L’école de Christ.2

L’école de Christ.2

Apprendre la vérité - Le Saint-Esprit nous conduit jusqu’au point où nous réalisons que notre situation est impossible sans un miracle de Dieu.

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres… Celui qui se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres…

Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il était un meurtrier dès le commencement et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il prononce le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et père du mensonge » (Jean 8 v. 31, 36, 44, 55).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 v. 6).

« L’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point, vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous et il sera en vous » (Jean 14 v. 17).

« Quand le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, sera venu, l’Esprit de vérité rendra témoignage de moi » (Jean 15 v. 26).

Dans le chapitre précédent, nous avons parlé de l’école de Christ en expliquant que chaque véritable enfant de Dieu est attiré dans cette école, guidé par le Saint-Esprit. La première grande action de l’Esprit est de présenter Christ à nos cœurs, comme « objet de toute l’affection et la joie de Dieu ! » Puis, en relation directe avec cette révélation intérieure du Seigneur Jésus, le Saint-Esprit nous fait connaître le plan de Dieu pour nous : « Être conforme à l’image du Fils de Dieu ! »

Ensuite, nous avons parlé des deux fils conducteurs de notre éducation : le Saint-Esprit nous conduit dans des douleurs, afin d’amener les disciples à connaître par expérience, au plus profond de leurs cœurs, qu’il y a une nette différence de nature entre lui et nous.

Le Saint-Esprit nous conduit jusqu’au point où nous réalisons que notre situation est impossible sans un miracle de Dieu. Nous réalisons donc que nous ne pourrons jamais — par nous-même et par nos propres efforts — être semblables à Christ, sinon par la main de Dieu.

Rien que cette première étape prendra une part importante de notre vie chrétienne de tous les jours, et demeurera toute notre vie. Nous atteindrons ainsi un point crucial, une crise dans notre foi, à partir de laquelle une solide et inébranlable fondation sera posée. Mais sans cette fondation, nous ne pourrons aller plus loin, car c’est un chemin étroit. Celui qui acceptera de prendre ce chemin, en viendra vite à désespérer totalement de lui-même et il verra très clairement, par l’illumination de l’Esprit, que « j'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2 v. 20).

« Non pas ce que je suis, Seigneur, mais ce que tu es, et cela seul peut être un repos pour mon âme. Ton amour, pas le mien ; ta paix, pas la mienne ; ton repos, pas le mien ; tout de toi, rien de moi. Toi, Seigneur, le fondement essentiel de ma croissance, de ma connaissance et de mon éducation spirituelle ! »

« Je suis la vérité ».

Ces passages de l’Évangile de Jean ont sûrement dû jouer une part importante dans l’éducation des disciples. Tout d’abord, il y avait cette déclaration faite aux Juifs, dont on peut douter qu’ils croyaient vraiment en lui, à propos de la vérité qui rend libre et la question sur leur descendance : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 v. 36).

Connaître la vérité = Connaître le Fils.

La liberté par la vérité, c’est la liberté par le fait de connaître un christ vivant.

Dans Jean 8 v. 44, il emploie un langage très fort sur la question de la vérité, étroitement liée à lui-même : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ».

Dans Jean 14, alors que Philippe lui demande de leur montrer le Père, il répond : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14 v. 9). Un peu avant, Thomas lui demande : « Nous ne savons où tu vas ; comment connaîtrions-nous le chemin ? » (v. 5), il répond : « Je suis le chemin, la vérité… » (v. 6). La vérité n’est pas quelque chose, c’est quelqu’un, une personne vivante ; pas une doctrine.

Nous pensons avoir bien saisi l’importance de la vérité, comme fondation ; mais avons-nous vraiment réalisé, ce que cela nous incombe d’être sûr de notre position ? Les conséquences sont si grandes que nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d’avoir un doute quelconque sur notre position.

