L’école de Christ.7

L’école de Christ.7

Apprendre sous l’onction - L’école de Christ, c’est l’école où Christ est la leçon vivante et l’Esprit, le grand professeur. L’enseignement y est subjectif et pratique et non objectif et théorique.

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes » (Matthieu 11 v. 29) : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui » (Matthieu 3 v. 16) : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1 v. 4).

« Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jean 1 v. 51) : « En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 v. 2).

« Mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3 v. 16 à 18).

L’école de Christ, c’est l’école où Christ est la leçon vivante et l’Esprit, le grand professeur. L’enseignement y est subjectif et pratique et non objectif et théorique. On n’y enseigne pas des choses, mais on y reçoit une formation intérieure et expérimentale de Christ, en tant que partie intégrante de nous-même. Voilà la nature de cette école.

L’onction : pour quoi faire ?

« Tu verras le ciel ouvert… Il vit les cieux ouverts et l’Esprit de Dieu descendant sur lui ». Que signifie l’onction du Saint-Esprit ? Ce n’est rien d’autre que le Saint-Esprit prenant sa place de Seigneur absolu.

L’onction porte en elle la Seigneurie absolue du Saint-Esprit, l’Esprit comme Seigneur. Cela implique que toutes les autres seigneuries ont été déposées et mises de côté : celles de nos vies, de nos pensées, de nos volontés, de nos désirs, de nos plans ; la seigneurie des autres. Tout autre intérêt, tout autre attachement, toute autre influence a cédé sa place sans réserve à la Seigneurie du Saint-Esprit. Nous ne pourrons jamais jouir de l’onction tant que cette étape n’aura pas été franchie.

C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus est descendu dans les eaux du Jourdain, dans la mort et le tombeau, en prenant symboliquement la place de l’homme, pour qu’à partir de cet instant-là, il ne soit plus dirigé par sa vie propre, afin d’être rendu capable de réaliser le plan de Dieu ; en étant soumis au Saint-Esprit jusque dans les plus petits détails. Le tombeau du Jourdain a témoigné d’un renoncement de Jésus à toute volonté d’indépendance, à toute autre domination ou influence.

Quand nous examinons la vie spirituelle de Jésus dans les Évangiles, nous remarquons qu’il prenait cette position à chaque instant. Pourtant, les pressions et les influences sur Jésus furent nombreuses et puissantes, et auraient pu affecter ou guider ses actions. Il dut même prendre des mesures pour préserver sa vie contre les fortes attaques de l’ennemi.

Parfois, Satan se revêtait des arguments et de la persuasion d’un proche associé pour le faire dévier de sa route, ou pour le convaincre de prolonger sa vie dans le but de lui éviter certaines souffrances. Il subissait quelquefois des pressions de toutes parts — et bien des conseils semblaient pourtant sages et avisés, comme ceux des amis de Job — pour l’éloigner de son chemin.

Mais, que cela soit Satan, qui venait à lui directement, par ruse ou par insinuation ; ou que cela soit par ses proches disciples ou associés ; quel que soit le type d’argument invoqué, personne n’a pu faire dévier Jésus de son principe de base : « je suis sous l’onction, je me consacre à la souveraineté absolue du Saint-Esprit, et je n’en bougerai pas, quel que soit le prix ; même si je perds ma vie, mon influence, ma réputation, tout ce qui m’est cher. Je ne peux changer de position tant que je sais, par le Saint-Esprit, quelle est la pensée du Père et non une autre pensée, quelle est la volonté du Père et non une autre volonté, que cette chose vient directement du Père ! »

C’est ainsi que Jésus mettait tout à plat, jusqu’à ce qu’il sache ce que l’Esprit de Dieu témoignait à son esprit. Il vivait selon cette loi, ce principe de l’autorité absolue, du gouvernement et de la seigneurie de l’onction, et c’est pourquoi l’onction est descendue. Souhaitons-nous ardemment avoir l’onction du Saint-Esprit ? Si oui, dans quel objectif le souhaitons-nous ? Est-ce dans le but d’avoir de la puissance et de l’influence, et être capable de faire plein de choses merveilleuses ?

Avant tout, la première chose concernant l’onction, c’est que l’on ne peut rien faire excepté ce que l’onction nous enseigne et nous conduit à accomplir. L’onction retire tout de nos mains. L’onction prend en charge notre réputation, elle prend en charge le plan de Dieu et prend le contrôle de tout. Et tout, dès cet instant, est entre les mains du Saint-Esprit.

