4.Je vis le ciel ouvert

4.Je vis le ciel ouvert

Chap: 2 - Le grand souper de Dieu - Le souper lui-même ici est aussi en contraste complet avec le banquet des noces de l’Agneau que nous avons trouvé décrit au début de notre livre.

Après que Jean ait vu le ciel étant ouvert, le Seigneur glorifié sortir avec ses armées célestes, prêt à exercer de sa propre main le jugement final sur la puissance militaire de la bête, il voit une nouvelle vision qui est introduite par ces mots : « et je vis » : « Et je vis un ange se tenant dans le soleil ; et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper de Dieu ; afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des colonels et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands » (Apocalypse 19 v. 17 et 18).

Avant que le premier coup du jugement arrive, celui-ci est annoncé par un ange avec une voix qu’il est impossible de ne pas entendre. L’ange, obéissant à la voix de sa parole, se tient « dans le soleil ». Le soleil est le symbole le plus élevé, souvent une autorité absolue, celle de Dieu lui-même.

La position de l’ange est telle que tous peuvent le voir et que lui-même peut avoir la vue d’ensemble de toute la scène du combat. Il invite à voix haute les oiseaux des cieux au « grand souper de Dieu » qui est imminent. Le souper auquel les oiseaux rapaces sont invités a lieu « après » la bataille, mais l’invitation a lieu « avant ».

C’est une invitation bouleversante. Elle est en contraste complet avec l’invitation de Dieu dans le temps présent qui s’adresse aux perdus. Le souper lui-même ici est aussi en contraste complet avec le banquet des noces de l’Agneau que nous avons trouvé décrit au début de notre chapitre. Aujourd’hui Dieu veut « faire des noces pour son Fils » (Matthieu 22), et Il ne se laisse détourner par rien de ce dessein. Il invite aujourd’hui, en bonté et en grâce, les gens à venir à lui pour le souper de la grâce. Ceux qui donnent suite à son invitation, non seulement auront part en son temps aux noces de l’Agneau, mais ils feront eux-mêmes partie de « l’épouse ».

Mais la plupart ne font pas attention à l’invitation ; ils ne veulent ni de sa grâce ni de son Christ. Un jour, ils recevront la réponse à leur refus : ils seront jetés dans les ténèbres de dehors, « là où sont les pleurs et les grincements de dents » (Luc 13 v. 28).

Le résultat de la grande bataille est anticipé. Les ennemis de Christ sont tués par sa parole, et leurs cadavres sont donnés à manger aux oiseaux. Ni la position sociale des personnes, ni le rang qu’ils ont pris dans la société, ne jouent aucun rôle. Le même jugement les frappe tous, grands et petits. Sept classes atteintes par le jugement sont nommées : les rois, les chiliarques (ou : commandants, colonels), les puissants, les chevaux, leurs cavaliers, les hommes libres, les esclaves, les petits, les grands. Personne n’échappe.

Mais attention : dans cette section le Saint-Esprit se sert du discours direct, c’est-à-dire, il décrit la scène en première lieu sans symboles (bien que l’aspect symbolique ne soit pas complètement absent), mais Il montre comment cette scène se déroulera effectivement et littéralement. De la même manière, aucun symbole n’est utilisé pour identifier ceux qui vont être tués par la parole du Seigneur. Nous savons précisément qui sera atteint en particulier : les rois et les chiliarques, jusqu’aux petits et grands de cette terre.

Le prophète Ézéchiel décrit déjà une invitation semblable de Dieu de venir à « sa table », et il est intéressant de remarquer que, comme d’autres prophètes, il montre que le jugement précède la bénédiction d’Israël sur la terre.

« Et toi, fils d’homme, ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Dis aux oiseaux de toute aile, et à toutes les bêtes des champs : Assemblez-vous et venez, réunissez-vous de toutes parts vers mon sacrifice que je sacrifie pour vous, un grand sacrifice sur les montagnes d’Israël, et mangez de la chair et buvez du sang. Vous mangerez la chair des forts, et vous boirez le sang des princes de la terre, des béliers, des agneaux, des boucs, des bœufs, tous, bêtes grasses de Basan. Vous mangerez de la graisse à satiété, et vous boirez du sang à en être enivrés, du sacrifice que j’ai sacrifié pour vous.

