L'Eternel combattra pour vous

L'Eternel combattra pour vous

Quelle est la raison de sa souffrance ? Dieu a envoyé son Fils pour révéler l'amour du Père à ses enfants bien-aimés. Il a envoyé le Saint Esprit pour les consoler et les conduire !

Pourtant, des multitudes dans sa maison n'ont toujours pas de foi. Ils ne croient pas qu'il réponde à leurs prières. Ils murmurent et se plaignent, l'accusent de négligence. Tout le livre du Deutéronome, est un seul et même discours que Moïse a prononcé juste avant sa mort. Ce discours était un bilan des quarante ans qu'Israël venait de passer à errer dans le désert. Moïse l'a adressé à une nouvelle génération d'Israélites. À ce moment-là, le peuple se trouvait à Kadesh-Barnea, un endroit important de leur histoire. Ils étaient à la frontière de Canaan, la terre promise. C'était le lieu même où leurs pères s'étaient tenus trente huit ans auparavant. C'était aussi l'endroit où Dieu avait empêché cette ancienne génération d'entrer dans la terre promise.

Le Seigneur les avait renvoyés au désert, pour errer jusqu'à ce que toute cette génération décède, excepté Josué et Caleb. Maintenant Moïse rappelait à la nouvelle génération l'histoire de leurs pères. Il voulait qu'ils sachent exactement pourquoi la génération précédente était morte comme des rebelles désespérés aux yeux de Dieu. Moïse leur recommandait vivement d'apprendre une leçon à partir des erreurs tragiques de leurs parents, leur disant carrément :Vous connaissez l'histoire de vos pères. Ils étaient un peuple appelé, choisi, oint par Dieu. Mais ils ont perdu la vision. L'Eternel les aimait tellement, que bien des fois il les a pris dans ses bras et les a portés. Pourtant, à maintes reprises ils ont murmuré et se sont plaints de Lui, lui faisant de la peine.

Finalement, la patience de Dieu a eu une fin. Il a vu qu'ils s'étaient engagés dans l'incrédulité et qu'il ne pouvait rien faire pour les faire changer d'avis. Aucun des miracles qu'Il faisait n'arrivait à pleinement les convaincre de sa fidélité et de sa bonté. Leur cœur était comme du granit. Alors Dieu leur a dit : « Pas un d'entre vous ne va entrer dans ma terre promise. Au lieu de cela, vous allez faire demi-tour maintenant et retourner au désert ». Quelles paroles puissantes ! Or, Moïse ne parlait pas seulement à une nouvelle génération d'Israélites, mais il s'adressait également à toutes les générations de croyants qui viendraient, y compris la nôtre. Comme tous les récits de l'Ancien Testament, celui-ci a été écrit.
« Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 v. 11). Moïse nous montrait le danger de l'incrédulité. Il nous avertissait que si nous n'y prenions pas garde, nous souffririons les mêmes affreuses conséquences que ceux qui sont tombés avant nous
« Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance » (Hébreux 4 v. 11). Autrement dit : Peu importe les impossibilités qui sont devant toi, ou combien les choses semblent désespérées, tu ne dois pas tomber dans le même péché d'incrédulité. Sinon tu finiras dans un affreux désert, tout comme ils l'ont fait, et tu erreras tout le reste de ta vie Dieu est fidèle pour te conduire. Il a conduit nos pères dans leurs épreuves pour une raison précise. C'était pour leur enseigner à avoir confiance en lui. Il voulait un peuple inébranlable dans sa foi. Ils devaient sortir du désert avec une foi éprouvée, aussi pure que l'or. Il voulait qu'ils soient, devant le monde, un témoignage de sa bonté envers son peuple. Je crois que notre génération a pris le péché d'incrédulité trop à la légère. Maintenant nous en constatons les résultats tragiques.

Je vois aujourd'hui beaucoup de croyants dépressifs et agités. Bien sûr certains souffrent de ces choses pour des raisons physiques mais d'autres en sont victimes à cause de leur condition spirituelle. A mon avis, leur dépression est le résultat du mécontentement de Dieu envers leur incrédulité continuelle. Le Seigneur utilise toujours des mots forts quand il parle de l'incrédulité parmi son peuple, des mots tels que le courroux, la colère, l'aversion, le fait qu'ils aient tentés Dieu.

