La vie de l'Esprit et le plan de Dieu

La vie de l'Esprit et le plan de Dieu

L’épître aux Hébreux semble prédominante. Nous sommes ici en présence de clauses qui sont des clés pour la lettre mais aussi des clés pour quelque chose de bien plus grand que cette lettre.

« C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3 v. 1 et 2). « …C’est pourquoi, le Saint-Esprit dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme ce fut le cas lors de la contestation au jour de la tentation au désert » (Hébreux 3 v. 7 et 8).
Cela nous montre toutes les voies et tous les moyens que Dieu a utilisé pour sécuriser, non seulement le monde inhabité à venir qu’Il a à cœur, mais tout le gouvernement de ce monde. Ainsi donc ce dont il est parlé dans cette lettre est la domination du monde inhabité à venir, et nous allons en parler dans le cadre du Plan de Dieu.

« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et de diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils qu’Il a établi héritier de toutes choses et par qui Il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, Il s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux célestes » (Hébreux 1 v. 1 à 3).

« …Car Il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu témoignage en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, ou le Fils de l’Homme pour que tu jettes les yeux sur Lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur l’ouvrage de tes mains. Tu as mis toutes choses sous ses pieds.
Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons pas encore que tout lui soit assujetti. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il subît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire un grand nombre de ses enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en déclarant : J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2 v. 5 à 12).

Le plan originel de Dieu.

Il apparaît clairement dans les chapitres 1 et 2 de l’épître aux Hébreux. Dieu avait un concept spécial, l’être humain, qui est caractérisé par une humanité créée comme une manifestation de la pensée de Dieu, c’est-à-dire que l’homme exercerait une domination sur la création. « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme pour que tu le visites (ou que tu y accordes de l’importance) ? … Tu l’as fait de peu inférieur aux anges ; tu l’a couronné de gloire et d’honneur et tu l’as établi au-dessus des œuvres de tes mains : Tu as placé toutes choses sous ses pieds ».

Telle était l’intention divine, les conseils éternels de Dieu : La domination de l’être humain sur la création, le monde inhabité. C’était le plan originel de Dieu. Ensuite, se produit la grande tragédie de la Chute, où l’être humain ne peut plus atteindre la pleine mesure du plan divin. L’homme qui aurait pu entrer dans cette dimension, dès le commencement a chuté et a perdu, non seulement la position qu’il aurait dû tenir mais aussi celle qui lui était promise. Nous sommes face à la tragédie de la chute de l’homme et ses conséquences.

La protection de l’intention et du but originels.

Celle-ci se fait par deux moyens :

- l’incarnation de Son Fils,
- l’expiation et la rédemption de Son Fils.

« Dieu… nous a parlé en ces derniers temps par son Fils… qui… ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très haut ». Dieu protège et sécurise son intention originelle par son Fils. Ainsi l’apôtre dit : À présent nous ne voyons pas que toutes choses soient sous ses pieds ; nous ne voyons pas le plan divin originel réalisé en l’homme, mais nous voyons un homme, le Fils de Dieu et Fils de l’Homme, couronné de gloire et d’honneur, à cause des souffrances de sa mort ; et, en tant que représentant de l’être humain, toutes choses sont sous ses pieds.

« Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ». Ceci est dit au Fils. « Nous voyons Jésus ». C’est toujours le titre d’incarnation, le titre de Fils de Dieu, qui ont un rapport avec l’humanité de cette personne divine, qui est utilisé. En conséquence, nous voyons, en deuxième lieu, la protection du plan originel en Christ au travers de l’incarnation et de la croix.

La vocation céleste et le partenariat des Fils.

« C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à (qui êtes partenaires de) la vocation céleste, considérez l’Apôtre et le Souverain sacrificateur… ». L’apôtre dit plus loin : « Nous sommes devenus participants (partenaires) de Christ pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance ». Ceci implique la domination sur le monde inhabité à venir en communion avec Christ, et pas seulement l’établissement dans le monde inhabité qui vient.

Ce sera une bonne chose d’être dans ce monde-là, sans avoir été frappé sous le coup du jugement. Mais, ce n’est pas tout : il est question du gouvernement, quelque chose de plus, et ceux qui y seront ne gouverneront pas tous. C’est le peuple particulier qui est appelé à gouverner sur le monde inhabité à venir. C’est l’Église qui sera l’instrument dirigeant de ce monde. C’est par son corps que Christ exercera son autorité.

