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Qu’est-ce que le don du Saint-Esprit ?

  • Frédéric
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il y a 4 jours 39 minutes #1 par Frédéric
Qu’est-ce que le don du Saint-Esprit ? a été créé par Frédéric
Sans force, sans aucune énergie pour faire le bien… tel est l’état où le péché a abaissé l’homme. Non seulement il est tombé sous l’esclavage du péché, ce qui nécessite sa rédemption, mais il est réduit à un état d’impuissance, ne pouvant ni plaire à Dieu ni le servir. Pour compenser cette absence de force, nous devons posséder une puissance. Elle nous est indispensable, tant pour nous délivrer de notre paralysie interne produite par le péché, que pour nous permettre de servir le Seigneur dans les diverses circonstances extérieures. Dieu nous a donné cette puissance, et, ce qui est merveilleux, c’est qu’il a envoyé pour cela son Esprit afin qu’il habite en nous. Quelque chose de moindre nous aurait paru suffisant, mais dans son amour et sa sagesse, Dieu a voulu que le Saint-Esprit, personne divine, soit l’énergie active du croyant. Le Seigneur ressuscité, sur le point de monter au ciel, avait dit aux disciples : « Vous recevrez de la puissance, le Saint-Esprit venant sur vous, et vous serez mes témoins » (Actes 1 v. 8}. Cette haute bénédiction fut accomplie dix jours plus tard, le jour de la Pentecôte.
 
Né de l’Esprit et habité par l’Esprit.
En Ézéchiel 36 et 37 sont présentées des prophéties concernant la nouvelle naissance et la vivification qui seront réalisées dans le résidu d’Israël pour le préparer à la bénédiction millénaire. Dans ces deux chapitres, il est question également du don du Saint-Esprit. « Je mettrai mon Esprit au-dedans de vous et je ferai que vous marchiez dans mes statuts et que vous gardiez mes ordonnances » (Ézéchiel 36 v. 27), et « je mettrai mon Esprit en vous et vous vivrez » (Ézéchiel 37 v. 14). Il en résultera pour Israël une vie spirituelle se manifestant par une obéissance active à la volonté de Dieu.
 
D’autres passages de l’Ancien Testament contiennent de semblables promesses. Ainsi l’apôtre Pierre expliqua le jour de la Pentecôte que ce qui venait de se produire était une réalisation de la prophétie de Joël. Toutefois, le don de l’Esprit à la Pentecôte comporte une plénitude et une permanence, peu envisagées dans l’Ancien Testament. La nouvelle naissance est produite par le Saint-Esprit. Il en résulte une nouvelle nature qui est esprit dans son caractère essentiel. Cela doit être pourtant distingué de l’habitation de l’Esprit au-dedans d’hommes déjà nés de nouveau.
 
Il est bien utile de comprendre que la puissance pour le croyant est liée, non à sa nouvelle nature, mais à l’habitation effective de la personne du Saint-Esprit en lui. Le chapitre 7 de l’épître aux Romains expose l’expérience de quelqu’un qui est né de nouveau, puisqu’il possède « l’homme intérieur », lequel prend plaisir à la loi de Dieu (v.22). Par conséquent, il approuve ce qui est bon et le désire ardemment, mais il se voit incapable de le pratiquer. Ce n’est qu’au chapitre 8, après que le croyant ait regardé à Jésus-Christ son Seigneur (7 v. 25), que nous lisons : « La loi (ou autorité) de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi (ou autorité) du péché et de la mort ». La force qui délivre se trouve en Christ et dans Son Esprit. En nous-mêmes, nous n’avons aucune puissance, bien que nous ayons une nouvelle nature.
 
Cela est particulièrement vrai pour rendre témoignage au Seigneur ressuscité. En Luc 24 v. 49 et Actes 1 v. 8, le Seigneur indique clairement à ses disciples qu’ils devront attendre d’être revêtus de puissance avant d’être ses témoins. Ils l’avaient pourtant suivi pendant trois ans et un travail de l’Esprit avait eu lieu en eux. De plus, ils avaient reçu une instruction exceptionnelle de la bouche même du Seigneur. Cependant, tous ces privilèges ne leur conféraient pas une force suffisante. Quel qu’ait pu être leur empressement à s’engager dans le témoignage, ils étaient sans efficacité jusqu’à ce que l’Esprit ait été donné. Mais à partir de ce moment-là, leurs bouches furent ouvertes et avec quels résultats remarquables !
 
