Qu’est-ce que la nouvelle naissance ?
Une bonne partie des problèmes spirituels des Chrétiens vient de ce que leur nouvelle naissance, quoique effective, reste un concept très flou dans leur intelligence spirituelle. Or la foi vient d’abord d’une claire compréhension de la Parole de Dieu.
Nous nous efforcerons, dans cet article, de clarifier les choses, pour augmenter la foi des enfants de Dieu qui en ont besoin. L’être humain, tombé dans le péché, était dans une condition tellement désespérée que Dieu, dans Sa grâce, a dû recourir à une solution extrême pour le sauver : Le faire passer par une nouvelle naissance spirituelle, pour le faire repartir à zéro avec Lui. Jésus a enseigné que l’on ne pouvait pas faire du neuf avec du vieux, et qu’il nous était nécessaire de passer par cette nouvelle naissance pour entrer dans le Royaume de Dieu et recevoir le salut.
Jésus dit à Nicodème, un pharisien venu le consulter de nuit : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3 v. 3 à 7) ».
Jésus ajoute aux versets 7 et 8 : « Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ».
Par ailleurs, l’apôtre Jean écrit : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu (Jean 1 v. 12 et 13) » ; « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui (1 Jean 3 v. 9) ».
De son côté, l’apôtre Paul dit : « Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ; et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant (Galates 4 v. 28 et 29) ».
« Né de nouveau », « né de l’Esprit », « né de Dieu », « né selon l’Esprit », toutes ces expressions désignent la même expérience spirituelle. Cette expérience spirituelle constitue le plus grand miracle jamais accompli par Dieu : Transformer un pécheur corrompu en « saint de Dieu, » par la repentance et la foi en Jésus-Christ !
Qu’est-ce que cette « nouvelle naissance » ?
Jésus a dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit (Jean 3 v. 6) ». La nouvelle naissance spirituelle, qui est un acte souverain de Dieu en réponse à notre foi, ne concerne donc pour le moment que notre esprit. Nous rappelons qu’un être humain se compose de trois parties : L’esprit, l’âme et le corps. L’esprit est la partie la plus profonde de notre être, celle qui est véritablement créée à l’image de Dieu, qui est Esprit. C’est notre esprit qui passe par une nouvelle naissance. Il est recréé entièrement à neuf, à l’image de Jésus-Christ, et reçoit la justice parfaite de Dieu.
Notre âme est l’interface entre l’esprit et le corps. C’est un « instrument » qui permet de capter, et de transmettre au niveau du corps, les pensées, émotions et volontés qui ont leur source soit dans l’esprit, soit dans la chair. Quand nous nous convertissons à Christ, notre âme ne passe pas par une nouvelle naissance, mais elle doit être renouvelée après la régénération de notre esprit. Notre corps, quant à lui, ne recevra la résurrection qu’au retour du Seigneur.
Un être humain, pécheur de nature, possède un esprit qui est coupé de Dieu, et qui est donc plongé dans la mort spirituelle. C’est cet état de mort spirituelle qui est la cause de tous les problèmes de l’humanité. C’est pour sauver les hommes de cette mort spirituelle que le Seigneur Jésus, le Fils éternel de Dieu, a dû S’incarner dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché. Il a porté sur la croix nos péchés et nos iniquités, et Il est mort pour expier nos péchés à notre place.
« Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Ésaïe 53 v. 4 et 5) ».
Cette nouvelle naissance spirituelle par la foi en Jésus avait été prophétisée dans l’Ancien Testament. Ezéchiel a écrit : « Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils suivent mes ordonnances, et qu’ils observent et pratiquent mes lois ; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu (Ezéchiel 11 v. 19 et 20) » ; « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois (Ezéchiel 36 v. 25 à 27) ».
Dieu ne Se contentera pas de purifier nos iniquités. Mais Il annonce qu’Il nous donnera un esprit nouveau, et qu’Il mettra Son Esprit en nous, pour nous rendre capables de Lui obéir parfaitement !
L’épître aux Hébreux aussi cite une prophétie faite par Jérémie 31 v. 31-34 : « Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés (Hébreux 8 v. 8 à 12) ».
Jérémie précise bien que cette nouvelle alliance implique un changement de cœur. Dieu pardonnera les péchés, et tous ceux qui auront accepté cette alliance connaîtront le Seigneur. Les lois de Dieu seront inscrites dans cet esprit nouveau, afin de permettre aux disciples de Jésus-Christ, qui sont passés par cette nouvelle naissance, d’obéir au Seigneur et de Lui être agréables. Grâce à cet esprit nouveau, le chrétien peut connaître personnellement Dieu, devenu son Père : « Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ (Jean 17 v. 1 à 3) ».