Nous devons nous rappeler que si nous voulons apprendre Christ, cet apprentissage se fera par l’action du Saint-Esprit en nous, et cela signifie que nous devrons suivre exactement le même chemin que Christ dans le principe et dans la loi.

C’est pourquoi nous n’avancerons pas loin tant que nous n’entendrons pas Jésus dire : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même… Les Paroles que je vous dis, je ne les prononce pas de moi-même… Les œuvres que je fais ne sont pas les miennes, mais le Père demeurant en moi accomplit ses œuvres ! »

« Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jean 5 v. 19). Combien de fois enseigne-t-on sur ce verset, sans pouvoir le vivre plus de quinze minutes. Il y a un côté négatif dans l’onction, mais le côté positif peut se résumer en un mot, le « Père ». Peut-être est-ce une idée de l’onction un peu différente de celle dont nous avons l’habitude, où nous croyons qu’être oint du Saint-Esprit nous amènera dans une vie exaltante et merveilleuse.

Le premier point que nous devons savoir à propos de l’onction, c’est que nous allons être prisonniers de la Seigneurie de l’Esprit, de telle sorte qu’il ne se passera rien dans nos vies, si ce n’est lui qui l’accomplit. Rien ! Cela ne nous fera pas plaisir, si notre vie naturelle est forte et prédominante ; c’est pourquoi, avant de recevoir l’onction, le Jourdain doit être présent. Il est donc nécessaire pour nous de renoncer à notre force naturelle et à notre égoïsme, car l’onction va porter en elle la domination absolue de l’Esprit.

On en remarque l’importance dans 2 Corinthiens 3 v. 16 à 18 : « Quand on se tourne vers le Seigneur », lorsqu’il est notre seul objectif, « le voile est ôté et nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » ou « par l’Esprit qui est le Seigneur ».

Nous sommes à l’école et nous pouvons voir Christ, nous pouvons apprendre Christ et être transformés à l’image de Christ, sous le contrôle de l’Esprit, seulement si le Seigneur est notre seul objectif. Mais, pour nous chrétiens consacrés et dévoués, il nous faut du temps jusqu’à ce que le Seigneur Jésus devienne notre seul objectif et notre seul but. Nous disons aimer le Seigneur, mais nous aimons surtout nos propres voies, et nous n’aimons pas en changer.

Sommes-nous arrivés au point où spirituellement, nous n’avons plus aucun problème avec le Seigneur ? Certainement pas, car nous en sommes encore au point où nous pensons si souvent que ce sont les intérêts du Seigneur si nos cœurs suivent telle ou telle direction ; et si par malheur, le Seigneur ne nous laisse pas faire, nous nous sentons alors contrariés, voire trahis.

Mais si nous en arrivons à abdiquer et à dire : « Très bien, Seigneur, je suis satisfait que tu ne m’aies pas permis de faire telle ou telle chose, mais je me réjouis toujours de faire ta volonté ! », alors nous gagnerons du temps.

N’est-ce pas la réalité pour chacun de nous ? Si cela est vrai, cela signifie qu’après tout, le Seigneur n’était pas vraiment notre objectif, comme nous le croyions si formellement. Nous avons aussi un autre objectif associé au Seigneur, quelque chose que nous voulons être ou faire, un endroit où nous voulons aller, quelque chose que nous souhaitons posséder.

C’est une réalité, et le Saint-Esprit sait très bien tout cela. Dans cette école de Christ, où l’objectif de Dieu est Christ, seulement Christ, totalement Christ, l’onction implique que Christ soit Seigneur, par l’Esprit. L’onction se situe donc là, c’était une réalité en Christ, cela doit être une réalité en nous.

« Seigneur » et soumission.

Pour être diplômé de cette école, à la gloire de Jésus-Christ, et pour être compétent dans ce royaume, la seule façon d’apprendre dans cette direction divine, c’est la soumission au Saint-Esprit.

Ce mot « soumission », dans le Nouveau Testament, est très intéressant, mais il a souvent été mal utilisé et mal compris. C’est ainsi que la notion de soumission est fréquemment associée à celle de pression continuelle, d’écrasement ou de refoulement. C’est le cas dans le verset : « Femmes soyez soumises à vos maris » (Éphésiens 5 v. 22), où l’on interprète à tort cette soumission comme une domination du mari sur sa femme.

