Loi et Évangile
Mon désir, mes bien-aimés, est de vous montrer, aussi distinctement que je le pourrai, la différence qu'il y a entre la religion de la loi et la religion de l’Évangile.
« Que dirons-nous donc ? Les païens qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi, tandis qu'Israël qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à une loi de justice. Pourquoi ? Parce qu'Israël l'a cherchée non par la foi, mais en quelque sorte par les œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement, selon qu'il est écrit : Voici je mets en Sion une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, et celui qui en fait l'objet de sa confiance ne sera point confus (Romains 9 v. 30 à 33) ».
I. Je vous mettrai tout d'abord en garde contre des vues erronées qui mettent cette différence où elle n'est pas.
1. Cette différence ne consiste pas en ce que, sous la loi, l'homme aurait été justifié par les œuvres, sans la foi.
La voie du salut est la même dans les deux alliances ; les pécheurs ont toujours été justifiés par la foi. L'ancienne alliance dirigeait les regards de l'homme vers un Sauveur à venir ; alors, comme aujourd'hui, personne n'a jamais pu être sauvé que par la foi en Christ.
2. Cette différence n'est pas dans le fait que l’Évangile aurait mis de côté les obligations de la loi morale.
Il a aboli les ordonnances de la loi cérémonielle, les types et les figures qui devaient naturellement prendre fin à l'apparition du grand antitype qu'ils annonçaient. Mais il est clair qu'il n'a aboli aucune des prescriptions de la loi morale ; l'on est aujourd'hui généralement d'accord sur ce point
La secte moderne dite perfectionniste prétend que le chrétien n'est pas tenu d'obéir à la loi morale ; ces gens croient que Jésus-Christ leur a donné son Esprit afin que les directions de cet Esprit remplace les commandements de la loi. Quand la Bible dit que le péché ne dominera plus sur le croyant, ils entendent par-là que le même acte qui serait péché chez un inconverti, n'est plus péché quand ce sont eux qui le commettent. Les autres gens, disent-ils, sont sous la loi et sont tenus d'obéir à ses commandements ; mais quant à nous, nous sommes sanctifiés, nous sommes en Christ, et si nous violons la loi, il n'y a point de péché de notre part. Chacun sent que tout cela est radicalement faux. Dieu ne peut abolir la loi morale ; il ne peut nous dispenser de l'aimer et d'aimer notre prochain, car cela est juste en soi. La doctrine perfectionniste fait de Jésus-Christ et du Saint-Esprit des adversaires déclarés du gouvernement de Dieu.
3. La différence entre la loi et l’Évangile ne consiste pas en ce que l’Évangile serait moins strict dans ses exigences que la loi.
L'idée que l’Évangile nous rend plus libres : vis-à-vis de la loi morale, n'est vraie à aucun degré. La première sentence le l’Évangile, celle qui commande la, repentance, remet en vigueur toute la loi ; la repentance, en effet, n'est pas autre chose qu'un retour à l'obéissance.
4. Ceux qui ont une religion légale, ne comptent pas nécessairement sur leurs propres œuvres.
Souvent ils comptent sur Jésus-Christ pour être sauvés ; mais leur confiance est illusoire, c'est une confiance qu'ils n'ont pas le droit d'avoir. Leur assurance n'est point la foi qui est « agissante par l'amour », « la foi qui purifie le cœur et qui est « victorieuse du monde ». C'est un fait que leur foi ne fait pas les œuvres de la foi qui sauve ; elle n'est pas celle de l’Évangile, celle qui fait le vrai chrétien.
II. Je mentionnerai plusieurs des points sur lesquels la religion légale et la religion évangélique diffèrent.
Il y a plusieurs catégories de gens qui ont manifestement une religion légale. En premier lieu, ceux qui font profession de se confier en leurs propres œuvres pour être sauvés. Tels étaient les Pharisiens. Les Quakers Hicksites maintinrent de même que nous sommes justifiés par les œuvres, et rejetèrent entièrement la justification par la foi. Notez bien que lorsque je parle d’œuvres, je parle des œuvres de la loi. Il faut distinguer, en effet, entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi ; cette distinction est capitale, ne la perdez jamais de vue.
