
7.Je vis le ciel ouvert
Chap: 3 - Satan lié dans l’abîme (suite et fin du chapitre) - L’épisode où Satan est lié suit directement le jugement sur la bête (le chef romain avec ses armées) et le faux prophète (l’antichrist) et précède immédiatement le règne de Christ sur la terre.
Tandis que Satan et le diable sont des noms personnels, et qu’ils décrivent la personne de cet être effrayant, les deux dernières expressions nous donnent plutôt le caractère de cette personne. Au chapitre 12, le diable est appelé le grand dragon. Le dragon est une incarnation de la terrible cruauté avec laquelle il exerce sa puissance, il opprime et il persécute (12 v. 13).
Le serpent ancien.
Comme « serpent », le diable est l’incarnation de la ruse, de l’astuce, de la tromperie, de la perfidie, de la séduction. Le qualificatif « ancien » rappelle évidemment la première tentation qu’il exerça avec succès et par laquelle il séduisit le premier couple par la ruse. L’expression « serpent ancien » semble aussi indiquer que dans ses ruses trompeuses, il est devenu « ancien », c’est-à-dire que son observation des hommes et leur fréquentation lui ont acquis une expérience de milliers d’années à leur sujet.
Certes il ne possède ni la toute-puissance ni l’omniscience, et il ne comprend rien à la puissance de l’amour. Mais il est un être d’une intelligence supérieure, plein de ruse et d’astuce ; il connaît l’homme, et sait comment il réagit, et où sont ses points faibles. Ces pensées ont souvent fait beaucoup réfléchir l’auteur. Qu’il est bon de savoir que Dieu me connaît entièrement et qu’Il a fait tomber sur son Fils tout le châtiment de ce qu’Il voyait de mal chez moi. Ma paix repose là-dessus : « Éternel, tu m’as sondé et tu m’as connu » (Psaume 139 v. 1).
Comme serpent, le diable s’efforce aussi aujourd’hui de détourner les croyants de la simplicité quant au Christ, de corrompre leurs pensées, et de les diriger vers d’autres objets : « Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues et détournées de la simplicité quant au Christ » (2 Corinthiens 11 v. 3).
Tenons-nous sur nos gardes vis-à-vis du serpent et de ses suggestions : « Dieu a-t-il réellement dit ? » Voilà toujours le langage du serpent. La seule réponse que nous pouvons lui opposer avec succès, c’est le « il est écrit… » de l’Écriture Sainte.
Satan lié.
Satan est maintenant lié avec la chaîne qui était dans la main de l’ange. Cela met fin temporairement à sa liberté d’action. Cela souligne ce que nous avons déjà vu : jusque-là, le diable et ses anges n’avaient jamais été liés, et encore aujourd’hui, ils ne sont aucunement privés de leur liberté. Il ne faut pas nous faire d’illusions là-dessus.
Son activité n’est pas seulement mentionnée dans les premiers chapitres de l’histoire de l’humanité (Genèse 3 ; Job 1), mais dans les évangiles aussi, il revient à plusieurs reprises sous nos yeux. Pierre met en garde contre lui comme un lion rugissant : « qui rôde autour de nous, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5 v. 8).
C’est donc de la pure incrédulité du monde enténébré que de nier l’existence de Satan. Et pour les croyants, c’est de la haute négligence de sous-estimer son activité et sa ruse. Citons encore une fois les paroles de l’apôtre Pierre : « résistez-lui, étant ferme dans la foi ». Quand il s’agit de choses relevant de la corruption morale comme la fornication, l’idolâtrie, l’amour de l’argent et les convoitises de la jeunesse, il faut les fuir (1 Corinthiens 6 v. 18 ; 10 v. 14 ; 1 Timothée 6 v. 11 ; 2 Timothée 2 v. 22).
S’il s’agit du diable avec sa ruse ou sa puissance, il nous est alors dit de « tenir ferme » ou de « résister » (Éphésiens 6 v. 11 ; 1 Pierre 5 v. 9 ; Jacques 4 v. 7).
