Que personne ne prenne ta couronne.5

Que personne ne prenne ta couronne.5

Il est merveilleux d'avoir compris ce que nous sommes en Christ et de marcher par la foi ! Mais il est encore plus merveilleux de garder cette connaissance et cette assurance jusqu'au bout !

Je vais donc voir avec vous quelque chose qui m'a fait beaucoup de bien quand je l'ai étudié, et qui se résume dans un verset de l'Apocalypse. Le Seigneur parle à l'Eglise de Philadelphie. C'est la plus belle des sept Eglises de l'Apocalypse, celle qui est dans le meilleur état spirituel. C'est une Eglise où règnent la vérité et l'amour. C'est une Eglise où le Seigneur est glorifié, parce qu'elle a gardé le Nom et la Parole du Seigneur Jésus. C'est à cette Eglise que le Seigneur dit : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne (Apocalypse 3 v. 11) ».

Cette Eglise avait donc déjà une couronne.

Mais il était encore possible que quelqu'un prenne cette couronne, si l'Eglise ne retenait pas ce que le Seigneur lui avait donné. Nous savons qui est ce quelqu'un : C'est le Malin qui rôde autour de l'Eglise, pour tenter de l'endormir, de l'aveugler, et de l'empêcher de voir la gloire du Seigneur et la gloire de Sa Parole. Le Seigneur exhorte l'Eglise fidèle à retenir ce qu'elle possède déjà, à rester bien attachée à la couronne merveilleuse qui orne sa tête.

Toute la Parole de Dieu est une perle précieuse, mais certains versets sont des perles qui brillent d'une lumière particulière. Dans le livre du Lévitique, Dieu donne certains ordres particuliers aux sacrificateurs. Nous savons que, dans la nouvelle alliance, hommes et femmes sont tous sacrificateurs de l'Eternel. Sous l'ancienne alliance, seuls les hommes de la tribu de Lévi pouvaient être sacrificateurs. Un seul d'entre eux pouvait être souverain sacrificateur. Notre souverain sacrificateur est le Seigneur Jésus, qui est assis à la droite de Dieu. Il est dit, à propos du souverain sacrificateur : « Ce sacrificateur ne sortira pas du sanctuaire et ne profanera pas le sanctuaire de Dieu. L'huile d'onction de son Dieu est une couronne sur lui (Lévitique 21 v. 12) ».

Il est dit dans ce passage que la couronne du souverain sacrificateur est l'huile d'onction de son Dieu. Il est permis de penser que la couronne de l'Eglise fidèle n'est autre que l'huile d'onction de son Dieu, qui repose sur elle. La présence et l'onction du Seigneur reposaient sur la tête de cette Eglise, parce qu'elle gardait la Parole du Seigneur. Il existe un autre passage semblable dans le livre d'Esaïe : « En ce jour, l'Eternel des armées sera une couronne éclatante et une parure magnifique pour le reste de son peuple, un esprit de justice pour celui qui est assis au siège de la justice et une force pour ceux qui repoussent l'ennemi jusqu'à ses portes (Ésaïe 28 v. 5) ».

C'est l'Eternel Lui-même qui est la couronne éclatante de Son peuple fidèle. L'Eglise de Philadelphie était fidèle au Seigneur. Elle laissait régner la justice du Seigneur en elle. Elle avait donc reçu l'onction du Seigneur, et l'Eternel Lui-même était une couronne éclatante sur la tête de cette Eglise. Il était Sa parure magnifique ! C'est pourquoi le Seigneur lui dit : « Garde ce que tu as ! » L'Eglise ne peut perdre cette huile d'onction que si elle retombe dans le péché ou le compromis. Comment la lumière peut-elle être associée aux ténèbres ? Je voudrais mettre en parallèle ce verset d'Apocalypse 3 v.11 avec le verset de l'Evangile où Jésus dit au jeune homme riche : « Jésus l'ayant regardé, l'aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi (Marc 10 v. 21) ».