Moïse a fait une remarque pertinente en rappelant aux jeunes Israélites que : « Tu as vu que l'Eternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils, sur tout le chemin où vous avez marché... l'Eternel entendit le bruit de vos paroles (d'incrédulité). Dans son indignation, il fit serment en ces termes, aucun des hommes de cette génération méchante ne verra le bon pays que j'ai fait serment de donner à vos pères »  (Deutéronome 1 v. 31 ; 34-35). Moïse décrit alors l'erreur tragique commise par leurs pères à Kadesh Barnea. C'était peu de temps après le passage de la Mer Rouge. Dieu avait commandé à Israël d'entrer hardiment dans Canaan et il leur avait donné cette puissante parole d'assurance : « Vois, l'Eternel, ton Dieu, met le pays devant toi; monte, prends-en possession, comme te l'a dit l'Eternel, le Dieu de tes pères; ne crains point, et ne t'effraie point » (Deutéronome 1 v. 21). « Je vous dis : Ne vous épouvantez pas, et n'ayez pas peur d'eux. L'Eternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Egypte » (Deutéronome 1 v. 29 et 30).
Quelle promesse formidable ! Aucun de leurs ennemis ne pourrait tenir contre eux (voir Deutéronome 7 v. 24). Mais Israël chancela devant la promesse de Dieu. Au lieu de le prendre au mot, ils insistèrent pour envoyer des espions dans Canaan. Et ces espions revinrent avec un rapport négatif, plein d'incrédulité. Ils parlèrent de géants et de villes hautement fortifiées et le peuple crût ce rapport : « Mais vous ne voulûtes point y monter, et vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre Dieu » (Deutéronome 1 v. 26).

Maintenant Moïse est en train de dire à la jeune génération, « ils auraient dû partir dès que Dieu a parlé. Le Seigneur avait dit qu'il combattrait pour eux mais ils se sont révoltés ». Voyez-vous ce qui est arrivé à l'ancienne génération ? L'envoi de ces espions dans Canaan était un acte d'incrédulité. Pendant que les espions étaient là-bas, ils ont été influencés par Satan, soumis aux mensonges de l'ennemi parce qu'ils n'avaient pas pris Dieu au mot. Revenus au camp ils ont été les instruments de l'ennemi. Après avoir entendu le rapport négatif, le peuple a brandi le poing vers Dieu en l'accusant : « Dieu, tu nous as abandonnés. Tu nous as amenés ici pour mourir ». Juste quelques mois auparavant, ce même peuple avait été mis à part par Dieu, particulièrement chéri à ses yeux et délivré miraculeusement. Mais maintenant le camp entier était dans la confusion. Ils se demandaient les uns aux autres, « est-ce que Dieu est encore avec nous, seulement? » Déjà ils se mettaient à pleurer sur leurs enfants en disant, « nos enfants vont mourir de faim dans ce désert. Dieu nous déteste ! » Moïses a rappelé aux jeunes Israélites les accusations formulées par leurs parents : « Vous murmurâtes dans vos tentes, et vous dîtes : C'est parce que l'Eternel nous hait, qu'il nous a fait sortir du pays d'Egypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire » (Deutéronome 1 v. 27).

Kadesh-Barnea est l'endroit où Dieu amène tous ses enfants pour la mise à l'épreuve suprême de leur foi.

Kadesh-Barnea est l'endroit du face à face avec l'impossibilité. Le nom même vient de la racine hébraïque qui veut dire « fugitif, vagabond, errant ». En bref, si vous faites le mauvais choix ici, vous finirez par errer dans un désert toute votre vie.

Beaucoup de chrétiens se trouvent dans cet endroit précis en ce moment. Dieu leur a donné ses promesses d'alliance. Il leur a donné de merveilleux témoignages, en leur accordant miracle après miracle de délivrance. Mais le diable est venu vers eux avec des mensonges, leur disant qu'ils n'y arriveront pas. Il les a convaincus qu'ils n'étaient pas suffisamment bons, que Dieu est encore en colère après eux à cause de leurs péchés passé et qu'il ne les pardonnera jamais.

