La marche par l'Esprit .6
La nature de la chair et les étapes de la libération. Ce que la Bible appelle « la chair » n'est pas nécessairement la partie physique et charnelle de notre être.
« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit (Romains 8. 1 : 4) ».
Ce que la Bible appelle « la chair » n'est pas nécessairement la partie physique et charnelle de notre être. Ce n'est pas non plus notre vie sexuelle. « La chair », c'est tout simplement la partie de notre être qui n'est pas régénérée, ni encore renouvelée, à notre nouvelle naissance. Il s'agit de l'âme et du corps, dans la mesure où ils restent encore contrôlés par la « loi de péché » qui habite dans notre corps, et qui continuera à y habiter jusqu'à la résurrection. Nous aurons toujours, dans nos membres, la présence de cette loi de péché. Mais nous avons l'assurance que nous pouvons être libérés de son contrôle !
La « loi du péché et de la mort » agit dans la chair, c'est-à-dire dans la partie non régénérée de notre être. La « loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ » agit dans notre esprit régénéré à la nouvelle naissance. Cette deuxième loi est infiniment plus puissante que la première. Elle est capable d'annuler tous les effets de la loi du péché et de la mort ! À condition de marcher par l'esprit !
Si l'on continue à marcher par la chair après notre nouvelle naissance, notre esprit sera comme emprisonné, et la loi de l'esprit de vie ne sera pas agissante. Nous continuons à nous comporter plus ou moins comme les païens : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ (Éphésiens 4. 17 : 20) ».
Paul s'adresse à des Chrétiens nés de nouveau ! Il les met en garde et leur demande de ne pas conserver une intelligence obscurcie, et de ne pas être étrangers à la vie de Dieu qui habite pourtant en eux. Notre intelligence est nécessairement obscurcie quand nous marchons par la chair. Nous marchons alors dans l'incrédulité et dans la rébellion.
Car la chair est complètement imperméable à la vie de Dieu et de l'esprit.
« C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie (Jean 6 : 63) ».
« Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau… (Romains 7. 5 : 6) ».
« Je suis par la chair esclave de la loi du péché (Romains 7 : 25) ».
« Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu (Romains 8. 3 : 8) ».
« Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez (Romains 8. 12 : 13) ».
« Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité (1 Corinthiens 15 : 50) ».
« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez (Galates 5 : 17) ».
« Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres (Éphésiens 2 : 3) ».
« Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde (1 Jean 2 : 16) ».
Ces quelques passages doivent être suffisants pour nous convaincre que notre vie humaine, sur cette terre ravagée par le péché, est entièrement dominée par la puissance de la chair. La puissance de la chair, c'est le péché.
Le monde est tout entier sous la puissance du malin. C'est Dieu qui l'a soumis à la mort, à cause du péché originel. Nous naissons naturellement dans la mort et pour mourir. Mais, en Christ, nous naissons surnaturellement dans la Vie et pour vivre de la vie de l'Esprit !
Les pensées et les désirs de la chair sont ceux du monde et de Satan ! « Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit : Arrière de moi, Satan ! Car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines (Marc 8 : 33) ».
Dans cette parole remarquable, Jésus rappelle à Satan que ses pensées ne sont que des pensées humaines. Il est donc normal que les pensées des hommes non régénérés soient les pensées de Satan. Comprenez-vous pourquoi nos pensées doivent être renouvelées par les pensées de Christ ? Comprenez-vous aussi que Satan contrôle l'humanité par les pensées qu'il a réussi à leur insuffler ? Comprenez-vous que ce sont vos pensées qui vous contrôlent ?
Au stade où nous sommes parvenus, nous pouvons donner un premier aperçu des différentes étapes à franchir, entre l'état de pécheur perdu, d'homme naturel non régénéré, et celui d'homme spirituel marchant pleinement par l'esprit :
1. L'homme naturel non régénéré.
Il est composé d'un esprit, d'une âme et d'un corps. Il est tout entier né dans le péché, plongé dans la mort et contrôlé par les puissances des ténèbres, même s'il ne s'en rend pas compte.