Jésus dit à l'Eglise de Philadelphie : « Garde ce que tu as », mais Il dit au jeune homme riche : « Débarrasse-toi de ce que tu as ! » L'Eglise de Philadelphie devait garder ce qu'elle avait, parce que ce qu'elle avait, c'était le Seigneur Lui-même ! Tandis que le jeune homme riche était avant tout attaché à ses grands biens. Cet attachement était le seul obstacle à son salut. Là où était son cœur, là se trouvait son trésor. Il respectait tout le reste de la Parole de Dieu, mais il gardait dans son cœur l'amour de ses grandes possessions. C'était la seule chose qui le liait encore au monde, mais cette chose le menait à sa perte, et le Seigneur lui demande de s'en débarrasser. Il voulait que le Seigneur devienne son unique trésor, sa couronne.

L'Eglise de Philadelphie s'était débarrassée de tous ses trésors terrestres. Elle gardait le nom de Jésus et la Parole de Son Dieu. Son trésor, c'était le Seigneur et Sa Parole. C'était une Eglise fidèle, remplie d'amour et d'obéissance au Seigneur. Elle marchait droit, dans l'intégrité. Ce n'était pas une Eglise qui se faisait remarquer par sa grande puissance, puisque le Seigneur lui dit : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer (Apocalypse 3 v. 8) ». Cette Eglise avait peu de puissance aux yeux du monde et de ceux qui recherchent l'apparence. Elle avait toute la vraie puissance du Seigneur, mais en elle-même elle n'avait que peu de puissance. Elle n'avait aucun impact sur ceux qui se laissent attirer par d'autres trésors que le Seigneur. Et le Seigneur ajoute : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre (Apocalypse 3 v. 8) ».

« Tentation » pourrait aussi être traduit ici par « séduction ». Jésus nous a prévenus que la séduction serait grande dans les derniers temps. Nous sommes dans des temps de séduction et d'apostasie. Si le Seigneur ne nous gardait pas, nous ne pourrions pas nous garder nous-mêmes. Le Seigneur nous gardera si nous gardons Sa Parole.

Ce que nous avons en Christ.

Puisque le Seigneur dit à cette Eglise : « Retiens ce que tu as », il serait bon de passer en revue tout ce que nous avons déjà dans le Seigneur Jésus. Il n'est pas nécessaire de passer des années à essayer d'obtenir ce que nous n'avons pas encore ! Il s'agit d'ouvrir les yeux sur ce que nous avons déjà en Christ, et de garder ce que nous avons. Je vais faire un rappel rapide mais approfondi de tout ce que nous avons en Christ et qu'il nous demande de garder. Chaque fois que je me rappelle ce que nous possédons déjà en Christ, je m'émerveille toujours ! Ce que nous avons en Christ répond à tous nos besoins.

Seigneur, quand mes yeux contemplent dans Ta Parole les merveilles que Tu as accomplies, et tout ce que Tu nous as donné en Christ, je ne peux que T'admirer, Te louer et Te bénir ! Je ne peux que désirer ardemment garder précieusement dans mon cœur ce que Tu m'as donné ! Qu'avons-nous donc en Christ ? Nous avons tout en Christ. Nous n'avons besoin de rien ni de personne d'autre que Lui : « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité (Colossiens 2 v. 10) ».

En Lui, nous sommes pardonnés de tous nos péchés : « Soyez bons les uns avec les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ (Éphésiens 4 v. 32) ». Quand nous acceptons Jésus dans la foi, tout le fardeau de nos péchés est enlevé. Ne le reprenons jamais sur nos épaules ! Ne nous laissons jamais enlever ce que Jésus nous a donné. Mais ne faisons jamais rien qui puisse autoriser Dieu à nous remettre sur les épaules le fardeau de nos péchés passés !

Nous savons que le Père ne nous pardonnera pas, si nous ne pardonnons pas aux autres leurs offenses, de tout notre cœur. La parabole du maître sévère est très claire à ce sujet : Le Maître nous remettra le fardeau de notre dette, et nous livrera aux bourreaux, si nous ne pardonnons pas ; « Et son maître irrité le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur (Matthieu 18 v. 34) ».

