Garde ta couronne.1

Et il n’y a rien de plus que le Seigneur a à nous donner par rapport à ce qu’Il nous a déjà donné en Christ. Retenez bien ceci : le Seigneur nous a tout donné en Christ.

Ce soir, je vais voir avec vous quelque chose qui m’a fait beaucoup de bien quand je l’ai étudié et qui se résume dans un verset de l’Apocalypse, au chapitre 3. Le Seigneur parle à l’église de Philadelphie.

C’est la plus belle des sept églises de l’Apocalypse, celle qui est dans le meilleur état spirituel. C’est une église où règne la vérité, l’amour et où le Seigneur est glorifié, parce qu’elle a gardé le nom et la Parole du Seigneur. A cette église, le Seigneur dit, au verset 11 : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Il dit à cette église qui manifeste le mieux la gloire du Seigneur :

« Retiens ce que tu as pour que personne ne prenne ta couronne ».

Donc cette église avait une couronne et il était possible que quelqu’un la prenne. Si elle ne retenait pas ce que le Seigneur lui avait donné, quelqu’un allait prendre sa couronne. Et nous savons qui est ce quelqu’un : c’est le Malin qui rôde autour de nous, autour de l’Eglise; il essaie d’endormir l’Eglise, de l’aveugler, de l’empêcher de voir la gloire du Seigneur et la gloire de Sa Parole. Le Seigneur lui dit bien : « Retiens ce que tu as, reste bien accrochée à ce que tu as, parce que ce que tu as, c’est une couronne merveilleuse sur ta tête ».

Dans Lévitique 21, au verset 12 (toute la Parole est une perle, mais il y a des versets qui sont des perles qui brillent d’une lumière particulière), il parle du sacrificateur. Nous savons que dans la nouvelle alliance, hommes et femmes sont tous sacrificateurs de l’Eternel. Sous l’ancienne alliance, il n’y avait que les hommes. Mais aujourd’hui dans la nouvelle, hommes et femmes sont tous sacrificateurs. Et il y a un grand souverain sacrificateur qui est Jésus, à la droite de Dieu. Dans ce passage, il parle du sacrificateur et il dit : « Ce sacrificateur ne sortira pas du sanctuaire et ne profanera pas le sanctuaire de Dieu… ». Cela veut dire qu’il ne sortira pas du sanctuaire de Dieu et qu’il n’amènera rien de mauvais et de sale dans le sanctuaire.

« L’huile d’onction de son Dieu est une couronne sur lui ». Quand Jésus parle à cette église de l’Apocalypse, Il lui dit : « Tu as des choses merveilleuses parce que tu as gardé Ma Parole et l’huile d’onction de ton Dieu repose sur toi comme une couronne ». Donc, quand Jésus dit : « Retiens ce que tu as pour que personne ne vienne prendre ta couronne », cette couronne, en fait, est la présence et l’onction du Seigneur qui reposait sur la tête de cette église parce qu’elle gardait la parole de la persévérance dans le Seigneur.

Dans Esaïe 28, au verset 5 : « En ce jour, l’Eternel des armées sera une couronne éclatante et une parure magnifique pour le reste de Son peuple, un esprit de justice pour celui qui est assis au siège de la justice et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi jusqu’à ses portes ». C’est exactement ce que faisait cette église de Philadelphie. Elle était fidèle au Seigneur, elle laissait régner la justice du Seigneur en elle, elle avait sur elle l’onction du Seigneur et l’Eternel lui-même était une couronne éclatante sur la tête de cette église. Le Seigneur lui dit : « Garde ce que tu as ».

Je voudrais mettre en parallèle ce verset d’Apocalypse 3 v. 11 avec le verset de Marc 10 v. 21 où Jésus parle au jeune homme riche : « Jésus l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis moi ».