Et à ma table vous serez rassasiés de chevaux et d’attelages, d’hommes forts et de toute sorte d’hommes de guerre, dit le Seigneur, l’Éternel. Et je mettrai ma gloire parmi les nations ; et toutes les nations verront mon jugement, que j’aurai exécuté, et ma main, que j’aurai mise sur eux. Et la maison d’Israël saura que je suis l’Éternel, leur Dieu, dès ce jour-là et dans la suite. Et les nations sauront que la maison d’Israël est allée en captivité à cause de son iniquité, parce qu’ils ont été infidèles envers moi, et que je leur avais caché ma face, et que je les avais livrés en la main de leurs ennemis, et ils sont tous tombés par l’épée.

Je leur ai fait selon leur impureté et selon leurs transgressions, et je leur ai caché ma face. C’est pourquoi, ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Maintenant je rétablirai les captifs de Jacob et j’aurai compassion de toute la maison d’Israël, et je serai jaloux de mon saint nom, et ils porteront en eux leur confusion, et toutes leurs infidélités par lesquelles ils ont été infidèles envers moi, alors qu’ils habiteront en sécurité dans leur terre et qu’il n’y aura personne qui les effraye, quand je les aurai ramenés d’entre les peuples et que je les aurai rassemblés des pays de leurs ennemis, et que je serai sanctifié en eux aux yeux de beaucoup de nations.

Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, parce que je les ai emmenés captifs parmi les nations, et que je les aurai rassemblés dans leur terre, et que je n’en aurai laissé là aucun de reste. Et je ne leur cacherai plus ma face, parce que j’aurai répandu mon Esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 39 v. 17 à 29).

Ézéchiel parle d’un temps un peu ultérieur, mais dont le caractère est le même. Il ne s’agit cependant pas de la grande bataille d’Armageddon, dont il a déjà été question au chapitre 16 v. 14 à 16. L’élite de l’Europe se rassemblera là et sombrera là (quelle pensée sérieuse !). Nous allons voir bientôt cela de plus près. Leur chair est littéralement donnée à manger aux oiseaux. C’est ainsi que s’accomplira la parole du Seigneur Jésus prononcée pour dépeindre son apparition : « Car, où que soit le corps mort, là s’assembleront les aigles » (Matthieu 24 v. 28). Notre chapitre se termine aussi par ces paroles : « et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair ».

Ce sera la fin de l’homme orgueilleux, avec toute son intelligence, son art, sa science, sa technique hautement développée et sa civilisation, et avec toutes ses religions. Cinq fois nous lisons ici au sujet de la « chair » donnée à manger aux oiseaux. Quelle fin humiliante pour la « puissante Europe unie » et sa puissante armée : une proie pour les oiseaux rapaces ! Je chercherai encore à montrer qu’il s’agit de l’Europe. Il ne s’agira pas juste de quelques-uns. Non : « les tués de l’Éternel seront en grand nombre » dit le prophète Ésaïe (66 v. 16).

Encore une fois : quel « souper » que le grand souper de Dieu ! et quel contraste abyssal avec le banquet des noces de l’Agneau ! Le grand souper de Dieu est entièrement dominé par la mort, tandis que le banquet des noces de l’Agneau est dominé par la vie éternelle et le bonheur éternel.

À l’un Dieu invite les oiseaux des cieux qui se rassasient de cadavres de ceux qui se sont élevés contre lui et contre son Christ. À l’autre auront part tous ceux qui, en leur temps, sont venus au Sauveur du monde avec leurs péchés et qui ont trouvé le pardon de leurs fautes par la foi en son sang.

La bataille d’Armageddon (19 v. 19).

Après la deuxième vision où Jean a vu l’ange dans le soleil, nous entendons une troisième fois l’expression « et je vis ». Le regard se porte maintenant sur la terre, sur le plus grand rassemblement d’armées que le monde ait jamais vu.

« Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apocalypse 19 v. 19).

La bête.

Il n’y a encore jamais eu auparavant pareille concentration de rois avec leurs armées. Nous allons être témoins de puissants déplacements militaires. Parmi eux, la « bête »* est nommée en premier. Manifestement, elle est au centre du mouvement.