Quelle bénédiction inimaginable ce sera quand cet adversaire, avec ses voies et ses efforts effrayants, sera finalement rendu inoffensif. Cette pauvre terre pourra enfin respirer quand ce séducteur ne rôdera plus et ne cherchera plus à dévorer. Nous ne pouvons guère nous représenter la portée de tout cela. Mais l’absence de Satan est une condition absolue à la présence et au règne de Christ sur la terre.
Est-il imaginable que le Seigneur Jésus règne ici-bas en même temps que Satan ? C’est pourquoi le fait que Satan soit lié par l’ange introduit le « jour du Seigneur » si souvent décrit dans l’Ancien Testament ; nous allons voir bientôt qu’il couvre une durée de mille ans. Mais le jour du Seigneur aura aussi son matin, son midi et son soir.
Les jugements solennels que nous avons déjà considérés jusqu’ici et Satan lié, voilà pour ainsi dire le « matin » de ce jour du Seigneur. À sa suite vient le plein jour du règne de paix de Christ. Perspective consolante pour cette terre tourmentée par le péché et ses conséquences.
L’abîme.
Encore un mot bref sur ce qui nous est présenté par « l’abîme ». Il n’est pas rare que le mot abîme (en grec abyssos) soit traduit par « enfer », mais ce n’est pas juste. Le mot grec signifie « sans fond ». Le diable n’est pas jeté ici en enfer : cela n’aura lieu que mille ans plus tard. Mais son lieu de séjour pour mille ans est l’abîme. La Parole de Dieu différencie très précisément l’abîme d’avec l’enfer, qui est l’étang de feu.
Des démons nombreux ont une fois prié le Seigneur Jésus de ne pas leur commander d’aller dans l’abîme (Luc 8 v. 31). Les démons connaissaient bien l’abîme et savaient ce qu’il représentait. C’est le lieu où les anges qui n’ont pas gardé leur état d’origine (c’est-à-dire leur état asexué ; voir Genèse 6 v. 1 à 4) sont réservés pour le jugement du grand jour dans des chaînes éternelles sous l’obscurité (Jude 6).
Pierre parle également de ces anges qui ont péché : « Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais, les ayant précipités dans l’abîme, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d’obscurité pour le jugement » (2 Pierre 2 v. 4). Satan sera aussi amené dans ce lieu et y sera gardé en sûreté.
C’est ce dont nous parle la grande chaîne dans la main de l’ange et la clef de l’abîme avec laquelle l’ange le ferme dedans. Il n’est pas dit ici que tous ses anges partagent le même sort avec lui, mais nous pouvons considérer qu’il en sera ainsi*. C’est plus qu’une conclusion correcte : on le voit clairement d’après un passage du prophète Ésaïe qui parle en outre, comme notre texte, du jugement simultané des hommes et des anges au commencement du règne de mille ans :
« Et il arrivera, en ce jour-là, que l’Éternel visitera l’armée d’en haut, en haut, et les rois de la terre, sur la terre. Et ils seront assemblés dans la fosse, comme on assemble des prisonniers, et ils seront renfermés dans la prison ; et après beaucoup de jours ils seront visités. Et la lune rougira, et le soleil aura honte ; car l’Éternel des armées régnera en la montagne de Sion et à Jérusalem, et devant ses anciens, en gloire » (Ésaïe 24 v. 21 à 23).
* Ses anges sont aussi mentionnés en rapport avec la chute de Satan sur la terre au chapitre 12 v. 9.
« L’armée d’en haut en haut »*, englobe certainement le cortège des puissances mauvaises qui ont suivi Satan dans sa rébellion et sa chute. Elles ne seront pas seulement précipitées du ciel sur la terre, mais aussi « renfermées dans la prison ». Il est remarquable que cette prophétie part du fait que ce jugement ne sera pas encore le jugement final.