Il y a une différence entre résider dans les nouveaux cieux, être en relation avec la nouvelle terre, et simplement être sur la nouvelle terre à venir, lorsque le feu l’a purifiée, qu’elle a été restaurée et changée. Il est très clair que le péché n’a pas seulement pénétré l’être humain et perturbé la race humaine, mais il s’est produit un grand désordre cosmique qui a détraqué ce monde de sa position cosmique. Le prince de la puissance de l’air est très actif dans les domaines atmosphériques pour provoquer désordres et perturbations.

Il y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre, une terre glorieuse. Il y aura aussi des nations, mais il nous est dit plus loin qu’il y aura une cité sainte, une nouvelle Jérusalem. C’est un langage symbolique. C’est une figure de l’Église, et les nations marcheront à sa lumière. Il est question ici du gouvernement de la cité.

Il semble qu’au temps de ses épîtres aux Éphésiens et aux Philippiens, l’apôtre Paul s’était rendu compte qu’il existait bien plus que d’être simplement sauvé. Il le résume au verset 14 de Philippiens 3 : « Je fais une chose : Oubliant ce qui est derrière moi et avançant vers ce qui est devant moi, je cours avec ardeur vers le but, à cause du prix de la vocation céleste de Dieu en Christ Jésus ».

Paul n’a jamais rien eu à faire pour assurer son salut, mais il a saisi un éclair de quelque chose de plus que le fait de n’être qu’un simple habitant de ce monde à venir. Il a vu l’union du trône avec Christ : « A celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône ». Là est tout le sens de la vocation céleste de l’Église.

L’apôtre nous en donne une illustration à caractère historique. Il nous ramène à Israël dans le désert, à la génération qui n’est pas entrée dans la terre promise, qui a échoué. Il nous rappelle la parole d’avertissement qu’il a eu à cette occasion : « C’est pourquoi, l’Esprit dit : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme une provocation le jour de la tentation dans le désert où vos pères me tentèrent et me mirent à l’épreuve, alors qu’ils avaient vu mes œuvres pendant 40 ans. C’est pourquoi, je suis irrité contre cette génération… et je le jure dans ma colère, ils n’entreront point dans mon repos ».

La génération suivante y est entrée, y posséda la terre, et les peuples qui y étaient présents lui furent soumis. Le monde inhabité à venir doit lui aussi être placé sous la domination de ceux qui ont été appelés à la vocation céleste. Le Seigneur nous dit : « Entendez-vous ma voix ? Alors, n’endurcissez pas vos cœurs au point de passer à côté de mes intentions ! » Le gouvernement du monde à venir dépend de notre partenariat avec Christ et de notre obéissance à la vocation céleste et à la voix céleste.

La formation des fils.

Le point suivant qui se dégage de cette épître sur le plan et la vocation célestes, c’est la formation des fils. Parce que cette vocation doit se réaliser par la filiation, il nous faut être entraînés et formés. Après avoir introduit l’épître par la filiation et l’avoir répété encore et encore jusqu’à mentionner le mot « frères ». Après avoir évoqué le processus de la croix, l’œuvre d’expiation, le service sacerdotal et tout ce qui est lié à la rédemption de l’être humain, l’apôtre arrive au chapitre 12 où la filiation est au cœur de notre formation. Là, vous êtes considérés comme des fils. On est enclin à penser que cela demande trop de discipline, de correction, d’expériences étranges et d’épreuves. Mais, arrêtez-vous un instant !

Le gouvernement du monde à venir, le partenariat avec Christ, ce que cela implique de gloire et d’honneur, tout cela ne demande-t-il pas correction, rectifications et discipline ? Paul nous dit que « le Seigneur châtie chaque fils qu’il aime ». Cela n’a pas pour nous un rapport simplement comme enfants de Dieu, mais il y a plus loin : La version grecque est claire en disant qu’ « il châtie chaque fils qu’Il reçoit (littéralement, qu’il positionne) ». Le fils représente plus que l’enfant. L’enfant naît dans la maison, le fils grandit dans le foyer. Le niveau de la filiation est celui où le père place le fils en position d’honneur et de responsabilité. La Bible parle du « fils de ma droite ». Le fils est le « bras droit » du père.

L’apôtre va encore plus loin dans l’entraînement et la formation : « Si vous endurez le châtiment, Dieu vous traitera comme des fils ». Ceci vient après une autre affirmation : « Le Seigneur châtie celui qu’il aime ». L’apôtre continue : « Jusqu’à présent, nous avons eu des pères selon la chair qui nous corrigeaient et nous les respections ; pourquoi ne nous soumettrions pas aussi au Père des esprits et vivre ? » Le Père s’occupe de notre esprit. Ceux qui auront développé ici-bas leur esprit, qui auront atteint la maturité spirituelle, ceux-là régneront dans le monde à venir.