Son esprit est « mort » parce qu'il est coupé de Dieu et de la vie divine. Mais il est vivant, au sens qu'il existe, et qu'il est même immortel. Si cet homme meurt dans cet état, puisqu'il est déjà perdu, il est jugé et condamné à l'enfer, s'il ne choisit pas Jésus-Christ comme son Sauveur avant de mourir. Jésus nous dit que certains hommes « appartiennent au Père » dans ce monde. Dieu connaît d'avance tous ceux qui vont accepter Son salut. Ils appartiennent au Père, et le Père les conduira à Jésus : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi (Jean 6 : 37) ». Il est écrit dans les prophètes : « Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi (Jean 6 : 45) ».
Dans l'homme naturel non régénéré, l'esprit est comme désactivé. Le centre de conscience est situé dans l'âme, qui contrôle complètement la vie de cet homme. Il n'a même pas conscience qu'il a un esprit. Les seuls qui ont pleinement conscience de leur esprit, et qui utilisent sa puissance, sont les sorciers, les magiciens et les occultistes, et tous ceux qui possèdent des « dons » surnaturels qui ne sont pas des dons du Saint-Esprit, parce qu'ils s'exercent hors du contrôle de Jésus-Christ. Tous ceux-là ont pénétré d'une manière illégale dans le domaine de l'esprit, par la puissance du malin. Ils sont entièrement contrôlés par les démons, qu'ils le sachent ou non.
L'âme de l'homme naturel non régénéré est donc en général toute-puissante. Cet homme est contrôlé par ses pensées, ses sentiments et sa volonté propre. Mais l'âme est elle-même entièrement sous la puissance d'une loi de péché et de mort. Le siège de cette loi de péché est de mort se trouve dans nos membres, c'est-à-dire dans le corps.
Le corps de l'homme naturel exerce donc une fonction importante. Non seulement il est l'instrument qui permet à l'âme de se manifester ou d'assouvir ses passions, mais c'est dans le corps que réside la loi du péché et de la mort. Examinez avec soin ce passage :
« Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : J'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : Quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? (Romains 7. 18 : 24) ».
C'est un passage capital. Nous y reviendrons quand nous parlerons du Chrétien charnel, car ce passage concerne une étape de la vie de Paul, lorsqu'il était encore ce Chrétien charnel. Mais il a eu la victoire par la révélation de la Croix.
Ce passage nous montre que la loi du péché et de la mort habite dans notre corps et dans nos membres. Pour quelle raison ? Je l'ignore, mais c'est ainsi. Peut-être parce que le péché trouve son accomplissement final dans un acte de notre corps. Cette loi du péché nous a été comme injectée par Satan, lors du péché originel commis par nos premiers ancêtres, et elle s'est transmise par la suite à tous les hommes.
Il y a dans nos membres une loi de péché qui y demeure, et qui y demeurera jusqu'à la résurrection de notre corps. Le problème du Chrétien, c'est d'apprendre comment désactiver cette loi de péché, afin que le corps devienne un instrument de l'esprit, et plus de la chair. Toutefois, même désactivée, nous devons savoir que cette loi de péché continue à demeurer dans notre corps, et peut être instantanément réactivée chaque fois que nous marchons dans la chair. La seule manière de la désactiver en permanence est de marcher par l'esprit en permanence.
2. Ce qui se passe à la nouvelle naissance :
À l'écoute de la prédication de l'Evangile, et par l'action du Saint-Esprit, l'homme naturel est convaincu de péché. Il se rend compte qu'il est perdu dans son péché, et que sa seule porte de salut est d'accepter Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. Il confesse son péché. Le sang de Jésus efface ses péchés, et le Seigneur le fait passer par une nouvelle naissance spirituelle. Son esprit est régénéré. Il est recréé à neuf, à l'image de Jésus. Le Saint-Esprit vient habiter dans cet esprit régénéré.
