2. Christ réssucité

2. Christ réssucité

Chap: 2 - La prédominance de la vie (2ᵉ partie) - Je pense que nous ne sommes pas loin de la vérité, en disant que le sujet prééminent actuel du peuple de Dieu, est celui de la vie.

Nous observons que tout est lié à la position du Christ vivant et du Seigneur ressuscité. L’Apôtre Paul nous donne un élément supplémentaire sur la résurrection de Christ. Il est bien clair que quand il parle de la mort et de l’ensevelissement de Jésus, il utilise la forme du passé simple en grec : Il fut crucifié ; Il mourut ; Il fut enterré ; Il voulait dire que c’est fait, c’est réalisé, une action accomplie et terminée.

Mais quand Paul parle de résurrection, il utilise en grec la forme du plus que parfait : Christ n’était pas seulement ressuscité, mais Il est vivant encore et pour toujours. C’est une action qui continue. La vie de Paul, autant que son enseignement, n’est pas dépendante de la résurrection de Christ, car Lazare aussi a été ressuscité, mais il est mort alors que Jésus-Christ vit, Il vit pour ne plus mourir. Il est vivant maintenant et pour toujours.

La vie permanente du Seigneur ressuscité.

Paul n’utilise pas la forme active, mais passive : il n’a pas dit : Christ ressuscita, mais Christ est ressuscité. Il est ressuscité par la gloire du Père. Dieu est intervenu pour le ressusciter d’entre les morts. Christ est ressuscité par l’action divine : ce qui signifie que Dieu contrôlait toute la situation, et, à un moment donné, il est intervenu pour s’investir dans la résurrection de son Fils.

Ceci nous permet d’affirmer et de souligner que la résurrection du Seigneur Jésus porte en elle les plus grands facteurs : Il n’est pas seulement ressuscité, mais Il vit et Dieu l’a ressuscité.

Allons plus loin : constater que les Apôtres, le christianisme et l’Église ne constituaient pas un système doctrinal de bonnes pratiques, mais pour eux, le christianisme et l’Église avaient une relation et existaient sur le fondement du Christ vivant, suite à sa crucifixion et à sa mise au tombeau. Le christianisme a été l’expression du Christ vivant et le canal de cette manifestation. Il n’avait aucune existence en dehors du Christ vivant.

C’est ce que veut dire la prééminence ou prédominance de la vie. Ce n’est pas une abstraction, mais une personne, le Christ vivant. C’était leur réalité, leur base et leur unité avec lui. De là découlait tout le reste. Le fonctionnement de l’assemblée était issu spontanément de ces deux choses : Christ vivant et les croyants unis avec lui et en lui. Il n’y a aucun autre moyen d’avoir un fonctionnement vivant. La résurrection de Christ répandait sa puissance sur tout et sur eux tous, à l’époque.

Il nous faut bien avoir cet objectif en tête pour comprendre tout le sens de la résurrection de Christ. Lisez les premiers chapitres des Actes et vous découvrirez que la prédication était peu de choses, comparé à la proclamation de Christ ressuscité. Surlignez dans ces chapitres chaque référence à la résurrection de Christ, et vous serez étonnés. Suivez ensuite le mot « résurrection » et constatez toutes les facettes de révélation sur la résurrection qui apparaissent. Vous verrez que la résurrection couvre tout et touche à tout…

La résurrection guide tout.

En sondant profondément la place que tient la résurrection, nous reconnaissons alors que rien d’autre n’a plus de valeur qu’elle. Il est vrai que rien d’autre dans le Nouveau Testament n’a autant de valeur et de sens que la résurrection de Christ. Prenez les Évangiles : pour commencer, nous avons l’enseignement de Christ, essentiellement sous forme de paraboles. Très souvent, quand le Seigneur présentait une vérité sous forme de parabole, Il la reliait à l’expression « royaume des cieux » ou « royaume de Dieu ».

Le royaume des cieux est semblable à…, une parabole, puis l’enseignement tiré de la parabole. La grande majorité de ses enseignements revêtait cette forme. Ce qui est intéressant, c’est qu’après sa résurrection, il y a ces mots : « Après sa résurrection, Il se montra à eux… les choses concernant le royaume de Dieu » (Actes 1 v. 3).

Nous ne savons pas grand-chose de ce qu’Il a dit après sa résurrection, pendant 40 jours. Nous ne connaissons que les paroles qui ont été échangées avec les disciples d’Emmaüs. Il s’est ouvert à eux sur toutes les Écritures, de Moïse à tous les prophètes, sur les choses qui le concernent. Peu de temps après, lorsqu’Il se réunit avec eux et le reste des disciples, à Jérusalem, Il ouvrit leur entendement.

