Les 12 Clés pour devenir porteurs de Vie
Christ, en nous, devient une source d’eau vive qui jaillit au-dehors. Nous devons pouvoir, dans les luttes de la vie, face à tout ce qui est en train de se passer comprendre et triompher.
J’aimerais parler, ce matin, de douze points qui, dans notre vie chrétienne, doivent nous aider à être forts. Il est important que dans notre marche chrétienne, nous ayons un « petit tigre dans le moteur ». C’est-à-dire que nous ayons une source en nous. Par l’action de l’Esprit de Dieu en nous, Christ, en nous, devient une source d’eau vive qui jaillit au-dehors. Nous devons pouvoir, dans les luttes de la vie, face aux pressions de la vie, face à tout ce qui est en train de se passer et qui, de plus en plus, devient pesant, répondre, comprendre et triompher. Mais, surtout au travers de ces combats, devenir un homme ou une femme, un jeune ou une jeune, accompli, fort et étant porteur de vie. Ce qui est important, pour nous, pour notre croissance chrétienne, c’est que nous ne soyons pas seulement des personnes heureuses, réconciliées avec Dieu.
Le plan de Dieu, c’est que nous devenions porteurs de vie pour les autres. Aussi longtemps que nous vivons pour nous, nous manquons d’une dimension ; nous manquons une étape de croissance. Nous devons comprendre que nous vivons dans un monde qui est en difficulté, et où les gens cherchent de tous côtés, dans l’ésotérisme, dans la magie, dans l’occultisme, dans la science, dans toutes sortes de loisirs, dans d’autres religions quelque chose. Parce que l’être humain n’est pas fait seulement de chair et d’os. Il est un être spirituel qui a besoin et qui a soif de réalités spirituelles. Et il est important que l’Eglise, que vous et moi qui sommes cette Eglise, dans la semaine, nous soyons ces poteaux indicateurs, ces panneaux de signalisation vivants, ces lettres, dira l’apôtre Paul, qui peuvent être connues et lues par tous les hommes. Des lettres vivantes, puisque dans la Parole nous devons être et nous sommes des pierres vivantes.
Voici 12 clés qui vont nous aider et aider les autres au travers de nous, pour devenir des hommes et des femmes libres et réellement dans la joie.
1) La nouvelle naissance.
Jésus dira : « Il vous faut naître de nouveau ». La nouvelle naissance est quelque chose qui est incontournable. Aussi longtemps qu’un homme ou une femme n’a pas fait une rencontre personnelle avec Jésus, aussi longtemps que le salut ne lui a pas été dépeint, aussi longtemps qu’elle n’a pas réalisé son besoin de salut, cette personne est non seulement, encore couchée sous la puissance du Malin, mais son père est le diable. La Bible nous dit qu’elle est encore sous la colère de Dieu. Il y a donc deux réalités spirituelles pour une personne qui n’est pas née de nouveau. A la fois couchée sous la puissance du Malin, ayant pour père le diable, même si elle est capable, en tant qu’inconvertie, d’avoir des bons sentiments parfois ; mais l’esprit qui la dirige est l’esprit de ténèbres. Et d’un autre côté, parce qu’elle appartient au Malin, la colère de Dieu repose sur elle. Avoir une réponse de Dieu, recevoir des bénédictions de Dieu, n’est pas avoir le salut. C’est simplement un témoignage de l’amour de Dieu. Mais il est indispensable que chaque être humain naisse de nouveau. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. La nouvelle naissance est une réalité profonde.
Cette nouvelle naissance, ce changement du cœur, s’obtient quand nous acceptons tout simplement la Seigneurie de Jésus. Naître de nouveau ce n’est pas simplement demander à Dieu de nous aider, de nous guérir.
La clé de nouvelle naissance n’est pas simplement recevoir des bénédictions de Dieu parce que nous en avons besoin. La clé profonde, le chemin authentique d’une réelle nouvelle naissance, c’est l’acceptation, à un moment donné, de renoncer à notre vie indépendante, de renoncer à notre ancien style de vie, d’accepter l’autorité de la souveraineté de Jésus-Christ sur notre vie. Nous faisons de Jésus-Christ le Seigneur de notre vie. C’est une démarche personnelle. Et parce que nous acceptons que Jésus devienne notre Seigneur, alors Il va se révéler ensuite comme notre Sauveur, comme notre Guérisseur, comme Celui qui prendra soin de nous, tous les jours.
La base de notre vie chrétienne, c’est que nous ayons fait de Jésus notre Seigneur. A ce moment-là, cette acceptation de renoncer à notre volonté propre, cette acceptation de choisir la Seigneurie de Jésus, en comptant sur Lui pour nous diriger tous les jours de notre vie, permet à l’Esprit de Dieu au travers de cette Parole de Dieu que nous acceptons, de changer notre vie, de changer notre cœur, de nous donner un cœur nouveau, de mettre en nous un esprit nouveau. A partir de ce moment-là nous changeons de camp, nous changeons de royaume, nous passons du royaume des ténèbres au Royaume de l’amour de Dieu.
