Demeurez en Christ (jours 11,12,13).

Demeurez en Christ (jours 11,12,13).

Demeurez en Christ crucifié (onzième jour), Demeurez en Christ. Dieu lui-même vous affermira en lui (douzième jour). Demeurez en Christ dans une communion de tous les instants (treizième jour).

Demeurez en Christ crucifié (11).

« Je suis crucifié avec Christ et je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi ! (Galates 2 v. 20) ». « Nous avons été faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort (Romains 6 v. 5) ». L'apôtre disait : « Je suis crucifié avec Christ » ; il réalisait donc pleinement sa communion aux souffrances et à la mort de Christ, et il faisait également l'expérience des bénédictions de cette communion, puisqu'il pouvait ajouter avec autant d'assurance : « Je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi ». Cette expérience de la solidarité avec Jésus dans sa mort, est d'une grande efficacité. Pouvoir se considérer comme personnellement mort dans la mort de Christ, parfaitement obéissant dans son obéissance, victorieux sur le péché dans sa victoire, et entièrement délivré de sa domination dans sa délivrance.

Reconnaître par expérience que la puissance de cette mort agit par la foi constamment en nous pour mortifier la chair, voilà la source de cette vie nouvelle qui nous fait être une même plante par la conformité à sa résurrection. La communion habituelle avec Jésus crucifié, fortifie et développe en nous cette nouvelle vie qui naît toujours de la mort de la vieille nature.

L'expression de Paul : « Faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort », nous aide à comprendre ce que signifie : Demeurer en Christ crucifié. La greffe introduite dans l'arbre dont elle doit tirer sa vie, doit y rester ; elle est fixée dans le tronc à la place où l'incision a été pratiquée pour la recevoir. Pas de greffe sans meurtrissure, pour atteindre les sources même de la vie de l'arbre. Il en est de même du pécheur à l'égard de Jésus. Pour participer à la vie de Christ et à la puissance qui est en lui, pour être conforme à lui dans sa résurrection, il nous faut d'abord être faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort, être entré dans sa meurtrissure ; et, comme la greffe, y demeurer pour recevoir en nous la vie de Jésus.

Mais la greffe, pour être unie à l'arbre, doit être séparée de son propre tronc ; elle aussi doit être taillée pour pouvoir s'adapter à la place qui lui est préparée dans le nouveau tronc. De même, pour le fidèle, il faut qu'il meure à sa vieille nature et soit rendu conforme à Christ par la mort, pour trouver la vie en lui. S'il y a communion de souffrances avec Christ, si nous sommes animés des mêmes dispositions que Christ a manifestées en se chargeant de sa croix, si nous reconnaissons, comme lui, la justice du jugement et de la malédiction prononcés sur le péché par un Dieu saint, si nous livrons à la mort avec lui notre vie chargée de péché et de malédiction, la clouant, par la foi, sur la croix, pour arriver à la vie nouvelle, nous ferons avec lui l'expérience que le renoncement à soi-même, le sacrifice de Gethsémané et de Golgotha, est le chemin de la joie et de la vie de résurrection.

Par notre communion avec Jésus crucifié, nous apprendrons à voir dans la croix, non seulement notre expiation devant Dieu, mais aussi notre victoire sur Satan ; non seulement notre délivrance de la condamnation, mais encore notre affranchissement de la puissance du péché ; non seulement le tribut payé à la mort, mais en même temps le gage d'une vie nouvelle. La croix est le point de réunion entre Christ et l'homme. Pourquoi ? Parce que, sur la croix, le Fils de Dieu partage le sort de l'humanité maudite, et associe l'homme pécheur à sa vie divine. Sa participation à la mort nous donne la communion à sa vie. Par la mort, le prince de la vie a triomphé de la puissance de la mort ; et, là seulement, il peut nous rendre participants de cette victoire.

La vie, pour nous, naît de la mort. Nous ne pouvons avoir communion avec Celui qui nous a rachetés de la malédiction, que par la communion avec Celui qui est « maudit pour nous et pendu au bois ». Il est venu nous chercher sur la croix, nous devons le rencontrer là ; car sur la croix est notre place plus que la sienne ; il y est par son libre choix, nous y sommes de droit. Mais là il y a échange ; tandis qu'il prend sur lui notre corruption, nous revêtons sa vie. Ainsi, de la croix de malédiction, il a fait une croix de bénédiction. C'est par la communion intime et journalière avec Christ crucifié, que nous goûterons la grandeur de son amour, la puissance de sa vie, et la plénitude de son salut.