Donc, à l’église, Il dit : « Garde ce que tu as  » et au jeune homme riche, Il dit : « Débarrasse-toi de tout ce que tu as ». Et les deux vont ensemble : l’église de Philadelphie devait garder ce qu’elle avait parce que tout ce qu’elle avait, c’était le Seigneur, tandis que ce jeune homme-là, tout ce qu’il avait, c’étaient ses biens à lui, sa propre vie. Le Seigneur dit à ce jeune homme : « Débarrasse-toi de tout cela jusqu’au dernier sou puisque c’est là que se trouve ton cœur ». Le jeune homme respectait tout le reste de la Parole de Dieu, mais il gardait une chose dans son cœur, c’était l’amour de ses grandes possessions. Le Seigneur lui dit : « Débarrasse-toi de ce dernier reste qui te lie à ce monde, viens et suis-moi et tu auras un trésor dans les cieux et ce trésor-là, garde-le, ne t’en débarrasse pas ». Mais il n’a pas voulu se débarrasser de ce qui le maintenait dans ce monde.

L’église de Philadelphie, elle, avait fait cela, elle s’était débarrassée de tout ce qui est du monde, de tout intérêt pour les choses d’en bas. Son trésor, c’était le Seigneur, Sa Parole. C’était une église fidèle, remplie de l’amour et de l’obéissance au Seigneur, qui marchait droit ; ce n’était pas une église qui cherchait à se faire valoir, puisqu’Il lui dit : « Tu as peu de puissance ». Elle avait toute la puissance du Seigneur, mais en elle-même, elle n’avait rien. Elle ne se faisait pas remarquer, mais Dieu était en elle et sur elle. Et Il lui dit : « Garde bien tout ce que tu as, parce qu’au jour de la tentation qui va venir sur le monde entier, au jour de la tentation, (c’est le même mot que séduction), qui va venir sur le monde entier, je te garderai ». Si le Seigneur ne nous garde pas, nous ne pourrons pas nous garder nous-mêmes.

Le Seigneur nous gardera si nous gardons Sa Parole.

Alors, à propos de ce que le Seigneur dit à cette église : « Retiens ce que tu as », je vais passer en revue tout ce que nous avons dans le Seigneur Jésus. C’est bon de le voir et de le revoir. « Retiens tout ce que tu as », il ne s’agit pas de passer des années à essayer d’obtenir quelque chose que nous n’avons pas encore, il s’agit d’ouvrir les yeux et de garder ce que nous avons en Christ. Je vais faire un rappel rapide mais approfondi de tout ce que nous avons en Christ et qu’Il nous demande de garder. Moi-même quand j’ai fait ce rappel que je connaissais déjà, mes yeux se sont encore émerveillés. J’ai dit :

« Seigneur, Ton œuvre est merveilleuse, ce que nous avons en Toi répond à tout ». Et on peut encore trouver des fils et des filles de Dieu qui se plaignent de leur sort ! « Quand mes yeux contemplent dans Ta Parole les merveilles de ce que Tu as fait et de ce que Tu nous as donné en Christ, je ne peux pas faire autre chose que de garder tout cela précieusement dans mon cœur, Seigneur ».

Alors, qu’est-ce que nous avons ? Nous avons tout en Christ, nous n’avons besoin de rien d’autre que ce qu’Il nous apporte. Je vais citer la référence des versets, je ne les lirai peut-être pas tous, ou tout du moins pas entièrement.

« En Lui, nous sommes pardonnés de tous nos péchés ». Ephésiens 4 v. 32. Quand nous avons accepté Jésus, tout le fardeau de nos péchés a été enlevé. Ne nous laissons pas remettre ce fardeau sur le dos. Ne nous laissons pas enlever ce que Jésus nous a donné. Il nous a donné un plein pardon et nous savons qu’il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Nous avons un plein rachat, par Son sang, de toutes nos iniquités. Un plein rachat ! (1 Corinthiens 6 v. 20). Satan nous possédait. Jésus est arrivé, Il a payé le prix que le Père Lui avait demandé de payer, qui était de verser tout Son sang pour nous racheter. C’est-à-dire que maintenant, nous n’appartenons plus à Satan, nous appartenons à Jésus, nous sommes Sa propriété, Sa possession, bien plus, nous sommes membres de Son Corps, chair de Sa chair, os de Ses os.