Il n'y a que deux principes d'obéissance : Celui de l'espérance et de la crainte et celui de la confiance et de l'amour. Ces deux principes sont parfois représentés dans une même famille : L'un par un enfant qui n'obéit jamais que poussé par la crainte du châtiment ou attiré par la récompense ; l'autre, par un enfant qui obéit par affection pour ses parents et dans la confiance en l'excellence de leur volonté à son égard.
Il y a une multitude de choses qui excitent nos espérances et nos craintes : Notre réputation, nos intérêts, le ciel, l'enfer, etc. Tous ces motifs peuvent produire l'obéissance extérieur à la loi ; mais la confiance filiale seule conduit l'homme à obéir par amour ; et cette obéissance du cœur est la seule qui soit acceptable aux yeux de Dieu. Il n'y a et ne peut y avoir d'obéissance agréable à Dieu que celle de la foi.
Bien des gens s'imaginent que la foi ne trouvera plus aucune place au ciel. Étrange idéal Comme s'il ne devait plus y avoir, dans le ciel, aucune occasion de se confier en Dieu. La confiance de l'amour est précisément ce qui distingue la religion de l’Évangile de la religion légale. L'obéissance de celle-ci, procédant de l'espérance et de la crainte, est hypocrite, égoïste, extérieure et contrainte ; celle de l’Évangile est sincère, libre, joyeuse, cordiale ; c'est la vraie obéissance.
Le légalisme est la religion des « bonnes résolutions » et les désirs ; le chrétien légal prend la résolution de renoncer au péché, d'obéir à Dieu, etc., mais sa résolution ne procédant pas de l'amour est vaine. La religion de l’Évangile ne consiste pas simplement en résolutions, elle est une préférence actuelle pour Dieu, elle est amour de Dieu.
Le chrétien légal agit par devoir, en vue de son intérêt ; le vrai croyant court joyeusement à l’œuvre parce qu'il aime la volonté de Dieu et qu'il en fait ses délices. Le premier compte bien être justifié par la foi, mais il n'a pas encore appris qu'il doit être sanctifié par la foi. Il sait qu'il ne petit être justifié et sauvé que par Christ ; mais il ne sait pas que la justification par la foi n'est réelle qu'autant que la sanctification par la foi l'accompagne ; c'est pourquoi il s'adonne à des œuvres qui ne sont pas autre chose que les œuvres de la loi, tout en se flattant d'être justifié par la foi.
Remarquez que l'un et l'autre sont d'accord pour affirmer la nécessité des bonnes œuvres, et qu'en théorie, ils sont l'accord aussi sur ce qui constitue l’œuvre bonne ; ils affirment en effet tous deux qu'elle consiste dans l'obéissance procède de l'amour. De plus, l'un comme l'autre peut se proposer pour but d'accomplir de telles œuvres. Mais ils se séparent en ceci qu'ils ne se mettent pas sous la même influence pour être rendus capables de pratiquer ces œuvres. Ils comptent sur des considérations d'ordres différents pour agir sur leur esprit et les déterminer à l'action ; en d'autres termes, leurs motifs ne sont pas les mêmes. De sorte que le vrai chrétien seul réussit à pratiquer les bonnes œuvres. Ce n'est pas lui qui chanterait ces étranges paroles d'un cantique : « obéir est difficile, aimer l'est davantage ».