Dieu nous a donné un plein pardon. Si nous aussi nous pardonnons, nous ne sommes plus sous la condamnation : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8 v. 1) ». « En Christ, nous avons un plein rachat de toutes nos iniquités, par Son sang. Car vous avez été rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 6 v. 20). » Satan nous possédait. Jésus est venu dans la chair. Il a payé le prix que le Père exigeait pour notre rachat. Maintenant, nous n'appartenons plus à Satan, nous appartenons à Jésus. Nous sommes Sa propriété, Sa possession. Bien plus, nous sommes membres de Son Corps, étant chair de Sa chair, os de Ses os. Nous sommes un seul Esprit avec Lui.

Tout cela, nous le possédons déjà. C'est pourquoi Paul insiste si souvent auprès des chrétiens, notamment auprès des Galates, pour leur dire : « Galates insensés, vous vous êtes laissé dérober ce que vous possédiez ! Vous aviez commencé à marcher en Christ dans l'Esprit, et maintenant vous êtes retombés dans ces choses que vous aviez abandonnées ! » Ils avaient lâché ce que le Seigneur leur avait donné. Veillons attentivement à bien garder ce que Dieu nous a donné ! Si je rappelle ce que Dieu nous a donné en Christ, c'est pour que la Parole de Dieu fasse grandir la foi en nous.

En Christ, nous ne sommes pas seulement pardonnés de nos péchés. Nous sommes une nouvelle création : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation (2 Corinthiens 5 v. 17 et 18) ».

Le diable essaye toujours de nous remettre sous le joug de notre passé. Notre vie passée revient tellement vite à la surface de nos pensées ! Notre vie passée, c'est tout ce que nous étions dans le passé, tout ce que nous avons fait dans le passé, les malédictions que nous avons dû supporter, l'hérédité de notre famille, etc... Le Seigneur nous dit : En Christ, tu es une nouvelle création. Ton passé a été englouti dans la tombe avec Jésus. Te regardes-tu comme une nouvelle création en Christ, ou vis-tu toujours dans ta vieille nature passée ? Te regardes-tu comme Jésus te regarde ? Tant de méthodes de guérison intérieure ou de cure d'âme ne consistent qu'à faire ressurgir le passé, à étudier le passé, à revenir au passé ! On ne se rend pas compte que l'on exhume en réalité un cadavre de la tombe !

Par cette nouvelle création, Dieu nous a créés pour de bonnes œuvres, pour que nous les accomplissions : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions (Éphésiens 2 v. 10) ». Quelles sont ces bonnes œuvres ? Ce sont les œuvres de Christ : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père (Jean 14 v. 12) ». N'avez-vous pas envie de prier pour les malades et de les voir guéris ? De voir de pauvres démoniaques délivrés de leurs démons ? De voir des gens chargés de fardeaux délivrés au nom du Seigneur et par Sa puissance ? Pour ma part, j'en ai envie et je dis : « Seigneur, je ne veux pas quitter cette terre tant que je n'ai pas vu ces œuvres se manifester dans ma vie ! Tu l'as promis ! Même si tu revenais demain soir ou dans une heure, je voudrais d'ici une heure accomplir Tes œuvres ! »

Dieu nous a créés pour cela, en nous destinant à être semblables à l'image de Jésus, à être comme Son Fils Bien-aimé. Quand je regarde un frère en Christ, je regarde ce que Jésus a déjà fait en lui. Je ne regarde pas à l'apparence, mais je dis au Seigneur : « Donne-moi des yeux spirituels pour que je puisse voir dans mon frère ce que Tu as fait en lui. Tout n'est pas encore manifesté, mais s'il reste fidèle, Tu vas manifester toute la nature de Jésus dans sa vie ». Je vois les défauts de mon frère, mais ce ne sont pas des pierres d'achoppement pour m'empêcher de voir le travail que le Seigneur fait dans la vie de ce frère. Je continue à voir qu'il est une nouvelle création en esprit, s'il est né de nouveau.

Dieu parle au passé : Il nous a créés pour accomplir de bonnes œuvres en Lui. Il nous a déjà rendus capables de le faire si nous croyons ce qu'Il dit de nous. Il est écrit dans la Bible que, quand nous venons à Jésus et que nous L'acceptons comme notre Sauveur et notre Seigneur, Il nous fait passer par Sa mort et Sa résurrection. Nous sommes baptisés en Lui dans Sa mort : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? (Romains 6 v. 3) ».