Nous allons être face à face avec Dieu dans l’éternité, et la question va surgir : « Dieu ne m’a-t-il pas fait défaut quelque part ? N’a-t-il pas manqué à sa Parole ? Une telle position est impensable, qu’un être humain fasse des reproches à Dieu à la porte du ciel, en mettant en doute sa vérité, sa réalité et sa fidélité ! »

Le Saint-Esprit a été envoyé pour nous guider dans toute la vérité, de telle sorte qu’il n’y ait plus aucune ombre entre Dieu et nous ; c’est la mission du Saint-Esprit. Si cela est vrai, alors le Saint-Esprit va œuvrer avec ses disciples à l’école de Christ, pour détruire tout ce qui n’est pas vrai et authentique, et faire en sorte qu’un tel disciple puisse se tenir sur une solide fondation, afin qu’il puisse demeurer devant Dieu au jour de sa justice.

La nécessité d’une vraie et authentique fondation.

Pour reposer sur une vraie et solide fondation, nous devrons rester très fidèles à l’enseignement de l’Esprit, et arriver au point où il nous faudra être parfaitement ajustables et malléables devant Dieu. Il nous faut être très sensibles et dociles au Saint-Esprit ; à un tel point où plus rien en nous ne résistera, ou refusera quelque chose au Saint-Esprit. Nous serons parfaitement ouverts et prêts à tout. Lorsque l’Esprit mettra le doigt sur ce qui, dans notre vie, aura besoin d’être rectifié et ajusté, nous serons alors entièrement disponibles : « Le Saint-Esprit est là pour cela ! »

L’alternative à une telle œuvre du Saint-Esprit en nous, fera que nous nous trouverons en mauvaise position. Cela coûte beaucoup trop cher de se retrouver dans une fausse position, même si ce n’est que sur certains points. Nous vivons dans un monde faux, un monde porteur et générateur de mensonges. Toute la constitution de ce monde est un mensonge, et c’est dans la nature même de l’homme de penser qu’il est dans le vrai, même dans les choses spirituelles. Il tente en permanence de construire le monde sur une fausse fondation. Le royaume de Dieu, lui, est totalement différent. Il est autre, car il est construit sur Jésus-Christ, sur la vérité absolue.

Pour les hommes et les femmes, en qui la vérité de Christ a été façonnée et qui marchent avec Dieu, quel qu’en soit le prix, cette position vraie et authentique est déterminante. « Qui montera sur la montagne de l’Éternel ? Celui qui parle avec vérité dans son cœur… celui qui ne s’arrête pas à sa propre douleur ! » C’est-à-dire, celui qui prend une position de vérité, même si cela lui coûte beaucoup.

Nous sommes influencés par toutes sortes de fausses considérations, par ce que les autres vont penser et dire, particulièrement ceux qui se trouvent dans notre cercle religieux ou dans notre entourage. Mais ce sont de fausses considérations et de mauvaises influences qui lient beaucoup d’hommes et de femmes, et les empêchent de marcher droit avec Dieu sur le chemin de lumière. Le problème est, en fin de compte, une fausse position.

L’acceptez-vous quand je vous dis qu’il n’y a aucune espèce de vérité en nous ? Car, l’une des choses dont nous allons nous rendre compte, sous l’influence du Saint-Esprit en nous, c’est qu’il n’y a pas de vérité dans nos pensées naturelles.

Nous pouvons être convaincus, prêts à donner notre vie pour nos convictions et mettre à l’épreuve tout ce que nous croyons juste et vrai, et précisément, avoir complètement tort. Tel était le cas de Saul de Tarse : « Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth » (Actes 26 v. 9). « Ils vous excluront des synagogues ; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16 v. 2).

Si zélés pour leur conviction, et convaincus qu’ils font la volonté de Dieu, certains sont prêts à prendre leur vie ou la vie des autres au nom de leur conviction. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller, par la force d’une conviction et nous tromper, avoir complètement tort, en étant à côté le plus sérieusement du monde ? Il n’existe aucun être humain sur terre capable d’éviter cet état de fait. Les origines de cela sont dans la nature humaine, en chacun de nous, dans la pensée, dans le cœur, comme un désir. Il se peut que nous pensions que notre désir est parfaitement pur et juste, alors qu’il est complètement faux. Il en est de même pour notre volonté : « En nous, par nature, il n’y a aucune vérité ! »

Vivre dans la vérité.

Nous arrivons au cœur du sujet. Qu’est-ce qu’un chrétien ? La réponse est qu’un chrétien, c’est quelqu’un qui n’avait pas bon caractère, mais qui a bon caractère à présent ; une personne pas très géniale, devenue beaucoup plus habile ; une personne pas sérieuse ni zélée, devenue très zélée ; une personne dont les dispositions d’esprit et de cœur se sont sensiblement améliorées. Est-ce la vraie définition du chrétien ?

