L’école de Christ.4

L’école de Christ.4

La maison de Dieu - Le nom de Béthel (la maison de Dieu) nous ramène instinctivement à l’Ancien Testament, au livre de la Genèse et à Jacob.

C’est dans un contexte particulier que Dieu suscita son serviteur Ézéchiel. Il le transporta en vision dans le pays où il l’éleva sur une haute montagne, et lui montra la cité céleste. C’est durant cette période, où tout ce que Dieu avait voulu établir conformément à ses plans, était détruit. C’est à ce moment-là qu’il lui montra cette grande cité céleste.

Cette vision était clairement détaillée, ainsi que la révélation qui en fut donnée. Le prophète fut conduit vers chaque lieu, chaque angle, chaque pièce de ce temple spirituel ; dedans et dehors, dessus et dessous, tout autour, accompagné de l’ange qui lui donnait les mesures et une définition concise et claire de la maison spirituelle de Dieu. Puis, il reçut ensuite les règles et les ordonnances ainsi que des directives concernant la sacrificature et les sacrifices. La mission de l’ange fut de montrer toute la sainte demeure à la maison d’Israël, et de lui en donner tous les détails.

Nous avons vu précédemment que, chaque fois que l’on s’éloigne des pensées de Dieu, chaque fois que l’on perd de vue la révélation originelle, chaque fois que la spiritualité d’en haut et la puissance divine cessent d’opérer et d’agir au milieu de son peuple, et que la gloire de Dieu a disparu, Dieu donne une nouvelle vision de son Fils.

Nous avons aussi observé qu’au début de l’histoire de l’Église, quand le déclin s’est amorcé, Jean fut utilisé par le Saint-Esprit, au travers de son Évangile, de ses épîtres et de l’Apocalypse, pour révéler Jésus dans une dimension plus large et plus spirituelle. C’est de cette manière que Jean nous rappelle que son Évangile fut le dernier du Nouveau Testament. Ceci lui donne toute sa valeur et sa signification spirituelles, dans lesquelles Dieu se manifeste d’une nouvelle manière en des termes plus proches du ciel, à une époque caractérisée par un certain formalisme.

Dans Jean 1, Dieu exprime le fond de sa pensée à l’égard de son peuple. Christ est la plénitude du plan divin pour nous, et le Saint-Esprit, représenté par l’ange dans Ézéchiel, est venu dans le but précis et express de nous conduire dans le détail de la personne de Christ. Cela afin d’avoir une expression claire et détaillée de la pensée de Dieu en Christ, et nous la communiquer : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1 v. 1).

Ceci constitue l’arrière-plan éternel de la Pensée de Dieu. « Et la Parole est devenue chair, et a demeuré parmi nous » (Jean 1 v. 14) ; c’est la pensée de Dieu issue de toute éternité qui doit être ancrée au milieu de nous de manière claire et totale. Ce sont toutes les pensées de Dieu résumées en son Fils, la pensée suprême et éternelle, concentrée au milieu des hommes dans la personne de Jésus-Christ.

En continuant vers la fin du chapitre premier, nous allons découvrir quelque chose d’extraordinaire dans la parole adressée à Nathanaël. C’est d’ailleurs intéressant de constater que cette parole s’adresse à Nathanaël, et non pas à Pierre, Jacques ou Jean, car nous en aurions conclu que cela ne concernait qu’un cercle fermé. Mais c’était Nathanaël, qui faisait partie d’un cercle beaucoup plus large autour de Jésus, comme si cela pouvait s’adresser à chacun de nous : « Tu verras le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (v. 51).

Béthel, la maison de Dieu.

Le nom de Béthel nous ramène instinctivement à l’Ancien Testament, au livre de la Genèse et à Jacob. On se souvient de lui sur son chemin entre ciel et terre, situé en position intermédiaire entre les deux. Cette nuit-là, il s’étendit et dormit. Et voici qu’une échelle, allant de la terre jusqu’aux cieux, apparut avec des anges qui montaient et descendaient dessus, et c’est au sommet de cette échelle que Dieu parla à Jacob. Ce dernier se réveilla de son sommeil et dit : « Oui, c’est sûr, le Seigneur est dans ce lieu et je ne le savais pas » (Genèse 28 v. 16). Il ne s’agit rien d’autre que de la maison de Dieu, qu’il appela du nom de Béthel (en hébreu : בֵּית־אֵל, littéralement « Maison de Dieu »).