Nous sommes déjà circoncis de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair :

« Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair (Colossiens 2 v. 11) ». « Il nous a circoncis ». Paul parle au passé. Nous avons déjà été circoncis ! A l'instant où Christ est mort sur la croix, tu es mort en lui, toute ta chair est morte en lui. Quand Il est allé au tombeau, toute ta vieille nature est allée au tombeau avec Lui ! Quand Il est ressuscité, tu es né à une vie nouvelle avec Lui et en Lui ! Tout cela est écrit au passé dans la Parole de Dieu.

Mais cela ne peut se manifester dans ma vie que si je le reçois par la foi. Je vais donc me voir comme Dieu me voit, et cela produira du fruit dans ma vie. Je ne me considère plus comme lié par ma vie passée, ni par les choses qui m'environnent. Je me considère comme mort et ressuscité en Christ. Je dis : « Seigneur, je ne comprends pas comment Tu as fait, mais puisque Tu dis que Tu l'as fait, je le crois et je le prends pour moi ! Tu as crucifié ma vieille nature. Elle est morte. Elle n'a plus aucun pouvoir sur moi. C'est une nouvelle nature qui vit en moi ».

Le dépouillement du corps de la chair est une circoncision. Le couteau de la Parole est passé et a complètement ôté toute la chair ! « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché (Romains 6 v. 6) ». Ton « vieil homme » te tourmente-t-il encore ? Rappelle-toi constamment qu'il a été crucifié, mis à mort. Tu n'as plus besoin de te démener pour t'en débarrasser. Tu en es déjà débarrassé ! Que ce soit une vérité qui explose dans ton cœur ! « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Galates 5 v. 24) ».

Nous avons si souvent essayé de réprimer par la volonté nos désirs charnels et nos passions charnelles ! Avouons que nous n'y sommes pas parvenus ! Le Seigneur nous dit que nous pouvons y parvenir par la foi en ce qu'Il a fait. Ma chair est allée au tombeau avec Christ, mais elle y est restée !

Paul affirme encore :

« Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde (Galates 6 v. 14) ». Ce monde, avec toutes ses tentations, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l'orgueil de la vie, ce monde qui est sous la puissance du Malin, a été crucifié pour moi, comme moi je suis crucifié pour le monde. Par rapport au monde, je suis comme un cadavre, et par rapport à moi, ce monde est comme un cadavre. Allons-nous nous intéresser à des cadavres, quand Jésus nous offre la vie éternelle ?

Je dois méditer ces vérités. Je dois demander au Seigneur de les faire descendre au fond de mon cœur, par Son Esprit, pour que je les comprenne. Mais je les accepte dès à présent. Quand je médite ces vérités et qu'elles pénètrent dans mon cœur, tout mon être intérieur en est imbibé. Elles deviennent, par la révélation du Saint-Esprit, des réalités puissantes, capables de tout bouleverser dans ma vie. Ces vérités sont comme un rocher solide sur lequel je peux fonder ma vie. Pour Dieu, ce ne sont pas des promesses, ce sont des réalités déjà accomplies.

Combien cela me réjouit ! J'aimerais en parler tous les jours ! « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts (Colossiens 2 v. 12) ». Jésus a dit à Marthe et à Marie, devant le tombeau de Lazare : « Je suis la résurrection et la vie ». Il Lui suffit ensuite de deux mots pour ressusciter un mort : « Lazare, sors ! »

La puissance de vie qui est en Jésus et dans Sa Parole est allée rendre la vie à Lazare, qui est sorti du tombeau. Il n'avait pas encore bénéficié de la grande résurrection finale, qui se produira au retour du Seigneur, lorsque les élus recevront un corps glorifié et immortel. Mais nous avons déjà reçu la vie de résurrection du Seigneur Jésus dans notre esprit. Il veut la manifester dans tout notre être. L'Esprit de résurrection qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en nous ! « Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous (Romains 8 v. 11) ».

L'Esprit Saint, l'Esprit de résurrection, a rendu la vie à Lazare. Il nous rendra la vie, à la résurrection qui vient. Il est donc parfaitement capable de nous donner la force et la santé qui nous sont nécessaires pour terminer notre carrière sur la terre. Comprenons-nous bien que la vie de résurrection habite en nous, quand nous sommes à Christ ? Nous sommes vivants pour Dieu : « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ (Romains 6 v. 11) ».