Il ne trouve rien là, de difficile du tout. Pour lui, « les commandements de Dieu ne sont pas pénibles. Le joug de Jésus-Christ est doux et son fardeau léger. Les voies de la sagesse sont agréables et tous ses sentiers ne sont que paix ». En est-il ainsi pour la plupart de ceux qui font profession de piété ? En est-il ainsi pour vous ? Êtes-vous contraints par l'amour d'obéir à Dieu, de sorte qu'il vous serait plus pénible et plus difficile de ne pas obéir ? Vos affections sont-elles un courant si puissant qui vous emporte vers Dieu que vous ne pouvez pas faire autrement que d'obéir ? Quel est donc l'état de ceux qui trouvent « qu'obéir est difficile » et « qu'aimer l'est davantage ? »
Demandez à cette femme qui aime son mari, si elle trouve difficile de chercher à lui plaire. Et supposez qu'elle vous réponde d'un ton solennel : « Oh ! Je trouve difficile d'obéir à mon mari et encore plus difficile de l’aimer », qu'en penserait son mari ? Et que penseriez-vous si votre enfant disait : « Je trouve difficile d'obéir à mon père et encore plus difficile de l’aimer ». Le fait est qu'il y à un vice radical dans la religion de ceux qui peuvent s'exprimer de la sorte. Si quelqu'un de vous trouve que la religion est quelque chose de pénible, soyez en certains, cet homme-là n'a que la religion de la loi.
Ne trouveriez-vous jamais pénible de faire ce que vous aimez à faire ? C'est au contraire votre plaisir. La religion de l’Évangile n'est pas un labeur pour ceux qui la pratiquent ; elle est la joie de leur cœur. Si la piété est, ici-bas chose pénible pour vous, qu'iriez-vous faire au ciel ? Supposons que vous soyez transportés au ciel, vous voilà obligés d'exécuter tant de devoirs religieux par semaine, tant par omis, tant par année, et ainsi de suite éternellement ; quelle sorte de ciel cela ferai-t-il pour vous ? Serait-ce-le ciel, ou serait-ce l'enfer ?
Quant au vrai chrétien, il fait l'expérience de cette parole : « Je mettrai mes lois dans leur entendement, je les écrirai dans leur cœur ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple (Hébreux 8 v. 10) ».
III. Je désire vous donner maintenant quelques exemples qui vous feront mieux connaître les deux sortes de piété qui nous occupent.
Le premier que je citerai est celui du personnage décrit au chapitre 7 de l'épître aux Romains et qui, placé sous la seule influence de la loi, s'efforce d'obéir à cette dernière (1).
(1) Ici Finney commente le chapitre 7 des Romains. Nous omettons ce morceau ; le prédicateur s'étant décidé à faire de ce chapitre le sujet d'un de ses discours subséquents (Voir le 8ème Discours.).
Les mêmes efforts se reproduisent plus ou moins chez tous ceux qui se convertissent réellement. Le pécheur était convaincu de péché, le commandement était constamment présent à son esprit, il s'efforçait de l'accomplir, il priait, il luttait, il sondait les Écritures, et son angoisse était extrême, lorsqu'enfin il est rempli d'une joie céleste. Que s'est-il passé ? L'amour de Dieu lui est apparu. Son cœur s'est brisé. Le voilà prosterné, versant d'abondantes larmes et confessant ses péchés. Sa joie et son attendrissement sont tels qu'il faut renoncer à les décrire. La loi est maintenant accomplie on lui ; quel changement ! L'Esprit de Dieu a brisé ses chaînes, l'amour de Dieu inonde son cœur, il est rempli de paix et de joie par la foi.
Il n'est pas rare qu'un changement analogue se produise chez des chrétiens de profession, qui longtemps avaient trouvé plus de peine que de joie dans leur piété. Il y avait chez eux beaucoup de conviction de péché, beaucoup de religion, si l'on veut, mais leur esprit était constamment agité de doutes et de craintes ; quand peu à peu peut-être, ou soudainement, leur piété en est venue à prendre un caractère tout différent. Ce n'est plus cette piété toute de plaintes et de soupirs que vous connaissez très bien, c'est celle de l'amour qui s'élance plein de joie et de bonheur dans la voie des commandements de Dieu ; et dont le « bien-être est comme un fleuve, et la félicité comme les flots de la mer ».