La vie éternelle, ce n’est pas appartenir à une religion, même chrétienne. C’est connaître Dieu dans la profondeur d’un esprit nouveau, qui fait de nous des fils et des filles de Dieu : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie (1 Jean 5 v. 11 et 12) ».
La foi en Jésus-Christ est donc essentielle pour naître de nouveau : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui (1 Jean 5 v. 1) » : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu (1 Jean 5 v. 11 à 13) ».
Quelles sont donc les conditions pour passer par cette nouvelle naissance ?
Il nous faut bien comprendre que cette nouvelle naissance est un don de Dieu ! Mais certaines conditions doivent être remplies pour recevoir ce don : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6 v. 23) ».
C’est Dieu qui nous fait passer par cette nouvelle naissance. De notre côté, nous devons croire que Jésus-Christ est le Messie, le Fils de Dieu, Celui qui a été envoyé par Dieu pour expier nos péchés sur la croix. Et nous reconnaître pécheurs devant Dieu, et demander pardon à Dieu pour nos péchés, au nom de Jésus, en acceptant Jésus comme notre Sauveur personnel.
C’est le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne cette conviction de péché qui est si nécessaire pour recevoir la nouvelle naissance : « Cependant je vous dis la vérité : Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (Jean 16 v. 7 et 8) ».
La conviction de péché précède la repentance. La repentance est une tristesse profonde selon Dieu, quand nous réalisons l’horreur de notre péché. Nous ne saurions trop insister sur la nécessité d’une profonde repentance pour accéder à la nouvelle naissance. Trop de Chrétiens vivent une vie spirituelle superficielle, faute de réelle repentance lorsqu’ils ont accepté Jésus comme leur Sauveur. Jean-Baptiste a dit aux pharisiens qui venaient à son baptême : « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point (Jean 3 v. 7 à12) ».
Ces fortes paroles pourraient aussi s’adresser aux Chrétiens qui prétendent avoir Dieu pour Père, mais qui ne produisent pas de fruit digne de la repentance. La preuve d’une réelle repentance, c’est le fruit de l’Esprit produit par un cœur qui s’est profondément humilié devant le Seigneur de toute la terre ! Un disciple de Christ qui ne produit pas ce fruit de l’Esprit est semblable à de la paille, qui sera coupée et jetée au feu qui ne s’éteint point, à moins qu’il ne se repente.
Comme la repentance est un don de Dieu, et que Dieu veut la donner généreusement à tous ceux qui s’approchent de Lui par Jésus-Christ, ceux qui ne produisent pas du fruit digne de la repentance n’ont aucune excuse pour leur manque de repentance, et n’auront aucune excuse au jour du jugement. Quand on est sous l’emprise du péché et de la chair, on a toujours tendance à accuser les autres de nos mauvaises réactions. Quand on se repent, on s’accuse soi-même devant Dieu de la juste part de péché qui nous revient.
Quelle est la vraie nature de cet esprit nouveau que Dieu nous donne à notre nouvelle naissance ? C’est cette réalité qui est souvent mal connue des Chrétiens, et qui bloque leur foi pour pouvoir marcher dans la justice et la sainteté de Dieu.
Trop de Chrétiens nés de nouveau continuent, après leur nouvelle naissance, à se considérer comme de « pauvres pécheurs misérables », contrairement à ce que le Seigneur affirme. Une fois qu’ils ont été pardonnés, ils ne parviennent toujours pas à croire qu’ils sont devenus, en Christ, « justice et sainteté de Dieu ». Pourquoi ? Parce qu’ils continuent, dans une mesure plus ou moins grande, à marcher selon la chair, sans recevoir la lumière de Dieu sur le moyen d’avoir la victoire sur le péché et de marcher selon l’esprit. Ils en viennent à se mépriser profondément à cause de cela, et ne parviennent pas à croire qu’ils ont réellement un esprit nouveau créé à la ressemblance de Dieu, et capable de manifester Sa sainteté. Leurs regards restent fixés sur leurs imperfections et leurs manquements actuels, au lieu de se fixer sur le Seigneur et sur Son œuvre, sur notre nouvelle naissance en Christ, et sur l’apprentissage à marcher selon cette nouvelle nature.
N’oublions pas que cette nouvelle naissance est une réalité spirituelle que nous recevons d’abord par la foi, avant de la voir se manifester dans notre comportement de tous les jours : « Si tu crois, tu verras… ».
Trop de pasteurs maintiennent donc les brebis du Seigneur dans la conscience qu’ils restent désespérément des pécheurs irrécupérables ! Comment, dans ces conditions, encourager leur foi en une complète sanctification ? Comment leur apprendre alors à marcher en vainqueurs dans cette vie ?