En prononçant cette parole à Nathanaël, Jésus s’appropria cet événement en disant : « Je suis Béthel, la maison de Dieu. Je suis celui qui n’appartient pas vraiment à la terre (bien qu’il y demeurait), qui n’appartient pas vraiment au ciel (dans sa forme actuelle, bien qu’en relation constante avec lui). Je suis entre ciel et terre, le lieu de rencontre entre Dieu et l’homme, la maison de Dieu où Dieu parle et se révèle. Il parle dans sa demeure, je suis sa demeure, je suis la maison de Dieu, et les relations de Dieu avec ce monde sont en moi, et en moi seul : « Personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14 v. 6) ! »

Nous savons que chaque demeure ou lieu d’habitation dans la Bible symbolise Jésus, la maison de Dieu : le Tabernacle dans le désert, l’Arche de l’alliance, le Temple de Salomon, ou tout autre temple remplissant les mêmes fonctions, ou encore tout ce qui dans le Nouveau Testament est appelé l’Église. Tout ceci ne parle rien d’autre que de Christ. Dans la pensée de Dieu, l’Église (ou maison de Dieu), c’est Christ, rien d’autre que Christ, rien de mieux que Christ.

Le point important sur lequel il nous faut insister, c’est comment, en fin de compte, et de manière exclusive, Dieu a tout lié avec son Fils. Nous ne pouvons rien recevoir de Dieu, excepté par Christ et en Christ, et qui ne soit révélé dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Ainsi le Seigneur Jésus, « habitation de Dieu », remplit chacune des fonctions qui apparaissent au sein de toutes les autres maisons de Dieu sur la terre.

Commençons par le « lieu très saint ».

En Jésus-Christ habite le lieu très saint, où Dieu demeure réellement, clairement et personnellement. Dieu est en Christ et nulle part ailleurs. Il ne réside dans aucune autre réalité ou profondeur. Il n’est nulle part ailleurs de la même manière ; bien sûr, le Père veut faire et va faire sa demeure en nous. Mais la différence par rapport à Jésus est grande, et nous ne devenons pas un autre Christ, sous prétexte que Dieu vient établir sa demeure en nous. Nous ne sommes pas habités par Dieu dans le même sens que l’était le Fils. La demeure de Dieu en Christ est unique, et le lieu très saint ne réside qu’en lui seul. En lui est l’oracle, c’est-à-dire, la voix qui parle avec une pleine et entière autorité.

Sur la montagne de la transfiguration, les trois disciples étaient en état d’exaltation, à la fois dans leurs âmes et dans leurs corps. Ce fut une expérience absolument merveilleuse, un événement spirituel extraordinaire. Mais, même quand on se trouve dans un état d’exaltation spirituelle élevée, plein d’inspiration et d’expression spirituelle, on peut commettre les plus graves erreurs. Ainsi, Pierre, avec les meilleures intentions du monde et les motifs les plus purs dira : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie » (Matthieu 17 v. 4).

Alors qu’il parlait encore — comme si Dieu intervenait sans lui laisser la possibilité de finir, mais disait : ça suffit ! — le nuage assombrit l’atmosphère et une voix se fit entendre du ciel disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai placé mon plaisir et mon affection ; écoutez-le » (v. 5). La Parole finale d’autorité est en lui. Nos expériences spirituelles ne tiennent pas devant lui. Nos sentiments d’exaltation spirituelle les plus forts ne peuvent plus nous influencer. La voix d’autorité de Dieu en Christ est la parole finale d’autorité, car il est l’oracle qui est en lui, comme dans le sanctuaire des anciens temps.

Alors seulement, nous pouvons traverser tout ce tabernacle, ou ce temple, et avancer pas à pas, point par point, et le voir lui, comme l’accomplissement de toutes choses, comme la maison de Dieu, où Dieu réside et entre en communication avec nous.

La maison commune de Dieu.

Quelle est à présent la maison de Dieu dans toute sa dimension collective ? Pour cela, il nous faut reprendre cette merveilleuse expression qui revient plus de 200 fois dans le Nouveau Testament, tout ce qui est souligné par : « En Christ ! »

Si nous sommes dans la maison de Dieu, nous n’y sommes que parce que nous sommes en Christ. Être en Christ, c’est être à l’intérieur de la maison de Dieu et non pas à l’extérieur. Il est la maison de Dieu et nous sommes conduits vers lui.

Mais être en Christ veut dire également une exclusion totale de tout ce qui n’est pas Christ. Dans un chapitre précédent, nous avons vu clairement qu’il existait une différence radicale et absolue entre Christ et nous (et même le meilleur de nous). Et nous avons vu aussi à quel point Christ était d’une autre nature que l’homme, même le plus pieux. Grâce à la différence de cœur, de pensée et de volonté, et du fait d’une constitution radicalement autre. C’est pourquoi il nous faudra toute une vie, sous l’inspiration du Saint-Esprit, pour découvrir combien nous sommes différents de lui, et lui de nous.

Dieu avait prévu cette différence dès le commencement, et il ne lui a pas fallu longtemps pour la déterminer, dès la création de toutes choses. La différence entre nous et Christ est si évidente et si radicale qu’elle représente en fait la largeur et la profondeur d’un tombeau. Ce n’est rien de moins que la mort dans sa plénitude, où il n’y a aucune issue possible. La fin, c’est la mort et le tombeau.