On ne peut être vivant que pour Dieu en Jésus-Christ. On ne peut l'être pour personne d'autre, ni même pour notre mari, notre femme, ou l'être qui nous est le plus cher au monde. C'est la vie spirituelle qui coule en nous. Elle est étrangère à la vie de l'âme et des sentiments.

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour (Colossiens 1 v. 12 et 13) ». Tout cela est encore écrit au passé. Quand Jésus dit à l'Eglise de Philadelphie, dans l'Apocalypse : « Retiens ce que tu as », Il ne lui demande pas de s'efforcer d'obtenir quelque chose. Elle doit retenir ce qu'elle a déjà. Les autres Eglises de l'Apocalypse auraient pu aussi l'obtenir, mais elles ne l'ont pas compris. Elles n'ont pas gardé la Parole de Dieu.

Si tu as compris tout ce que Jésus a fait pour toi, garde-le précieusement. Ce serait triste de posséder un trésor, et de ne pas le savoir. Ou de ne rien faire pour s'en saisir ! Le Père nous a transportés dans Son Royaume. Nous sommes maintenant dans le Royaume du Seigneur. Nous annonçons Son Royaume. Nous sommes les sujets du Grand Roi. Nous sommes sur cette terre les ambassadeurs d'un Royaume qui n'est pas de ce monde.

Partout où nous allons, nous sommes les ambassadeurs du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs. Cela comporte certaines obligations. Mais le propre d'un ambassadeur est d'être le représentant de son pays dans un pays étranger. Il bénéficie d'une immunité diplomatique. Il n'a rien à voir avec le pays où il réside temporairement. Même le bâtiment où il réside bénéficie de l'extraterritorialité. L'ambassade est une partie de son pays. Personne n'a le droit d'y entrer sans autorisation. L'ambassadeur n'est pas soumis aux lois du pays où il réside. Il est soumis aux lois de son propre pays.

Les ambassadeurs doivent être dignes du titre qu'ils portent. Un ambassadeur n'a pas plus de puissance que celle de l'état qu'il représente. Si nous représentons le Roi des rois, le Seigneur des Seigneurs, nous sommes revêtus de Son autorité. En outre, nous bénéficions d'un privilège spécial. Tout en étant ambassadeurs sur la terre, nous sommes, en même temps, assis dans les lieux célestes : « II nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ (Éphésiens 2 v. 6) ».

Jésus est assis à la droite du Père. Il est Souverain Sacrificateur. Vous savez que le souverain sacrificateur portait un pectoral avec douze pierres. Sur ces douze pierres étaient gravés les noms des douze tribus d'Israël. En ce qui nous concerne, notre nom est inscrit dans le cœur de Jésus. Nous sommes en Lui, assis à la droite du Père dans les lieux célestes. Là où est Jésus, là nous sommes maintenant, en esprit.

Arrêtons donc, si nous sommes chrétiens, de nous considérer comme des créatures de néant ! Nous ne sommes jamais dans une impasse complète ! Nous ne sommes pas destinés à rester dans un cachot ou au fond de quelque trou noir. Quand nous sommes dans la foi, nous ne sommes pas dans une impasse. Si nous sommes en Christ, dans la foi, nous sommes assis dans les lieux célestes, à la position la plus haute et la plus belle. Jésus le dit, croyons-le. Ne fixons pas notre regard sur ce que nous sommes maintenant. Regardons ce que Jésus dit de nous. N'oublions pas quelle est notre position spirituelle. Ne nous attardons pas inutilement sur nos imperfections actuelles. Présentons-les au Seigneur pour qu'Il S'en charge, et pour que la puissance et la beauté du Seigneur se manifestent en nous. Il le fera, si nous restons dans la foi. Mais dès à présent, nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes.

Le Seigneur dit à l'Eglise de Corinthe : « A l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre (1 Corinthiens 1 v. 2) ».

« Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu (1 Corinthiens 6 v. 11) ». Tout cela a déjà été accompli. Quand nous l'avons reçu dans la foi, nous n'avons pas besoin de croire autre chose.

« Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1 v. 30) ». « Et celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a oints, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit (2 Corinthiens 1 v. 21 et 22) ».

« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi (Galates 2 v. 20) ». « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris (1 Pierre 2 v. 24) ».

« Mais il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Ésaïe 53 v. 5) ».

« Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour (Colossiens 1 v. 13) ». Dans ces conditions, aucun démon, quelle que soit sa puissance, n'a le droit de tenir notre vie liée, dans n'importe quel domaine. Si, pour une raison ou pour une autre, un démon peut encore nous tenir lié dans un domaine quelconque de notre personnalité, il n'a aucun droit de le faire. Si nous sommes dans la foi, nous avons toute autorité pour le lui dire, et pour le chasser au nom puissant de Jésus. Même si tous les satanistes du monde avaient passé des années à nous lancer toutes leurs malédictions, pour nous lier de tous les côtés, ils ont été dépouillés de toute leur puissance. Elle a été détruite par le sang de Jésus et par la puissance de Sa Parole, parce qu'Il « nous a délivrés complètement de toute la puissance de l'ennemi ».

Jésus a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire (Luc 10 v. 18 et 19) ». Utilisons cette puissance ! Elle n'était pas réservée qu'aux apôtres ! Là encore, Jésus parle au passé. Église, réveille-toi !

Paul dit aux Philippiens : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ (Philippiens 4 v. 19) ». Il s'agit d'une promesse, faite à ceux qui n'hésitent pas à faire profiter les autres de leurs biens. Cela signifie que si nous n'avons aucun attachement pour l'argent et si nous donnons ce que nous avons aux pauvres, alors cette promesse est pour nous. Notre Dieu pourvoira à tous nos besoins. Au lieu d'aller faire la grève et de défiler dans la rue, pour avoir des augmentations, nous pourrons dire à la face du monde : « J'ai un Dieu merveilleux ! Je peux me présenter devant mon Père céleste et Lui parler de mes besoins. Il sait que ce ne sont pas des caprices. Il pourvoira ! » Je demande souvent au Seigneur de me rendre riche pour enrichir les autres.

Voici encore une des choses merveilleuses que Jésus-Christ a accomplies pour nous.

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable (1 Jean 5 v. 20) ». Tu peux avoir le quotient intellectuel le plus bas du monde, ou ne savoir ni lire ni écrire, mais en Christ tu es rendu intelligent pour connaître le Dieu véritable. Y a-t-il une autre connaissance qui soit plus désirable que la connaissance de Dieu ? Celui qui connaît le Dieu véritable reçoit toute la sagesse et l'intelligence qui lui est nécessaire. Il est capable de fermer la bouche à ceux qui sont remplis de la sagesse du monde. Celui qui est rempli de la sagesse du Seigneur possède l'intelligence de Christ.

Jésus a dit : « Vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz ; ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous (Matthieu 10 v. 18 à 20) ». Dieu nous rendra capables de confondre tous les ennemis. Ils vont sans doute grincer des dents comme devant Étienne. Le sanhédrin savait qu’Étienne était un homme sans instruction, qui n'était pas passé par leurs grandes écoles bibliques. Mais il leur disait avec sagesse et puissance des vérités qui leur touchaient le cœur. Il l'a payé de sa vie, mais ils ont été touchés par la Parole du Seigneur.

Étienne était rempli d'intelligence. Il connaissait le Dieu Véritable. J'ai besoin de l'intelligence du Seigneur pour Le connaître. Nous devons croire que le Seigneur nous a déjà donné cette intelligence, puisqu'Il nous le dit : « Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la Parole et la connaissance (1 Corinthiens 1 v. 5) ». Ce que le Seigneur dit à l'Eglise de Corinthe est valable pour tous les enfants de Dieu. Le Seigneur ne va pas combler Ses enfants de Corinthe sans faire de même pour tous les autres. Cela signifie que toute l'Eglise a déjà été comblée de toutes les richesses qui concernent la Parole et la connaissance. Nous les possédons déjà.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! (Éphésiens 1 v. 3) ». Ces bénédictions sont à nous ! Elles sont pour toi ! Elles se renouvellent chaque matin, parce que nous avons un Père céleste qui nous aime. Il a des provisions infinies pour Ses enfants. Il veut faire de chacun de nous une nouvelle création à l'image de Son Fils. Il a déjà déversé sur nous, en Christ, toutes sortes de bénédictions spirituelles. Puisons dans ces réserves ! Osons nous servir librement, tout a déjà été payé par Jésus-Christ ! Ce ne sont pas nos réserves, ce sont les réserves infinies de notre Père Céleste. Servons-nous, et distribuons-les autour de nous !