Quelle en est la signification ? L’enseignement sur le royaume des cieux et le royaume de Dieu se faisait sous forme de paraboles. Pourquoi ? Parce qu’ils n’étaient pas encore en capacité de comprendre la vérité toute crue. À cause de cette incapacité, Il a utilisé des illustrations.

Ces illustrations pouvaient s’imprimer dans leurs pensées, comme les contes pouvaient s’imprimer dans la pensée des enfants qui plus tard, en grandissant, se le rappelaient et en comprenaient le sens. De même, spirituellement parlant, nous en arrivons un jour au point où nous comprenons la signification de ces histoires, et lorsque nous réfléchissons avec notre capacité d’adulte, nous voyons que chaque histoire a un sens. Il nous a fallu développer une capacité.

Jésus leur a dit la vérité comme à des enfants, sous forme de paraboles, parce qu’ils ne pouvaient comprendre spirituellement. Les choses concernant le Royaume étaient scellées ; ils ne pouvaient les saisir.

Après la résurrection, Il est au centre du Royaume et tout ce qui concerne le Royaume autour de Lui devient clair sur la base de la résurrection, au moment où Il ouvre leur entendement. Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que, pendant ces 40 jours, Christ a ouvert leur compréhension à des choses nouvelles qui avaient été dites auparavant sous forme de paraboles, mais avec un voile sur eux. Ce qui veut dire que, dans les Évangiles, l’enseignement du Seigneur était totalement orienté vers la résurrection, la vie de résurrection, seule condition pour avoir la capacité de comprendre et de saisir les réalités spirituelles. Ils ont tout compris après la résurrection.

Si vous allez un peu plus loin, et si vous considérez non seulement l’enseignement, mais aussi les œuvres du Seigneur Jésus, rapportées dans les Évangiles, vous retrouverez qu’Il reliait ses œuvres au royaume.

« Si Je chasse les démons par la main de Dieu, c’est que le royaume est proche de vous » (Matthieu 12 v. 28). Il reliait ses œuvres, ses miracles au royaume. Ils ne comprenaient pas. Ouvrir les yeux des aveugles était lié au royaume. Ressusciter un mort était lié au royaume. Chasser les démons était lié au royaume. Guérir les malades était lié au royaume. Mais, tout cela était attendu avec impatience. Tout avait un sens, une signification.

Quel qu’était le miracle, depuis la transformation de l’eau en vin jusqu’à la résurrection de Lazare, tous les actes, tous les miracles, avaient une signification plus profonde ; et ils avaient tous comme objectif le temps de la résurrection, quand le voile de la chair, de nos limitations naturelles, serait ôté pour laisser la place à la capacité spirituelle de comprendre.

Le sens du voile déchiré.

C’est ainsi qu’il faut saisir le sens du voile déchiré. La chair qui se tenait en travers et qui constituait une limitation, a été brisée pour atteindre une autre dimension, où tout est spirituel et vient de Dieu, sans limitation naturelle.

Avec le voile de limitation terrestre, d’incapacité, de déformation, il existe une capacité de comprendre les choses spirituelles, et il n’y a aucun doute qu’en saisissant l’enseignement parabolique, ils en viennent aussi à comprendre l’action parabolique. Ils comprennent que ces miracles étaient des enseignements pratiques avec une signification cachée, et qu’ils avaient une interprétation spirituelle dans laquelle ils entraient. Ce qui caractérisait les œuvres plus grandes, en rapport avec l’ascension de Christ vers le Père.

Ouvrir les yeux des aveugles ? Eh bien, Paul voyait le Seigneur vivant ressuscité, qui disait au même moment : « … vers qui je t’envoie, afin que tu ouvres leurs yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière… » (Actes 26 v. 18)

C’est entrer dans la signification spirituelle de Jean 9, où l’homme aveugle de naissance, recouvre la vue. Paul en est venu à la valeur spirituelle de tout cela, les œuvres plus grandes, qui ne se situaient pas simplement dans la dimension temporelle et physique, mais dans la dimension spirituelle et éternelle. Ouvrir les yeux des aveugles concerne le royaume. Il amène l’enseignement et les actes, bases de la résurrection, sur le terrain de la compréhension spirituelle qui était attendue avant qu’ils ne puissent la saisir.

Prenez les différentes époques de la vie de Christ dans les Évangiles ; son baptême, sa transfiguration. Ces expériences personnelles et les époques de sa vie, avaient une signification spirituelle. Ils cachaient quelque chose d’un sens spirituel extraordinaire. Après sa résurrection, les apôtres ont pénétré dans la signification de ces choses.