* L’expression « en haut » désigne le ciel (voir Job 16 v. 19 ; Psaume 68 v. 18 ; Ésaïe 57 v. 15).
Combien l’Ancien et le Nouveau Testament se complètent et se confirment merveilleusement. En fait, aucune prophétie de l’Écriture « n’est d’une interprétation particulière » (2 Pierre 1 v. 20), c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être interprétée par elle-même. Pour la prophétie plus que pour toute autre partie de la vérité divine, il est nécessaire d’avoir l’éclairage de la lumière de toute l’Écriture.
L’abîme scellé.
Comme si lier avec une grosse chaîne et fermer l’abîme ne suffisait pas, il est parlé en plus d’un scellement de l’abîme. Je pense que cela signifie que l’ouverture de l’abîme est scellée. Quand Dieu ferme quelque chose de son sceau, alors aucune puissance sur la terre ni en enfer ne peut briser ce sceau.
Mais n’avons-nous pas ici une allusion à un autre scellement ? Quand fut venue l’heure que le Seigneur appelle « votre heure », et que la puissance des ténèbres s’attaquait à faire sortir du chemin le Prince de la vie, alors le serpent finit par lui « briser le talon » (Genèse 3 v. 15). Le Seigneur Jésus paraissait définitivement vaincu.
Un homme pieux, Joseph d’Arimathée, vint et prit le corps de Jésus de la croix et le déposa dans son sépulcre neuf. Pour empêcher une éventuelle résurrection, Satan incita les principaux sacrificateurs et les pharisiens à mettre le tombeau en sûreté par une garde romaine et à faire sceller la lourde pierre de fermeture (Matthieu 27 v. 66). Là où Satan estimait avoir le corps de Jésus, là, il fallait qu’Il reste. Folle entreprise, qui ne fit qu’exprimer son impuissance et celle des hommes. Ils avaient à faire au Fils du Dieu vivant, et il était impossible que la mort pût le retenir (Actes 2 v. 24).
Mais maintenant quel changement. Satan lui-même est dans les mains toutes-puissantes de celui qu’il cherchait autrefois à maintenir au tombeau, et un seul de ses anges si nombreux, suffit pleinement à jeter Satan dans l’abîme et à le refermer sur lui. À la croix où le Seigneur Jésus lui paraissait vaincu, Il lui avait en réalité « brisé la tête ». Le moment approprié est venu, pour que l’adversaire soit, sur son ordre, simplement jeté dans l’abîme.
Combien tout cela est consolant pour nous. La puissance de Satan est brisée pour nous. Si Satan n’a pas du tout pu retenir au tombeau notre Rédempteur, il ne pourra pas non plus retenir « ceux qui sont du Christ à sa venue » (1 Corinthiens 15 v. 23).
Mille années significatives.
À partir de ce moment-là, l’adversaire du peuple de Dieu sera ôté de la terre pour mille ans, et il s’ensuivra pour les hommes des changements merveilleux et prodigieux : il n’y aura plus de persécution, plus de séduction, plus d’accusation. Au lieu de tout cela, le Seigneur Jésus règnera dans une parfaite justice, et « on ne fera pas de tort, et on ne détruira pas, dans toute ma sainte montagne ; car la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent [le fond de] la mer » (Ésaïe 11 v. 9).
Pourtant, bien que ce temps du règne de paix de Christ sur la terre sera incomparablement béni, il sera malgré tout caractérisé par l’imperfection. Le serpent mangera la poussière (Ésaïe 65 v. 25). C’est une indication de cette imperfection. Chez les hommes aussi le péché sera encore présent, même s’il sera réprimé par le sceptre de la puissance de Christ : « Chaque matin, je détruirai tous les méchants du pays, pour retrancher de la ville de l’Éternel tous les ouvriers d’iniquité » (Psaume 101 v. 8).