« En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit (Éphésiens 2 v. 22) ». Dieu continuera à nous édifier jusqu'à ce que cette habitation soit parfaitement achevée. Nous sommes déjà le temple du Saint-Esprit. Il doit être parfait, pour être rempli de la gloire de Dieu : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? (1 Corinthiens 6 v. 19) ».

Je n'ai sélectionné qu'une faible partie de tout ce que Christ a accompli pour nous. Quels changements se produiraient dans l'Eglise, si elle commençait à croire vraiment ! « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables (1 Pierre 5 v. 10) ».

Qu'il y a-t-il de supérieur et de comparable à la gloire de Dieu ? Nous avons été appelés à la gloire de Dieu, c'est-à-dire à contempler Sa gloire, à participer à Sa gloire avec Lui, sur Son trône, pour l’éternité ! Quel appel ! Nous ne méritons pas ces choses. Mais Il nous les a données gratuitement : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance ! (2 Corinthiens 2 v. 14) ». Ce triomphe n'est pas automatique. Il faut être dans la foi, donc dans l'obéissance. Mais il s'agit d'un triomphe complet. Nous devons triompher dans les épreuves, c'est la volonté de Dieu.

Il nous fait toujours triompher en Christ.

Nous devons savoir, quand nous traversons une épreuve, que le Seigneur tient en réserve pour nous un triomphe total. Il nous fait toujours triompher en Christ. Si nous restons en Christ, dans la foi en Lui, Il nous fait triompher. Notre épreuve n'est pas au-dessus du Seigneur. Avec l'épreuve il a déjà prévu le moyen pour nous d'en sortir. Arrêtons donc de nous plaindre, quelle que soit l'épreuve. Restons dans la foi et la confiance tranquille, et nous verrons le triomphe de Dieu se manifester.

Le triomphe est dans la main de Dieu. Seules nos plaintes et notre incrédulité peuvent empêcher ce triomphe de se manifester. Confions-nous de tout notre cœur à notre Dieu et disons-Lui : « Seigneur, je sais que Tu as un triomphe complet pour moi dans cette épreuve. Je garde dans mon cœur cette assurance. Je Te loue de tout mon cœur, parce que je sais que Tu vas manifester Ta gloire dans cette épreuve ! »

Voici un dernier point.

« Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces (1 Pierre 2 v. 21) ». On ne peut partager la gloire de Dieu sur la terre sans éviter d'être traité comme notre Maître a été traité. Nous devons toujours garder cela dans notre esprit. Le Seigneur nous appelle à Sa gloire pour que nous participions au ministère de Christ, sur la terre et dans les cieux. Sur la terre, le ministère de Christ a été d'une gloire extraordinaire. Mais Il a été rejeté, incompris, renié par Ses propres disciples, par Ses amis. Il a été incompris par Sa famille, et même par Sa propre mère. Le Seigneur Jésus a toujours gardé un cœur confiant dans Son Père qui est dans les cieux. Il était constamment en communion avec Lui.

Nous devons savoir que, sur cette terre, plus nous allons manifester la gloire de Dieu, plus la persécution va être forte. Il nous suffit de le savoir, et de savoir que Dieu est avec nous. C'est Lui qui nous justifiera. Nous n'essaierons même pas de nous défendre, de prouver que nous avons raison. Le Seigneur est avec nous et le Seigneur aura le dernier mot dans notre vie. C'est Lui qui, sur terre et au jugement dernier, nous justifiera et nous glorifiera, si nous restons fidèles. Bien-aimés, le Seigneur nous demande de demeurer en Christ. Il nous a offert une place de choix, la meilleure qu'Il pouvait nous offrir. Voulons-nous réellement l'occuper pleinement ?

