne qui me soutint ; et mon bras m’a sauvé, et ma fureur m’a soutenu. Et j’ai foulé les peuples dans ma colère, et je les ai enivrés dans ma fureur ; et j’ai fait couler leur sang à terre » (Romains 12 v. 19 ; Ésaïe 63 v. 4 à 6).

Ce sont les paroles prophétiques du Seigneur, sa réponse, en quelque sorte, à la question du verset 2 : « Pourquoi y a-t-il du rouge à tes vêtements, et tes habits sont-ils comme celui qui foule dans la cuve ? »

* Cette pensée est encore soulignée par l’insistance au moyen du pronom personnel « lui » : « … et « lui » foule la cuve du vin … »

J’ai déjà signalé le caractère du « jugement du pressoir » (ou : vendange) qui diffère du « jugement de la moisson », lorsque nous nous sommes occupés du vêtement teint dans le sang. La « moisson » est un jugement discriminatoire, le froment est assemblé dans le grenier. Mais le « pressoir » parle globalement de la fureur de Dieu contre le mal et de l’exécution d’une juste vengeance à son encontre. Nous trouvons déjà ce jugement au ch. 14, où il semble se rapporter spécialement au mal religieux.

Le fait qu’il y aura un jour de la vengeance devrait, aujourd’hui, nous retenir absolument de nous venger nous-mêmes, et de chercher nous-mêmes à faire valoir nos droits.

« ... Ne vous vengeant pas vous-mêmes, bien-aimés ; mais laissez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le Seigneur » (Romains 12 v. 19). Souvenons-nous toujours qu’il y en a « Un » qui, un jour, remettra toute chose à sa vraie place et tirera vengeance de toute injustice ! La vengeance n’a pas sa place dans notre main. Dieu seul a l’autorité et le pouvoir absolu de la rendre.

Dieu a adressé ce message aux croyants à Thessalonique : « … si du moins c’est une chose juste devant Dieu que de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation, et que de vous donner, à vous qui subissez la tribulation, du repos avec nous dans la révélation du seigneur Jésus du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniques 1 v. 6 à 8). Attendons ce jour avec foi !

Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Ce quatrième nom figurant dans le paragraphe que nous considérons, le Seigneur Jésus le porte sur son vêtement et sur sa cuisse. Son « vêtement », ce que chacun peut voir de lui, parle de son caractère officiel dans ce monde ; et les titres, qu’Il adopte maintenant sur la scène terrestre, expriment sa domination universelle : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

La cuisse est habituellement l’endroit où l’on porte l’épée (Psaume 45 v. 3). Mais dans le cas du Seigneur, l’épée sort de sa bouche, tandis qu’Il porte ses titres sur sa cuisse. Ce dernier point pourrait se référer au caractère paisible de son gouvernement. Il est fait mention de ces mêmes titres en Apocalypse 17 v. 14, mais dans un ordre inverse : « Seigneur des seigneurs et Roi des rois ». Il semble que le titre de « Roi des rois » se rapporte à la dignité de Christ comme monarque, comme souverain suprême, qui est au-dessus de tous les autres gouvernants.

Le titre de « Seigneur des seigneurs » exprime sans doute que le Seigneur Jésus est lui-même absolument l’autorité suprême. Et il est certainement significatif qu’en 1 Timothée 6 v. 15, Dieu soit décrit comme tel avec ces titres. Ici, c’est le Seigneur Jésus qui les porte. Mais qui serait en mesure de décrire correctement cette personne unique, notre Seigneur Jésus-Christ !

Nous nous réjouissons à la pensée que celui, dont la domination est, aujourd’hui encore, largement niée, sera manifesté un jour comme le potentat suprême. Toutes les puissances, dominations et autorités, lui seront soumises, et toute langue devra reconnaître que « Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu, le Père » (Philippiens 2 v. 11).

Le monde proclame aujourd’hui encore : « Nous n’avons pas d’autre roi que César ! » Mais le moment est proche, où tout pouvoir lui sera donné. Sa domination suprême sera alors illimitée et éternelle.

Dans les jugements qui instaureront sa domination et pendant son règne de mille ans, Il montrera que la fidélité et la vérité, que sa souveraineté absolue lui appartiennent de plein droit. Que son nom soit hautement exalté et célébré par nous, qui sommes les siens !

 

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