Il est clair que les Chrétiens qui continuent à marcher selon la chair, sans réaliser la nature de l’esprit nouveau qu’ils ont reçu, et sans s’identifier par la foi à cet esprit nouveau qui est leur véritable nature spirituelle, ne peuvent que continuer à se souiller. Mais Dieu ne nous a pas appelés à marcher selon la chair, même si celle-ci continue à demeurer dans nos membres jusqu’à la résurrection ! Si nous n’avons pas été encore délivrés de la présence de la chair en nous, nous avons été libérés de son contrôle ! Alléluia !
« Je dis donc : marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; (5 :23) la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit (Galates 5 v. 16 à 25) ».
N’est-ce pas d’une clarté limpide ? Cette clarté serait-elle si vive qu’elle en deviendrait aveuglante pour certains ? Pourtant, Dieu, dans Sa grâce, n’a pas prévu des choses compliquées pour Ses enfants ! Ce que Dieu veut, c’est notre sanctification. C’est que nous apprenions à marcher selon l’esprit nouveau qu’Il nous a donné. Cet esprit nouveau nous permet de produire le bon fruit de l’Esprit, qui n’est autre que le caractère même de Dieu et du Seigneur Jésus : l’amour, la joie, la paix …
Pour pouvoir porter ce bon fruit de l’Esprit, nous avons avant tout besoin d’être éclairés en permanence sur tout ce qui est encore charnel dans notre vie actuelle. La repentance n’est pas réservée à l’étape initiale de notre conversion ! Elle nous est nécessaire tout au long de notre marche spirituelle, pour recevoir la lumière du Saint-Esprit dont nous avons besoin pour mettre en lumière toutes les zones d’ombre de notre vie. Sommes-nous capables de faire cette prière du fond du cœur : « Seigneur, je T’en supplie, montre-moi tout ce qui est encore charnel en moi ! Mets-le en lumière, pour que je Te l’abandonne, et que je marche dans Ta lumière ! » Et nous devrions ajouter : « Montre-moi aussi, Seigneur, toute la beauté de la nouvelle création que Tu as faite en moi ! ».
« Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret ; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière (Ephésiens 5 v. 8 à 13) ».
La tendance religieuse naturelle de l’être humain déchu, dans toutes les religions, c’est de « faire des choses » pour Dieu, et pour mériter le pardon, la grâce de Dieu et le salut. Or, la solution de Dieu est merveilleuse ! Nous n’avons pas à faire quoi que ce soit, mais nous devons croire en Celui que Dieu nous a envoyé pour ôter nos péchés, Jésus-Christ le Fils de Dieu.
Avons-nous bien compris ce que nous devenons en Christ, par la grâce de Dieu ? En Christ, nous avons déjà été bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles. En Christ, nous sommes déjà assis dans les lieux célestes. En Christ, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. En Christ, nous sommes saints et justes. En Christ, nous sommes appelés à être l’Epouse du Fils de Dieu, qui sera enlevée pure, sainte, sans ride ni tache, mais irréprochable et parfaite.
Quand ces vérités nous percutent, nous ne pouvons qu’éclater en louanges et en actions de grâces, et être remplis de foi pour que l’Esprit de Dieu nous façonne parfaitement à l’image de Jésus-Christ, pour être prêts à monter à la rencontre du Seigneur dans les airs !
Voici ce qu’affirme l’apôtre Jean : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? (1 Jean 5 v. 3 à 5) » ; « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas (1 Jean 5 v. 18) » ; « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère (1 Jean 3 v. 9 et 10) ».
Quelles affirmations extraordinaires, révolutionnaires : « Ce qui est né de Dieu triomphe du monde » ; « Quiconque est né de Dieu ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu ». Qu’est-ce qui est né de Dieu en nous ? Notre esprit régénéré. Cet esprit nouveau est entièrement sous le contrôle du Saint-Esprit, qui demeure en lui. Tant que nous marchons selon cet esprit nouveau, nous marchons selon l’Esprit de Dieu, nous sommes remplis de l’Esprit, et nous ne pouvons pécher. Nous triomphons du monde et de tout ce qui est dans le monde : le péché, la chair, le diable et la mort.
Gloire à Jésus-Christ, qui nous a acquis cet héritage magnifique. Puissions-nous le réaliser pleinement. Puissions-nous avoir l’intelligence spirituelle pleinement ouverte, pour connaître ces choses. Puissions-nous apprendre du Seigneur Lui-même à marcher dans cet héritage, pour glorifier Son Nom et pleinement Le satisfaire jusqu’à Son retour !
Un message de Henri Viaud-Murat
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