* Une « bête » symbolise une puissance qui n’a aucune relation intérieure avec Dieu. Voir Daniel 4 v. 32 à 34 ; 2 Pierre 2 v. 12 ; 1 Corinthiens 2 v. 14.

La bête vue par Jean au chapitre 13 comme montant de la « mer », la mer des peuples dans l’agitation, est une image de l’empire romain reconstitué (à ce moment-là), qu’on voit à plusieurs reprises personnifié dans cette tête : le chef romain. La conformité très voisine de la description de la « bête » au chapitre 13 v. 1, avec celle du dragon au chapitre 12 v. 3, montre clairement qui est l’inspirateur réel de ce chef romain : Satan.

Quand le Seigneur Jésus est venu la première fois sur la terre, Il s’est trouvé en présence de l’empire romain, le quatrième empire mondial de Daniel 2 ; cet empire était même à son firmament sous l’empereur Auguste*. Au cours des siècles, cet empire s’est dégradé de plus en plus, jusqu’à se scinder en deux au cours du 4ᵉ siècle. Tandis que l’empire romain occidental s’acheva déjà au milieu du 5ᵉ siècle par le moyen des Germains, l’empire romain oriental (byzantin) ne tomba qu’en 1453 sous les Turcs. Depuis l’empire romain n’a plus existé.

* Quand le Seigneur Jésus reviendra pour la seconde fois sur cette terre, Il aura à faire avec ce monde d’une manière nouvelle. La première fois, le plus grand gouverneur de cet empire à Jérusalem le condamna à mort, alors qu’il était innocent, comme il s’en est assuré plusieurs fois lui-même. Mais la seconde fois, le Seigneur sera le juge de cette « bête », et son jugement sera juste.

La restauration de cet empire est clairement annoncée dans l’Écriture. Toutefois, il ne s’agira pas d’une simple restauration, car il aura une origine satanique. En Apocalypse 17 il est dit qu’il monte « de l’abîme » (v. 8) et au chapitre 13 v. 2 : « et le dragon lui donna sa puissance et son trône et un grand pouvoir ».

L’empire romain reconstitué sera, dans sa dernière forme, l’œuvre directe de Satan et il en aura toute la force. Il n’est dès lors pas étonnant que nous apprenions dans le courant de l’Apocalypse que la « bête »*, c’est-à-dire le chef de l’empire romain, se fera adorer en même temps que le dragon (13 v. 4). Elle s’élèvera avec présomption et proférera de grandes choses (13 v. 5), qu’elle blasphèmera contre Dieu lui-même (13 v. 6), et qu’elle fera la guerre aux saints parce qu’ils refusent de l’adorer (13 v. 7 ; 11 v. 3 à 7).

Ici, à la fin de son histoire, nous voyons la bête en inimitié ouverte et directe contre Christ. Le sommet en sera qu’avec tous les « rois de la terre », elle réunira une armée puissante à Armageddon en Palestine, pour attaquer Christ quand Il reviendra du ciel. Cet orgueil, cette arrogance, cet aveuglement et cette témérité sont inimaginables ; pourtant, c’est ainsi que cela se passera.

* Il est utile d’énumérer les différents noms désignant ce personnage dans la prophétie : « la petite corne » (Daniel 7 v. 8, 24 et 25) ; « le prince qui viendra » (Daniel 9 v. 26) ; « la (première) bête » (Apocalypse 13 v. 1 à 8 ; 19 v. 19), « la huitième (tête) » (Apocalypse 17 v. 11), « 666 » le nombre de son nom (Apocalypse 13 v. 18).

Les rois de la terre en guerre contre l’Agneau.

Qui sont « les rois de la terre » ? La réponse à cette question n’est pas si simple. On peut quand même partir de ce que les dix rois qui se sont alliés (17 v. 11 à 18) sous la direction du chef romain en font partie. Nous avons ici devant nous sans doute le plus gigantesque rassemblement des armées de l’Europe de l’Ouest et du sud, la plus grande concentration de puissance militaire d’Europe qu’il n’y ait jamais eu, et cela en Palestine.

