1. Tout par grâce

1. Tout par grâce

Chap: 1 et 2 - Celui qui écrit ce message serait très déçu s’il n’arrivait pas à conduire beaucoup de lecteurs au Seigneur Jésus. C’est pourquoi je demande à Dieu le Saint-Esprit d’utiliser cet ouvrage pour la conversion de millions de personnes, si telle est sa volonté. 

 J’ai entendu raconter l’anecdote d’un pasteur du nord de l’Angleterre qui est allé rendre une visite à une femme qui se trouvait dans un besoin extrême. Son aumône à la main, il frappe à la porte de son logement. Pas de réponse. 

Combien ça coûte ?

« Elle doit être absente ! » se dit-il en s’éloignant. Peu de temps après, voilà qu’il rencontre cette dame à l’église.

  • « Je n’ai pas oublié que vous êtes dans le besoin, lui explique-t-il. Il y a quelques jours, je me suis rendu chez vous. J’ai frappé plusieurs fois, mais personne n’a répondu. J’en ai donc conclu que vous étiez sortie ! »
  • « Oh ! c’était vous ? J’ai effectivement entendu frapper. Mais comme je croyais que c’était mon propriétaire qui venait réclamer son loyer, je n’ai pas bougé. Comme je regrette de ne pas vous avoir ouvert ! »

Qui ne comprendrait la réaction de cette personne ! Moi aussi, je frappe à votre porte, non pour vous réclamer de l’argent, mais pour vous annoncer que le salut est pure grâce, c’est-à-dire, sans frais, gratuit, pour rien !

Quand un prédicateur s’efforce de capter l’attention de ses auditeurs, bien souvent ceux-ci réagissent ainsi : 

  • « Bon ! On va encore me sermonner. Voici l’homme chargé de me réclamer le paiement de mes dettes à Dieu, et comme je n’ai rien pour les régler, je vais faire semblant de ne pas être là ! »

Non, ce livre ne vous demande rien ; au contraire, il vous offre quelque chose. Nous n’allons pas nous entretenir de loi, de devoir ou de punition, mais d’amour, de bonté, de pardon et de vie éternelle.

C’est pourquoi ne faites pas semblant d’être absent, ne faites pas la sourde oreille et n’ayez pas un cœur fermé. Je ne vous demande rien, pas plus de la part de Dieu que de celle des hommes. Je n’ai nullement l’intention d’exiger quoi que ce soit de vous ; mais je viens au nom du Seigneur, vous faire l’offre d’un don gratuit dont la possession fera votre bonheur présent et déterminera votre destinée éternelle.

« Venez donc et discutons ensemble, dit l’Éternel » (Ésaïe 1 v. 18). Dieu lui-même vous invite à discuter avec lui au sujet de votre joie actuelle et de votre bonheur éternel. Le ferait-il s’il ne vous voulait pas du bien ?

Ne refusez pas l’entrée au Seigneur Jésus lorsqu’il frappe à votre porte. Il y frappe d’une main qui a été percée sur la croix pour des pécheurs tels que vous. Puisque son seul et unique but est votre plus grand bien, écoutez-le et venez à lui. Soyez attentif, et que sa parole pénètre en vous. Peut-être est-il l’heure pour vous d’entrer dans cette nouvelle vie qui est le commencement du ciel ?

« Ainsi donc la foi naît du message que l’on entend » (Romains 10 v. 17). Lire est une manière d’entendre ; la foi peut naître en vous à la lecture de ce livre.

Dieu déclare juste le pécheur.

« Et si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit » (Romains 4 v. 5). J’attire votre attention sur ces mots : « Dieu qui déclare justes les pécheurs ». N’est-ce pas extraordinaire ? N’êtes-vous pas surpris de trouver une telle expression dans la Bible ?

Certains ne comprennent pas que Dieu puisse sauver des pécheurs corrompus et accepter les plus abjects d’entre les vils. Pourtant, ce passage de la Bible le confirme et l’établit. Par la bouche de l’apôtre Paul, inspiré par l’Esprit saint, Dieu se désigne lui-même comme « Dieu qui déclare justes les pécheurs ». Il déclare justes les injustes, il pardonne à ceux qui sont dignes d’être damnés. Il accorde sa faveur à ceux qui ne méritent aucune pitié.