S’il y a quelqu’un parmi nous qui fait de la dépression, qui est abattu, qui est dans une situation inconfortable avec lui-même, dans son identité personnelle ou dans la vie, en un mot le stress, le poids de la vie, c’est une première clé, première réponse : il faut que vous naissiez de nouveau. Jésus a dit : « ...je vous donne ma paix ». Et la nouvelle naissance, c’est Christ qui vient habiter en nous. Non seulement Il nous change, mais Il vient habiter en nous et Il nous donne la paix qui est dans son propre cœur. Dieu a dit : « Je ne vous donne pas comme le monde donne ; je vous donne ma paix ».
Est-ce que chacun d’entre nous a reçu cette paix de Dieu ? Cette assurance ? Cette paix donne une assurance ; l’assurance de son salut ; l’assurance d’être réconcilié avec Dieu ; l’assurance que Christ est venu dans notre vie. Nous savons maintenant que non seulement nous sommes sauvés, mais nous savons que nous vivons cette vie de résurrection.
2) Marcher selon l’Esprit.
Pour quelqu’un qui vient de changer de royaume, changer de camp, sa marche n’est plus la même. Avant nous avions peut-être une religion, voire même chrétienne, où il nous fallait faire ceci, faire cela. Il fallait lire la Bible, etc. Mais maintenant, par la nouvelle naissance nous avons un cœur nouveau. Donc, maintenant au fond de nous-mêmes, le Saint-Esprit va nous attirer vers les choses de Dieu. Ce n’est plus un légalisme religieux que nous supportons avec difficulté, qui est une contrainte pour nous, qui amène plein de frustrations. Non. Maintenant notre cœur a changé. Nos désirs ont changé. Notre vision des choses a changé. Notre amour des choses de la vie a changé.
Nous avons été déracinés, transportés dans le Royaume du Fils de l’amour de Dieu, et maintenant nous aimons Jésus. Son Esprit habite en nous. Sa vie est en nous. Et marcher selon l’Esprit, c’est maintenant mettre l’accent sur toutes les circonstances dans notre vie, sur les indications du Saint-Esprit qui sont en nous, sur les pulsions de l’Esprit en nous. Nous apprenons à être attentifs à cette direction intérieure. Nous apprenons à être attentifs à cette pression parfois douce, parfois forte du Saint-Esprit, en nous. Nous apprenons à écouter la voix du Saint-Esprit au fond de nous, au travers de notre conscience, au travers de notre intelligence régénérée, au travers même parfois des actions dans notre corps.
Nous apprenons ainsi à devenir sensibles à la voix du Saint-Esprit et nous Le suivons. Nous ne suivons plus des règlements légalistes humains mais nous suivons le Saint-Esprit qui nous conduira toujours dans l’application vivante de la Parole de Dieu et de l’Écriture Sainte. Donc l’action du Saint-Esprit, marcher selon le Saint-Esprit, ce n’est plus servir Dieu avec des forces humaines qui tôt ou tard vont nous trahir, mais c’est avoir confiance maintenant en Christ qui habite en nous. C’est avoir confiance que nous avons reçu le don de l’Esprit. Et maintenant nous laissons l’Esprit de Dieu nous sensibiliser à Sa présence et nous apprenons à écouter Sa voix. Nous apprenons à Le suivre et à Lui obéir.
Marcher selon l’Esprit sous-entend être baptisé ; demander vraiment au Seigneur le baptême dans l’Esprit ; commencer à exercer les dons de l’Esprit : Parole de connaissance, prophétie, parler en langues. Le parler en langues est une des premières clés pour déboucher sur une vie intense de l’Esprit Saint. C’est ainsi que, non seulement la joie, la paix profonde va s’extérioriser dans cette plénitude que nous entretenons, que nous développons par la marche et par la louange, par l’adoration, par le parler en langues, mais cette marche dans l’Esprit va devenir plus forte et donc, progressivement, nous allons devenir beaucoup plus conscients que notre marche d’auparavant où nous suivions nos raisonnements, nos conceptions, les comportements des autres. En un mot, nous apprenons à nous laisser diriger par l’Esprit et non par les rudiments du monde. C’est une marche de croissance tranquille avec des hauts, des bas, parce que nous apprenons, comme des enfants, une nouvelle marche, une nouvelle démarche. Nous apprenons des nouvelles conceptions de vie, un nouveau style de vie. Et nous allons de gloire en gloire. Notre marche est par la foi dans l’Esprit de Dieu qui nous a saisis en Jésus-Christ.
3) Veiller à savoir pardonner à qui que ce soit et pour quoi que ce soit.