L'âme et le corps ne sont pas régénérés. L'âme est encore pleine des pensées et des sentiments du monde et de la vieille nature. Dans le corps, habite toujours cette loi du péché et de la mort. La chair n'est pas en général crucifiée dès le premier jour de la conversion, car, le plus souvent, la prédication de la Croix est incomplète, et ne permet pas au jeune converti d'apprendre tout de suite à marcher par l'esprit, ce qui serait pourtant possible, s'il était bien enseigné dès le départ.
Le Chrétien né de nouveau possède dès lors deux natures en lui : le « vieil homme » et « l'homme nouveau ». L'homme nouveau, c'est son esprit régénéré. Le problème de l'homme nouveau, c'est de prendre le contrôle complet de l'âme et du corps, en désactivant la loi de péché et de mort qui habite dans le corps, et en renouvelant l'âme. Le vieil homme est réduit à l'âme et au corps, mais il garde des atouts considérables, notamment la loi du péché et de la mort, qui continue à habiter dans ses membres. Mais il a « perdu son esprit », puisque celui-ci est entré dans le Royaume de Dieu. Pour simplifier, on peut dire que c'est ce vieil homme que la Bible appelle encore « la chair ».
3. Le Chrétien charnel.
C'est alors que le combat commence. C'est un combat à mort, qui ne peut s'achever que par la mort de l'un des protagonistes. Le Chrétien né de nouveau, mais encore charnel, a bien conscience qu'il est dominé par une loi de péché qui agit dans ses membres. Mais il désire ardemment, par l'homme intérieur, marcher dans l'obéissance au Seigneur. C'est ce combat qui est décrit dans le passage de Romains 7. 18 : 24 que nous avons déjà lu.
Le Chrétien charnel sait que son esprit est passé par une nouvelle naissance, et que la vie de Christ est en lui. Mais son centre de conscience reste fixé au niveau de son âme. Il reste contrôlé par la vie de l'âme. Il est toujours identifié à son âme, qui, pour lui, est toujours sa vraie nature, celle qu'il a toujours connue depuis sa naissance terrestre. Il n'a pas encore pleinement saisi que sa vraie nature, la seule véritable pour Dieu, c'est son esprit recréé. C'est à ce niveau que s'applique cette parole de Paul : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17) ». Il est clair que seul notre esprit est passé par une nouvelle création à la nouvelle naissance.
Comme le Chrétien charnel connaît les commandements de Dieu, et l'extrême exigence du Seigneur, il s'efforce d'obéir, mais sans jamais y parvenir pleinement. Certes, il fait certains progrès, mais il n'a pas de pleine victoire sur le péché. Il parvient peut-être à maîtriser les péchés les plus grossiers, mais pas les aspects subtils de la chair, qui passent même inaperçus pour lui. Il n'en subit que les conséquences, sans voir clairement la cause du problème. Cette victoire sur le péché semble même être de plus en plus problématique à mesure que le temps passe.
Sa situation est bien celle que décrit l'apôtre Paul dans Romains 7. 18 : 24. Ce combat finit en général dans un désespoir complet, si du moins la conscience n'est pas endormie, parce que le Chrétien charnel n'emploie pas la méthode radicale de Dieu, mais toutes sortes de solutions qui n'en sont pas. C'est à ce moment qu'il pousse aussi le fameux cri de Paul : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort (ou « de ce corps de mort ») ? ».
C'est un moment très dangereux pour le Chrétien, car il peut même se terminer par un suicide, si le malheureux n'est pas mis en présence de la solution divine, c'est-à-dire la prédication de la Croix dans tous ses aspects : Jésus-Christ est mort pour moi, et je suis mort en Jésus-Christ. C'est ce deuxième aspect qui est en général passé sous silence, et que l'on n'enseigne pas suffisamment dans les églises. C'est pour cela que les Chrétiens continuent à être charnels si longtemps, alors que cette étape devrait être très courte !
Vous comprenez à présent pourquoi la marche par l'esprit passe par la mort de la chair. Tant que nous considèrerons que notre vie charnelle (notre vieille nature que nous avons toujours connue) est toujours notre réalité, notre vraie nature, nous ne pourrons pas mourir à nous-mêmes pour naître à la vie de l'esprit ! Oh ! Combien nous devons désirer connaître pratiquement ce que signifie la mort de la chair, pour pouvoir vivre et marcher selon l'esprit, par l'Esprit du Seigneur ! Combien nous devons désirer ardemment en faire le but suprême de notre vie !
