Le but de la discipline et de la correction

Le but de la discipline et de la correction

Joseph était l’incarnation de tous les autres ; il intégrait tout le reste. Ainsi Jacob a été l’aboutissement de l’association divine, et il représente le service discipliné ou corrigé.

C’est là que réside la clé des actions présentes du Seigneur avec nous, et nous arrivons à la fin de la lettre aux Hébreux à une limite ; car n’est-ce pas la formation et l’entraînement qui nous occupent à la fin de l’épître ? « Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perd pas courage lorsqu’Il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’Il aime et il frappe de ses verges celui qu’Il reconnaît » (Hébreux 12 v. 5 et 6).

C’est bien de reconnaissance et d’acceptation dont il s’agit lorsque Dieu corrige ou châtie celui qu’Il aime. Une autre traduction serait : « Il frappe de verges celui qu’il place » ; en effet, il y a une différence entre recevoir, reconnaître et placer. Il existe une progression, un mouvement vers l’avant lié au Seigneur. Nous sommes donc en cours de correction et de châtiment, pour nous préparer au service.

Quelle conception et quelle idée avons-nous du service au point de ne pouvoir le comparer à rien d’autre tellement il est important pour nous ! Les gens semblent croire que le service est au-dessus de tout ce qui peut dominer et caractériser notre relation avec le Seigneur. Que Dieu nous garde de négliger son service parce que nous ne serions pas fervents d’esprit.

Cependant, souvenons-nous que bien souvent, le Seigneur attache beaucoup plus d’importance à ce que nous soyons prêts au service plutôt qu’être utilisés. C’est pourquoi le Seigneur pense souvent utile de sortir les gens du service pour les mettre à part et les purifier lors d’une longue période de discipline. Ceux-ci vont devenir plus tard des vases de grand honneur, de grande utilité pour le service.

La communauté qui servira autour du trône sera une communauté fortement disciplinée. Ce n’est que dans la perspective divine que je puis expliquer l’intensité de la souffrance de ceux qui iront jusqu’au bout avec le Seigneur, qui représentent une valeur d’utilité pour Lui dans le futur. La Parole est claire sur ce point. C’est encore plutôt éloigné pour nous, mais il nous serait utile de comprendre pourquoi le Seigneur nous traite ainsi. Le point que nous cherchons à atteindre est que le pays est Christ, et Il concentre en Lui tout ce qui est en relation avec la plénitude divine, tout le sens symbolique d‘Abraham, Isaac, Jacob et Joseph.

De l’extérieur vers l’intérieur.

Comment commence le livre de Josué ? L’Éternel dit à Josué : « Mon serviteur Moïse est mort », et symboliquement ceci introduit un ordre nouveau. Le Jourdain, comme le montre Paul dans son épître aux Romains, représente la mort à la loi, comme forme extérieure de gouvernement. Comment ? Rappelons-nous qu’il n’y a aucune mort à la loi, excepté si on est vivant en Christ. Si vous n’êtes pas vivants en Christ, vous vivez sous la loi, gouvernés par la loi.

La seule délivrance de la loi a lieu par la mort et la résurrection de Christ. La résurrection représente la délivrance, et il ne peut y avoir aucune mort à la loi puissante et efficace tant que vous ne savez pas ce que signifie d’être vivant en Dieu par la résurrection. Remarquez-vous combien le Saint-Esprit veut que cela soit bien clair pour nous, spécialement par Paul ? Chaque fois qu’il y a une dynamique pour mettre en évidence la réalité de la mort de Christ, c’est la résurrection de Christ qui est mentionnée. Nous sommes sauvés par Sa vie.

La volonté de Dieu se fait clairement connaître. Il désire que son peuple entre dans sa plénitude, et ses desseins les plus élevés sont inséparablement connectés avec cette volonté révélée, cet objectif. Tous ses plans les plus élevés sont liés à notre marche vers le but divin, la plénitude de Christ. Leur pleine signification ne peut se réaliser par nous que si nous tenons fermement dans notre confiance du commencement à la fin. L’important est de comprendre clairement que la volonté de Dieu est que nous puissions entrer dans la plénitude.

Mourir dans le désert.

Bien que sorti du pays d’Égypte, il est possible de mourir dans le désert. Qu’est-ce que cela veut dire ? D’une part, c’est de passer à côté de cette plénitude divine en Christ qui nous était offerte. D'autre part, comment pouvons-nous passer à côté ? L’histoire d’Israël nous dit clairement que c’est en raison de notre mentalité charnelle, simplement un christianisme charnel. Celui-ci va contre tout ce dont Paul nous avertit si fortement. Si souvent, il dit « n’êtes-vous pas charnels ! » Sauvés, hors d’Égypte, mais charnels, la chair dominant sur l’esprit. Dans ce cas, vous mourez dans le désert ; c’est-à-dire : Vous manquez d’atteindre le but que Dieu vous a révélé par sa volonté.

Faire des compromis pour une satisfaction immédiate.

La seconde possibilité est celle qui est symbolisée par les deux tribus et demie, qui disaient : « Ne nous conduis pas au-delà de ce Jourdain ! » Ils recherchaient leur héritage de ce côté-ci du Jourdain. Vous connaissez la nature de ce choix. Ils ont vu une bonne terre, une parcelle fertile, quelque chose que l’on peut obtenir sans la difficulté et le prix d’un effort soutenu. Ils y ont attaché leurs cœurs. Ils ont fait un compromis ; en un mot, ils ont refusé le prix de la consécration et de la conquête.

Ils nous montrent cette sorte de vie et de service qui a toute sa plénitude dans le présent, qui voit des résultats rapides et des retours immédiats ; ils sont occupés par beaucoup d’activités qui représentent elles-mêmes une satisfaction ou devient leur satisfaction. Trop de gens pensent que s’ils peuvent être occupés au nom du Seigneur, ils vont s’en sortir magnifiquement.

Ils trouvent leur satisfaction dans le fait qu’ils font beaucoup de choses, mais pas dans les vraies valeurs spirituelles. Certains d’entre eux se réveilleront finalement pour découvrir qu’ils étaient très occupés, mais sans être efficaces. Dans toute leur agitation et leur activité, où ils ont trouvé un certain plaisir, une gratification personnelle, il n’y a plus grand-chose en fin de compte qui demeurera éternellement pour la satisfaction divine. Les deux tribus et demie d’Israël ont fait un compromis, elles ont cherché un retour rapide, une satisfaction immédiate.

Marcher dans la plénitude.

La troisième possibilité est d’entrer dans toute la plénitude spirituelle et céleste de Christ, qui est cependant une vie de foi totale et de conflit intense. Nous sommes face à ces trois possibilités. Nous pouvons mourir dans le désert ; nous pouvons faire des compromis pour une satisfaction présente ; ou nous pouvons marcher par la foi et dans le combat.

La dernière possibilité a toujours en elle ce facteur qui nous dit que quels que soient les progrès que nous avons faits, il reste encore bien plus de chemin à accomplir. Chaque petite parcelle gagnée n’est rien en comparaison de tout le chemin qui reste à parcourir. En raison de l’intensité de l’opposition de l’ennemi, de la sévérité du combat, nous sommes toujours bien plus conscients de la difficulté du chemin que d’atteindre la plénitude. Mais il en est toujours ainsi. Ce sont les alternatives que nous aurons à affronter. 

 

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