Remplis de l’Esprit.
Le jour de la Pentecôte, les disciples ne reçurent pas simplement l’Esprit pour demeurer en eux, mais « ils furent tous remplis de l’Esprit Saint » (Actes 2 v. 4). Quand un croyant est rempli de l’Esprit, la chair en lui est inactive, et rien ne peut s’opposer à Sa puissance. Nous voyons cela en Etienne qui était plein de foi et de l’Esprit Saint, « plein de grâce et de puissance ». Ses adversaires ne pouvaient s’opposer à la sagesse et à l’Esprit par lesquels il parlait (Actes 6 v. 5 à 10 et 7 v. 55). Incapables de lui résister, ils eurent la violence comme seul recours.
 
Être rempli de l’Esprit n’est pas un état permanent, contrairement à être habité de lui. En effet, Pierre fut au moins deux autres fois rempli de l’Esprit (Actes 4 v. 8 et 31). Pourtant, tous les croyants sont exhortés à être « remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5 v. 18}. Il peut paraître étonnant qu’une telle condition soit mise en contraste avec le fait d’être enivrés de vin. Le vin a une influence sur le comportement ; celui qui en abuse est agité et ne se maîtrise plus. L’action de l’Esprit n’a rien à voir avec une telle influence. Celui qui est rempli de l’Esprit contrôle ses actions tout en étant dirigé d’une façon convenable et divine. En fait, dans ce passage, comme ailleurs dans l’épître aux Éphésiens, ce qui est très mauvais est mis en opposition avec ce qui est très bon.
 
Lorsqu’un homme est rempli de l’Esprit, toute action charnelle est exclue. Toutes les choses qui occupent nos pensées, notre temps et notre énergie limitent la puissance de l’Esprit. Ce sont non seulement les choses positivement mauvaises, mais aussi toutes celles qui sont profanes et sans profit. De là, l’exhortation : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu » (Éphésiens 4 v. 30). Quand nous l’attristons, il continue à demeurer en nous, puisqu’il nous est dit que nous avons été scellés par le Saint-Esprit pour le jour de la Rédemption, mais la joie et la puissance spirituelle sont perdues. Nous ressentons tristement cet état jusqu’au jour où ce qui a attristé l’Esprit est jugé et mis de côté. Ce peut être le mensonge, la colère, les mauvaises paroles, l’amertume, les injures (Éphésiens 4 v. 25 à 31). Toutes ces choses sont contraires à l’action de l’Esprit dans le domaine soit individuel, soit collectif.
 
Marcher par l’Esprit.
Comment pouvons-nous connaître la puissance victorieuse de l’Esprit dans nos vies ? L’épître aux Galates fournit la réponse résumée dans cette exhortation : « Marchez par l’Esprit » (Galates 5 v. 16). Après que nous avons cru à l’Évangile, Dieu nous donne son Esprit, il nous scelle, montrant ainsi que nous sommes sa propriété. Ensuite, nous devons marcher par l’Esprit. D’une façon pratique, il doit être la source et l’énergie de notre vie. La marche est une expression figurée de nos activités. Pensées, paroles et actions, tout doit être soumis au contrôle de l’Esprit. Ainsi, nous n’accomplissons pas les désirs de la chair qui sont annulés par la puissance de l’Esprit.
 
D’une manière imagée, nous pouvons dire que nos vies sont faites de semailles et de moissons. Chaque jour, nous sortons avec deux corbeilles de semences différentes. Nous pouvons mettre la main dans la corbeille de la chair et semer pour la chair, ou la mettre dans la corbeille de l’Esprit et semer pour l’Esprit. Nous pouvons céder à des choses qui ne font que satisfaire la chair, ou bien nous occuper des choses de l’Esprit et répandre ainsi des semences productives pour la gloire de Dieu (Galates 6 v. 7 à 9). Pratiquement, c’est en étant occupés du Seigneur et en nous nourrissant de lui que nous « marchons par l’Esprit ».
 