Ils n’avaient pas compris à l’époque. Comment auraient-ils pu comprendre son baptême, sa transfiguration ? Non, ils n’ont rien compris. Sur le mont de la transfiguration, Pierre est passé à côté de ce qui s’est passé, sans voir la signification extraordinaire qui transpirait de cet événement ; mais, il a eu la lumière plus tard, et lorsqu’il a écrit sa lettre quelques années plus tard, il pouvait dire : « ...nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1 v. 18). Il avait compris.

Je veux souligner le fait que les Évangiles contiennent dans leur enseignement, leurs œuvres, leurs expériences, leur époque ; une énorme masse d’informations que ses disciples n’avaient pas compris, tant qu’ils n’avaient pas atteint le terrain de la résurrection. Et puis, il est mentionné qu’Il leur parla sur les choses concernant le royaume de Dieu ; et à partir de ce moment-là, ils ont saisi le sens spirituel de ce qu’ils avaient entendu et vu; choses qu’ils n’avaient jamais compris auparavant. Sur la base de la résurrection, en communion avec un Seigneur monté au ciel, ils commençaient alors à comprendre.

Mais un autre changement se produira, quand ce qu’ils vont finir par comprendre sera amené à une pleine lumière. Alors que Jésus leur parle, ils finissent par saisir la vérité. On peut imaginer que pendant ces 40 jours, ils ont dû être souvent étonnés et dire : « C’est merveilleux ! On ne pensait pas que c’était cela ! On n’avait pas vu cela ! »

C’était comme l’aurore, comme les rayons du soleil levant traversant les cieux. Et lorsque le Saint-Esprit vint et demeura en eux, ce fut alors plein jour ; et à partir de ce moment-là, ils sortirent sans être limités par une compréhension partielle et imparfaite des choses, par la vieille ignorance et les anciennes ténèbres. À présent, en pleine lumière du jour, ils ont pleinement saisi tout ce qui s’était passé pour lui dans sa chair, le contenu des Évangiles.

Vie divine = lumière divine.

Dans tout ce qui précède, nous voyons la valeur et la signification fantastiques qui s’appliquent à nous-mêmes. Quel est l’objectif ? Que recherchons-nous ? Nous disons que la vie est prééminente et qu’il s’agit de cette vie en union avec le Seigneur ressuscité. Quelles valeurs sont derrière cela ? Nous allons nous attarder sur cette question.

Il est important de dire en préalable, qu’il existe une approche  « résurrectionnelle » du domaine divin, qui est radicalement différente de toutes les autres approches. L’approche « résurrectionnelle » est une approche vivante ; pas simplement mentale, ni académique, ni un système de vérité, mais une approche vivante des choses divines. Il y a ici toute la différence entre recevoir l’explication de quelque chose et recevoir la révélation de quelque chose.

On pourrait vous dire beaucoup de choses. Certaines sont peut-être nouvelles pour vous et vous pourriez dire : « Je n’avais jamais vu cela de cette manière, je ne l’ai pas vu ! » Où : « je n’en avais pas vu le sens, c’est nouveau, je suis content de le savoir ! » C’est bien ; mais il y a plus que cela… cela pourra vous aider, mais vous n’irez pas bien loin.

Dans les réunions ou les cours bibliques, vous ne pourrez recevoir l’essentiel de la part d’un prédicateur ou d’un enseignant mais seulement les bases. Car il y a plus : le Seigneur de manière vivante, fera de toute vérité une révélation dans votre cœur, avec un résultat extraordinaire dans votre vie. Il nous est si nécessaire de revenir aux bonnes fondations. Vous reconnaîtrez que ce que nous faisons, est de passer les choses au crible et de dégager la vérité jusqu’à ce qu’on atteigne le rocher du fond.

Il nous faut reconnaître qu’il n’est pas suffisant de saisir la vérité dans notre esprit en tant que vérité ; ce peut être la vérité, la vérité de la croix, la vérité de l’Église, Corps de Christ, ou une autre partie de la vérité, parfaitement réelle et vraie ; et parce que vous y croyez, parce qu’elle a imprimé votre esprit, vous pouvez la communiquer, la prêcher, en parler, et pourtant il y a peut-être quelque chose de fondamental qui manque.

Le croyez-vous ? Comprenez-vous que la vérité en tant que simple vérité intellectuelle n’est pas tout ? Il est nécessaire que le Saint-Esprit le révèle à nos cœurs.