Prenons l’exemple d’un cabinet médical. Amenons une personne irritable et colérique, et donnons-lui un médicament adapté, qui lui permettra en deux ou trois heures, d’avoir bon caractère. Est-il un chrétien pour autant, a-t-il été transformé ? Ou donnons-lui des médicaments qui peuvent changer le tempérament humain en quelques heures, et qui permettent à une personne léthargique, nonchalante et amorphe de devenir vive, énergique et active. Certaines façons d’apporter l’Évangile, aujourd’hui, correspondent vraiment à cette pensée.

D’un état misérable, insatisfait, morose, mélancolique, désagréable et irritable, cette personne deviendra aimable, plaisante, libérée de toute tension nerveuse. Un peu plus, et vous avez fabriqué un chrétien avec des médicaments.

Où est la vérité ? Si la réalité de notre salut se trouve dans le domaine de nos sentiments, de notre système digestif, de notre système nerveux, nous allons devenir un pauvre chrétien, parce que nous changerons tous les jours en fonction du temps et de bien d’autres choses. Mais où est la vérité ? « Non ce que je suis, mais ce que Christ est ! » C’est là où est la vérité : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre » (Jean 8 v. 32).

Libre de quoi ? De l’esclavage. Quel esclavage ? Satan secouant ses chaînes de condamnation sur nous parce qu’aujourd’hui, nous ne nous sentons pas à la hauteur. Nous ne nous sentons pas bien, nous sommes déprimés, nous sentons la mort rôder autour de nous, nous sommes contrariés ; et Satan revient en disant : « Tu es un drôle de chrétien ! Et tu glisses de plus en plus bas. Est-ce vraiment cela la vérité ?

C’est un mensonge. Le seul moyen de nous en sortir est, non pas dans ce que nous sommes, mais dans ce qu’il est, lui ; Christ demeure le même. Il n’est pas comme nous, soumis aux multiples variations de cette vie humaine, jour après jour, heure après heure : Il est autre dans sa victoire.

Ce point est capital, car c’est notre seul moyen de salut. Jésus dit : « Je suis la vérité ». Qu’est-ce que la vérité ? C’est tout ce qui tient fermement face à tous les arguments de Satan qui est « un menteur et le père du mensonge » (Jean 8 v. 44).

C’est précisément cela qui nous délivre de ce faux « moi » que nous sommes. Nous sommes un tissu de contradictions, car nous ne sommes jamais sûrs que nous allons être d’une même pensée pendant une longue durée ; ou si nos convictions ne vont pas négocier un virage à 180°. Non, rien de nous-même, mais Christ. Imaginons la fausse position dans laquelle nous pouvons nous trouver à ce niveau, et comment le diable peut jouer un drôle de jeu avec nous.

Nous ne sommes vrais à aucun niveau de notre nature. Christ seul est vérité, et nous avons à apprendre comment vivre en Christ, car tant que nous ne l’aurons pas appris, le Saint-Esprit ne pourra pas faire le reste.

Bien sûr, qu’en tant que chrétien, nous pouvons améliorer notre caractère et progresser, mais tant que nous n’avons pas appris à nous attacher fortement à Christ par la foi, le Saint-Esprit n’aura pas de terrain sur lequel s’appuyer pour nous amener à la ressemblance de Christ.

Si nous voulons vivre sur la base faussée de notre égo, le Saint-Esprit nous laissera seuls. Mais quand nous arrivons à vivre par la foi en Christ, alors le Saint-Esprit peut greffer la nature de Christ en nous.

Il peut alors nous enseigner la victoire et la voie par excellence, et nous apprendre à ne plus être une proie pour les bons et les mauvais sentiments, mais à vivre à un niveau supérieur, uni à lui.