Vous pensez peut-être que le salut est pour les justes, que la grâce de Dieu est réservée aux purs et aux saints, à ceux qui sont délivrés de leurs péchés. Êtes-vous persuadé que Dieu ne vous récompensera que lorsque vous serez devenu parfaitement bon ? Que votre indignité présente excluait toute possibilité de vous concilier sa faveur ? Si c’est le cas, notre texte qui affirme que « Dieu déclare juste les pécheurs » vous étonne certainement.

Permettez-moi de vous faire part de mon expérience personnelle : bien que je sois habitué à penser à la grâce de Dieu, elle ne cesse jamais d’être l’objet de mon admiration. N’est-il pas extraordinaire, en effet, qu’il soit possible à un Dieu saint de justifier un homme mauvais ?

D’après le sentiment de justice inhérent à notre nature, nous parlons toujours de notre bonté et de nos mérites personnels. Nous entretenons l’idée qu’il doit y avoir quelque chose en nous qui nous conciliera la faveur de Dieu.

Or Dieu, dont le regard dissipe toutes les illusions, voit qu’il n’y a aucun bien quelconque en nous : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul. […] Il n’y en a pas qui fassent le bien, non, pas même un seul » (Romains 3 v. 10 à 12). Il sait que « nous sommes tous semblables à des êtres impurs, toute notre justice est comme des linges souillés. Nous sommes tous flétris comme un feuillage, nos fautes nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64 v. 5).

Aussi le Seigneur Jésus n’est-il pas venu dans ce monde pour chercher la bonté et la justice parmi les hommes, mais pour les leur apporter et en faire don à ceux d’entre eux qui ne s’estiment ni bons ni justes. Il vient vers nous, non parce que nous sommes justes, mais pour nous rendre tels, car il a le pouvoir de déclarer justes les pécheurs.

Un honnête avocat se présentant devant un tribunal où un innocent est accusé faussement, défendra sa cause et cherchera à le justifier des accusations portées contre lui. Le but de l’avocat n’est pas d’essayer de justifier le coupable, mais de justifier l’innocent. Nul sur la terre n’a ni le pouvoir ni le droit de justifier un coupable. C’est un miracle qui n’appartient qu’à l’Éternel seul.

Dieu, le Souverain infiniment juste, sait qu’il n’y a pas un seul juste sur toute la face de la terre, pas un qui fasse le bien et ne pèche jamais ; aussi, parce qu’il est un Dieu souverain dont l’amour est infini, il entreprend, non pas l’œuvre de déclarer juste celui qui est déjà juste, mais celui qui est pécheur. Dieu a préparé des voies et des moyens qui permettront au pécheur d’être admis en sa présence comme juste. Il a prédéterminé un ordre des choses par lequel, avec une parfaite justice, il peut traiter le coupable comme si, pendant toute sa vie, il n’avait jamais commis d’offense. En vérité, il peut le traiter comme s’il était entièrement pur de tout péché. Il déclare juste le pécheur.

Jésus-Christ vint dans le monde pour sauver des pécheurs. N’est-ce pas un fait vraiment extraordinaire ?

Pour moi, savoir que Dieu me déclare juste est, chaque jour, la plus grande merveille dont je n’aie jamais entendu parler. Je réalise que je suis un monceau d’indignité, une montagne de péchés, un amas de corruption, en dehors de son amour tout puissant.

Et pourtant, j’ai l’entière assurance d’être déclaré juste par la foi en Jésus-Christ, et regardé comme si j’avais été toujours parfaitement juste. Je suis devenu héritier de Dieu et cohéritier de Christ, alors que, par nature, je devrais me ranger parmi les plus mauvais. Moi qui suis tout à fait indigne, je suis traité comme si j’avais été juste. Je suis aimé avec autant d’amour que si j’avais toujours été pieux, bien qu’autrefois, j’aie été un pécheur. Qui n’en serait pas étonné ?

Or si, d’une part, nous avons du mal à comprendre pourquoi Dieu nous porte un tel amour, d’autre part, nous remarquons quelle en est la portée pour nous personnellement.