Nous sommes à Lui, Il nous a rachetés ! Nous sommes Sa possession. Tout cela, nous l’avons et c’est pourquoi Paul insiste tant, notamment auprès des Galates pour leur dire : « Insensés, Galates, vous avez laissé prendre ce que vous aviez ; vous avez commencé à marcher en Christ dans l’Esprit et maintenant vous retombez dans ces choses passées ». Les galates avaient lâché ce que le Seigneur leur avait donné. Faisons bien attention de garder ce qu’Il nous donne. Si je vous rappelle ces choses, c’est pour que la Parole de Dieu fasse grandir la foi en nous.

C’est très important de nous rappeler les choses que Dieu nous a données pour pouvoir les garder. Cela fait monter la foi en nous.

« Nous sommes en Lui une nouvelle création ». Il nous a donné cela aussi. Notre passé revient tellement vite à la surface (le diable essaie de le remettre à la surface) : tout ce que nous étions dans le passé, tout ce que nous avons fait dans le passé, les malédictions que nous avons dû supporter, l’hérédité de notre famille, nos ancêtres, etc… Tout cela forme notre passé et le Seigneur dit : « En Christ, tu es une nouvelle création ». (2 Corinthiens 5 v. 17). En Lui nous sommes une nouvelle création.

Est-ce que tu te regardes comme une nouvelle création en Lui ? Est-ce que tu te vois comme une nouvelle création ou encore avec ta vieille nature passée ? Est-ce que tu te regardes comme Jésus te regarde ?

Ephésiens 2 v. 10, nous dit : « Il vous a créés pour de bonnes œuvres, pour que vous les accomplissiez ». Quelles sont ces bonnes œuvres ? Ce sont toutes les œuvres de Christ. « Celui qui croit en Moi fera les mêmes œuvres que Moi ». N’avez-vous pas envie de prier pour les malades et de les voir guéris ? De voir des pauvres démoniaques délivrés de leurs démons ? De voir des gens chargés de fardeaux délivrés au nom du Seigneur par Sa puissance ? N’avez-vous pas envie d’accomplir toutes les œuvres du Seigneur ? Moi, j’en ai envie et je dis : « Seigneur, je ne veux pas quitter cette terre tant que je n’ai pas vu ces œuvres se manifester, parce que Tu l’as promis, Toi, et même si Tu revenais demain soir ou dans une heure, je voudrais d’ici une heure accomplir ces oeuvres-là ».

Ces œuvres de Christ, ces œuvres glorieuses et puissantes que Dieu veut accomplir pour nous. Il nous a créés pour cela, Il nous a créés en nous destinant à être semblables à l’image de Jésus, à être comme Son Fils bien-aimé. Donc, quand je regarde mon frère ou ma sœur, je regarde ce que Jésus a déjà fait en lui, en elle. Je ne vais pas regarder l’apparence et la façade, parce que ce serait juger selon l’apparence, mais je vais dire au Seigneur : « Donne-moi des yeux spirituels pour que je puisse voir dans mon frère ou dans ma sœur ce que Tu as fait en lui ou en elle qui n’est peut-être pas encore manifesté. Mais si lui, ou elle, reste fidèle, Tu vas manifester toute la nature de Jésus dans sa vie ». Et moi, par la foi, je le vois déjà.

Je ne vais pas voir les défauts de mon frère ou de ma sœur comme des pierres d’achoppement, qui vont m’empêcher de voir le travail que le Seigneur fait dans la vie de ce frère ou de cette sœur. Je vais voir que c’est une nouvelle création, en Esprit. Dieu a mis dans son cœur une nouvelle vie, qui n’a plus aucun rapport avec la vie du passé. Il veut manifester cette vie-là parfaitement. Remarquez bien que tout cela est au passé : « Il vous a créés pour accomplir de bonnes œuvres en Lui », donc Il nous a déjà rendu capables de le faire si nous croyons ce qu’Il dit de nous.

