Que s’est passé à la croix ?

Que s’est passé à la croix ?

Le Seigneur Jésus n’est pas mort sur la croix simplement pour expier nos péchés, ce qui est déjà glorieux. Mais l’œuvre qu’Il a accomplie à la croix est bien plus large !

C’est là que notre Seigneur a réglé tous les problèmes que la chute avait entraînés. Tant que nous n’aurons pas réellement compris tout ce qui s’est passé à la croix, nous ne pourrons pas marcher sur cette terre comme Dieu le veut. Ce qui s’est passé à la croix du calvaire est au cœur et au centre de toute la Parole de Dieu. C’est là qu’ont été réglés tous les problèmes entraînés par la chute, depuis Adam et Eve. C’est aussi à partir de là que peut pleinement s’accomplir tout le plan de Dieu pour l’humanité. La croix est la porte spirituelle unique et obligée entre le royaume de satan et le royaume de Dieu.

Tous ceux qui veulent quitter le royaume de satan pour entrer dans le royaume de Dieu doivent passer par la croix. Mais, bien plus encore, tous ceux qui veulent marcher sur cette terre comme Jésus y a marché doivent pleinement comprendre tout ce qui s’est passé à la croix. Que le Seigneur nous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’Il ouvre les yeux de notre entendement, pour que nous sachions tout ce que Dieu veut que nous sachions.

Au début de la création de l’univers et de l’homme, tout était parfait.

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon  (Genèse 1 v. 31) ». Mais la désobéissance d’Adam et d’Eve entraîna une catastrophe absolue. Ils passèrent en un instant de la Lumière aux ténèbres, de la Vie éternelle à la mort : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché… (Romains 5 v. 12) ».

Dans ce seul verset, vous avez décrite la situation dans laquelle se trouve toute l’humanité : « Le péché est la transgression de la loi (1 Jean 3 v. 4) ». En langage simple, le péché , c’est le fait de désobéir à la Parole de Dieu.

Dès que le péché est entré dans le monde, dès qu’il a été commis, il a ouvert la porte à la mort. Mais il ne s’agit pas de la mort physique. Il s’agit de la mort spirituelle, c’est-à-dire d’une séparation complète entre l’homme et son Dieu. Que s’est-il passé quand Adam et Eve ont été séparés spirituellement de Dieu ? Ils furent coupés de la source de la vie éternelle, pour tomber sous la domination de la mort spirituelle, qui est la nature même de satan.

Leur esprit fut instantanément plongé dans la mort spirituelle, mais ils ne sont morts physiquement que des centaines d’années plus tard. Car leur âme et leur corps étaient encore tellement imbibés de leur perfection passée qu’il a fallu des siècles pour que le péché se répande dans leur âme et leur corps, et finisse par les faire mourir physiquement.

Leur esprit, c’est-à-dire leur « homme intérieur », leur véritable nature, cessa en un instant d’être participant de la nature divine, pour devenir participant de la nature de satan. Autant la vie éternelle est la nature même de Dieu, autant la mort spirituelle est la nature même de satan.

Or la nature de satan est, dans tous les domaines, le contraire absolu de la nature de Dieu. Autant Dieu est amour parfait, autant satan est haine absolue. Autant Dieu est Joie parfaite, autant satan est tristesse absolue. Autant Dieu est paix parfaite, autant satan est terreur absolue. Autant Dieu est sainteté parfaite, autant satan est Impureté absolue. Autant Dieu ne pense qu’à faire du bien, autant satan ne pense qu’à faire du mal. Autant Dieu désire donner sa vie avec abondance, édifier et consoler, autant satan ne désire que transmettre sa mort, « dérober, égorger et détruire (Jean 10 v. 10) ».

Nous devons bien comprendre que la mort, qui est entrée dans l’humanité avec la désobéissance, est un jugement de Dieu sur le péché. Dans la mort sont inclues toutes les malédictions possibles et imaginables, que Dieu, dans sa justice, a réservées à ceux qui violeraient sa Parole. Voici ce qui est écrit dans Deutéronome 28, au verset 15 : « Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage ».