Il est profond le mystère de la croix de Christ. Beaucoup de chrétiens se contentent de contempler Christ, mourant pour nos péchés et se soucient, peu d'entrer en communion avec ses souffrances. Beaucoup n’ont aucune idée de ce que c'est que d'être crucifié avec Christ ; ils considèrent les afflictions ordinaires de la vie qu'ils ont en commun avec les enfants du monde, comme leur participation à la croix de Christ. Mais se charger de la croix de Christ, c'est être animés des mêmes sentiments qui ont conduit Jésus dans le sentier de l'obéissance.

Nul ne peut dire : « Je suis crucifié avec Christ », je demeure en Christ crucifié, sans connaître l'abandon de sa volonté propre, le renoncement à tout désir de la chair, la séparation complète d'avec le monde, d'avec sa manière de penser et d'agir, sans savoir perdre et haïr sa propre vie, et s'oublier dans l'intérêt des autres. Voilà les dispositions de celui qui s'est chargé de la croix de Christ. Demandez à Dieu qu'il vous rende, par son Saint-Esprit, participants de la croix de Christ, en vous apprenant, non seulement à croire en Christ crucifié, mais encore à demeurer en lui, afin qu'étant « une même plante avec lui par la conformité à sa mort, vous le soyez aussi par la conformité à sa résurrection ».

Demeurez en Christ, Dieu lui-même vous affermira en lui (12).

« Celui qui nous affermit avec vous en Christ, c'est Dieu (2 Corinthiens 1 v. 21) ». Il est bon de nous rappeler que notre affermissement en Christ est l’œuvre du Père aussi bien que notre union à lui.

« L'Eternel achèvera de pourvoir à ce qui me concerne. » — « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, la rendra parfaite pour le jour de Christ ». « Celui qui nous affermit avec vous en Christ, c'est Dieu ». Voilà autant de promesses dont nous devrions nous nourrir ; car elles sont propres à nous garder du découragement, et nous montrent le vrai chemin du progrès dans la vie en Christ. Combien de chrétiens se plaignent des fluctuations continuelles de leur vie spirituelle.

Un jour, ils sont pleins d'amour et de zèle pour Dieu ; le lendemain, tout est perdu. Prières, efforts, résolutions, rien ne leur fait retrouver la communion de Dieu. Et leur foi en est ébranlée. Tout cela vient de ce qu'ils ne comprennent pas que Dieu seul peut nous affermir en Christ. Leurs efforts sont la cause même de leurs chutes ; de même que, pour leur justification, ils ont dû y renoncer et saisir par la foi les promesses de vie, de même pour l’œuvre de la sanctification, ils ont besoin d'apprendre à ne s'assurer qu'en Dieu seul ; et ils recevront de lui, en abondance, ce qu'ils cherchent vainement par eux-mêmes : « Dieu est fidèle, lui qui nous a appelés à la communion de son fils Jésus-Christ ».

Quelle source de paix, de savoir que Dieu veille à notre croissance, qu'il travaille lui-même à rendre parfaite notre union avec Christ, éloignant ce qui peut nuire à cette union, pourvoyant à ce qui peut la favoriser. Quel repos de remettre enfin et complètement à ses soins notre vie en Christ, et de sentir que tout ce que nous faisons pour demeurer plus fidèlement en son fils, nos désirs, nos pensées, nos prières, ne sont que la manifestation de son œuvre en nous ; car c'est lui qui nous affermit, en nous portant, à veiller, à attendre, à travailler.

Mais il ne peut accomplir cette œuvre avec puissance que lorsque nous cessons de l’entraver par nos propres efforts, et acceptons par la foi la position dépendante qui, en même temps qu'elle l'honore, ouvre le cœur à son action. Alors, au milieu de la vie bruyante et agitée du monde, des tentations subtiles et incessantes du péché, au milieu des soucis journaliers et des épreuves, même les plus grandes, l'âme, confiante, conserve la paix, sachant que Dieu l'affermit en Christ.

Cette bénédiction est à la portée de tous ceux qui ont cru. Et la foi à cette parole : « Celui qui vous affermit avec nous en Christ, c'est Dieu », ne nous donnera pas seulement la paix, mais sera le moyen de réaliser les progrès que nous désirons. L'Ecriture nous enseigne que dans toute la conduite de Dieu envers son peuple, la foi a toujours été la condition de la manifestation de sa puissance ; elle met un terme à tous les efforts de la nature, elle affranchit de tout joug ; la foi, c'est la faiblesse qui s'avoue et saisit la promesse de Dieu en réclamant son accomplissement elle consiste à nous remettre tranquillement entre les mains de Dieu pour qu'il fasse lui-même son œuvre.

