Entrer dans le repos de Dieu

Entrer dans le repos de Dieu

Josué a amené Israël dans le pays. Dieu l'a fait à travers Josué et Josué est l’image de Jésus, les noms de Josué et Jésus ont la même racine

Travaillons à entrer dans le repos de Dieu !

« Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe, en suivant le même exemple de désobéissance » (Hébreux 4 v. 11). Nous allons essayer de répondre à la question : « Comment un homme entre-t-il dans le repos de Dieu ? ». Nous allons essayer de mettre en lumière quelques étapes simples qu'il nous faut comprendre et pratiquer ; en sachant qu’elles seront toutes incluses dans un seul acte d'abandon et de foi.

Première étape

Il faut que nous apprenions à confesser : « Je crois de tout cœur qu’il y a un repos dans une vraie vie de foi ». L'ignorance des chrétiens au sujet du « repos de Dieu » est presque générale, et c'est là une grande cause de stagnation spirituelle chez beaucoup d'enfants de Dieu sincères et consacrés.

Israël est passé par deux étapes : « Il nous a fait sortir de là, pour nous amener dans le pays qu'il avait juré à nos pères de nous donner » (Deutéronome 6 v. 23). « Il nous a fait sortir, afin de nous faire entrer ». Nous voyons ici deux parties de l’œuvre de rédemption de Dieu : « Il nous a fait sortir d’Égypte, afin de nous introduire en Canaan ». Et cela s’applique à chaque croyant. Lors de notre conversion, Dieu nous a fait sortir d’Égypte, et le même Dieu tout-puissant désire nous amener dans la vie cananéenne, qui représente le repos de Dieu et la royauté de Christ pour nos vies.

Les Israélites ont laissé Dieu les sortir d’Egypte, mais ils ne L’ont pas laissé les faire entrer en Canaan, et ils ont dû errer pendant quarante ans dans le désert. C’est l’image, hélas, de beaucoup de vies chrétiennes aujourd’hui. Dieu les amène à se convertir, ils veulent bien d’un Jésus-Christ Sauveur ; mais ils ne Le laissent pas les introduire dans tout ce qu’il a préparé pour eux, dans leur héritage, ils ne veulent pas d’un Jésus-Christ Seigneur.

Connaissez-vous la différence entre ces deux vies ? La vie que vous menez actuellement est la vie que vous avez choisie. Regardons simplement le désert et Canaan. Quels sont les points de différence ? Dans le désert, errant pendant quarante ans, d'avant en arrière ; en Canaan, un repos parfait dans le pays que Dieu leur a donné, allant à la conquête de victoire en victoire. C’est la différence entre la vie d’un chrétien qui est entré en Canaan et celle de celui qui n’est pas entré en Canaan. Errant d'avant en arrière ; flirtant avec le monde, revenant et se repentant ; vaincu par la tentation, et ne revenant que pour repartir ; une vie de hauts et de bas. En Canaan, en revanche, nous trouvons une vie de repos, parce que l’âme a été disciplinée et a appris à faire confiance en tout temps à Dieu dans Sa toute-puissance.

Une autre différence c’est que la vie dans le désert était une vie de besoins ; en Canaan, c’est une vie d'abondance. Dans le désert, il n’y avait rien à manger et il n'y avait souvent pas d'eau. Dieu a gracieusement pourvu à leurs besoins par la manne et l'eau du rocher. Mais ils ne s'en contentaient pas, et leur vie était une vie de besoins, de murmures, d’incrédulité. Mais à Canaan, Dieu leur donna des vignes qu'ils n'avaient pas plantées, une terre où coulait le lait et le miel, une terre qui vivait de la pluie du ciel dont Dieu Lui-même prenait soin.

Si vous vous demandez : « comment puis-je entrer dans tout mon héritage ? » Alors premièrement, croyez et prononcez cette parole : « Je crois qu’il existe un repos que je ne connais pas, dans lequel Jésus, mon Josué, peut et veut m’amener. Je crois qu'il y a une possibilité pour moi d'un tel changement, en dehors de cette vie de pauvreté, d'obscurité, de tristesse spirituelle. J’ai soif de vivre dans ce pays d’abondance, où la grâce de Jésus se révèle suffisante chaque jour, à chaque heure ».