C’est la fin de ce que l’on est, et s’il y a quelque chose après, la mort doit être l’intermédiaire entre les deux, et tout ce qui suit ne peut exister que par la résurrection, c’est-à-dire par un passage de nous vers lui comme une mort et une résurrection. Par cette mort à nous-même, nous sortons de la sphère de ce que nous sommes — même du meilleur de nous-même — pour entrer dans la sphère de qui il est. Il n’y a pas d’autre issue entre nous et lui, que la largeur et la profondeur d’un tombeau : « C’est cela, entrer et pénétrer à l’intérieur de la maison de Dieu ! »

L’autel.

Cette vérité fondamentale est remarquablement illustrée dans Jean 1 v. 29 : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Elle le sera encore mieux dans le Nouveau Testament, quand le Saint-Esprit descendra pour reprendre ce que Christ a dit et lui donner sa pleine mesure.

Avant de pénétrer dans la maison de Dieu, il nous faut toujours passer par l’autel, qui se situe dans le tabernacle ou le temple. L’Agneau de Dieu et l’autel barrent le chemin vers le sanctuaire ; cet Agneau nous parle de cette mort de substitution (à notre place). Pour cela, nous nous identifions d’abord à Jésus dans sa mort, sa mort comme notre mort. Puis son sang précieux est répandu tout au long du chemin allant de l’autel jusqu’au lieu très saint, qui est un chemin de vie. Il s’agit de son sang, pas du nôtre. Il ne s’agit ni de notre vie rachetée, ni de notre vie éprouvée, ni de notre vie du tout, mais de la sienne.

Seul Christ, par sa vie, nous permet de venir dans la présence divine. Aucun souverain sacrificateur n’ose entrer dans la présence de Dieu, excepté par le sang de l’agneau, le sang de l’autel. Voici l’Agneau de Dieu qui se tient sur le chemin conduisant à la maison.

Ce qui est très important ici, c’est d’être en Christ et dans la maison de Dieu. La maison de Dieu est Christ. Si nous parlons de la maison de Dieu comme étant commune et collective, c’est seulement parce que nous sommes en Christ, en union avec lui. Nous sommes rassemblés dans un lieu où Dieu habite et parle, où Dieu se fait connaître et où son autorité absolue est en Christ, conformément à la parole de Paul : « Il est la tête du corps de l'Église » (Colossiens 1 v. 18). Nous sommes son corps, il est la tête, c’est-à-dire l’autorité de Dieu investie en lui pour gouverner.

Le baptême.

La première étape vers la maison est la mort sur l’autel qui est la raison même de l’institution du baptême, durant lequel nous prenons notre position en Jésus-Christ. C’est lui qui nous représente et c’est la fin de tout ce que nous sommes par nous-même. Ce ne sont pas seulement nos péchés qui sont effacés, mais c’est notre « moi », si totalement différent de Christ, qui disparaît.

Du point de vue de Dieu, c’est la fin pour notre « moi », car dans la mort de Christ, Dieu a mis un point final à notre vie naturelle. Par la résurrection de Christ et notre union fusionnelle avec lui, nous n’existons plus (dans la perspective céleste de Dieu), mais seul Christ existe. L’œuvre du Saint-Esprit dans l’enfant de Dieu est de rétablir pour lui son plan éternel. Nous n’avons pas besoin de mourir, nous sommes morts, et la seule chose que nous ayons à faire, c’est d’accepter notre mort, car si nous passons à côté de cela, nous serons toujours en train de lutter pour mourir.

En ce qui me concerne, c’est une position fixe et définitive que je dois m’approprier : « me reconnaître et me considérer comme mort ! » C’est reprendre la place que Dieu a prévue pour moi et dire que j’accepte la position fixée par Dieu pour moi. Le Saint-Esprit est chargé de s’occuper de tout le reste, mais j’en accepte la finalité.

Si nous en arrivons à rejeter ce que le Saint-Esprit désire faire en nous, c’est comme si nous refusions d’avancer ; nous refusons notre position d’origine, et plus grave encore, nous prenons une position inverse à celle qu’un jour nous avons prise avec lui.

En fait, le baptême est cet autel sur lequel Dieu nous considère comme mort et où l’on entre simplement en disant : « Cette position que Dieu a fixée pour moi, je l’accepte maintenant et je témoigne à la croix, que je suis au bout de moi-même ! » Le Seigneur Jésus a suivi ce chemin du baptême dès le début de sa vie publique, et, sous l’onction de l’Esprit, à partir de cet instant, il a définitivement refusé d’écouter sa propre pensée, pour n’écouter que celle de Dieu. Il a refusé d’être influencé par ce que son humanité pouvait lui dicter (alors qu’il était pourtant sans péché), pour ne suivre que ce qui venait de son Père.