Dites-moi : Avez-vous commencé à accepter de tels mensonges ? Pensez-vous que Dieu vous laissera tomber au beau milieu de votre épreuve ? S'il en est ainsi, alors quelque part dans votre marche, vous avez cessé de prendre Dieu au mot. Vous n'avez pas obéi à ses ordres. Et ce qui était vrai pour Israël est aussi vrai pour vous : le test devant lequel vous vous trouvez à Kadesh-Barnea va déterminer le cours des années qui vous restent à vivre. Tout comme Israël, vous avez été porté par Dieu à travers un affreux désert. Regardant en arrière, vous pouvez vous souvenir des difficultés terribles que vous avez affrontées, des échecs cuisants que vous avez supportés. Vous avez traversé des épreuves dont vous ne pensiez même pas sortir, mais Dieu vous a été fidèle dans chacune d'elle. Chaque fois, dans sa miséricorde, il a étendu sa main et vous a relevé. Et maintenant vous pouvez dire, « Dieu ne m'a jamais fait défaut. Je suis debout aujourd'hui par sa grâce. C'est vrai, Dieu m'a porté dans ses bras, comme un père son enfant ».

En plus, Dieu vous a fait sortir pour vous faire entrer. Il y a une terre promise devant vous, tout comme il y en avait une pour Israël : « Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu » (Hébreux 4 v. 9).
Le Seigneur vous a sauvé pour vous amener dans un lieu de repos. Quel est ce repos ? C'est un endroit de foi inébranlable et d'assurance dans le Seigneur. C'est un endroit de confiance dans ses promesses, où l'on sait que l'on peut compter sur lui pour nous sortir de nos situations les plus difficiles. Mais pour accéder à cet endroit de repos, vous devez passer d'abord par Kadesh-Barnea. Quand vous y êtes, vous êtes face à face avec un combat si intense qu'il est au-delà de ce que vous avez jusqu'ici expérimenté. Il y a des ennemis, des géants, des hauts murs, des choses qui paraissent complètement impossibles. Et il vous faut placer votre confiance absolue en Dieu pour vous sortir de là. Nous avons déjà vu comment les Israélites hésitèrent à agir selon la parole de Dieu, à Kadesh-Barnea.

En conséquence, Satan les amena sous l'influence de dix menteurs inspirés par le diable. Résultat, le peuple finit par croire que Dieu voulait les détruire. Et c'est la même chose pour nous aujourd'hui. Lorsque nous refusons d'agir promptement sur la base des promesses de Dieu, nous nous ouvrons à des mensonges démoniaques féroces et ces mensonges ont pour but de détruire notre foi. Satan veut que nous pensions que Dieu nous a laissés combattre tout seul. Il nous dit que les murs devant nous sont trop hauts, qu'on ne peut pas passer par-dessus pour avoir la victoire. Il dit que nous allons vers l'échec, que toute notre marche avec Jésus a été vaine. Il nous murmure que ça ne vaut pas la peine, qu'on ferait mieux d'abandonner. Je vous le dis, c'est la raison pour laquelle Dieu veut toujours que nous obéissions rapidement à sa Parole. Il ne veut pas que le diable ait l'occasion de nous assaillir par des mensonges.

Peut-être pensez-vous : « Je ne pourrais jamais croire que Dieu me déteste. Comment pourrais-je jamais penser que le Seigneur veut me détruire ? » Pourtant, si nous écoutons les mensonges de Satan, voici exactement ce que nous finirons par dire : « Dieu m'a amené dans une situation impossible. Je ne vois aucune évidence qu'Il ait pourvu une issue de sortie pour moi. Pourtant il avait dit qu'il ne permettrait pas que je sois tenté au-delà de mes forces mais maintenant c'est vraiment plus que je ne peux supporter ». De telles pensées sont une accusation directe contre Dieu. Elles l'accusent de ne pas être avec nous au cœur de l'épreuve. Nous voyons à nouveau une telle incrédulité dans Israël lorsqu'ils arrivent à Rephidim. C'était l'endroit le plus sec du désert, et un autre lieu de crise. Bientôt le peuple commença à agoniser de soif et une fois de plus ils perdirent toute confiance en Dieu. Ils s'écrièrent : « l'Eternel est-il au milieu de nous, oui ou non ? »  (Exode 17 v. 7) ; autrement dit, si Dieu était avec nous, nous ne serions pas en train de passer cette crise, celle-ci est absolument insupportable.