C’est de cette manière que l’état décrit en Ésaïe 11 sera maintenu. Ce n’est que dans l’état éternel que « la justice habitera » (2 Pierre 3 v. 13) ; dans le règne de mille ans, elle régnera. L’expression « mille ans » se trouve six fois dans notre chapitre (v. 2, 3, 4, 5, 6 et 7). Trois fois, c’est en rapport avec Satan, deux fois en rapport avec le règne des saints avec Christ, et une fois pour indiquer la durée de l’espace de temps séparant la résurrection des saints d’avec celle des injustes (20 v. 5). Naturellement, il s’agit toujours des mêmes mille ans, mais vus chaque fois sous un autre point de vue.
Il reste encore à remarquer que cette durée de temps est à prendre au sens littéral, tout comme les trois ans et demi, les quarante-deux mois et les mille deux cent soixante jours de la grande tribulation. On trouve d’autres mesures chiffrées dans l’Apocalypse, comme celles relatives à la description de la sainte cité Jérusalem au chapitre 21, mais elles ont un sens manifestement symbolique.
Délié pour un petit moment.
Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps (20 v. 3). Il y a alors encore une fois un « après cela » ou « après ces choses », et cette expression se rapporte sans doute à quelque chose de plus que l’état lié de Satan dans l’abîme. Toute une série d’événements liés les uns aux autres précèderont la libération de Satan : il y aura au préalable la destruction de Babylone, les noces de l’Agneau, l’apparition du Seigneur en puissance et en gloire, l’élimination de la bête et du faux prophète et de leurs armées, et l’ange qui lie Satan pour mille ans.
L’Écriture nous montre donc deux courtes périodes en rapport avec l’activité de Satan à la fin des temps : d’abord les trois ans et demi de sa fureur sur la terre, jusqu’à ce qu’il soit lié et jeté dans l’abîme ; puis la courte période de sa libération jusqu’à son jugement final dans l’étang de feu.
On peut être surpris que Satan doive être encore délié. Mais cette courte période présente pour ainsi dire le soir du jour du Seigneur, et avant d’entrer dans l’éternité, il faut montrer encore une fois combien l’homme est absolument corrompu, et que seul le changement radical de la nouvelle naissance peut mettre l’homme en état convenable pour la présence de Dieu.
Une foule innombrable restera vivante durant une longue période de temps sous la domination de Christ, et se réjouira extérieurement des résultats de cette domination. Ils feront l’expérience de la sagesse de ses voies et de la gloire de sa personne, et ils jouiront de la paix de son règne. Or, même si Satan ne réapparaît que pour peu de temps pour séduire, ils croiront de nouveau ses mensonges et rejetteront la vérité de Dieu.
Cela nous montre ce qu’est l’homme. Il a été mis à l’épreuve quand le Fils de Dieu était ici-bas dans l’abaissement, et l’homme l’a rejeté. Il sera de nouveau mis à l’épreuve quand Christ régnera ici-bas en puissance et en gloire. Et de nouveau l’homme le rejettera et s’élèvera contre Lui (20 v. 7 à 10). En fait, cette parole de Romains 8 montrera aussi à ce moment-là combien elle est vraie :
« la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8 v. 7 et 8). Et aussi la parole du Seigneur à Nicodème prouvera son exactitude sans qu’elle soit en rien changée : « Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 v. 3).
Cette dernière mise à l’épreuve de l’homme nous rappelle, de manière impressionnante, que seul ce qui est fondé sur le sang de Christ est durable ; que seul le sang de l’Agneau de Dieu est le fondement et la sécurité de toute bénédiction, aussi bien qu’il s’agisse de bénédictions dans le ciel que de bénédictions sur la terre.
Combien cela devrait nous rendre plus précieux notre Seigneur et notre Rédempteur !
Du péché pendant le règne de mille ans.