Je ne pourrais jamais assez insister là-dessus, parce que pour moi, une révolution a eu lieu dans ma propre vie. C’est ce que je veux dire par le fait qu’il est essentiel pour nous, d’avoir une parenté spirituelle avec les Apôtres, dans le but de comprendre et de valoriser leur doctrine.

Une parenté avec eux dans leur expérience est essentielle. Je ne veux pas dire que cela doit prendre la même forme, que ce doit être nécessairement identique, mais le fait, ou la signification de l’expérience vivante, doit être identique.

Nous devons passer du stade où nous saisissons mentalement la vérité, qui certainement est la vérité, vers une approche spirituelle et vivante de cette vérité.

Moi-même, j’ai vu la croix, l’enseignement du Nouveau Testament sur la croix, et ce qu’elle représentait, bien avant que ne s’opère le changement dont je parle. J’ai vu l’enseignement du Nouveau Testament au sujet de la vérité et je pouvais très exactement analyser sur un tableau ce que le Nouveau Testament, ou la Bible entière, enseignait sur la croix et sur l’Église.

Je pouvais faire une analyse complète d’Éphésiens, et dire les mêmes choses que je dis aujourd’hui. Et pourtant il est venu un temps et une expérience dans ma vie, où j’étais dans un autre monde que celui qui précédait. J’avais la vérité, j’enseignais la vérité ; et puis ce « quelque chose » s’est passé, et cette même vérité m’est venue comme si elle n’était jamais venue auparavant. J’avais du mal à reconnaître les mêmes choses, et pourtant elles étaient bien là. Et plusieurs personnes sont venues me dire : « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu ne dis pas les choses différemment d’avant, mais il y a une différence, une énorme différence ! Qu’est-ce que c’est ? »

Cette différence dépend d’une relation avec le Christ vivant, Christ devenant Lui-même la vie de la pensée, la vie qui devient compréhension spirituelle. Par nature, la compréhension est obscurcie. Christ ressuscité devient vie nouvelle pour la compréhension, et l’intelligence est sauvée des ténèbres par sa lumière.

Personne ne peut l’expliquer, personne ne peut le présenter. C’est quelque chose que l’on peut connaître, et c’est un miracle permanent. J’ai souvent dit que le plus grand trésor que le Seigneur m’a donné en plus de lui-même est un ciel ouvert.

Ce que j’entends par là est, que lorsque tout mon travail était une question de corvée à étudier des livres ou des études, d’une fantastique énergie mentale à préparer par la suite des sermons, quand cette chose s’est passée, le Seigneur m’a donné la révélation pour ouvrir, ouvrir et ouvrir encore mon esprit. Cela ne veut pas dire que je peux me dispenser de lire la Parole, que le Seigneur m’a épargné de travaux de ce genre, mais c’est complètement différent.

Ce n’est pas une révélation supplémentaire sur la Parole. C’est le Saint-Esprit qui ouvre ce qu’aucun esprit naturel ne peut saisir. C’est la vie de résurrection pour la pensée, et cela fait que la vérité est vivante et non académique ou simplement technique. C’est quelque chose qui émane de la vie.

C’est ce qui s’est passé pour les Apôtres pendant ces quarante jours : 40 jours de transition pour passer des paraboles au royaume de la révélation spirituelle, relié avec Christ ressuscité et leur communion avec lui. La plénitude n’y était pas tant qu’ils n’étaient pas en communion spirituelle avec lui et cela ne s’est pas produit avant la Pentecôte ; mais cette transition a marqué un changement, un déplacement d’une situation à une autre. Il leur parla du Royaume de Dieu.

Ils ont alors compris ce qu’Il leur avait dit, ce qu’il avait fait au milieu d’eux, pendant son séjour de trois ans et demi avec eux, quand ils ne comprenaient rien. C’est ce principe de vie de résurrection en union avec Christ qui apporta la vie à la vérité. La communion de résurrection avec Christ a permis toute la révélation de la doctrine et de l’enseignement, et la résurrection et sa signification se sont répandues sur chacun d’eux.

C’est aussi valable pour sa croix. Nous pourrions parler d’époque, de phase, de facette, de sens, mais la croix n’a pas pu être comprise sans la résurrection. Voyez-les sur le chemin d’Emmaüs, il est clair qu’ils n’ont pas compris : « N’as-tu pas séjourné à Jérusalem, pour ne pas savoir ce qui s’est passé ces derniers jours ? »

Il leur dit : « Quelles choses ? » et ils répondirent : « Concernant Jésus de Nazareth et comment les grands prêtres et le gouverneur l’ont relâché pour le livrer à la condamnation à mort et à la crucifixion. Nous avions pourtant espéré qu’il allait délivrer Israël » (Luc 24 v. 18 à 20). Ils n’avaient pas saisi grand-chose des passages de l’Ancien Testament et ce que Jésus avait plusieurs fois répété : « Le Fils de l’homme sera livré aux mains des hommes, ils le tueront et le 3ᵉ jour, il ressuscitera » (Matthieu 17 v. 22 et 23).