La cause première de l'incrédulité d'Israël est la même que celle de l'incrédulité dans l'église aujourd'hui.

En bref, la parole de Dieu n'était pas suffisante pour Israël. Le Seigneur lui avait donné des promesses formidables et pourtant, au milieu de ses épreuves, Israël n'a jamais fait confiance en sa Parole. En dépit de toutes les promesses, de tous les engagements « en béton » pour les sortir de là, ils ont rendu sa Parole inutile. Pourquoi ? Parce qu'ils ne l'ont jamais mélangée à la foi. La parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne fut pas mélangée à de la foi chez ceux qui l'entendirent (Hébreux 4 v. 2). Au lieu de cela, le peuple demandait toujours une nouvelle parole de Dieu. Nous voyons ceci dans leur interrogation : « L'Eternel est-il au milieu de nous, oui ou non ? » en d'autres termes : « Nous avons besoin de savoir si Dieu est avec nous dans cette crise, pas dans la précédente. Il nous faut une nouvelle révélation de lui pour cette nouvelle situation ». Je vous pose une question : comment pouvaient-ils oublier si vite tout ce que Dieu avait fait pour eux ? Israël avait effacé de sa mémoire toutes les circonstances passées où Dieu l'avait délivré. Ils n'ont jamais permis à ses œuvres surnaturelles passées, d'édifier leur foi en lui.

Pourtant, en dépit de leurs accusations contre lui, Dieu a donné une autre parole à Israël. Il a donné l'ordre à Moïse de leur dire : « Je vous dis : Ne vous épouvantez pas, et n'ayez pas peur d'eux. L'Eternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Egypte » (Deutéronome 1 v. 29 et 30).
Ceci n'était pas une nouvelle promesse. Dieu réaffirmait simplement ce qu'il avait déjà dit à son peuple : « L'Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Exode 14 v. 14). Il leur rappelait : « Je vous ai dit en Egypte que j'irais devant vous. J'ai dit que j'habiterais au milieu de vous et que je combattrais pour vous contre tous vos ennemis ». Et c'est ce qu'il avait fait. Dieu les avait délivrés à chaque tournant, dans chaque épreuve. Dieu leur avait dit encore et encore : « Je suis avec vous. Je vais combattre pour vous. Maintenant saisissez cette promesse et ne l'oubliez pas ». Pourtant, voici qu'ils étaient à Kadesh-Barnea, tremblant devant leurs ennemis et ne voyant que leurs propres faiblesses. Finalement ils se sont dits : « Nous ne sommes pas capables de monter contre eux ». C'était un doute flagrant, un doute de l'appel de Dieu sur leurs vies, un doute qu'il les avait envoyés, un doute de sa présence au milieu d'eux.

Peut-être pensez vous que jamais vous n'auriez cette réaction. Et pourtant beaucoup de chrétiens aujourd'hui disent la même chose : « Seigneur, es-tu vraiment avec moi ? Je sais ce que tu m'as promis, mais est-ce réellement vrai ? Puis-je avoir confiance dans ce que tu as dit ? J'ai besoin de t'entendre à nouveau une fois de plus. J'ai besoin d'une nouvelle parole. S'il te plaît, donne-moi un peu plus d'assurance ».
On se retrouve tremblant devant l'ennemi de nos âmes. Et tout cela parce que nous ne croyons pas ce que Dieu nous a promis. Nous agissons comme s'il ne nous avait jamais dit un mot. Et c'est justement là que nous le « tentons ». Bien qu'il se soit révélé à nous encore et encore, nous lui demandons continuellement de prouver sa fidélité tout à nouveau, de nous envoyer encore un mot pour édifier notre foi. Mais Dieu ne dira qu'une parole : « Crois ce que je t'ai dit ». Tremblez-vous devant quelque grand péché qui se dresse au-dessus de vous comme une ville fortifiée? Si oui, que vous a dit Dieu au sujet de cette forteresse ennemie ? Tout au long de sa Parole il a promis : « Je combattrai pour vous. Vous n'avez pas à craindre. Plus grand est celui qui est en vous que celui qui est dans le monde. Personne, ni même l'ennemi, ne peut vous arracher de ma main. Je vous purifierai et vous sanctifierai par mon Esprit. Ayez confiance dans ma Parole qui vous est révélée ».