Pour comprendre la signification de soumission en grec, il faudrait écrire le chiffre « 1 » et y associer le mot soumission. « 1 » est le chiffre de base sans lequel le système numérique ne tient pas. « 1 » se tient avant tout ce qui vient après et donne une valeur à tout le reste.

Soumission signifie donc que Christ a la prééminence en toutes choses. Nous venons après lui et prenons toute notre valeur de lui et en lui. Cela ne veut pas dire que nous allons être écrasés par lui, mais que nous allons profiter de toute la « sève » qui se trouve dans le « Cep ». Tant que nous ne sommes pas soumis à Christ, nous n’en tirerons aucun bénéfice. Il a la première place, nous avons la deuxième place, et nous n’aurons de la valeur qu’en prenant notre place.

L’Église n’est pas soumise à Christ, dans un sens répressif, mais dans le sens de se tenir volontairement après lui, à son côté. Christ a la prééminence et la première place, et l’Église, son épouse, tire tout le bénéfice et le bien de cette prééminence. C’est vrai que l’Église reste au second rang, mais peu importe d’être second, si toutes nos valeurs émanent du premier. Voilà la vraie soumission. Dieu veut que l’Église possède toutes choses en se positionnant à ses côtés et en lui laissant toujours la prééminence.

La Seigneurie de l’Esprit n’est pas quelque chose de dur et d’ardu, qui nous dépouille et qui nous tire vers le bas sans que l’on n'ose plus bouger ; mais elle a pour but de nous amener dans toute la plénitude de Christ, la tête.

Depuis Adam jusqu’à aujourd’hui, le problème a toujours été que l’homme n’a jamais voulu recevoir la plénitude de quelqu’un d’autre, mais de la connaître indépendamment de Dieu. Mais le Saint-Esprit nous « coupe l’herbe sous les pieds » en disant : « La plénitude est en Jésus, et seulement en lui ! »

Pour pouvoir connaître la plénitude, il doit prendre la place de Seigneur absolu. Il nous fait la grâce d’accepter le sens du Jourdain, afin d’avoir les cieux ouverts au-dessus de nous, et par ce ciel ouvert, l’onction qui nous apporte la plénitude céleste.

Nous n’avancerons jamais dans cette école, tant que nous n’accepterons pas la Seigneurie du Saint-Esprit. C’est pourquoi bien des chrétiens ne vont pas bien loin dans la connaissance du Seigneur, car ils n’ont jamais accepté ce que l’onction implique, ils ne sont jamais descendus au Jourdain ; ils veulent bien de l’onction, mais sans passer par la croix. Leurs progrès sont alors très lents, voire insignifiants.

Le chrétien qui comprend vraiment le sens de la croix et du Jourdain pour éclairer la Seigneurie de l’Esprit, grandira et se développera rapidement, plus vite que les autres. En fait, c’est l’examen préliminaire, l’examen d’entrée.

École de Christ : Leçon numéro un.

La première leçon que le Saint-Esprit nous enseigne est sur le fait que la nature de Christ est radicalement différente, voire opposée à la nôtre. Cette leçon sera continue tout au long de notre vie. Lisons ainsi chaque Évangile, doucement et attentivement, avec la pensée de combien Christ est différent de nous tous, même de ses disciples.

Cette différence « saute aux yeux » encore et encore : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut » (Jean 8 v. 23). C’est un contraste qui devient au fur et à mesure, une rupture, une opposition de jugements, de mentalités, de pensées, de raisonnements, d’idées et de valeurs. Une vraie rupture.

La nature de Christ est fondamentalement différente de la nôtre, c’est une nature céleste, divine. Personne d’autre n’a cette nature. Ses disciples avaient une nature terrestre, une mentalité terrestre. À quelque niveau que ce soit, les deux ne pouvaient se rencontrer, car il existe un énorme fossé entre les deux. Ainsi, nous sommes à notre désavantage. Comment résoudre un tel problème ?

Jésus parle toujours d’un temps où il demeurera en eux et ils seront en lui. Quand ce temps viendra, ils seront complètement et foncièrement différents de ce qu’ils étaient au plus profond de leur être. C’est-à-dire que ce qui est en Christ sera en eux, ce qui est totalement différent sera en eux.