Non, ils n’en avaient rien saisi ; et lorsqu’Il a dit : « Le Christ ne doit-Il pas souffrir ces choses et entrer dans la gloire ? » Cette question ne les ramenait-elle pas aux Écritures, pour montrer qu’elles devaient s’accomplir ? Non, ils n’avaient rien vu, rien compris, rien saisi. Mais maintenant sur la base de la résurrection, ils saisirent le véritable sens de la croix.

La résurrection est bien plus qu’un événement.

La résurrection n’est pas simplement la démonstration d’un fait historique, car à présent, ils l’ont vu vivant et ont eu la confirmation irréfutable des Écritures. Ce n’est qu’une partie de la résurrection, ce n’est pas tout. Ce qui devenait essentiel spirituellement pour eux, c’était que le Saint-Esprit vienne illuminer intérieurement tout ce qui était lié à cet événement.

Avons-nous bien saisi ? Supposons que nous étions à la place de ces hommes, après la crucifixion et la mort de Jésus, et que remplis de doutes, de craintes et de désespoirs, soudain, Il se trouve au milieu de nous en disant : « Touche-moi et vois ! » Nous serions débarrassés de toute question, de tout doute, et convaincus de la véracité de la résurrection, qu’Il est vivant.

C’est déjà fantastique. Mais supposons alors qu’avec une capacité nouvelle, une nouvelle puissance, un nouveau discernement, nous ayons été capables de comprendre toutes les Écritures se rapportant à l’événement, alors nous verrions et comprendrions tout. La Bible nous deviendrait soudain vivante à la lumière de ces événements, avec une capacité nouvelle pour voir et comprendre. La vie de résurrection est devenue une valeur spirituelle. Nous n’en avons qu’un aspect, mais c’est extraordinaire !

Il est ressuscité, Il est vivant, Il vient faire sa résidence en nous ; tout a une valeur pratique ; une puissance agit dans toutes les parties de notre être et chaque composante de notre être en est affectée. Cette vie atteint les frontières les plus reculées de notre horizon.

Voilà le point de départ qui a permis au christianisme de grandir. Ce christianisme fut la manifestation du Christ vivant ; une expression vivante de Christ, qui émanait puissamment des croyants.

Vous auriez posé la question à ces chrétiens : « Comment savez-vous que Christ est vivant ? » Ils auraient répondu : « Eh bien, Il est une réalité vivante en moi. Le sens et la valeur de sa résurrection ont influencé tout mon être et m’ont totalement changé à tout niveau : intelligence, cœur et volonté ; esprit, âme et corps ! »

En toutes choses, Christ doit-être une réalité vivante, une énergie et une vie ; rien d’abstrait, de seulement théologique, mais une personne qui s’exprime librement.

Alors, et l’Église, qu’est-ce que c’est ? Elle est tout simplement la coordination de tout cela, une communauté d’individus, en qui le Christ ressuscité manifeste la puissance d’en haut et se manifeste lui-même.

Parce qu’Il demeure en nous et nous donne l’énergie céleste, Il se manifeste d’une certaine manière, selon un ordre céleste, suscite des relations justes, où les gens sont à leur place en donnant toute leur mesure. Mais cette expression vivante vient de l’intérieur.

Christ ressuscité signifie cela… et bien plus encore…

Nous sommes ici si loin d’un christianisme organisé, mais la manifestation vivante de Christ est ce dont nous avons besoin et dont le monde a besoin. Cette expression est plus que parfaite d’où la forme grecque prise par le verbe : Il ressuscita, mais Il vit. Paul a voulu exprimer cela par une forme particulière (en grec) : Il ne vit pas seulement là-bas au loin, non, Il est ici.

« Pour moi, vivre c’est Christ ! » ; « Christ est ma « vie ! » Il est présent, vivant en moi. C’est tout notre désir et c’est fantastique de le vivre sur terre… !

 

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« Ne tirez ni de l'Eglise, ni des chrétiens qui vous entourent, vos convictions quant à la volonté de Dieu, quant à son œuvre et ses desseins à votre égard ou à l'égard du monde, mais puisez-les directement dans la Parole que vous adresse le Père, et comme Christ, vous pourrez aussi accomplir tout ce qui vous concerne dans les Écritures. »

- Andrew Murray

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