Tout ceci fait un lien avec notre sujet : La relation entre la vie de l’Esprit et le plan ultime de Dieu. C’est la question de notre éducation spirituelle et de notre développement spirituel.

Le plan de Dieu se réalise en l’homme par la filiation.

Deux points importants de plus sur ce sujet : Le premier est que ce mot « fils » ou « filiation » intègre en nous la volonté de Dieu de création de l’être humain. L’homme est homme, mais dans le plein sens du terme, il est « fils » ou « fille ».

Tout est concentré dans ce mot. Vous comprendrez alors ce que Dieu veut dire quand l’homme est une représentation de Lui-même, créé à Son Image : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance ». Dieu a notre pensée sur les choses ; Il a notre autorité sur les choses, et la façon dont il est traité est aussi la façon dont nous sommes traités. Nous sommes « un ». C’est le sens précis de l’expression si courante dans la bouche des prophètes de l’Ancien Testament : « Fils de l’homme ». Dieu parle par son représentant le prophète, et le traitement subi par les prophètes est le même pour Dieu. « Fils de l’homme » signifie « représentant ». Dieu va diriger le monde inhabité à venir par un représentant commun et collectif : l’Église.

Ainsi, la représentation s’effectue par la filiation. La filiation est le niveau de maturité où la responsabilité est pleinement assumée, et un fils d’homme, dans le plein sens du terme, est celui qui représente le père. On parle quelquefois du fils comme d’un enfant, en comprenant bien ce que l’on dit, mais chez les Grecs cela n’aurait jamais pu être le cas : En effet, dans leur culture de l’époque il aurait été honteux de dire à propos de son fils qui atteint sa majorité, qu’il est mon enfant.

Lorsque l’enfant atteignait sa majorité, il était placé en position de responsabilité, d’honneur et de confiance, car il était considéré comme représentant du père, grand et mature. Dieu est représenté par son Fils et ce Fils amène beaucoup de fils à la gloire et l’honneur. La filiation est une notion inclusive à Christ et à ses fils qui sont amenés à diriger le monde inhabité qui vient.

La souveraineté est inhérente à la filiation.

Un autre point ressort clairement de cette épître : La souveraineté ou la gouvernance est inhérente à la filiation. Les deux choses vont ensemble : Si nous sommes dans le Fils de Dieu « qu’il a fait héritier de toutes choses », alors nous sommes « cohéritiers avec lui ».

Nous sommes appelés à une communion avec le Fils de Dieu, mais il fait une œuvre en nous pour rendre possible une prise de position à cause de l’intelligence spirituelle, de la croissance spirituelle et de la maturité spirituelle. Tout au long de cette épître, on découvre que l’héritage est toujours étroitement lié à la filiation. Cette représentation de Dieu au sein de la filiation et de la gouvernance a aussi certaines caractéristiques :

1. Elle est liée à et marquée par la résurrection.

Alors que Jésus était Fils de Dieu à sa naissance, Il fut surtout et spécialement marqué comme Fils de Dieu à sa résurrection. L’apôtre le souligne bien : « Marqué comme Fils de Dieu par la résurrection des morts, selon l’esprit de sainteté ». Le terrain de la résurrection est celui où tout ce qui est de la chair a été détruit, et sur ce fondement, la filiation symbolise une mise à part pour Dieu, qui était une caractéristique et une réalité de la vie de Jésus, Fils de Dieu.

2. Elle vient du Saint-Esprit.

Rien ne vient de nous-mêmes, mais tout vient du Saint-Esprit, donc le lien entre la vie dans l’Esprit et le plan de Dieu. Le fils est conduit par le Saint-Esprit en toutes choses : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».

3. Elle s’inscrit dans l’ordre divin, qui est ici une question capitale.

Cet ordre divin comprend la soumission à Christ la tête, et la soumission au Père de nos esprits dans toutes nos actions. Le désordre est le contrôle personnel sur tout ce que Dieu veut faire et refuser la formation qu’il veut nous donner ; ce qui amène une perturbation générale, qui fait que Dieu, dans de telles conditions, ne peut jamais atteindre ses objectifs.

La nécessité d’une adaptation et d’un ajustement.

Cette notion est très importante pour le Seigneur. Sommes-nous malléables et prêts à nous adapter ? Il y a beaucoup d’exemples d’un principe d’adaptabilité dans la Parole de Dieu. L’apôtre Paul parle de servir « en nouveauté d’esprit ».