L'incrédulité est un péché encore plus grand dans le Nouveau Testament que dans l'Ancien.

Jésus est venu dans sa propre maison (Israël) en tant que prophète faisant des miracles. Pourtant, on nous dit : « Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13 v. 58).
Quelle déclaration incroyable ! L'incrédulité a même limité la puissance de Christ dans son œuvre. Nous voyons d'autres conséquences tragiques de l'incrédulité à travers le Nouveau Testament. Les disciples ne purent pas chasser un démon d'un jeune enfant à cause de leur incrédulité. Et Jésus les a réprimandés à cause de cela (voir Matthieu 17 v. 14 à 21). Après la résurrection, Christ a été choqué une fois de plus par leur incrédulité : « Il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur » (Marc 16 v. 14). De plus, Paul dit des Juifs : « ...elles (les branches de l'olivier franc) ont été retranchées pour cause d'incrédulité »  (Romains 11 v. 20). Pourquoi le jugement de Dieu sur l'incrédulité est-il si sévère dans le Nouveau Testament ? C'est parce que les croyants aujourd'hui ont reçu quelque chose que les saints de l'Ancien Testament ne pouvaient que rêver. Dieu nous a bénis avec le don de son Saint Esprit. Sous l'Ancienne Alliance, les croyants n'étaient qu'occasionnellement visités par l'Esprit de Dieu. Ils devaient aller au temple pour goûter la présence de Dieu. Mais aujourd'hui, Dieu fait sa demeure dans son peuple. Nous sommes son temple et sa présence habite dans chaque croyant.

Dans l'Ancien Testament, Abraham ne reçut qu'occasionnellement la visite d'un ange ou une parole de Dieu. Et il crût ce qui lui était dit. Abraham avait confiance que Dieu était capable de faire tout ce qu'il avait promis : « Il ne chancela pas devant la promesse de Dieu »  (Romains 4 v. 20 traduction littérale de la version anglaise). Pourtant, aujourd'hui, Jésus est disponible pour nous à toute heure de la journée. Nous avons la possibilité de faire appel à lui tout au long de notre vie et nous savons qu'il répondra. Il nous invite à venir avec assurance dans la salle de son trône pour faire connaître nos requêtes. Et il nous donne consolation et direction par le Saint Esprit. Cependant, en dépit de ces bénédictions, nous doutons encore de Dieu dans nos temps d'épreuves extrêmes. Jésus réprimande une telle incrédulité en disant : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18 v. 7 et 8).
Si Christ devait revenir aujourd'hui, trouverait-il la foi en vous ?

Voici les conséquences de l'incrédulité.

« La main de l'Eternel fut aussi sur eux pour les détruire ........ jusqu'à ce que tout la génération des hommes ... eût disparu du milieu du camp »  (Deutéronome 2 v. 15 et 14). Ici nous avons des paroles parmi les plus fortes de la Bible concernant l'incrédulité. Peut-être dites- vous : « Mais ceci n'est pas le langage de la grâce. Dieu ne traite pas l'incrédulité aussi sévèrement aujourd'hui ». Pas du tout. La Bible dit aujourd'hui, sous la grâce : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 v. 6).

Et voici quelques conséquences de l'incrédulité :

L'incrédulité souille tous les domaines de notre vie.

​Ce péché ne peut pas être remisé à un seul secteur de notre vie, il se répand partout, infectant chaque détail de notre marche. Les doutes d'Israël ne se limitaient pas simplement à la capacité de Dieu de détruire leurs ennemis. Leurs doutes se répandaient aussi sur leur confiance dans la provision journalière. Ils doutaient que Dieu puissent protéger leurs enfants. Ils se demandaient s'il les conduirait dans la terre promise. Ils se demandaient même s'il était avec eux. C'est pourquoi Dieu leur a dit : « Tournez-vous, et partez pour le désert.... Je ne suis pas au milieu de vous »  (Deutéronome 1 v. 40 à 42). Si nous avons de l'incrédulité dans un domaine, elle se répandra comme un cancer dans les autres domaines, souillant tout notre cœur. Peut-être faisons-nous confiance à Dieu pour certaines choses telles que croire qu'il nous a sauvés par la foi, qu'il est tout puissant, que son Esprit habite en nous. Mais lui faisons-nous confiance pour notre futur ? Croyons nous qu'il pourvoira pour notre santé et nos finances, qu'il nous donnera la victoire sur le péché ?

