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Qu’est-ce que le pardon ?

  • Frédéric
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il y a 3 jours 22 heures #1 par Frédéric
Qu’est-ce que le pardon ? a été créé par Frédéric
Quelle joie d’être pardonné ! Un enfant éprouve cela très jeune lorsque sa conscience s’éveille. De même, le besoin du pardon de Dieu, résultant du sentiment de culpabilité devant lui, est souvent le premier signe que l’Esprit a commencé d’agir en quelqu’un. Nous espérons que notre lecteur possède l’assurance de ce pardon par la foi au Seigneur Jésus-Christ. Le texte qui suit est écrit pour l’affermir sur ce point et lui permettre ensuite de se réjouir pleinement dans ce pardon qui est une bénédiction fondamentale de l’Évangile.
 
Tous coupables devant Dieu.
Écoutons d’abord ce que l’épître aux Romains nous dit, au sujet du pardon des péchés, car c’est dans cette épître que sont exposés les premiers principes de l’Évangile. Après avoir déclaré, dès l’introduction, que l’Évangile est la « puissance de Dieu en salut à quiconque croit » (Romains 1 v. 16) l’apôtre Paul commence son développement doctrinal en parlant de « la colère de Dieu » et de la culpabilité des hommes. Nombreux, hélas, sont ceux qui ne veulent pas reconnaître cette culpabilité personnelle. Ils essayent de détruire les bases sur lesquelles repose leur responsabilité devant Dieu. D’une part, ils font valoir une prétendue bonté naturelle chez l’homme qui conduirait l’humanité à un progrès moral continu et, d’autre part, ils rejettent toutes les normes reçues concernant le bien et le mal.
 
Pour ces raisonneurs, le bien et le mal seraient tout à fait relatifs, puisque déterminés dans le passé par les personnes les plus influentes et de nos jours par les sondages d’opinion. Selon eux, la pensée humaine resterait seul arbitre dans ces questions. C’est pourquoi l’unique culpabilité qu’ils reconnaissent est le non-respect des usages et des lois en vigueur dans un pays à une époque donnée, autrement dit une culpabilité devant leurs semblables et devant la société en général. Cette manière de voir néglige un point capital : l’homme n’est pas indépendant de tout et devra rendre des comptes à son Créateur. C’est pour cela que la colère de Dieu est déclarée contre toute impiété – le fait de vivre sans Dieu et contre toute iniquité – le fait de commettre ce que Dieu désapprouve. Sa Parole affirme que nous sommes tous coupables devant Lui, même si cette culpabilité varie de l’un à l’autre. L’épître aux Romains présente le sujet en divisant l’humanité en trois catégories : d’abord les peuples idolâtres, puis les hommes les plus cultivés et enfin les juifs.
 
La culpabilité des peuples idolâtres.
Un temps assez long peut être nécessaire pour convaincre un homme de péché. Aussi l’apôtre commence-t-il par décrire le triste état des peuples idolâtres et dépravés (Romains 1 v. 18 à 32). La Parole de Dieu les déclare coupables, « inexcusables » parce qu’ils n’ont pas gardé la connaissance du Dieu suprême donnée initialement à tous les peuples. Ils n’ont pas rendu gloire à leur Créateur et ne l’ont pas remercié pour sa bonté. Pis encore, ils ont pratiqué l’idolâtrie, honorant et servant la créature plutôt que celui qui l’a créée. Comme conséquence, ils sont tombés dans une dégradation morale épouvantable, ruinant et leur âme et leur corps. L’apôtre ne cherche pas à établir leur culpabilité, mais se limite à énumérer leurs caractères dépravés. Cela suffit pour comprendre que la colère de Dieu est révélée contre eux.
 
La culpabilité des hommes cultivés.
Après avoir présenté le cas des peuples qui semblaient les plus éloignés de Dieu, l’épître aux Romains s’intéresse aux hommes qui constituaient alors une élite, tous ceux qui s’estimaient bien placés pour juger les autres (Romains 2 v. 1 à 16). Ce pouvait être autant des moralistes que des Grecs versés en philosophie. L’apôtre les interpelle par ces termes : « ô homme, qui que tu sois qui juges ». Eux aussi sont déclarés « inexcusables » car sous les beaux habits de l’enseignement moral et de la pensée philosophique se cachaient des mœurs les plus impures. Cependant, un raisonnement bien construit est nécessaire pour les amener à la conviction de péché. Trois faits appuyant la démonstration de l’apôtre rendent impossible toute échappatoire au jugement de Dieu.
 
D’abord ce jugement est « selon la vérité ». Ces hommes qui condamnent les autres et relèvent la tête ne trompent pas Dieu. Son jugement est selon l’exacte vérité. Dieu ne s’arrête pas à l’apparence, mais considère le véritable état moral de chacun et connaît les pensées secrètes des hommes.
 
Ensuite son jugement est juste : une justice absolue et inflexible prévaudra. Non seulement les fautes manifestes seront jugées, mais aussi l’esprit raisonneur de ces hommes et leur refus de se soumettre à la volonté de Dieu.
 