Quelquefois, la sagesse humaine leur dictera de faire ceci ou cela, mais cet « autre » à l’intérieur d’eux dira : « Continue ! Avance ! »

L’homme extérieur dira : « C’est de la folie ! Je cours au désastre ! »

L’homme intérieur dira : « Il faut le faire ! Avance ! » Les deux ne pourront se réconcilier.

Il nous faut apprendre à le connaître, à suivre son Chemin : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive » (Matthieu 16 v. 24). Il nous faut apprendre à renoncer à nos arguments, nos raisonnements, nos jugements, notre bon sens parfois. « Suis-moi ! » Nous ne pourrons jamais être sûrs d’être sur le droit chemin tant que nous ne lui serons pas soumis en toutes choses.

C’est pourquoi la prière a une si grande importance dans la vie de l’enfant de Dieu, et qu’elle avait une place si primordiale dans la vie de Jésus sur terre. C’est presque une énigme pour nous : Lui, Christ, le Fils de Dieu, oint du Saint-Esprit et sans péché, passait malgré tout une nuit de prière après une journée de dur labeur. Pourquoi cela ? Parce qu’il n’y avait plus d’autre influence à l’œuvre, il n’y avait rien d’autre à prendre en considération que de rester en harmonie avec le Saint-Esprit, sous l’autorité où il s’était placé, car il ne pouvait rien décider de lui-même.

S’il en était ainsi pour lui, à combien plus forte raison pour nous. Tout dans notre nature combat, parfois avec violence, la pensée et la volonté de Dieu. Par notre vie de prière, le Saint-Esprit veut nous donner l’occasion de marcher dans ses voies, conforme à ses plans et à son timing. Ainsi le Saint-Esprit va nous apprendre, encore et encore, à quel point le Seigneur est différent de nous, et à quel point nous sommes différents de lui.

Et la première étape de ce processus va se passer à l’intérieur de nous, lorsque nous allons prendre conscience de cette différence radicale. Jésus est radicalement différent, totalement « autre » que nous, même lorsque nous pensons avoir complètement raison. Nous ne pouvons jamais relier cette différence à notre propre justice, jusqu’à ce que nous lui ayons soumis cette « justice » (le fait d’avoir raison). C’est très précis, mais nécessaire.

Beaucoup d’entre nous ont déjà appris ces leçons-là. Nous ne les apprenons pas dans des livres, mais par notre propre expérience. Nous sommes parfois certains d’avoir raison, et nous avançons en suivant la justesse de notre jugement ou de notre opinion, mais bien souvent, nous nous retrouvons dans un brouillard de perplexité, de confusion et de douleur. Jusqu’à quel point nous attendons-nous au Seigneur ?

On peut très facilement avoir une belle et riche idée, mais ne pas s’attendre au Seigneur. Comme ce fut le cas pour David qui voulut ramener l’Arche à Jérusalem en construisant un chariot pour la transporter. Même si sa motivation et son idée étaient bonnes, cela entraîna la mort d’Uzza, et l’Arche dut être confiée tout un temps à un homme pour qu’il la garde chez lui.

David n’avait pas consulté le Seigneur, et la conséquence fut terrible. C’est pourquoi plus tard, lorsqu’il voulut de nouveau transporter l’Arche, il dit : « … sanctifiez-vous, vous et vos frères, et faites monter à la place que je lui ai préparée l'arche de l'Eternel, du Dieu d'Israël. Parce que vous n'y étiez pas la première fois, l'Eternel, notre Dieu, nous a frappés ; car nous ne l'avons pas cherché selon la loi » (1 Chroniques 15 v. 12).

L’instruction était bien présente, mais David ne s’est pas attendu au Seigneur qui l’aurait guidé, en l’instruisant comme il l’avait fait avec Moïse. Il n’y aurait eu ainsi aucun décès, aucun retard et tout se serait bien passé. Alors oui, on peut avoir une très bonne idée pour le Seigneur, mais il faut la lui soumettre, pour être sûr que ce n’est pas notre idée, mais la pensée du Seigneur qui est en train de naître en nous.

Voici ce qui divise les chrétiens en deux catégories :

1. Une majorité de chrétiens — dont le christianisme est extérieur à eux-mêmes — font beaucoup de choses qu’ils ne feraient pas s’ils n’étaient pas chrétiens ; aller à l’Eglise, à des réunions. Beaucoup de choses qu’ils faisaient autrefois, ils ne les pratiquent plus aujourd’hui, c’est uniquement une question de faire ou ne pas faire, d’aller ou ne pas aller, d’être en apparence un bon chrétien.