Bien des personnes n’arrivent pas à comprendre qu’il y aura du péché dans le règne de paix de mille ans de Christ sur la terre. Pourtant, nous avons déjà rappelé qu’il en sera bien ainsi. Le passage du Psaume 101 mentionné plus haut le montre clairement, ainsi que le verset suivant d’Ésaïe 65 : « Il n’y aura plus, dès lors, ni petit enfant de peu de jours, ni vieillard qui n’ait pas accompli ses jours. Car le jeune homme mourra âgé de cent ans, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit » (Ésaïe 65 v. 20).
Ceci exprime qu’en ce temps-là, l’homme deviendra très âgé : même quelqu’un de cent ans sera considéré comme un jeune homme ; pourtant il y aura encore la mort, et des gens mourront. Mais ceux qui mourront seront des « pécheurs », non pas des justes.
Il nous faut prendre en considération (et à première vue cela ne simplifie pas la question), que seuls des gens nés de nouveau entreront dans le règne. La parole du Seigneur en Jean 3 v. 5 ne concerne pas seulement le royaume de Dieu dans sa forme morale comme aujourd’hui, mais justement aussi le royaume de Dieu établi en puissance et en gloire sur la terre.
Alors d’où viendront les pécheurs ? Demande-t-on de manière répétée, si seuls des nés de nouveau pourront entrer dans le royaume et si d’innombrables personnes passeront par la nouvelle naissance durant le règne, comme cela est certain ? Comment est-il possible que l’Évangile éternel soit prêché pendant le règne de paix (Apocalypse 14 v. 6), et qu’après, il y ait une aussi grande foule d’hommes méchants sur la terre qui prêteront volontiers l’oreille à Satan ?
Cette difficulté apparente se résout rapidement si nous réfléchissons à ce qui suit : Au cours des très nombreuses années où il n’y aura aucune guerre et où la mort sera rare, voire exceptionnelle*, d’innombrables personnes naîtront sans passer par la nouvelle naissance, et qui n’auront qu’une relation extérieure avec le Seigneur comme Roi. Certains d’entre eux s’élèveront contre lui pendant le règne et trouveront la mort en conséquence. Les autres de ce grand groupe montreront immédiatement après le règne de quel esprit ils sont en vérité animés.
* Manifestement, seuls les « pécheurs » mourront, c’est-à-dire ceux qui se seront rebellé ouvertement contre la puissance gouvernementale de Christ dans son royaume terrestre. Ce sont les ouvriers d’iniquité du pays du Psaume 101. Pour maintenir l’ordre moral de son règne, le Seigneur les retranchera chaque matin.
Là-dessus, tous ceux qui connaissent la corruption de leur propre cœur avoueront volontiers, que, même en l’absence de diable pour les tenter, il y a présent en eux ce qui les pousse toujours à pécher. Aucun mot pour blâmer Satan ne vient sur les lèvres de David courbé à cause de son péché ; il déclare que lui seul a péché (Psaume 51). Pareillement, Daniel n’accuse pas Satan du péché de ses pères, mais il s’accuse lui et son peuple (Daniel 9).
Ainsi, durant les mille ans, le diable ne sera certes pas présent pour séduire encore les hommes par sa ruse, mais le péché lui-même sera là durant toute cette période de la domination personnelle de Christ. Une pensée fondamentale de ce règne selon Dieu est l’étouffement et l’endiguement du mal par le châtiment (Genèse 9 v. 6 ; Romains 13 v. 1 à 4).
Quand il n’y aura plus de mal à subjuguer et plus d’ennemi à éliminer, alors Christ remettra le royaume pour que Dieu soit tout en tout (1 Corinthiens 15 v. 28). Pendant le règne de mille ans, la justice régnera sur la terre. Ce n’est que dans l’état éternel, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, que la justice trouvera un lieu d’habitation stable, et alors la justice habitera (2 Pierre 3 v. 13 ; Apocalypse 21 v. 3).
Alors pour Dieu, ses voies merveilleuses et bénies seront passées. Jusqu’à ce qu’il en soit ainsi, Il doit opérer et Christ doit régner et avoir la suprématie par-dessus tout ce qui est mal. Nous nous occuperons de cela dans le chapitre suivant.
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