Par d’autres passages de l’Écriture, il ressort qu’il y aura encore d’autres armées en ce temps-là en Palestine, des armées qui sont opposées de la manière la plus acharnée aux puissances alliées de l’Europe de l’Ouest. C’est ainsi par exemple que Zacharie 14 v. 2, nous montre que le Seigneur rassemblera à Jérusalem toutes les nations pour la guerre, et il s’agit là manifestement des armées du roi du nord, l’Assyrien*, et alors la moitié de la ville sera prise. L’idée assez répandue qu’il n’y aurait qu’une bataille finale à Armageddon ne tient pas, comme nous allons le voir tout de suite.

* Ce roi est désigné de différentes manières dans la prophétie : l’Assyrien (Ésaïe 10 v. 5 et 24 ; 14 v. 25 ; 31 v. 8 ; 30 v. 31 ; Michée 5 v. 4), le fléau qui inonde (Ésaïe 28 v. 2, 15 et 18), la petite corne (Daniel 8 v. 9 à 14), le roi au visage audacieux qui entend les énigmes (Daniel 8 v. 23 à 25), le roi du nord (Daniel 11 v. 40 à 45).

Si ce roi est appelé l’Assyrien à plusieurs reprises dans les prophètes, d’un côté, c’est bien parce que, selon toute vraisemblance, il exercera son contrôle sur le territoire de l’Assyrien d’autrefois, aujourd’hui l’Irak. D’un autre côté, cette désignation souligne, par-dessus tout, que son inimitié contre les Juifs des temps de la fin sera du même genre que celle de l’Assyrien d’autrefois contre Israël. L’Assyrien sera l’instrument spécial dans la main de Dieu pour discipliner le peuple Juif apostat. C’est pourquoi aussi le nom de « fléau qui inonde » s’applique à la puissance assyrienne.

Au temps de la fin, en dehors de la confédération de l’Ouest sous la direction de Rome, il y aura une confédération des pays situés au Nord de la Palestine (Psaume 83 v. 1 à 8). La puissance réelle de cette alliance du Nord sera cependant en liaison avec la Russie (Daniel 8 v. 23 et 24 ; Ézéchiel 38 et 39). Le chef de cette confédération est appelé « le roi du nord » en Daniel 11 v. 40 à 45).

Le v. 40 indique que le roi du midi est l’Égypte, qui au temps de la fin paraît avoir une certaine indépendance, bien qu’elle soit plus ou moins dépendante de Rome. Le roi du nord est équivalent à la petite corne de Daniel. 8 v. 9 à 14 ; 23 à 26).

 

Le contexte et le déroulement des événements prophétiques, résumé brièvement, paraît être le suivant : Sous la direction de l’antichrist, les Juifs adoreront l’image de l’empereur romain, mise en place dans leur temple, cet empereur qui est la première « bête » d’Apocalypse 13 (v. 14 et 15). Ce sera le sommet de leur apostasie d’avec Dieu. En réponse à cela, Dieu enverra le jugement sur la nation apostate et permettra à l’Assyrien, l’ancien ennemi d’Israël venant du Nord, d’envahir la Palestine.

Il l’utilisera comme la « verge de sa colère » contre la nation infâme (ou : profane) (Ésaïe 10 v. 5 et 6). Comme un tourbillon de feu, cet Assyrien balayera le pays par une destruction dévastatrice. Joël 2 v. 1 à 11 nous parle de cette invasion :

« … un peuple nombreux et fort, tel qu’il n’y en eut jamais, et qu’après lui, il n’y en aura point jusqu’aux années des générations et des générations. Devant lui un feu dévore, et une flamme brûle après lui ; devant lui le pays est comme le jardin d’Éden, et après lui, la solitude d’un désert ; et rien ne lui échappe… Devant eux la terre tremble, les cieux sont ébranlés » (Joël 2 v. 2, 3 et 10).

Il inondera la Palestine, mais il poussera aussi une pointe vers l’Égypte et la prendra. Puis des nouvelles venant de l’Est et du Nord l’effrayeront et l’amèneront à revenir dans une grande fureur, pour anéantir et détruire beaucoup de gens (Daniel 11 v. 44). Manifestement, ce sera la nouvelle du rassemblement des puissances de l’Ouest à Armageddon en Palestine qui fera revenir le roi du Nord.