Les chutes graves ne sont pas les seules à nous priver de la puissance de l’Esprit. Souvent, il suffit d’un manque de concentration dans les choses de Dieu. L’Esprit prend de ce qui est à Christ et nous le communique ; mais il peut être attristé par notre paresse spirituelle. Si vous alliez apporter des nouvelles importantes à un ami, mais qu’il vous interrompe sans cesse pour parler de banalités, vous arrêteriez là votre récit, attristé et déçu. De même, l’Esprit est sensible à tout ce qui touche à la gloire de Christ. L’inattention l’attriste autant qu’un péché positif. Demandons à Dieu de nous montrer jusqu’à quel point, nos manques de puissance spirituelle ne viennent pas de cela.
 
L’Esprit, puissance du service.
L’apôtre Paul est un exemple pour les croyants. Regardons donc les résultats de l’action de l’Esprit dans sa vie de service. En l’espace d’environ 25 ans, il avait évangélisé des peuples différents, habitant sur d’immenses territoires. Une telle œuvre n’aurait pu se réaliser sans l’énergie communiquée par l’Esprit de Dieu. Sa prédication était marquée par la simplicité (1 Corinthiens 2 v. 1 à 5), tous les ornements de l’éloquence humaine étant mis de côté, afin que le fait central de la croix apparaisse clairement. Ses paroles étaient en « démonstration de l’Esprit et de puissance ». Ainsi les personnes converties par son moyen avaient une foi qui ne reposait pas sur « la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ».
 
En lui-même, il n’était qu’un « vase de terre », mais au travers duquel reluisait « la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ » (2 Corinthiens 4 v. 6 et 7). Par l’Esprit, son service avait un caractère vivifiant (2 Corinthiens 3 v. 6). Dans les rudes combats pour l’Évangile, ses armes étaient spirituelles. Il renversait les puissances sataniques retranchées dans les esprits des hommes sous forme de pensées orgueilleuses et de raisonnements opposés à Dieu. Les croyants issus de ce ministère étaient « la lettre de Christ… écrite… par l’Esprit du Dieu vivant » (2 Corinthiens 3 v. 3). L’Évangile n’était pas venu à eux « en parole seulement, mais aussi en puissance, et dans l’Esprit Saint, et dans une grande plénitude d’assurance » (1 Thessaloniciens 1 v. 5).
 
L’Esprit Saint est « un Esprit… de puissance et d’amour et de conseil » afin que le croyant puisse servir le Seigneur en prenant « part aux souffrances de l’Évangile, selon la puissance de Dieu », tout en gardant un sain équilibre dans son activité (2 Timothée 1 v. 7 et 8 et 14). Pour le serviteur de Christ, le Saint-Esprit est source à la fois de puissance et de fidélité.
 
L’Esprit, puissance d’unité.
Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est venu dans l’Église qui devint ainsi « l’habitation de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2 v. 22). Le Saint-Esprit fait également son habitation dans chaque croyant (2 Timothée 1 v. 14 et 1 Corinthiens 6 v. 19). Ces deux habitations, quoique très liées, doivent être distinguées. Les bénédictions que nous avons étudiées jusqu’alors, résultent de l’habitation de l’Esprit dans le croyant. Elles sont très précieuses ; pourtant, celles liées à son habitation dans l’Église conduisent sur un terrain plus élevé, celui du corps de Christ, celui de l’union des croyants à Christ et entre eux. L’Esprit est une puissance d’unité : « Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit… nous avons tous été abreuvés pour l’unité d’un seul Esprit » (1 Corinthiens 12 v. 13 ; voir aussi 2 Corinthiens 1 v. 21 et 22).
 
L’Esprit permet le fonctionnement harmonieux du corps de Christ (1 Corinthiens 12 v. 11). En particulier, il accorde une douce communion parmi les saints (Philippiens 2 v. 1) et crée entre eux un amour puissant qui est à la source de tout service (2 Timothée 1 v. 7). Après avoir exposé les beaux résultats de cet amour manifesté par la libéralité entre les croyants, l’apôtre Paul s’écrie : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable » (2 Corinthiens 9 v. 14 et 15). Bien sûr, c’est le don de Jésus qui est inexprimable, mais c’est aussi le don de l’Esprit pour chaque croyant comme pour l’Église, une « surabondante grâce de Dieu » qui repose sur nous.
F.B. Hole








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