Si Dieu déclare juste le pécheur, il peut donc vous justifier vous aussi. Car n’est-ce pas votre état ? Tel est votre véritable qualificatif si vous n’êtes pas converti. Vous avez vécu sans Dieu, étant le contraire d’un saint, vous avez été et vous êtes un pécheur. Peut-être vivez-vous dans l’indifférence à l’égard de Dieu, à l’égard de sa Parole et de sa maison.

Peut-être aussi avez-vous essayé de nier l’existence de Dieu. Vous avez vécu sur cette terre remplie de témoignages de la présence de Dieu, en fermant continuellement les yeux devant les évidences manifestes de sa puissance et de sa divinité. Vous avez vécu comme si Dieu n’existait pas. En vérité, il vous aurait plu de pouvoir démontrer, si la chose était possible, qu’il n’y a pas de Dieu. Après avoir marché de longues années dans cette voie, il se peut que maintenant Dieu ne représente plus rien pour vous.

Pécheur ! 

Ce terme s’applique à vous aussi précisément que celui d’eau salée s’applique à la mer, n’est-ce pas ? Mais il se peut que vous apparteniez à une autre catégorie de personnes. Vous avez suivi régulièrement toutes les pratiques extérieures de la religion, mais sans y mettre votre cœur. Vous êtes donc toujours un pécheur non pardonné. Bien que vous vous soyez joint au peuple de Dieu, vous n’avez jamais rencontré Dieu. Vous avez chanté des cantiques, mais vous n’avez jamais loué Dieu du fond du cœur. Vous avez vécu sans amour pour Dieu et sans égard pour ses exigences dans votre vie journalière.

Vous êtes exactement celui à qui s’adresse cette bonne nouvelle, cet Évangile qui proclame que Dieu déclare justes les pécheurs. Si vous laissez parler votre cœur, vous serez frappé de la grande bonté de Dieu qui a pourvu au salut d’un être tel que vous. Vous vous direz :

  • « Il déclare juste le pécheur ! Pourquoi alors ne serais-je pas déclaré juste, moi aussi ? »

Remarquez encore que le salut de Dieu ne concerne que ceux qui en sont indignes, qui n’ont rien fait pour le mériter. Il est naturel que cette vérité se trouve dans la Parole de Dieu : quels sont ceux qui ont besoin de justification, sinon ceux qui n’ont aucune possibilité de se justifier ? Si quelqu’un se croit juste, il ne ressent pas le besoin d’une justification. Si vous êtes persuadé d’accomplir le bien, vous pensez sans doute que le ciel vous sera accordé d’office. Qu’avez-vous besoin, dans ce cas, d’un Sauveur et de sa miséricorde ? La justification ? À quoi vous serait-elle utile ? Dès lors, ce livre vous fatiguera, car il n’est désormais d’aucun intérêt pour vous. Cependant, aussi sûr que vous êtes vivant, vous marchez à votre perte !

Vous, homme juste, dont la justice est basée sur vos bonnes œuvres, vous êtes ou trompeur, ou trompé, car l’Écriture qui est infaillible déclare : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3 v. 10). Si vous vous croyez juste, je n’ai aucun Évangile à vous annoncer !

Jésus-Christ n’est pas venu pour chercher les justes et je ne peux pas, moi, entreprendre ce qu’il n’a pas fait lui-même. Si je vous appelais alors que vous vous considérez juste, vous ne voudriez pas venir ; aussi, ce n’est pas en votre qualité de juste que je veux m’adresser à vous. Considérez plutôt ce qui vous permet d’avoir cette opinion de vous-même, jusqu’à ce que vous voyiez combien elle est illusoire. Une toile d’araignée est deux fois plus solide que votre soi-disant justice !

Croyez-moi, les seules personnes qui puissent être justifiées sont celles qui n’ont aucune justice personnelle. Pour qu’elles soient acquittées devant le tribunal de Dieu, il faut que quelque chose soit fait en leur faveur. Soyez-en parfaitement sûr, le Seigneur seul peut faire pour elles ce qui est nécessaire. Jésus, la sagesse infinie, ne commence jamais quelque chose d’inutile. Il n’entreprend jamais ce qui est superflu.

Justifier le juste, à quoi bon ? Ce serait le travail d’un fou. Mais justifier le coupable, voilà une œuvre digne de l’amour et de la compassion de Dieu ! Justifier le pécheur, c’est un miracle qui n’appartient qu’à Dieu, et ce miracle, il l’accomplit.