Il s’ensuit une liste de 150 malédictions, qui touchent tous les domaines de l’existence humaine. Parmi ces 150 malédictions, figure une liste de 20 maladies physiques ou mentales. Et cette liste se termine ainsi, au verset 61 : « Et même, l’Eternel fera venir sur toi, jusqu’à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi ».

Ainsi, la mort, conséquence du péché, a entraîné plusieurs conséquences désastreuses :

– La mort spirituelle de notre esprit.

– Le contrôle de notre âme et de notre corps par une puissance de péché et de mort.

– Le déversement, dans tous les domaines de notre existence, de la malédiction, conséquence du péché.

A partir de la chute d’Adam et d’Eve, aucun de leurs descendants n’a pu échapper au contrôle de la loi du péché et de la mort, loi qui nous a tous plongés dans la mort spirituelle.

C’est Dieu qui crée l’esprit de tout être humain, au moment où il est conçu dans le sein de sa mère. Dans Hébreux 12 v. 9, Dieu est appelé « le Père des esprits ». Cet esprit que Dieu crée, à la conception de tout être humain, est pur et parfait, comme tout ce que Dieu crée. C’est pour cela que l’esprit d’un bébé qui meurt dans le sein de sa mère, ou en bas âge, ne va pas en enfer, mais est accueilli au paradis de Dieu.

Mais cet esprit reçoit un corps physique hérité de ses parents terrestres. Et, dans ce corps physique, est présente la loi universelle de péché et de mort. En grandissant, le petit enfant, confronté aux commandements de Dieu, ne peut résister à la puissance de péché et de mort qui agit dans ses membres. Il pèche alors consciemment, et il tombe dans la mort spirituelle. C’est alors qu’il devra passer par une nouvelle naissance spirituelle pour être sauvé.

Paul explique cela dans le passage suivant : « Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir (Romains 7 v. 9 à11) ».

Quand est-ce que Paul était « sans loi » ? Lorsqu’il était un tout petit enfant, encore innocent. Quand il dit qu’il « vivait », il parle de la vie éternelle. Mais quand il fut assez grand pour comprendre le commandement et lui désobéir, il tomba alors dans la mort. Paul parle évidemment de la mort spirituelle, puisqu’il a continué à vivre physiquement. Le premier péché conscient qu’il commit le fit mourir spirituellement.

C’est ainsi que tous les hommes sont tombés dans la mort spirituelle, parce tous ont péché.

La mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse. A partir de Moïse, le peuple d’Israël a pu bénéficier d’une Loi prévoyant des sacrifices de sang, qui permettaient de couvrir le péché, mais ne le faisaient pas disparaître. Et le péché a continué à régner sur tout le reste de l’humanité, jusqu’à la venue de Jésus-Christ. Jusqu’à Christ, il était toutefois possible aux hommes de recevoir le salut, mais seuls pouvaient le recevoir ceux qui se repentaient de leurs péchés et qui invoquaient la grâce du seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël. Le Seigneur leur faisait alors bénéficier par avance de ce que le sacrifice de Christ allait accomplir pour eux.

C’est ainsi que le païen Abraham, ayant entendu la voix du vrai Dieu, a abandonné ses idoles pour se tourner vers ce vrai Dieu, croire en Lui et Lui obéir. C’est par là qu’il fut déclaré juste : « Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice (Romains 4 v. 3) ». Cela signifie que ses péchés ont été effacés, et que la justice de Dieu fut portée sur son compte.

Mais c’est la venue de Christ sur la terre, et l’œuvre qu’Il a accepté d’accomplir à la croix, par amour pour nous, qui ont permis au Seigneur de régler définitivement le problème du péché, de la mort et de la malédiction.

Jésus-Christ s’est incarné dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Car Lui seul n’a pas hérité d’un corps physique transmis par des parents terrestres. Mais c’est le Saint-Esprit qui Lui a formé un corps pur dans le sein de la vierge Marie.

« C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps (Hébreux 10 v. 5) ».

Le corps que le Seigneur Jésus a reçu devait être parfaitement pur, afin de pouvoir recevoir le péché du monde, et l’expier sur la croix.

« … nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus, une fois pour toutes (Hébreux 10 v. 10) ».

« Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair (Colossiens 1 v. 21 et 22) ».

« Lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin que, morts au péchés, nous vivions pour la justice (1 Pierre 2 v. 24) ».

Il n’est pas dit que Christ a porté nos péchés dans son âme, ni dans son Esprit, qui sont donc restés parfaitement purs. Mais Il a porté nos péchés dans Son corps, car son corps était la seule partie de son être qui pouvait passer par la mort. C’est pour cela que le Seigneur a dû s’incarner dans une chair semblable à la nôtre.

Le péché qui a fait mourir physiquement le Seigneur Jésus était le même que le péché qui nous a fait mourir spirituellement. En expiant ce péché dans Son corps sur la croix, le Seigneur nous a donc rachetés de la mort spirituelle et de toutes ses conséquences. Nous devons également bien comprendre en effet qu’en prenant nos péchés, LE PÉCHÉ du monde, dans son corps, le Seigneur a immédiatement pris aussi la conséquence de nos péchés, c’est-à-dire la malédiction de la loi.

C’est l’application logique de la Justice de Dieu. Le salaire du péché, c’est la mort. Et la malédiction fait partie de la mort.

Il fallait donc que le Seigneur porte aussi dans son corps, avec le péché du monde, toute la malédiction entraînée par le péché. Dans cette malédiction figurent les 150 malédictions de Deutéronome 28, y compris toutes les maladies, infirmités et douleurs possibles et imaginables : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois  (Galates 3 v. 13) ».

Nous savons que le Seigneur nous a rachetés par Son précieux sang : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce (Ephésiens 1v. 7) ». Mais si Christ avait seulement pris dans Son corps nos péchés et la malédiction associée au péché, cela n’aurait pas suffi pour nous sauver. Il fallait qu’Il entraîne aussi dans sa mort la cause même de nos péchés, c’est-à-dire notre nature de péché, notre esprit qui était plongé dans la mort spirituelle.

Cet aspect essentiel de l’œuvre de la croix a été révélé à l’apôtre Paul. Il exprime cette révélation de la manière suivante :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ (Romains 6 v. 3 à 11) ».

C’est clair ! Nous ne pouvons pas marcher dans la vie de résurrection, si notre « vieil homme » (notre esprit qui était plongé dans la mort spirituelle) ne passe pas, en Christ et avec Lui, par la mort et la résurrection, pour devenir un « homme nouveau » (notre esprit régénéré à l’image de Jésus). Quand il est écrit que « notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché », il s’agit d’une mauvaise traduction. Le texte grec dit plutôt : « ...notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ».

Et quand Paul parle du « corps du péché », comme il l’explique souvent par ailleurs, il parle du péché qui est dans le corps, c’est-à-dire la chair de péché.

Quand nous savons que nous sommes morts à cette puissance de péché, et que nous sommes ressuscités en Christ à une vie nouvelle, il nous est possible de réduire à l’impuissance la puissance de péché qui réside dans notre corps physique. Nous ne sommes pas délivrés de sa présence, mais nous sommes délivrés de son contrôle.

Tant que notre corps actuel n’est pas ressuscité, il gardera en lui la présence d’une puissance de péché et de mort, que Paul appelle « la chair. » Mais si, au niveau de notre âme, de notre intelligence, de notre entendement, nous comprenons que, par la mort et la résurrection de Christ, notre esprit (qui est notre vraie nature) est aussi passé par la mort et la résurrection, cela nous fait réaliser que notre esprit a complètement échappé au contrôle du péché, car celui qui est mort est libre du péché ! Alleluia !

Juste avant l’enlèvement de l’épouse de Christ, notre corps physique sera complètement libéré de la présence de cette puissance de péché. Le Seigneur l’arrachera de notre corps physique, qui deviendra glorieux et immortel. Notre âme sera également purifiée de tout « résidu » de présence charnelle. Et nous monterons alors à la rencontre du Seigneur, dans la perfection de notre esprit, de notre âme et de notre corps.