Enfin ce jugement est sans partialité car « il n’y a pas d’acception de personnes auprès de Dieu ». Il tiendra compte de la responsabilité de chacun. Les uns n’auront eu que la voix de leur conscience pour les retenir, alors que d’autres auront bénéficié d’une connaissance étendue de la loi divine.
Toutes ces déclarations sont suffisantes pour fermer la bouche des hommes les plus civilisés et les convaincre, eux aussi, qu’ils sont « coupables devant Dieu ».
 
La culpabilité des juifs.
La troisième et dernière catégorie de personnes est nettement désignée comme étant les juifs (Romains 2 v. 17 à 3 v. 20). Ils possédaient une culture non seulement riche d’une longue histoire mais, qui plus est, d’origine divine. Si les hommes les plus instruits se permettaient de critiquer les peuples idolâtres tout en pratiquant les mêmes péchés, les juifs religieux allaient plus loin encore. Ils se vantaient de posséder la loi de Dieu, ils l’enseignaient aux autres avec un esprit de supériorité, mais ne la pratiquaient nullement de telle sorte que le nom de Dieu était blasphémé à cause d’eux.
 
Pour démontrer la culpabilité des juifs, l’apôtre s’appuie sur leurs propres écrits. Les citations de l’Ancien Testament qui présentent la méchanceté profonde de la nature humaine leur sont appliquées puisque « tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi », c’est-à-dire aux juifs. Ces accusations décisives de la loi n’avaient pas en vue les autres nations, civilisées ou non, mais bien les Juifs imbus d’eux-mêmes, afin que leur bouche soit également fermée et qu’ainsi tout le monde soit reconnu « coupable devant Dieu ».
 
La culpabilité de l’homme moderne.
Ayant vu comment l’apôtre envisage tous les hommes d’alors, nous devons remarquer que la culpabilité de l’homme moderne se lie aux trois cas considérés. Par certains côtés, en laissant tomber toute morale, l’homme moderne rejoint le camp des peuples idolâtres. D’ailleurs, les caractères moraux de ces peuples ressemblent beaucoup à ceux décrits prophétiquement pour les derniers jours (voir 2 Timothée 3 v. 1 à 5). Par sa brillante civilisation scientifique, il fait également penser aux Grecs qui étaient les intellectuels de l’époque. Enfin, l’homme moderne se rapproche des Juifs par sa culture judéo-chrétienne. Il est fier d’un passé religieux des plus riches, mais a perdu la force de la piété et dans son ensemble a renié pratiquement la foi chrétienne.
 
Le pardon des péchés = rémission des péchés.
La culpabilité de l’homme étant démontrée, le pardon devient une nécessité pressante. Il est d’ailleurs mentionné tout au début des instructions données par le Seigneur ressuscité. En Luc 24 v. 45 à 48, le Seigneur dit aux apôtres que la repentance et la rémission des péchés – c’est-à-dire le pardon – devaient être prêchées en son nom à toutes les nations. Dès sa conversion, l’apôtre Paul entendit dans une vision céleste la même instruction de la bouche de l’Homme glorifié. Jésus-Christ l’envoyait vers les nations « pour qu’ils reçoivent la rémission des péchés » (Actes 26 v. 16 à 18}. Le livre des Actes montre comment furent exécutés ces ordres.
 
Lors de la première prédication publique, le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre annonce la repentance et la rémission des péchés à la multitude assemblée à Jérusalem (Actes 2 v. 38}. Devant les autorités religieuses, il rend témoignage à propos du pardon des péchés (Actes 5 v. 31). Lorsqu’il commence à annoncer l’Évangile aux nations, devant Corneille et ses amis, il déclare que « par son nom, quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés » (Actes 10 v. 43). Quant à Paul, dès son premier voyage missionnaire, il proclame : « par lui vous est annoncée la rémission des péchés » (Actes 13 v. 38}.
 
Dans chacun des six récits rapportés ci-dessus, c’est le même mot grec qui est traduit indifféremment par « rémission » et « pardon ». Ce terme signifie simplement « renvoi » ou « libération ». C’est exactement ce qu’il faut à un pécheur dont la conscience est chargée et qui se repent. Il faut que ses péchés soient « renvoyés » par celui vis-à-vis de qui il s’est rendu coupable. Quelle heureuse libération, quel repos pour la conscience de se savoir pardonné ! Voilà quelle est la part de chaque enfant de Dieu. L’apôtre Jean disait : « Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son Nom » (1 Jean 2 v. 12).
 