Si un grand médecin découvre des remèdes sûrs et efficaces, à qui les proposera-t-il ?

Aux gens en bonne santé ? Je ne le pense pas. S’il s’installe dans un lieu où il n’y a pas un seul malade, il ne tardera pas à s’apercevoir qu’il n’est pas à la bonne place. « Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin » (Matthieu 9 v. 12). De même, n’est-il pas évident que la grâce et la rédemption, les grands remèdes qu’offre Dieu, s’adressent à ceux qui souffrent intérieurement ? Ces moyens de guérison ne sont pas destinés aux gens en bonne santé, ils ne leur seraient d’aucune utilité.

Si vous vous sentez spirituellement malade, c’est pour vous que le grand Médecin est venu dans le monde. Si votre péché vous a complètement ruiné, c’est pour un être tel que vous que le plan du salut a été préparé. C’est parce que le Dieu d’amour avait précisément en vue des pécheurs tels que vous, qu’il a formé ses plans pour vous sauver.

Supposez qu’un homme riche, au cœur généreux, se décide à remettre leurs dettes à tous ses débiteurs : il est clair que cela ne concerne que ceux qui lui sont réellement redevables. L’un lui doit mille euros, un autre lui en doit cinquante, peu importe, chacun d’eux est libéré de toute dette dès qu’il a reçu sa quittance. Mais l’homme le plus généreux du monde peut-il remettre les dettes de ceux qui ne lui doivent rien ?

Ainsi donc, à vous qui n’avez pas de péché, le pardon ne peut être accordé. En refusant d’admettre votre péché, vous empêchez le Dieu tout puissant d’exercer son pouvoir de pardonner ! La grâce n’est que pour les coupables. Le pardon n’est que pour les pécheurs. Il est absurde de parler de faire grâce à un innocent, et de pardonner à quelqu’un qui n’a jamais commis d’offense.

Pensez-vous qu’étant pécheur, vous serez irrémédiablement perdu ? Non, car c’est précisément à vous que le salut est offert. Si vous convenez que vous êtes un transgresseur, je voudrais vous faire comprendre que c’est à des transgresseurs comme vous que la grâce est destinée.

Jésus cherche et sauve ceux qui sont perdus. Par sa mort, il a payé un prix réel pour de véritables pécheurs. Jamais les portes de la grâce ne se ferment pour ceux-là. Ce n’est pas pour des péchés imaginaires que le Seigneur Jésus a donné sa vie. Son sang a été répandu pour laver des taches noires comme l’encre, que rien d’autre n’aurait effacées. Celui qui croit être un pécheur méprisable est précisément celui que Jésus veut purifier.

Un prédicateur a un jour développé le verset suivant : « Attention : la hache est déjà sur le point d’attaquer les arbres à la racine. Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu » (Matthieu 3 v. 10). L’impression produite sur ses auditeurs fut telle que l’un d’eux lui dit :

  • « À vous entendre, on aurait pu penser que vous vous adressiez à des criminels. Votre sermon aurait mieux été à sa place dans une prison ! »
  • « Oh non ! répondit le prédicateur, si j’avais à prêcher dans une prison, ce n’est pas ce texte-là que je prendrais, mais plutôt celui-ci : « La parole que voici est certaine, elle mérite d’être reçue sans réserve : « Jésus-Christ est venu dans ce monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée 1 v. 15).

C’est cela. La Loi est pour le propre juste afin d’humilier son orgueil ; l’Évangile est pour celui qui se sent perdu afin de le délivrer du désespoir. Vous qui n’êtes pas perdu, qu’avez-vous à faire d’un Sauveur ? Le berger cherche-t-il les brebis qui ne se sont jamais égarées ?

Pouvez-vous supposer que la femme de la parabole aurait balayé sa maison pour se mettre à la recherche de la pièce d’argent qui ne serait jamais sortie de sa poche ? Il va de soi que le remède est pour les malades, la vie pour les morts, le pardon pour les coupables, la liberté pour les captifs, la vue pour les aveugles. Si les hommes ne sont pas coupables et dignes de la condamnation, le Sauveur, sa mort sur la croix et la bonne nouvelle du pardon demeurent inexplicables. La raison d’être de l’Évangile, c’est le pécheur.