En conclusion

Je rappellerai simplement que la foi vient dans le cœur quand nous entendons la Parole de Christ. Nous devons croire en toute humilité, parce que Dieu nous a donné de grandes choses en Christ. Nous les possédons déjà. Dans le livre de l'Apocalypse, le Seigneur dit à l'Eglise de Philadelphie (Philadelphie signifie « l'amour des frères » ) :

« Écris à l'ange de l'Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma Parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau (Apocalypse 3 v. 7 à 12) ».

Je voudrais donner un petit témoignage personnel, qui s'est passé aujourd'hui même. Je passais par un moment de découragement profond. Je me suis placé devant le Seigneur et je Lui ai dit : « Seigneur, je n'aime pas faire ce que je vais Te demander. Toute Ta Parole est bonne. Mais je vais l'ouvrir Ta Parole (ce n'est pas du hasard, pour Toi.) Donne-moi juste un verset, à l'endroit où vont se poser mes yeux, un verset qui va me parler maintenant dans mon besoin personnel ».

Avant même que j'ouvre la Parole, une indication s'est imprimée dans mon esprit : Page 936, 17e ligne. J'ouvre ma Bible, à la page 936, à la 17e ligne. Je vois écrit : « ...que tu as, afin que personne ne prenne... » C'était le milieu du verset 11 : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Le Seigneur m'avait donné ce verset que je suis en train de vous commenter. C'est pour cela que je vous le commente, parce que le Seigneur me l'a donné aujourd'hui, dans un moment où j'étais découragé.

Cela m'a conduit à me rappeler tout ce que j'avais en Lui, et à vous le rappeler aussi aujourd'hui. Vous pouvez aussi traverser des moments de découragement. Mais je me suis rendu compte qu'il y a deux colonnes à la 17e ligne. J'avais lu la colonne de droite. Je vais vous lire ce que disait la colonne de gauche. Le texte faisait partie du verset suivant : « À vous, à tous les autres de Thyatire qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne (Apocalypse 2 v. 24 et 25) ».

Les deux versets en parallèle donnaient le même message. J'ai dit au Seigneur : « C'est merveilleux. C’est un miracle, un grand miracle pour moi ! » Je ne veux pas que Dieu dirige ma vie de cette façon. Le Seigneur dirige notre vie par Son Esprit. Mais j'avais besoin d'un encouragement. Dieu le savait, et Il m'a donné ce puissant encouragement dans Sa Parole. J'ai répété au Seigneur que j'étais décidé, par Sa grâce et avec Son soutien, de garder ce bon dépôt jusqu'à ce qu'Il revienne. Le Seigneur ne peut rien nous donner de plus que ce qu'Il nous a déjà donné en Christ. Retenez bien ceci : Le Seigneur nous a tout donné en Christ !

Quand j'entends parler de choses nouvelles qui descendent du ciel, de nouvelles onctions, de nouvelles révélations, je dis que cela n'est pas possible, car Dieu nous a déjà tout donné en Christ. Nous devons le découvrir dans Sa parole. Il faut que l'Eglise revienne à la Parole de Dieu, et que son intelligence spirituelle soit illuminée, pour comprendre tout ce que Jésus nous a donné.

Prière :

Seigneur, je suis dans une joie réelle et profonde ! Tu as accompli des choses merveilleuses. Je désire voir s'accomplir toute Ta Parole dans ma vie. Ce désir est fortifié par ce verset de Ta Parole qui dit : « Je veille sur ma parole pour l'accomplir (Jérémie 1 v. 12) ».

Tu te fais une joie profonde de l'accomplir dans nos vies. Je te demande de l'accomplir aussi dans la vie de tous Tes bien-aimés, de Ton Eglise, de celle qui se prépare à Ta venue, à qui Tu accordes la grâce de se préparer.

Je Te prie pour Ton Eglise et pour chacun de nous. Que nous soyons remplis de la connaissance de Ta Parole, en toute vérité, Seigneur, et que nous puissions la mettre en pratique, en esprit et en vérité. Au nom de Jésus. Je T'en remercie, Père. Amen.

 

Arthur Katz  Un message de Henri Viaud-Murat
  © Diffusé avec l'aimable autorisation de Henri Viaud-Murat - Reproduction gratuite autorisée.

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