L'incrédulité mène au péché d'impertinence.

C'est à dire oser penser que l'on sait ce qui est juste. C'est l'arrogance qui dit : « Je connais le chemin », et agit de son propre chef.​ Voici encore un autre péché qu'Israël a commis dans son incrédulité. Lorsque Dieu leur a dit de retourner au désert, ils ne voulurent pas obéir. Au lieu de cela, ils vinrent à Moïse et lui dirent : « D'accord, nous avons péché mais maintenant nous avons tout compris. Nous sommes prêts à obéir à l'ordre de Dieu et à monter contre l'ennemi ». Et ils ont pris les choses en main.

Voici où bien des croyants qui doutent font une erreur tragique : Lorsqu'ils échouent en matière de foi, ils se tournent vers la chair. Ils font ce qu'ils pensent qui doit être fait, mais avec leurs propres sagesse et savoir-faire. Toutefois, la foi refuse toujours d'agir dans la crainte. La foi attend que Dieu intervienne. La foi n'est jamais disposée à provoquer quelque chose en prenant les devants de Dieu. Cette troupe d'Israélites a pris les devants de Dieu en organisant une petite armée. Ils ont préparé une stratégie et ont attaqué tous seuls. Mais lorsque les ennemis les ont vus, ils ont poursuivis les soldats israélites  « comme le font les abeilles et les ont battus » (Deutéronome 1 v. 44). J'ai vu des cas horribles de croyants qui ne sont jamais entrés dans le repos de Dieu. Le Seigneur les a amenés à un endroit d'épreuve sévère, un problème familial, des difficultés financières, une situation conjugale difficile, mais ils n'ont pas attendu que Dieu agisse. Au lieu de cela, ils l'ont accusé de négligence, et ont essayé de résoudre leur problème tous seuls.

Aujourd'hui, ces croyants n'ont ni repos, ni paix, ni sentiment de la présence de Dieu. Ils vivent dans le doute constant, et semblent passer d'une crise à l'autre. Ils ne parlent que de leur dernier problème. Pourtant, toute leur confusion est causée par une seule chose : l'incrédulité. Le psalmiste dit : « Nous passons nos années comme une histoire qui est dite »  (Psaume 90 v. 9 traduction littérale de la version anglaise). Ce psaume parle aux incroyants. Quel est le titre de leur histoire ? Tous ceux-ci ont vécu et sont morts en vain. C'est la même histoire que des gens racontent au sujet de leurs grands-parents incrédules : « Ils ont vécu toutes leurs années dans la tristesse. Ils n'ont fait que murmurer et se plaindre. Ils sont morts seuls et oubliés ».

Voilà ce qui est épouvantable dans l'incrédulité. Elle brise votre histoire spirituelle, si bien qu'on ne retient de vous qu'une vie gâchée. Quand la jeune génération d'Israël a demandé : « Qu'en était-il de grand-père et de grand-mère ? », on leur a dit : « Ils n'ont fait que murmurer et se plaindre. Ils n'avaient pas de raison de vivre, alors ils étaient là, assis, attendant de mourir ».

Beaucoup de chrétiens doivent encore entrer dans le repos que Dieu a pour eux.

« Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance » (Hébreux 4 v. 6).
Les vrais croyants sont déterminés à faire confiance à Dieu même si leur prière n'obtient pas de réponse. Peu importe si tous leurs biens sont enlevés, ou même s'ils affrontent la mort. Ils désirent entrer dans le repos de Dieu. Quelle est l'évidence d'une telle vie ? Ils ont « cessé leurs propres œuvres » (Hébreux 4 v. 10 - traduction littérale de la version anglaise). Ils ne restent plus éveillés toute la nuit, essayant de résoudre leurs problèmes avec leur propre sagesse et savoir-faire. Au lieu de cela, ils remettent tout à Jésus. Cela n'a pas d'importance s'ils finissent par perdre ou gagner. Toute leur attention est fixée sur le fait que Dieu a un plan et qu'il est en train de le réaliser dans leurs vies.