4. Le Chrétien spirituel.
C'est le Chrétien qui a compris la solution au problème de la victoire sur le péché, et qui a appris du Seigneur à marcher par l'esprit. Il a compris comment fonctionne la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ. Il sait que son esprit est vivant en Christ, qu'il est déjà parfaitement formé à l'image de Christ. Il a « déménagé » dans sa véritable position spirituelle : « Assis dans les lieux célestes en Christ ». Il a accepté par la foi que sa vraie nature est cet « homme nouveau », et que son « vieil homme » est mort en Christ. Il sait que ce vieil homme n'est plus sa vraie nature. C'est même un étranger et un brigand, qui va continuer à demeurer dans ses membres jusqu'à la résurrection.
Mais le Chrétien spirituel a appris à neutraliser complètement ce vieil homme, et à le contenir à la place qui doit être la sienne : dans le tombeau. De sa « tour forte », c'est-à-dire en Jésus-Christ, le Chrétien spirituel a appris du Seigneur « à se dépouiller du vieil homme, à être renouvelé dans l'esprit de son intelligence, et à revêtir de l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ».
Il sait déjouer toutes les ruses subtiles du vieil homme pour l'attirer de l'autre côté de la Croix et retomber dans la chair. Il compte sur la lumière constante du Saint-Esprit pour l'éclairer et le guider à chaque pas. Ayant purifié son âme, ses pensées, ses sentiments, sa volonté, il peut utiliser cette âme renouvelée comme un instrument docile au service de l'esprit, qui est lui-même sous la direction totale du Saint-Esprit.
« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ (Philippiens 4 :6-7) ».
Il a aussi appris à offrir ses membres au Seigneur, comme des instruments de justice, pour qu'ils deviennent les moyens d'expression de l'esprit et de l'âme. C'est alors que se réalise cette parole : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi (Galates 2 : 20) ».
Tous les Chrétiens sont appelés à devenir pleinement spirituels. Tous sont appelés à être parfaitement semblables à Jésus. Semblable ne signifie pas identique. Cela signifie « être à l'image de » : « Jusqu'à ce que nous soyons tous à la mesure de la stature parfaite de Christ ». Les Chrétiens charnels s'imaginent que lorsque nous serons tous à l'image de Jésus, nous serons comme des clones sans personnalité. Ils aimeraient bien garder quelque chose de leur ancienne personnalité ! C'est encore une fausse image de la réalité. Quand nous serons tous semblables à Jésus, nous serons tous différents, mais nous aurons tous absolument la même nature, celle du Seigneur, Son caractère, Son amour, Sa joie, Sa paix, et le fruit parfait de Son Esprit. De même que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distincts, mais pourtant un, le Seigneur nous appelle à être distincts, mais parfaitement un en Lui, et parfaitement semblables à Lui.
Si j'avais autour de moi dix Chrétiens chacun parfaitement semblable à Jésus, je ne trouverais aucun d'eux ennuyeux ni terne, bien au contraire ! Je jouirais pleinement de la présence de Jésus en chacun d'eux, car rien de charnel ne s'exprimerait au travers d'eux. Quelle église merveilleuse cela formerait, à condition que moi aussi je sois comme eux !
Pour le Chrétien spirituel, la crucifixion de la chair n'est plus une doctrine, c'est une réalité vécue. Le Chrétien spirituel vit constamment dans la foi, et permet au Seigneur Jésus de Se manifester au travers de lui. Gloire à Dieu pour Son plan parfait ! Jésus-Christ l'a déjà parfaitement accompli. À nous de le comprendre et d'y entrer par la foi ! Toute la création attend avec impatience la manifestation de Jésus dans chacun des enfants de Dieu !
Livre : « La marche par l'Esprit » - chapitre 6.
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Un texte de
Henri Viaud-Murat
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