2. Une minorité de chrétiens qui sont à l’école de Christ — pour qui la vie chrétienne est intérieure — ont une connaissance du Seigneur dans leur cœur, d’un Seigneur vivant, et ils sont attachés à une relation authentique et vraie avec Jésus et le Saint-Esprit.

Il y a une grande différence entre ces deux catégories.

La loi de l’Esprit, moyen de formation et d’éducation.

Comment le Saint-Esprit peut-il nous faire connaître le contraste existant entre Jésus et nous ? Puisqu’il ne nous parle pas avec une voix audible et avec des mots, comment connaître le chemin sur lequel nous devons marcher ? C’est par ce que l’Apôtre Paul appelle « la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ » (Romains 8 v. 2), et « en lui était la vie, et la vie était lumière » (Jean 1 v. 4).

Comment pouvons-nous connaître et être éclairés sur la différence entre nos pensées, nos voies, nos sentiments et ceux du Seigneur ? « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8 v. 12), et « la loi de l’Esprit de vie en Christ Jésus qui me libère de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 v. 2).

Donc, l’instrument de l’Esprit pour notre éducation, c’est la vie en Christ.

Ce qui veut dire que nous pouvons connaître la pensée de l’Esprit sur divers sujets, en discernant, en ressentant et en ranimant la vie, la vie divine, l’Esprit de vie. Lorsque nous sommes vivants au Seigneur, nous savons parfaitement quand l’Esprit n’est pas d’accord et que nous prenons une direction de mort. Personne ne peut nous l’enseigner par des mots ou par des leçons, c’est quelque chose que nous savons intimement et que nous connaissons presque spontanément.

Lorsque nous prenons une mauvaise direction, nous sentons que cela ne va pas au fond de notre cœur, mais nous voulons quand même aller jusqu’au bout de notre projet. Cependant, si nous nous arrêtions un moment, nous réaliserions que c’est nous qui sommes à l’origine de ce projet et que nous ne retrouvons pas la spontanéité qui est la marque du Seigneur.

Le Seigneur ne viendra pas sans paix et sans spontanéité. Quelquefois, c’est forcé, provoqué, dirigé. Chacun peut savoir de quoi nous parlons. La marque d’un homme ou d’une femme dirigé(e) et oint(e) par l’Esprit, est qu’ils agissent pour la vie, et surtout, ils communiquent la vie. Ce qui émane d’eux c’est la vie. Par cette loi de l’Esprit de vie, ils savent où est et qui est le Seigneur, ce que le Seigneur recherche et ce qu’il désire. C’est l’Esprit de vie qui arbitre : « Combien il est nécessaire que nous saisissions cette vie tout le temps ! »

Satan cherche en permanence à peser sur nous avec ses esprits de mort, à entraîner notre esprit dans les « filets » de la mort. Il veut éteindre la lumière d’un coup et nous laisser vagabonds, afin que nous ne sachions plus où nous sommes et ce que nous devons faire. C’est notre combat continuel pour la vie. Tout ce qui contribue à la réalisation du plan de Dieu est lié à cette vie.

La vie est contenue dans la semence, et si elle est libérée, elle donnera un grand arbre. De même que la vie nous est donnée lors de notre croissance spirituelle ; notre nouvelle naissance contient en elle toute la puissance de la pensée divine.

Satan, au-dehors, cherche non seulement à nous couper de la vie, mais aussi à empêcher les objectifs et les desseins de Dieu de s’accomplir en plénitude dans notre vie, la vie éternelle.

Le Saint-Esprit nous exhorte à maintenir cette vie et à ne laisser personne interférer. Ainsi à chaque fois que quelque chose attriste le Saint-Esprit, et arrête l’opération de cette vie, il nous faut faire appel au précieux sang de Jésus, témoin de la victoire sur le péché et sur la mort, qui seul peut nous délivrer de la main de Satan. Ce précieux sang garantit l’action de la vie, par laquelle nous pouvons connaître de manière vivante, Christ dans toute sa plénitude.

 

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« L'Ecclésiaste nous dit : « Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu (Ecclésiaste 5 : 1) ». Notre Seigneur nous met aussi en garde contre l'usage de vaines redites... »

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