Précisément à ce moment-là, le Seigneur Jésus apparaîtra avec ses saints et ses saints anges (Matthieu 16 v. 27 ; 24 v. 30 ; Apocalypse 19 v. 11 à 21)*, et jugera la bête et le faux prophète et anéantira les armées occidentales. Entre temps, le roi du nord revenant d’Égypte atteindra la Palestine, et rencontrera Christ là, et se lèvera contre lui, le prince des princes.

Mais lui aussi, avec ses armées, sera brisé subitement, sans main (Daniel 8 v. 25 ; 11 v. 44 et 45). Un peu de temps après, Gog, le chef de la confédération russe du fond du nord, par lequel le premier roi du Nord était soutenu, portera la guerre en Palestine et pénétrera dans le pays de beauté avec ses armées puissantes**. Mais avant qu’il atteigne Jérusalem, il sera entièrement anéanti.

* La question de savoir si Zacharie 14 v. 4, s’accomplira juste à ce moment-là n’est pas tranchée avec certitude.

** C’est pourquoi dans quelques passages de la Parole prophétique, Il est appelé l’Assyrien (Ésaïe 10 v. 20 à 34 ; 14 v. 24 et 25). Il y aura donc deux rois du nord étroitement liés l’un à l’autre.

Ézéchiel 38 v. 11, nous apprend que cette dernière invasion aura lieu au commencement du règne de mille ans, après que les douze tribus auront déjà été rétablies et ramenées dans leur pays. Elles seront à ce moment-là en sécurité ; elles habiteront là où il n’y pas de murailles, ni barres ni portes, c’est-à-dire sans fortifications, parce qu’elles se confieront entièrement dans la garde du Seigneur, qui sera venu vers elles en puissance et en gloire et qui les aura sauvées de la puissance de leurs ennemis.

Il y aura donc deux grandes invasions du roi du nord en Israël par les armées venant du Nord. L’une aura lieu pendant ou juste à la fin de la grande tribulation. Dieu la permettra comme jugement direct contre les Juifs apostats. Avec elle s’achève cette période spéciale de la grande tribulation. La deuxième et dernière invasion en Israël aura lieu sous Gog, le deuxième et dernier roi du nord.

Le Seigneur la permettra aussi, mais non pas comme jugement contre le peuple Juif, mais pour se glorifier par le jugement sur les ennemis de son peuple, et pour amener toute la terre sous sa domination : « Et je me glorifierai et je me sanctifierai (c’est-à-dire personne n’osera plus prononcer son nom sans le respect qui lui est dû), et je serai connu aux yeux de beaucoup de nations ; et elles sauront que je suis l’Éternel… Et je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom… Et je mettrai ma gloire parmi les nations ; et toutes les nations verront mon jugement, que j’aurai exécuté, et ma main, que j’aurai mise sur eux » (Ézéchiel 38 v. 23 ; 39 v. 7 et 21).

Pour avoir un meilleur aperçu, nous avons pris les devants assez loin dans l’exposé des événements de la fin ; et voilà que nous sommes arrivés sur le terrain juif sans nous en apercevoir. En fait, l’Apocalypse ne s’occupe guère de l’aspect juif des temps de la scène finale, mais plutôt du rôle des puissances occidentales « chrétiennes ». C’est pourquoi nous voulons maintenant revenir au point de départ de notre méditation avec Apocalypse 19 v. 19.

Comme nous l’avons vu, la première invasion par l’Assyrien, sera l’occasion extérieure pour le rassemblement et le stationnement des forces militaires de l’Europe de l’Ouest en Palestine. Et de notre passage d’Apocalypse 19 nous apprenons l’intention réelle de Satan : Il s’agira de faire la guerre à l’Agneau par le moyen de la bête et du faux prophète.

Derrière tout cela se tient naturellement Dieu dans sa souveraineté, et jamais rien n’arrive sans qu’Il garde le contrôle. Tout sert à l’accomplissement de ses conseils, y compris l’activité de Satan. Et parce qu’Il pénètre entièrement ses intentions, il est dit ici que la bête et les rois de la terre se sont assemblés pour livrer le combat à celui qui est assis sur le cheval et à son armée.

Suite et fin du chapitre...

 

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