Voyez ce que dit l'Ecriture : « C'est le Très Haut qui l'affermit (Psaumes 87 v. 3) ». « A Celui qui peut vous affermir... soit la gloire aux siècles des siècles (Romains 16 v. 25) ».  « Il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir (Romains 14 v. 4) ». « Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Corinthiens 1 v. 8) ». « Afin d'affermir vos cœurs pour qu'ils soient d'une sainteté irréprochable devant Dieu (1 Thessaloniciens 3 v. 13) ». « Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin (2 Thessaloniciens 3 v. 37) ». « Le Dieu de toute grâce qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle... vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables (1 Pierre 5 v. 10) ».

Nous avons là suffisamment de promesses pour nous permettre de croire que, nous aussi, quelque vacillante qu'ait été jusqu'ici notre vie spirituelle, quelque défavorables que puissent nous paraître nos circonstances ou notre caractère naturel, nous pouvons devenir des chrétiens affermis.

Commençons par recevoir avec simplicité ces promesses comme venant de Dieu ; peu à peu la confiance naîtra, et nous en verrons l'accomplissement en nous. La chose est si simple ; pourquoi faut-il tant de temps pour la comprendre ? N'est-ce pas peut-être que la grâce offerte est si divinement grande, tellement au-dessus de nos pensées, que nous n'en comprenons pas toute la portée ? Le chrétien qui a découvert ce qu'elle renferme et en a fait l'expérience, subit une véritable transformation dans sa vie spirituelle. Jusque-là il s'était chargé de son propre bonheur ; maintenant Dieu en prend soin. Il ne demande plus qu'une chose : Se sentir continuellement entre les mains de Dieu et le suivre sans hâte ni retard, attendant qu'il produise en lui le vouloir et le faire selon son bon plaisir.

Quelle vie bénie qu'une vie de confiance comme celle-là ! Mais, direz-vous peut-être, nous avons essayé d'abandonner ainsi le soin de notre vie intérieure à Dieu, mais nous ne pouvons le faire d'une manière suivie ; nous oublions, nous nous relâchons ; et, au lieu de commencer chacune de nos journées en nous déchargeant joyeusement des besoins et des soucis de notre vie spirituelle sur le Père, nous nous sentons de nouveau inquiets et languissants.

Vous n'avez sans doute pas remis au Père le soin même de vous rappeler votre privilège de pouvoir, chaque jour, renouveler votre abandon entre ses mains. La mémoire est une grande puissance de notre nature. Par elle, un jour se lie à l'autre, l'unité de la vie est conservée à travers nos années, et nous nous reconnaissons nous-mêmes.

Dans la vie spirituelle aussi, le souvenir est d'un grand prix, et Dieu a pourvu à la sanctification de notre mémoire. Le Saint-Esprit a pour mission de nous en tenir lieu. Jésus dit : « Il vous rappellera tout ce que je vous ai dit ». Il nous est donné pour nous affermir : « Celui qui nous a affermis en Christ avec vous, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un sceau, et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit ». Il vous rappellera non seulement les promesses de Dieu, mais les actes de foi qu'elles ont provoqués en vous, et les bénédictions que vous en avez reçues ; et il vous portera ainsi à renouveler vos expériences. Abandonnez donc, dès maintenant, à Dieu, le souci de vos progrès, avec le soin de vous rappeler, jour après jour, la nécessité de ne compter que sur lui seul pour être affermis en Christ. Il le fera, et votre foi grandira journellement et deviendra toujours plus joyeuse.

Demeurez en Christ dans une communion de tous les instants (13).

« En ce jour-là, chantez un cantique sur la vigne. Moi, l'Eternel, j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant ; de peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour, je la garde (Ésaïe 27 v. 2 et 3) ».

La vigne était le symbole du peuple d'Israël, au milieu duquel devait se trouver le vrai cep, le sarment étant le type du fidèle individuellement uni au cep. Ce cantique sur la vigne s'applique aussi au cep et à chacun des sarments; et le devoir des gardiens de la vigne est encore de répéter à chaque sarment : « Moi, l'Eternel, j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant ; de peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour je la garde ».

Nous avons là, semble-t-il, la réponse de la bouche même de Dieu à cette question si souvent posée : Est-il vraiment possible au croyant de demeurer sur cette terre dans une communion ininterrompue avec Jésus ? « Non, sûrement pas par ses propres forces ». Mais « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu ». Si le Seigneur lui-même veut garder l'âme nuit et jour, veiller sur elle et l'arroser à chaque instant, la communion constante avec Jésus devient une possibilité à ceux qui peuvent se confier à la fidélité de Dieu pour accomplir ce qu'il a promis. L'union du sarment au cep subsiste jour et nuit, été et hiver, communiquant constamment la vie du cep au sarment, et la communion du fidèle avec son Sauveur est permanente.