Ai-je besoin de l'ajouter, c'est ici que se voit la différence entre l'esclavage de la loi et la glorieuse liberté de l’Évangile. Vous avez compris, en effet, que cette dernière ne consiste pas à être dispensé de faire ce que la loi commande, mais à être dans un tel état d'âme que l'accomplissement de la loi soit une joie et non plus un fardeau.
Remarques
1. À en juger par les paroles et les actions de la plupart de ceux qui font profession de piété, il est facile de constater qu'ils ont fait fausse route et qu'ils ont la religion de la loi et non pas celle de l’Évangile. Ils agissent, non contraints par l'amour de Christ, mais poussés par leurs craintes et par leurs espérances. Leur religion ne va pas plus loin que la conviction de péché. L'an passé, je fus témoin de la conversion d'un si grand nombre de gens qui faisaient profession d'être chrétiens, que je suis conduit à penser qu'un très grand nombre de membres de l'église sont encore sous la loi ; et que, bien que faisant profession de se confier en Jésus pour leur salut, leur foi n'est cependant pas celle qui opère par l'amour.
2. Nous l'avons déjà dit, il y a des gens qui ne parlent que de foi et qui n'ont pas les œuvres ; ce sont les Antinomiens ; il y en a d'autres qui ne parlent que des œuvres, et qui n'ont pas la foi ; ce sont les chrétiens légaux. Dans tous les âges de l'église, les chrétiens de profession se sont jetés tantôt dans un de ces extrêmes, tantôt dans l'autre. Parfois « ils sont couchés sur leurs lies », prétendant être dans la foi, et attendant « les temps et les moments de Dieu » ; puis, réveillés, ils se précipitent dans les œuvres sans prendre garde aux motifs qui les font agir.
3. D'après ce qui précède, vous pouvez apprécier le caractère de ceux qui font profession d'être chrétiens et qui crient toujours bien haut qu'on les remet sous la loi dès qu'on les presse d'être saints. Quand je commençai à prêcher, je trouvai cet esprit en beaucoup d'endroits ; lorsqu'on s'efforçait de pousser ces chrétiens à la sanctification, ils s'écriaient : « Vous nous prêchez la loi ; prêchez-nous l’Évangile ; le salut est par la foi et non par le devoir ; vous devez consoler les saints et non pas les troubler ». Tout cela n'était que pur antinomianisme.
D'autre part, les mêmes chrétiens se plaignent si on leur prêche la foi en leur montrant quelle est sa vraie nature ; ils ne veulent alors plus entendre parler que d'action. Des œuvres ! Disent-ils ; prêchez-nous les œuvres ! Excitez-nous aux bonnes œuvres ! Et ils se montrent peu satisfaits d'une prédication qui fait la différence entre la vraie foi et la fausse, et qui réclame l'obéissance du cœur. Les antinomiens attendent que Dieu produise en eux de bons sentiments ; et les chrétiens légaux entreprennent de les produire par leur activité extérieure.
Il est vrai que de se mettre à l’œuvre entretient et fortifie les bons sentiments, quand on les a ; mais quand on ne les a pas, se mettre tout d'abord à l’œuvre sans se préoccuper des motifs par lesquels on est conduit, n'est pas le moyeu de les acquérir.
4. Les chrétiens réels sont une pierre d'achoppement pour les uns et pour les autres ; pour ceux qui ne font rien, attendant les « temps et les moments de Dieu », et pour ceux qui se démènent et s'agitent sans foi. Le vrai chrétien agit, poussé par un tel amour pour Dieu et pour ses semblables, il travaille avec tant d'ardeur à sauver du feu les pécheurs, que le parti de l'attente s'écrie aussitôt : « Oh ! Quelle excitation ! Il fait l’œuvre dans sa propre force ; il ne croit pas à la nécessité de l'influence divine ; nous devons sentir notre dépendance, savoir attendre le moment de Dieu, et ne pas nous mettre à faire un réveil sans Dieu ».