Et puis, la troisième différence c’est que dans le désert, il n’y a pas eu de victoire. Lorsqu'ils essayèrent, après avoir péché à Kadesh, d'affronter leurs ennemis, ils furent vaincus. Dans le pays de la promesse, ils ont vaincu tous les ennemis. A partir de Jéricho, ils allèrent de victoire en victoire. Le Saint-Esprit attend cela pour nous donner la victoire chaque jour. Non pas pour nous éviter la tentation, les combats et les épreuves ; mais unis avec Christ, nous pourrons proclamer : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4 v. 13). Et puis : « …nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8 v. 37). Que Dieu nous aide à véritablement confesser cela.

« Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue » (1 Corinthiens 2 v. 7 et 8).

Deuxième étape

Nous devons apprendre à confesser, non seulement : « Je crois qu’une telle vie existe » ; mais également : « Je n’ai pas encore connu ce repos, je ne vis pas pleinement mon héritage ». Vous direz peut-être : « Je l’ai cherché ». Ou alors : « Je n’en ai jamais entendu parler ». Ou encore : « Je pensais l’avoir trouvé, mais je l’ai encore perdu ». Que chacun soit honnête avec Dieu.

Pourquoi est-il si important de parler ainsi ? Parce que, frères et sœurs, toute entrée plus profonde dans le plein salut doit toujours se faire par la voie de la conviction et de la confession.

Par conséquent, que chaque chrétien soit prêt à dire : « Hélas ! Je ne suis pas entré dans tout mon héritage et je suis fautif. J'ai déshonoré Dieu, je n’ai pas cherché Son royaume et Sa justice de tout mon cœur. J'ai été comme Israël, je L'ai provoqué par mon incrédulité, ma désobéissance et mes murmures. Dieu, aie pitié de moi, et fais-moi entrer dans ton repos ! » Oh, que cela s'élève de vos cœurs devant Dieu, jusqu’à ce que la chose arrive.

Troisième étape

Et enfin, nous devons apprendre à confesser : « Dieu merci, cette vie de victoire est pour moi par la grâce de mon Dieu ». Ne dites pas : « Je crois qu’une telle vie existe, mais pas pour moi. Mon caractère est tellement instable, ma volonté est naturellement très faible, mon tempérament est nerveux et susceptible. Il m'est impossible de vivre toujours sans soucis, en me reposant en Dieu dans mes tempêtes ». Bien-aimé, ne dis pas cela, c’est un mensonge du malin. Nous parlons souvent ainsi pour une seule raison : Nous ne savons pas ce que notre Dieu est capable d’accomplir pour nous : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu » (Luc 18 v. 27).

Commençons à détourner notre regard de nous-même et à regarder vers Dieu. Prenons cette parole précieuse au sérieux : « Il les a fait sortir pour pouvoir les faire entrer ». Le Dieu qui leur a fait traverser la mer Rouge était le même qui leur a fait traverser le Jourdain jusqu'en Canaan. Le Dieu puissant qui nous a convertis est le même qui est capable de nous faire entrer dans cette vie bénie. Il sait que nous ne pouvons pas y entrer par nous-mêmes.

Commençons à dire, même avec les débuts d'une foi faible, même intellectuellement seulement : « C’est pour moi, je le crois. Dieu ne déshérite aucun de ses enfants. Ce qu'Il donne est pour chacun. Je crois que cette vie bénie me revient. Cela m'est destiné, moi qui suit faible et indigne. Gloire à son nom béni ».

« Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29 v. 29).

Quatrième étape

Et puis vient cette dernière étape d’une importance capitale. Nous devons confesser que nous ne pourrons jamais, par aucun effort de notre part, l’expérimenter. C’est Dieu qui doit nous l’accorder. Nous ne pouvons pas le saisir par nous-mêmes. Alors comment pourrons-nous alors l'obtenir ?

Louez Dieu s’Il vous plonge dans une conscience d’impuissance totale et de désespoir de vous-même. Il est simplement en train d’œuvrer en vous pour vous aider à diriger votre confiance en Lui. Chrétiens bien-aimés, vous ne parviendrez jamais, par aucun effort, à saisir Dieu, ni à vous emparer de quelques bénédictions sans son aide ; c'est Dieu qui doit le donner. Chérissez cette impuissance bénie. C'est Lui qui nous a fait sortir, c’est Lui qui doit Lui-même nous y faire entrer. C'est votre plus grand bonheur d'être impuissant : « Car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12 v. 10).