Dans un sens, on peut dire qu'il n'y a pas de fidèle qui ne demeure toujours en Jésus : « Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors ». Mais quand Jésus dit : « Demeurez-en moi », en ajoutant :  « Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruits », il parle de cet acte conscient, de libre abandon du cœur qui ne veut plus vivre qu'en lui.

Il y a deux objections principales qu'on oppose à la possibilité de demeurer toujours en Jésus, volontairement consciemment. L'une est tirée de la faiblesse de la nature humaine. Nous n'avons pas la faculté de faire deux choses à la fois, dit-on ; et le chrétien, obligé de donner à ses affaires une attention soutenue, ne peut en même temps se maintenir en communion active avec Christ. Cette communion est considérée comme exigeant un tel effort et une telle tension de l'esprit, que, pour pouvoir en jouir, il faudrait sortir de la vie ordinaire. Nous reconnaissons là l'erreur qui a entraîné les premiers moines au désert.

Mais il n'y a heureusement aucune nécessité à se retirer du monde. Demeurer en Jésus, ce n'est pas un travail qui absorbe à chaque instant les facultés de l'esprit et du cœur ; c'est se confier à la garde de son amour, dans l'assurance qu'il se tiendra près de nous, nous préservera de tout mal et nous dirigera, tandis que nous serons engagés dans les affaires de la vie, de sorte que le cœur est en repos, se sentant gardé quand il ne peut se garder lui-même.

Nous avons autour de nous de nombreux exemples de fortes affections exerçant leur empire sur l'âme, tandis que l'esprit est absorbé par des travaux divers. Le mari occupé tout le jour à son bureau, loin de sa femme, est de cœur et d'esprit avec elle : Quoi qu'il se passe des heures où il ne peut pas même lui accorder une pensée, tout ce qu'il fait, il le fait en vue d'elle et sous son influence. Ne peut-il pas en être de même avec Jésus ? Et mieux encore ; car il habite lui-même en nous. Ne peut-il pas prendre possession de notre esprit et de notre cœur, tellement que nous ayons constamment conscience de sa présence ? Sa communion est une communion de vie ; et, au travail comme au repos, nous pouvons sentir sa vie agissant en nous.

L'autre objection se base sur notre état de péché. Les chrétiens sont si accoutumés à considérer le péché journalier comme inévitable, que, pour eux, c'est chose admise que personne ne peut demeurer dans une communion permanente avec le Sauveur. Mais n'est-ce pas précisément parce que nous avons une nature entièrement corrompue, que Dieu nous a préparé une union avec Christ, le saint, comme notre unique délivrance ? Comment nous donnerait-il ce commandement : « Demeurez-en moi », sans nous assurer la grâce et la puissance de le faire ?

Ayez recours à Dieu comme au gardien d'Israël dont il est dit « L'Eternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme » ; et vous apprendrez à croire que Dieu a bien réellement préparé une communion de chaque instant à tous ceux qui l'aiment. Poursuivez ce but. Avant de l'atteindre vous rencontrerez peut-être bien des difficultés, d'autant plus que vous pouvez être entourés de chrétiens en grand nombre qui sont loin d'être des témoins de la fidélité de Dieu, comme Caleb et Josué, encourageant leurs frères à monter pour posséder le pays et leur disant : « Nous y serons vainqueurs. »

« Si l'Eternel nous est favorable, il nous mènera dans ce pays ». Que ces difficultés ne vous arrêtent pas, qu'elles vous portent au contraire à vous appuyer davantage sur la parole de Dieu lui-même.

Tous n'arriveront pas de la même manière à cette communion. Les uns la recevront subitement comme un don ; en temps de réveil, quand l'Esprit agit sur un grand nombre d'âmes à la fois, ou dans la solitude, la lumière peut se faire tout à coup, et cette vie de communion se révèle comme une chose toute simple qu'on s'étonne de ne pas avoir comprise plus tôt. D'autres y arriveront plus difficilement, à travers les chutes et les découragements par une lutte de chaque jour ; que ceux-là ne craignent pas ; ce chemin conduit aussi sûrement au repos ; qu’ils serrent dans leur cœur cette promesse : « Moi, l'Eternel, je la garde huit et jour, je l'arrose à chaque instant », qu’ils voient là le gage de l'amour de Dieu qui les y fera parvenir.

Qui que vous soyez, ne doutez plus de la possibilité de demeurer en Christ chaque instant de votre vie ; ne pensez plus que les devoirs et les soucis, que les chagrins et les péchés doivent réussir à nous en priver ; mais prenez plutôt, avec l'apôtre, le langage de la foi : « J'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra me séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, notre Seigneur. » Et chaque fois que votre foi chancelle, fortifiez-vous par ces paroles : « Moi, l'Eternel, j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant ; de peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour je la garde. »

 

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
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