Vous à qui cette parole est adressée, si vous êtes sans mérite, indigne, bon seulement pour l’enfer, vous êtes exactement la personne à laquelle l’Évangile est destiné, pour lequel il a été préparé et proclamé :

Seul le Seigneur peut vous aider à saisir cette vérité.

À première vue, quelqu’un peut trouver étonnant que le salut s’adresse précisément à ceux qui sont coupables et perdus. Il lui semble plus naturel de penser que le salut s’obtient par la repentance, oubliant que la repentance elle-même fait déjà partie du salut !

  • « Mais, objecte-t-il, je dois d’abord devenir comme ceci, ou comme cela ! »

C’est vrai, mais ce changement sera la conséquence immédiate du salut. Le salut lui est offert avant même qu’il puisse produire aucun des fruits qui en résultent. En fait, le salut lui est donné au moment où il se reconnaît pécheur, ne méritant rien d’autre que les qualificatifs de vil, abominable et méprisable.

C’est pourquoi je prie instamment tous ceux qui ont mauvaise opinion d’eux-mêmes, ceux qui craignent de ne pas avoir même un seul bon sentiment ou quoi que ce soit qui puisse leur attirer la faveur de Dieu, de croire fermement que le Dieu de toute grâce peut et veut les accepter sans aucun mérite. Il leur pardonne instantanément, non parce qu’ils sont bons, mais parce qu’il est bon.

Ne fait-il pas resplendir le soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons ? N’est-ce pas lui qui dispense les saisons fertiles et qui, au moment propice, envoie la chaleur et la pluie aux nations les plus dépravées ?

La grâce infinie de Dieu surpasse ce que vous et moi pouvons en concevoir. Comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, de même les pensées de Dieu s’élèvent au-dessus de nos pensées. Il pardonne abondamment. Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs : le pardon est pour les coupables. N’essayez pas de vous changer par vous-même, mais venez tel que vous êtes à celui qui déclare juste le pécheur.

Il y a quelque temps, un grand artiste projeta de peindre un groupe d’habitants représentatifs de la ville dans laquelle il habitait. Il choisit d’y faire figurer un balayeur de rues, sale, débraillé et en haillons, connu de la ville entière.

L’artiste proposa à cet homme :

  • « Si vous voulez bien venir à mon atelier pour y poser, je vous paierai largement ! »

L’homme ne manqua pas d’arriver dans la matinée. Mais l’artiste le mit aussitôt à la porte, car, après s’être débarbouillé et peigné, notre homme avait revêtu un élégant costume. Le peintre avait besoin de lui en sa qualité de nécessiteux et il n’avait pas été invité à un autre titre. De même, vous serez reçu dans le royaume de Dieu si vous y venez en tant que pécheur et uniquement en tant que tel.

Il ne s’agit pas d’attendre que vous soyez réformé, mais de venir pour être sauvé. Dieu déclare juste le pécheur. Il vous rejoint là où vous vous trouvez. Il vous accueille tel que vous êtes, fut-ce dans l’état moral le plus bas.

Venez tel que vous êtes. Cela signifie : venez à votre Père céleste avec toutes vos fautes, et avec votre nature portée au mal. Allez à Jésus exactement tel que vous êtes : souillé, honteux, indigne de la vie et redoutant la mort.

Allez à lui, vous qui vous sentez comme les balayures de la création. Allez à lui, vous qui n’espérez que la mort, vous, que le désespoir écrase, comprimant votre cœur sous l’oppression d’un horrible cauchemar. Allez à lui en disant :

  • « Seigneur ! Voici un pécheur que tu peux déclarer juste ! »

Pourquoi ne le ferait-il pas ? Et s’il peut le faire pour un autre, pourquoi pas pour vous ? N’est-ce pas à des êtres tels que vous que Dieu se propose de faire grâce ? Je me suis exprimé dans le langage du texte biblique, et il m’est impossible de vous en faire l’application avec plus d’énergie. Le Dieu éternel s’est désigné ainsi : « Dieu qui déclare justes les pécheurs ». Ceux qui sont injustes naturellement, il les rend justes, et il les transforme au point qu’ils peuvent être regardés comme tels.

Ce fait extraordinaire ne vous concerne-t-il pas ? Je vous en supplie, ne vous donnez aucun repos jusqu’à ce que vous l’ayez considéré à fond.

 

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