Avant sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas, il était animé d’un esprit de domination et d’agression. Là il parle d’un esprit nouveau : En effet, il ne sert plus son ego, animé par la volonté de Saul de Tarse ; il est animé d’un esprit nouveau, car il a accepté de s’ajuster et de changer.

Le Seigneur n’a rien pu faire avec lui tant que Saul de Tarse ne s’est pas humilié en déclarant : « Seigneur, que veux-tu ? » Sans nul doute Saul de Tarse n’aurait jamais été dans une telle disposition… Paul a dû s’adapter en permanence à des changements : Il renonça par exemple à aller en Bithynie. Saul de Tarse, lui, serait parti sans demander l’avis de personne, mais Paul l’apôtre savait que marcher par l’Esprit c’était lui obéir et il n’est pas parti. Ailleurs, il était désireux d’aller en Asie Mineure, mais le Saint-Esprit le lui interdit et il renonça. Mais, sachant que Paul était sensible à la direction de l’Esprit, ce dernier lui proposa une autre option et Paul la prit. Il avait une grande faculté d’adaptation et il s’ajustait aisément.

Un autre exemple, les 11 disciples de Jésus. Remarquez l’adaptabilité de ces hommes, comment ils s’ajustaient au Seigneur ressuscité. Ils avaient des convictions fortes au sujet du Royaume de Dieu, et vers la fin, ils disaient encore au Seigneur : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu restaureras le royaume au peuple d’Israël ? » Ont-ils mal réagi à sa réponse ? Non, ils sont retournés à Jérusalem et ils ont attendu ; ils se sont adaptés à une situation nouvelle.

Toute l’épître aux Hébreux et celle des Galates nous montre l’importance de l’adaptabilité à un changement de situation et de positionnement. Les Hébreux ont été élevés dans le judaïsme, dans la rigidité du service religieux du temple. Paul leur dit que Christ a tout accompli en devenant le contre symbole de tous les symboles ; plus de temple, plus de sacrificateur, plus de sacrifice, plus de tout cela aux yeux de Dieu ; tout a été accompli dans sa personne et le reste est écarté.

Ils ont dû s’adapter ; le système terrestre n’existe plus et est remplacé par le système céleste. Le temple a été remplacé par le rassemblement au nom de Jésus ; l’œuvre d’expiation du Seigneur Jésus a remplacé le sacrifice ; l’œuvre sacerdotale de Christ dans les cieux a remplacé le sacrificateur. Christ vit éternellement dans le ciel pour intercéder. La question est de savoir ce que Dieu peut faire avec nous, comment Il peut nous utiliser et qui va pouvoir s’ajuster et s’adapter pour atteindre son objectif. La Parole de Dieu nous donne une application très pratique de toutes ces choses.

Beaucoup de chrétiens ne veulent ni s’ajuster ni s’adapter à la vérité, parce que souvent cela implique de rompre avec quelque chose de très important et de très précieux pour nous, ou encore parce que ce n’est pas dans notre conception des choses. Aux yeux de Dieu ces choses n’occupent de loin pas la place que nous pensions, et il faut le laisser derrière.

Sachons nous adapter à quelque chose de plus élevé et de plus grand et à une conception plus spirituelle et céleste des choses. Pour les Hébreux, c’est une nouvelle configuration qu’il fallait rencontrer et il a fallu s’adapter fortement ; puisqu’il ne comptait plus pour Dieu, le temple faisait partie du passé.

Tout le service religieux et les activités du temple étaient clos. Qu’allait-il se passer ? Très vite toute la communauté juive se dressa contre eux en les traitant d’apostats. L’apôtre règle la question : « Sortons du camp et avançons vers lui en supportant sa réprobation et son opprobre ». Est-ce le prix à payer ?

Quel camp ? Le camp de l’ordre religieux reconnu quel qu’il soit. Ils subirent l’opprobre et la réprobation. Quelle réprobation ? La sienne. Est-ce que nous nous adaptons ? Non, si nous nous arrêtons au prix à payer. Si nous refusons de nous ajuster et de nous adapter, Dieu ne pourra atteindre son but : Diriger le monde à venir.

Voilà donc notre vocation et ce qui est nécessaire pour l’assumer. Cela inclut la vie de l’Esprit, sous la direction du Saint-Esprit. Dans la perspective de ce plan, il est urgent de s’assurer que le corps soit mis à part des nations pour diriger et gouverner le monde inhabité à venir. C’est notre vocation céleste.

 

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