Je voudrais terminer par une expérience que j'ai eue récemment. Un samedi soir, je suis descendu à Times Square. Le lieu grouillait de touristes et de gens qui faisaient leurs courses. On estime qu'aux heures de pointe, environ 250 000 personnes passent par ici. J'étais là et je priais tout en regardant la foule circuler. À un moment, le Saint Esprit m'a soufflé : « David, regarde cette multitude. Multiplie-la plusieurs fois et tu auras le nombre de personnes de mon peuple qui sont mortes dans le désert. De cette multitude, seules deux personnes sont entrées dans mon repos, Josué et Caleb. Toutes les autres sont mortes prématurément, dans le désespoir et l'incrédulité ». Cette pensée m'accablait. J'ai regardé de plus près cette foule qui se dirigeait vers les théâtres de Broadway, les restaurants, les magasins. J'ai vu des gens riches, des SDF, des gens de classe moyenne, des homosexuels, des travestis... et j'ai réalisé que Dieu n'était probablement pas dans leurs pensées.

J'ai pensé au stade de football de l'autre côté de la rivière, aux salles de basket et de hockey et à tous les gens qui les remplissent, dont seulement quelques-uns aiment Dieu. J'ai regardé autour de moi, à tous les cinémas dans Times Square, et j'ai pensé aux milliers assis là, se moquant de ce qui est saint. En regardant ces masses de gens, je réalisais qu'ils avaient tous accès au message de l'Evangile à tout moment, par la télévision, la radio, la littérature, et même les Bibles gratuites dans leur chambre d'hôtel. Si seulement ils voulaient savoir, on leur dirait que le même Dieu qui faisait des miracles pour l'Israël de jadis, fait la même chose pour tous ceux qui l'aiment aujourd'hui. Pourtant, ceux-là ne veulent pas le connaître. S'ils voient quelqu'un leur tendre un tract évangélique, ils passent rapidement et refusent d'un geste. Ils n'ont pas d'autres dieux que les plaisirs, l'argent et les biens.

Soudain j'ai commencé à voir la valeur d'un seul croyant aux yeux de Dieu. Et j'entends Jésus poser la même question aujourd'hui : « Quand je reviendrai, trouverai-je la foi sur la terre ? » Je vois Christ, lui qui cherche les cœurs des humains, parcourir tous ces lieux, et trouver peu, s'il y en a, qui vraiment l'aiment. Je le vois cherchant sur les campus des universités, demandant : « ...qui, ici, me croira ? » Je le vois cherchant à Washington D.C, ceux qui l'accepteraient et en trouver peu. Je le vois cherchant dans des nations entières, et trouvant seulement un reste. Je le vois cherchant la nouvelle église apostate, et ne trouvant pas de foi, seulement une absence de vie. Finalement, il examine son église, pour trouver des serviteurs qui ont une vraie foi. Pourtant, ce qu'il voit lui brise le cœur, l'afflige profondément. Je l'entends pleurer comme il l'a fait sur Israël,

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! » (Matthieu 23 v. 37).
Quelle est la raison de sa souffrance ? Dieu a envoyé son Fils pour révéler l'amour du Père à ses enfants bien-aimés. Il a envoyé le Saint Esprit pour les consoler et les conduire. Pourtant, des multitudes dans sa maison n'ont toujours pas de foi. Ils ne croient pas qu'il réponde à leurs prières. Ils murmurent et se plaignent, l'accusent de négligence. Ils deviennent craintifs et désespérés, comme si Dieu les avait abandonnés.

En tant que serviteur du Seigneur, je porte le fardeau de mon Berger. Je ressens son affliction. En ce moment, je l'entends qui dit : « Même dans ma maison, j'en trouve si peu qui ont la foi. Beaucoup de mes propres enfants, y compris mes serviteurs, défaillent dans leurs temps d'épreuve. Ils ne me font pas confiance pour leur famille, leur emploi, leur futur. En effet, beaucoup ont fait leur choix ».

Alors, qu'en est-il de vous ? Le Seigneur vient à chacun de nous, et nous demande, Veux-tu me croire ? As-tu confiance en moi ? Quand je reviendrai, trouverai-je la foi en toi ? Comment allez-vous répondre ?

 

Un message de David Wilkerson
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