Tout au long de sa route, il était dirigé par l’onction dans ce qu’il disait, dans ce qu’il accomplissait et dans ce qu’il refusait. C’est pourquoi partout où il allait, il mettait de côté toute autre influence que celle de son Père ; qu’elle vint des disciples, du diable, de sa famille, ou autres. Son attitude était : « Père, qu’en penses-tu ? Que veux-tu ? Est-ce le temps ? Non pas ma volonté, mais la tienne ; non pas mes opinions, mais les tiennes, non pas mes sentiments, mais ce que tu ressens ! »

En fait, il était mort à lui-même et, en effet, il allait être enterré. Son baptême signifiait cela pour lui, et c’est là qu’est notre position.

L’imposition des mains.

Ensuite, lorsque cette position a été acceptée dans la mort, vient le relèvement de la résurrection, une résurrection en Christ, mais aussi, une résurrection aux yeux de Dieu, sous la tête de Christ ; en d’autres termes, sous l’autorité pleine et entière de Dieu investie en Christ, notre pensée, notre gouvernement, notre chef, sa tête.

Lorsque les croyants du Nouveau Testament faisaient leurs premiers pas par le baptême — en déclarant leur mort avec Christ, et sortaient de l’eau comme des membres représentatifs du corps — non seulement les apôtres priaient et imposaient les mains sur leurs têtes, mais le Saint-Esprit leur signifiait qu’ils étaient dans la maison. L’onction qui était sur leur tête, Christ ; reposait sur eux en Christ : non pas une onction séparée, mais oints en Christ : « … celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu » (2 Corinthiens 1 v. 21).

Mais, qu’est-ce que l’onction ? Et l’onction dans le cas de Christ, lorsqu’il accepta une vie dans laquelle il devait se dépouiller de sa divinité, pour accomplir le salut de l’homme ?

Que signifie l’onction ? Pour Jésus, c’était clair, il était sous le gouvernement direct de Dieu en toutes choses, et devait refuser de se référer à ses propres jugements et ses propres sentiments. Le Père, par le moyen de l’onction, le dirigeait en tout, et lui était mis à part.

Quand il disait : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 v. 23) ; et plus loin, « celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 v. 23) ; il disait en d’autres termes : « Tu ne peux rien apprendre de moi tant que la croix n’agit pas continuellement pour te mettre de côté et tracer un chemin pour moi. Tout cela pour que tu puisses accepter ma pensée, et la croix est là pour te crucifier dans ta pensée. Ta pensée doit venir au pied de la croix, tes sentiments et tes attitudes, ta mentalité même doivent se soumettre à la croix chaque jour ! »

Voilà comment Christ prépare le chemin pour m’apprendre sa pensée, son autorité, son jugement, son tout. Voilà ce qu’est l’école de disciple, l’école de Christ.

L’autorité de Christ, notre tête, accompagnée de l’onction, devient ou devrait devenir le facteur dominant d’une vie de croyant. L’imposition des mains est simplement une attestation que ce dernier se trouve sous la tête de Christ.

En conséquence, sa tête naturelle a dirigé sa vie, mais elle ne la dirigera plus, car elle est maintenant amenée sous l’autorité de Christ, tête dans l’onction. L’Esprit l’a confirmé dès les premiers temps, en se répandant sur les croyants, et en déclarant que chacun d’entre eux était dans la maison où se trouve l’onction, placé sous le gouvernement de la tête, Christ, le chef de la maison. L’expression de cela se trouve dans l’épître aux Hébreux : « Christ a été fidèle…  comme Fils sur la maison de Dieu ; et sa maison, c’est nous » (Hébreux 3 v. 6).

Nous sommes en train d’emprunter la voie de la révélation céleste de Christ, et par le baptême, nous acceptons la position de Dieu nous concernant, à savoir la fin de nous-même. Si dans l’avenir, ce que nous sommes nous-même revient à la surface, nous devrons réagir et déclarer : « Je le dis une fois pour toutes, c’est la fin de moi-même ! » Conservons cette attitude pour garder la position de Dieu pour nous.

Le rassemblement et l’imposition des mains des membres représentatifs du corps, n’est donc qu’un simple témoignage au fait qu’en Christ, nous sommes dans la maison de Dieu, sous le gouvernement de Christ par l’onction, et que sa tête nous unit pleinement en lui.

Que le Seigneur en fasse une réalité vivante pour chacun de nous, afin que nous puissions tous venir à Béthel, dans une position spirituelle où nous pourrons dire dans la joie de Christ :

« Oui, vraiment, le Seigneur est présent dans ce lieu. Je suis là où est le Seigneur : C’est la maison de Dieu ! » Nous saurons alors ce que signifie : être en Christ, sous son autorité et son onction.

 

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