Ensuite, il est dit que, quand nous venons à Jésus et que nous L’acceptons comme notre Sauveur et notre Seigneur, Il nous fait passer par Sa mort et Sa résurrection. Je répète : le Seigneur nous fait passer par Sa mort et par Sa résurrection. Nous sommes baptisés en Lui dans Sa mort (Romains 6 v. 3).

Colossiens 2 v. 11 : « Nous sommes déjà circoncis de la circoncision de Christ qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair ».  Il nous a circoncis, c’est au passé ; vous l’avez déjà. Retiens-le, tu l’as déjà ! Cela veut dire qu’à l’instant où Christ est mort sur la Croix, tu es mort en Lui, toute ta chair est morte en Lui. Quand Il est allé au tombeau, toute ta vieille nature est allée au tombeau avec Lui, et quand Il est ressuscité, tu es né à une vie nouvelle avec Lui et en Lui. Et tout cela est au passé, dans la Parole de Dieu.

Mais cela n’a de valeur dans ma vie que si je le reçois par la foi. Si je le reçois par la foi, je vais me voir comme Dieu me voit et cela va produire du fruit dans ma vie. Je ne vais plus me considérer comme une personne liée par les choses du passé et du présent, je vais me considérer comme quelqu’un de mort et de ressuscité en Christ. Je dis : « Seigneur, je ne comprends pas comment Tu l’as fait, mais puisque Tu dis que Tu l’as fait, je le crois et je le prends pour moi. Tu as crucifié toute ma vieille nature, elle est morte, elle n’a plus aucun pouvoir sur moi. C’est la nouvelle nature qui vit ».

« Le dépouillement du corps de la chair », une circoncision, c’est quelque chose de complet. Le couteau passe et enlève tout.

Dans Romains 6, au verset 6 : « Le vieil homme a été crucifié ». Ton « vieil homme » t’ennuie encore ? Rappelle-toi constamment qu’il a été crucifié, mis à mort. Tu ne vas plus faire n’importe quoi pour t’en débarrasser. Tu en es déjà débarrassé ! Que ce soit une vérité qui explose dans ton cœur ! Comme si Jésus venait personnellement te le dire : « Ta vieille nature est morte avec moi ».

Dans Galates 5, verset 24, l’apôtre dit : « notre chair a été crucifiée avec ses passions et ses désirs ». C’est-à-dire toutes ces choses qui nous ennuyaient dans le passé, les passions charnelles, les désirs charnels que nous avons si souvent essayé de réprimer par la volonté.

Le Seigneur nous dit : « Ce n’est pas ce qu’il faut faire, c’est une question de foi en ce que j’ai fait, et non de volonté. Ta chair, avec ses passions et ses désirs a été crucifiée en Christ. Elle a été mise à mort en Christ, elle est allée au tombeau avec Christ, mais elle y est restée ».

Galates 6, verset 14 va encore plus loin. Paul dit : « Loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde a été crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ». Ce monde, avec toutes ses tentations, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie, toutes ces choses qui travaillent dans le monde. L’apôtre dit, et c’est Dieu qui le dit par la bouche de Paul, pour que nous le croyions : ce monde, qui est sous la puissance du Malin et qui est autour de toi, a été crucifié pour toi, comme toi, tu es crucifié pour le monde. Cela veut dire que vis-à-vis du monde, tu es comme un cadavre et vis-à-vis de toi, ce monde est comme un cadavre.

Considère-le comme un cadavre. Il n’y a plus rien qui te relie à lui. Parce que ce monde est crucifié pour toi en Christ, comme toi, tu es crucifié pour le monde.

Médite cette vérité et dis : « Seigneur, je vais méditer cette Parole que Tu m’as donnée et je Te demande par Ton Esprit de la faire descendre au fond de mon cœur, pour que je la comprenne. En attendant, je l’accepte. Ce monde est crucifié et n’a plus aucun pouvoir de séduction pour moi. Il peut essayer de me séduire avec toutes ses séductions, mais il est crucifié pour moi, et moi pour lui ».