Pardon et justification.
Comme nous venons de le voir, c’est dans l’épître aux Romains que l’Esprit Saint prononce le verdict : « coupable devant Dieu ». Nous aurions pu nous attendre à trouver, immédiatement après, le développement de la doctrine du pardon. Pourtant, la mention du pardon ne se trouve qu’une seule fois dans toute l’épître. C’est une citation d’un verset du Psaume 32  : « Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées », qui montre le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans œuvres. Ceci confirme que l’imputation de la justice, c’est-à-dire la justification, implique et contient le pardon dans ce passage. Les termes « justice » et « justification » si fréquemment employés dans l’épître aux Romains sont empreints d’une grande plénitude et répondent à la culpabilité générale démontrée au début de l’épître. On ne peut pas être pardonné sans être justifié ni inversement. Cependant, le pardon a plutôt un caractère négatif – nous sommes déchargés de la culpabilité de nos péchés – alors que la justification est positive : nous acquérons la justice.
 
Le fondement du pardon.
Un homme inquiet au sujet de ses péchés ne trouvera pas de repos s’il ne voit pas clairement quel est le fondement du pardon. On peut avoir certaines pensées vagues au sujet de la miséricorde et de la bonté de Dieu, de sa disposition à recevoir les pécheurs, mais il faut aussi savoir que le pardon se fonde sur la justice divine. Christ est mort pour porter les péchés des rachetés ; il en a subi le châtiment complet. Aussi Dieu est-il maintenant juste en recevant comme pardonnés ceux qui viennent à lui par Christ. Sa justice est satisfaite à propos de leurs fautes. Dieu ne pardonne pas à la manière des hommes. Il ne passe pas avec indulgence par-dessus les péchés, mais, dans son amour, il a envoyé son Fils pour être la « propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4 v. 10). C’est ainsi que Dieu peut être juste et justifier celui qui est de la foi de Jésus (Romains 3 v. 26 ; voir aussi 1 Jean 1 v. 9). Que la reconnaissance lui en soit à jamais rendue !
 
Le pardon pour tous les hommes ?
On entend dire parfois que tous les hommes sont pardonnés. Cette pensée est-elle juste ? Non, elle n’est pas selon l’Écriture. Le fait que « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes » (2 Corinthiens 5 v. 19) est évidemment merveilleux. Pourtant, les offres de grâce faites par Dieu quand le Seigneur Jésus était sur la terre, furent rejetées. C’est alors un fait plus merveilleux encore que Dieu se soit servi de la mort et de la résurrection de Christ pour adresser aux hommes coupables un message de pardon (voir Luc 24 v. 46 et 47). Ainsi le rejet de Christ n’a pas été suivi d’une déclaration de guerre et d’un jugement immédiat sur un monde rebelle. Dieu a plutôt conclu un armistice de longue durée, pendant lequel une amnistie est offerte à chacun. Si quelqu’un s’humilie, se repent et se tourne par la foi vers le Sauveur, il reçoit le pardon.
Le pardon est donc bien en faveur de tous les hommes, mais il n’est pas exact de dire que tous les hommes sont pardonnés.
 
Le pardon une fois pour toutes ?
Est-il vrai que lorsqu’un homme croit et se repent, il reçoit le pardon une fois pour toutes ? C’est vrai, Dieu en soit béni. Dans l’exposé concernant le sacrifice de Christ en Hébreux 9 v. 6 à 10 v. 18, ce fait est l’un des plus importants. Ce passage capital affirme six fois que le sacrifice de Christ est unique et a été offert une seule fois. Il affirme également que ceux qui s’approchent de Dieu sur la base de ce sacrifice sont « rendus parfaits à perpétuité » (Hébreux 10 v. 14). Cette perfection est fondée sur l’unique et parfaite purification que les rachetés ont obtenue et en vertu de laquelle ils s’approchent de Dieu en n’ayant plus « aucune conscience de péchés » (Hébreux 10 v. 1 et 2). Nous nous tenons devant Dieu dans un état de pardon éternel.
 
Le pardon et le péché.
Si l’on enseigne au croyant qu’il obtient à sa conversion le pardon de ses péchés passés, présents et futurs, ne risque-t-il pas d’être poussé à l’insouciance et au péché ? Nous aurons l’occasion de voir dans les chapitres suivants que le pardon est lié à un changement de position devant Dieu : nous devenons, par la foi, enfants de Dieu et nous sommes acceptés devant Lui comme étant en Christ. Du fait de cette acceptation, nos péchés passés, présents et futurs sont pardonnés et il en résulte une joie profonde : « Bienheureux l’homme à qui l’Éternel ne compte pas l’iniquité... » (Psaume 32 v. 2 ; voir aussi Hébreux 10 v. 17 et 18}. Par contre, si les fautes commises depuis notre conversion ne modifient en rien notre position d’enfants de Dieu, elles interrompent notre communion avec le Père et nous ôtent notre joie. En effet, l’Esprit Saint en nous est attristé, et la nature divine que nous avons acquise à notre conversion, est comme refoulée, car elle a en horreur le mal.
 
Nous avons donc à confesser rapidement nos péchés pour jouir à nouveau du pardon de Dieu : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés » (1 Jean 1 v. 9). Mais il s’agit là du pardon gouvernemental qui nous restaure dans la communion du Père et non du pardon fondamental acquis dès le début de la vie chrétienne.
F.B. Hole
 








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