Et ces gens s'asseyent, joignent leurs mains et chantent : « Nous sentons notre dépendance, nous attendons le moment de Dieu ; et nous ne nous confions point en nos propres œuvres. » D'autre part, les chrétiens légaux, une fois lancés dans leur activité, ne veulent pas voir que leur religion n'est point celle du vrai chrétien ; ils font extérieurement les plus grands efforts et ne voient pas qu'ils ne sont point animés du même esprit que lui. Il est rare que dans un réveil l'on ne puisse pas distinguer ces trois classes de chrétiens.
Les vrais chrétiens, tout remplis d'amour et de compassion pour les pécheurs, ont grand'peine à s'accorder la nourriture et le sommeil nécessaires, ils ne pensent qu'au salut de leurs semblables ; en même temps vous les voyez si humbles que vous sentez qu'ils ne sont rien à leurs propres yeux. Les chrétiens légaux, avec leur zèle aride, se donnent beaucoup de mouvement, font beaucoup de bruit, et se persuadent qu'ils agissent en vrais chrétiens ; mais ils ont besoin de réunions prolongées ou de quelque autre impulsion extérieure pour les exciter à faire leur devoir. Quant aux antinomiens, ils se tiennent à l'écart, exhalant leurs plaintes et poussant leurs soupirs.
5. Vous voyez pourquoi la religion des uns est si stable, si ferme, si égale, tandis que celle des autres est si intermittente et si variable. Parlez aux premiers de l’œuvre de Dieu à quel moment que ce soit, leurs cœurs s'embrasent aussitôt. Quant aux autres, ils ne sont réveillés que de temps en temps. Le fait est que le vrai chrétien a l'onction qui demeure en lui ; tandis que celui qui n'a d'autre religion que celle de la loi, n'est religieux que lorsqu'une cause quelconque a rendu à ses convictions et à ses impressions une ferveur passagère.
Vous voyez pourquoi les uns désirent tant aller au ciel, tandis que les autres sont déjà si heureux ici-bas. Les vrais chrétiens ont un tel amour pour les âmes, un si grand désir d'établir le règne de Christ sur la terre, qu'ils sont parfaitement heureux dès maintenant, et qu'ils sont disposés à vivre et à travailler pour Dieu ici-bas aussi longtemps que Dieu le voudra. Et si même ils étaient envoyés en enfer avec la possibilité d'y travailler au salut des âmes, ils y seraient heureux. Le ciel a déjà commencé dans leurs cœurs. Les autres parlent comme si l'on ne devait jamais s'attendre à avoir aucune joie véritable ici-bas ; et quant à eux, en effet, ils n'ont de joie qu'en espérance… illusoire.
Maintenant, mes bien-aimés, quelle religion avez-vous ? La vraie religion est toujours la même, elle consiste dans l'amour pour Dieu et pour les hommes. Avez-vous cette religion-là ? Ou bien auriez-vous cette sorte de religion, qui consisterait à faire de votre propre bonheur le grand but de votre vie ? « Les fruits de l'esprit sont l'amour, la joie, la paix » ; dans cette religion-là, il n'y a pas de condamnation possible : « Mais si quelqu'un n'a pas l'esprit de Christ, il n'est pas à Lui ».
Ne vous faites, pas illusion, prenez garde que, victimes d'un mensonge, vous n'alliez en enfer, n'ayant d'autre religion que celle de la loi. Les Juifs se sont égarés de cette façon-là, tandis que les Gentils sont arrivés à la vraie sainteté par l’Évangile. Oh ! Que de gens qui s'égarent, qui agissent par des considérations légales et qui ne connaissent rien de la vraie religion de l’Évangile !
Un message de Charles Finney
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