Priez Dieu de vous révéler par le Saint-Esprit votre véritable impuissance, et cela ouvrira la voie à votre foi pour dire : « Seigneur, tu dois vraiment le faire Toi-même, sinon cela ne se fera jamais ». Dieu le fera. Les chrétiens se demandent souvent pourquoi il est si difficile de croire. Il n’y a qu’une seule réponse à cette question : C’est l’activité de notre « moi ». Notre « moi », « notre vieille nature », ne cesse de travailler à vouloir administrer les choses spirituelles. Mais quand par la grâce de Dieu nous arriverons au bout de nous-mêmes, c’est alors que vous ne pourrons que crier : « Seigneur, aide-moi ! Seigneur, aide-moi ! ». Alors votre délivrance sera proche, croyez cela. C’est Dieu qui vous fera entrer.

Pour entrer dans ce repos il nous faut être prêts à tout abandonner. La grâce de Dieu est gratuite, pourtant, d’un autre côté, Jésus nous dit que quiconque veut une perle de grand prix doit tout sacrifier. Nous devons vendre tout ce que nous possédons pour acheter cette perle (Matthieu 13 v. 46). Il ne suffit pas de s’émouvoir seulement de la beauté et de la gloire de cette perle. Vous devez en devenir propriétaire, propriétaire également du terrain. L’homme qui trouva le champ avec un trésor et celui qui trouva la belle perle furent tous deux heureux ; mais ils ne l'avaient pas encore en leur possession. Pas avant qu’ils soient allés tout vendre, qu’ils aient tout abandonné, qu’ils aient acheté le terrain et acheté la perle.

Il y a beaucoup de choses à abandonner : Le monde, ses plaisirs, sa faveur, sa bonne opinion. Nous devons avoir la même relation au monde que Jésus. Le monde L'a rejeté et L'a chassé, il nous faut tout abandonner. Nous devons être prêts à abandonner tout ce qu’il y a de bon en nous, notre vie religieuse, nos expériences et nos succès. Nous devons tout abandonner et devenir rien, afin que Dieu seul ait la gloire. Dieu nous a amené à la conversion ; c'est la vie de Dieu qui nous a été donnée ; mais nous l'avons souillée dans le désert par la désobéissance, l'incrédulité, et nos convoitises.

Abandonnons tout. Abandonnons toute notre propre sagesse et nos propres pensées sur l'œuvre de Dieu. Pourquoi l’Esprit-Saint ne peut-Il pas nous enseigner de manière plus efficace ? Aucune autre raison que celle-ci : La sagesse de l’homme L’en empêche, c’est toujours la sagesse de l'homme qui empêche la lumière de Dieu de briller pour chasser les ténèbres.

La perle de grand prix vaut tout, Dieu vaut tout, Christ vaut tout. Abandonnez-vous maintenant au Dieu saint et éternel, pour qu’Il ​​vous conduise dans ce repos parfait.  Remettez-vous entre les mains du Dieu vivant. Dieu est amour, Dieu est proche, Il se languit de vous donner Sa bénédiction. Il désire régner dans votre cœur comme dans Sa demeure, comme dans Son temple. Vous avez besoin de votre Dieu, c’est vrai, mais savez-vous que notre Dieu a besoin de nous pour trouver la pleine satisfaction de son cœur de Père. Venez aujourd’hui et dites : « Je fais le choix de m’abandonner maintenant au Christ. Je choisis délibérément d’acheter gratuitement la perle de grand prix. Je veux tout abandonner tout pour ce but. Au nom de Jésus, j'accepte cette vie de repos parfait ».

Mes chers frères et sœurs ; vous qui avez jusqu’à présent vécu votre vie par vos propres forces, dans le désert de votre vieille nature ; ne commencerez-vous pas aujourd'hui ? Ne choisirez-vous pas une vie dans laquelle Dieu sera tout et dans laquelle vous vous reposerez en Lui pour tout ? Ne choisirez-vous pas une vie dans laquelle vous proclamerez avec foi : « Tout est accompli » (Jean 19 v. 30).

Alors ayez bon courage, n'ayez crainte, vous pouvez faire confiance à Dieu. Il va vous installer dans Son repos. Josué a amené Israël dans le pays. Dieu l'a fait à travers Josué et Josué est l’image de Jésus, les noms de Josué et Jésus ont la même racine. Votre Jésus vous a lavé dans son sang ; ce Jésus que vous avez appris à connaître comme votre précieux Sauveur. Faites-lui confiance aujourd’hui, vous pouvez encore compter sur Lui. Il vous prendra par la main et vous introduira dans toute Sa plénitude : « Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi » (Josué 1 v. 9).

« Vous m'invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Eternel » (Jérémie 29 v. 12 et 13).

 Grâce et bénédictions pour votre vie !

 

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