Quand tu médites sur cette vérité et qu’elle pénètre, ton cœur en est imbibé et cela devient une réalité puissante, parce que c’est la Parole de Dieu. Dieu ne ment pas, lorsqu’Il dit quelque chose, pour Lui, c’est fait. Cette Parole pénètre dans ton cœur et devient un rocher solide sur lequel tu peux fonder ta vie. Le monde n’a plus aucun pouvoir sur toi, tu ne vas plus être ennuyé par les séductions de ce monde, parce que tu sais que la Croix est passée par là, parce que tu as accepté ce que Dieu dit. Tu l’as laissé entrer dans ton cœur, c’est une réalité. Pour Dieu, ce n’est pas une promesse, c’est une réalité passée. Il y a deux mille ans que Jésus l’a fait. C’est fait. Ce n’est pas une promesse, c’est une réalité.

Tu es déjà crucifié pour ce monde. Moi, cela me réjouit ! J’aimerais en parler tous les jours, constamment, jusqu’à ce que notre foi soit au « top niveau ».

Dans Colossiens 2, au verset 12, il est dit : « Il vous a ressuscités avec lui ». Jésus dit à Marthe et à Marie, devant le tombeau de Lazare : « Je suis la résurrection et la vie », et avec deux mots : « Lazare, sors », la puissance de vie qui est en Jésus a rendu la vie par Sa Parole. C’est la vie de résurrection de Jésus, qui est passée en deux mots sur Lazare, qui était mort depuis quatre jours, qui sentait déjà. Et Lazare sort du tombeau, vivant. Il est mort par la suite, parce que ce n’était pas encore la gloire de la résurrection que Jésus va nous donner quand Il va revenir. Mais cette vie de résurrection, Il nous l’a déjà donnée dans notre esprit. Nous sommes ressuscités en Lui et avec Lui. Il nous est dit aussi que l’Esprit de résurrection qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en nous. Et cet Esprit rendra la vie à vos corps mortels. C’est dit dans Romains 8.  L’Esprit de résurrection qui a ressuscité Jésus, habite en toi. Si cet Esprit a rendu la vie à Lazare et s’Il te rend la vie, à la résurrection qui vient, Il est capable de te donner la force, la santé qui te sont nécessaires pour terminer ta carrière sur la terre, parce que c’est la vie de résurrection qui habite en toi. La vie de Jésus, la vie de Son Esprit.

Romains 6, verset 11 : « Nous sommes vivants pour Dieu ». Tu ne peux pas être vivant pour autre chose, pour quelqu’un d’autre, même pour ton mari ou pour ta femme, pour l’être le plus cher au monde. Tu vas recevoir la vie de Dieu pour leur transmettre, mais tu es vivant en Christ, pour Dieu. C’est la vie de Dieu qui coule en toi, que tu vas transmettre aux autres, la vie spirituelle, pas la vie de l’âme et des sentiments.

Dans Colossiens 1, verset 13 : « Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour ». Tout cela est au passé. Donc quand Jésus dit à l’Eglise de Philadelphie : « Retiens ce que tu as », Il ne lui dit pas : « Fais des efforts pour obtenir tout cela », elle l’a déjà. C’était une église remplie de Son Esprit, elle avait compris tout cela. C’était à la portée de toutes les autres églises, mais les autres n’ont pas compris, elles n’ont pas reçu, accepté et gardé Sa Parole.

« Mais, toi, église de Philadelphie, tu as compris tout ce que Jésus a fait pour toi ; garde-le ». Et les autres églises, est-ce qu’elles ne l’avaient pas aussi ? Elles l’avaient aussi, mais ou elles ne l’ont pas compris, ou elles ne l’ont pas gardé. Et il dit : « Il nous a transportés par Sa puissance dans Son royaume ».

  Un message de Henri Viaud-Murat
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