Prenons par exemple la colère. Lorsque nous avons ce problème, que pouvons-nous faire ? Satan est toujours prompt à nous pousser à bout pour nous entraîner dans l’esclavage, et littéralement, tuer notre vie spirituelle. Mais si nous prenons la position suivante : « Oui, je me sens très irrité et irritable aujourd’hui, c’est mon infirmité, ma faiblesse, ma nature. Mais toi, Seigneur Jésus, tu es différent de moi, d’une autre nature, je veux simplement me reposer sur toi, m’attacher à toi, faire de toi, ma vie. Remplace maintenant ma colère par ta vie s’il te plait ! »

Nous coupons ainsi l’herbe sous les pieds de l’ennemi, et nous découvrons la paix et le repos, et même si nous ne nous sentons pas bien extérieurement et intérieurement, nous serons en repos. La victoire n’est pas fondée sur nous, sur nos propres forces, nos sentiments, mais uniquement sur Christ. Elle est là, la grande révolution du véritable christianisme.

Ainsi l’ennemi sera exclu de notre être intérieur, car il n’aura plus de prise. La paix de Dieu est une sentinelle sur notre cœur et nos pensées, au travers de Christ Jésus, qui est une citadelle sûre. Ce que Satan essaiera toujours de faire, c’est d’aller dans notre esprit, par le moyen du corps ou de l’âme, et prendre d’assaut la forteresse de l’esprit, afin de la lier.

Nous pouvons très bien demeurer libres intérieurement, tout en nous sentant très mal extérieurement : « c’est la liberté par la vérité, c’est la vérité ! » Ce n’est pas une astuce humaine, ni une affirmation spectaculaire ; mais ce que Christ est, est complètement différent de ce que nous sommes. En fait, le Saint-Esprit nous enseigne qu’en tant qu’Esprit de vérité, ce qui compte le plus, qui est tout, c’est de demeurer constamment en Christ : « Demeurons en Christ, et nous trouverons le repos, la paix et la délivrance ! »

Mais n’oublions pas que si nous acceptons l’œuvre du Saint-Esprit, il ne permettra pas que nous nous trompions, il exposera notre véritable « moi ». Il nous dévoilera et nous montrera parfaitement que rien n’est sain, et qu’il n’y a rien de fiable en nous ; et ce, dans le seul but de rendre très clair le fait que ce n’est qu’en Christ, Fils de Dieu, que résident la vérité, la sûreté, la sécurité et la vie.

Beaucoup de chrétiens pensent que la vie spirituelle est une question de choses à faire, à penser et à vivre. Ils essayent d’atteindre l’inaccessible, mais ils ne s’en sortent jamais, car ces choses ne fonctionnent pas.

Ce qui fonctionne, c’est une réalité appelée : Message de la croix. Sanctification – Délivrance et mort en, et avec Christ.

Il est question de la personne du Seigneur Jésus et du Saint-Esprit, qui ne nous sauveront jamais avec des « trucs ou des astuces humaines ». Le Saint-Esprit nous conduira toujours à la personne du ressuscité, et fera de Christ la base de notre vie, de notre libération, de notre tout : « Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1 v. 30).

Le besoin permanent de foi.

L’œuvre du Saint-Esprit est de nous rendre semblables à Christ, de former Christ en nous. Cependant, Christ demeurera toujours différent de nous, afin qu’il y ait toujours un appel à notre foi. Peut-on penser sérieusement atteindre un but dans ce pèlerinage terrestre et se passer de la foi ? C’est un faux espoir. La foi sera de plus en plus nécessaire au fur et à mesure de notre vie terrestre. La foi est une chose qui demeure tout au long de notre vie. Et si cela devient une réalité croissante, cela suffira à nous enlever tout espoir d’essayer d’atteindre ce but par nous-mêmes.

Le premier péché d’Adam fut le choix délibéré d’obtenir son indépendance et de se débarrasser de l’idée de foi. Il a péché par incrédulité, et tout péché qui est apparu depuis est repérable à une chose : l’incrédulité.

La foi est le grand facteur de rédemption, de salut, de sanctification et de glorification. Tout est vécu au moyen de la foi et par la foi, cette foi qui défait l’œuvre du diable.

La foi signifie simplement que nous sommes placés dans une position où nous ne pouvons rien obtenir par nous-même, mais où nous obtenons tout par un autre. Nous ne pouvons le savoir et jouir de la plénitude que par la foi en cet autre. C’est pourquoi Galates 2 v. 20 revient avec toujours plus de force :

« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi ».

 

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