En attendant ce moment glorieux, pour que nous puissions concrètement être libérés de l’emprise de la chair de péché, les yeux de notre âme, de notre entendement, doivent être ouverts à cette réalité. C’est au niveau de notre âme que nous devons renoncer à notre ancienne personnalité, héritée de tout notre passé de pécheurs, pour nous revêtir par la foi de la nouvelle personne que nous sommes en Christ, dans notre esprit régénéré.

Pour cela, nous devons souvent faire, pour nous-mêmes et pour nos frères et sœurs, cette prière que Paul faisait pour ses chers Ephésiens :

« Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur (le grec dit : « de votre entendement »), pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints (le grec dit : « de son héritage dans les saints »), et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force » (Ephésiens 1 v. 16 à 19) ».

Nous devons bien comprendre que Christ a fait mourir l’être pécheur de nature que nous étions dans notre esprit, depuis la désobéissance d’Adam, pour le ressusciter en être juste, juste de la justice même de Dieu.

« Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 5 v. 17 à 21) ».

Ainsi, sur la croix, le péché, la malédiction et la mort ont été transférés de nous à Christ, et le pardon, la justice de Dieu, la délivrance et la guérison ont été transférés de Christ à nous.

Nous pouvons dès lors avoir une compréhension complète de tout ce qui s’est passé à la croix.

Le Seigneur Jésus est resté cloué sur la croix et a agonisé pendant six longues heures, de la troisième heure (neuf heures du matin) à la neuvième heure (trois heures de l’après-midi). Or il est écrit : « La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure (Marc 15 v. 33) ».

Il est possible d’envisager que c’est à partir de la sixième heure (midi), au moment où les ténèbres ont envahi la terre, que Christ a pris dans son corps le péché du monde, la malédiction et la mort. C’est alors que s’est accompli ce qu’avait annoncé le prophète Esaïe :

« Cependant (le texte hébreu dit : « certainement »), ce sont nos souffrances (le texte hébreu dit : « nos maladies ») qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé (le texte hébreu dit : « profané ») pour nos péchés, brisé (le texte hébreu dit : « écrasé ») pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53 v. 4 et 5) ».

« Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous (Esaïe 53 v. 6) ».

« Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance (le texte hébreu dit :  par la maladie) (Esaïe 53 v. 10) ».

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris (1 Pierre 2 v. 24) ».

Ô Bien-Aimé Seigneur Jésus. Combien nous avons besoin de la révélation de ton Saint-Esprit, pour commencer à comprendre tout ce tu as réellement souffert sur cette croix, par amour pour nous tous. Tu étais seul, abandonné de tous. Tu savais, par la foi, que Dieu ton Père était en toi, réconciliant le monde avec Lui-même (2 Corinthiens 5 v. 19). Mais il est possible, à cause de notre péché que tu portais dans ton corps, que tu n’aies plus ressenti sa douce présence et sa communion, pendant ces heures sombres, quand tu t’es exclamé : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi l’as-tu abandonné ? » Et c’est certainement ce qui a été le plus dur pour Toi.

Tu nous expliqueras sans doute un jour tout ce que tu as souffert, et cela ne pourra que multiplier notre reconnaissance et nos actions de grâces. Nous n’aurons jamais assez de toute l’éternité pour te remercier de l’amour suprême que tu as manifesté pour nous sur cette croix maudite. Car c’est là que tu nous a rachetés, que tu as expié nos péchés, que tu as porté nos malédictions, nos maladies, nos infirmités, et notre nature même de péché, afin de faire de nous qui croyons en toi de nouvelles créations, justes et saintes à ton image, délivrées et guéries Quelle grâce !

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée (Hébreux 12 v. 1 à 3) ».

Bien-aimés, que la révélation des souffrances de Jésus sur la croix nous aide à supporter avec foi tout ce que les pécheurs nous font subir. Nous aussi, en vue de la joie qui nous est réservée, chargeons-nous de notre croix, méprisons l’ignominie, et avançons avec notre Seigneur. Il vient bientôt.

 

Arthur Katz  Un message de Henri Viaud-Murat
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« Le péché n'a plus ni droits, ni domination sur moi ; j'en suis affranchi, et par là même je ne suis plus obligé de pécher. Si le croyant pèche encore, c'est parce qu'il n'use pas du privilège de vivre comme quelqu'un qui est mort au péché. »

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