Dans la vie chrétienne si nous voulons avoir du dynamisme, si nous voulons avoir une vitalité qui soit capable, en nous, de neutraliser les assauts extérieurs des hommes ou les assauts extérieurs des puissances de ténèbres, ou des situations de la vie, il est absolument important et également incontournable, si nous voulons vivre une vie de plénitude en tant que chrétien, que nous apprenions à veiller. C’est-à-dire à faire attention à savoir pardonner à qui que ce soit et quoi que ce soit.
Quand nous ne pardonnons pas à quelqu’un, quand nous gardons n’importe quelle racine d’amertume, même si nous avons raison, même si on nous a fait du tort, même si le mal qu’on nous a fait nous a blessés, la Parole de Dieu montre très clairement qu’il faut, ou pardonner ou périr. Et pourquoi y-a-t-il des personnes parfois qui n’arrivent pas à garder la joie ? Qui n’arrivent pas à rester dans cette liberté glorieuse des enfants de Dieu ? Parce que selon qu’on leur a fait une blessure, selon qu’elles ont été blessées, trahies ou autre, selon qu’elles ont eu des luttes, des combats, l’amertume consciente ou inconsciente s’est installée et elles n’ont pas eu le réflex, elles n’ont pas eu la persistance, elles n’ont pas eu la fermeté d’arracher cela de leurs pensées et de leur cœur. Nous devons absolument veiller, - c’est pour chacun d’entre nous, que ce soit les pasteurs, les anciens, les responsables, les diacres, les diaconesses, les chrétiens, hommes, femmes, mères, pères de famille, enfants, parents - à reprendre la victoire dans ce domaine et à enlever de nos pensées, de nos raisonnements, de nos structures mentales et de nos cœurs, par un acte de volonté, toute racine d’amertume. C’est un choix de foi, nous devons pardonner à ceux qui nous ont offensés. Et comme dira Jésus : «... comme notre Père céleste lui-même nous a pardonnés ».
Il nous arrive parfois de chasser des démons de chrétiens. C’est quelque chose qui normalement ne devrait pas être. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’amertume a ouvert une porte, la frustration, la blessure, et le non-pardon conscient, clair, volontaire, n’a pas eu lieu. Il y a une porte ouverte à l’influence du Malin.
Nous devons comprendre cette troisième clé ; savoir pardonner à qui que ce soit et pour quoi que ce soit. Nous savons que quatre-vingt-dix pour cent des maladies sont des maladies psychosomatiques. C’est le psychisme qui agit sur le physique. Et pour beaucoup de cas, ce sont souvent des rancunes, des amertumes, des rejets qui n’ont pas été maîtrisés par un pardon, couverts par un pardon.
4) Savoir et veiller à nourrir quotidiennement notre être intérieur.
Nous avons un être intérieur et nous avons une enveloppe extérieure. Il est absolument indispensable de nourrir, comme nous avons besoin de nourrir notre corps physique, notre homme intérieur. Jésus dira face au Malin : « L’homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Notre personnalité intérieure a autant besoin de nourriture que notre être extérieur. Comme nous devons manger chaque jour dans un équilibre alimentaire, de la même façon nous devons nous nourrir, chaque jour, de la Parole de Dieu et de la communion avec Dieu.
Il y a, dans tout l’enseignement et les exhortations de la Parole de Dieu, ce rappel de la manne. Rappelons-nous que chaque jour les Israélites devaient aller chercher de la manne ; sauf le septième jour où c’était le jour du repos devant Dieu, ensemble. Ce principe est pour nous quand nous nous réunissons le dimanche. Mais nous devons chaque jour nous nourrir de la Parole, de l’Esprit de Dieu, en un mot nourrir notre être intérieur. Sinon nous aurons un être intérieur faible. Et quand notre être intérieur est faible, la tentation extérieure va nous gagner; la pression extérieure va nous submerger.
Nous allons chuter. Nous allons déraper. Nous allons être entraînés, et nous n’aurons surtout plus la capacité d’être ce canal de vie pour les autres. Nous voyons parfois des chrétiens qui aiment le Seigneur mais qui sont comme coincés à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils n’ont plus de rayonnement. Ils n’ont plus de vie. En un mot, leur être intérieur a crié famine à un moment donné, et ils ne l’ont pas nourri. Et maintenant, ils n’ont plus de forces. Donc quatrième clé, chaque jour nourrir l’être intérieur.
5) Apprendre à nous accepter tels que nous sommes en tant que créatures de Dieu.
Nous vivons un monde où les gens se comparent. Quand un artiste ou une artiste a la ligne « haricot », alors tout le monde veut la ligne « haricot » ! Quand quelque chose est à la mode, alors tout le monde doit être à la mode.... J’aimerais vous encourager à vous regarder tels que vous êtes, comme une créature de Dieu qu’Il a voulue. Nous devons nous encourager. Nous pouvons avoir des défauts physiques. Nous pouvons avoir des handicaps physiques par rapport à d’autres ; votre corps finira à la poussière.
Mais ce qui compte, c’est votre beauté spirituelle. Si notre corps extérieur en vieillissant devient moins joli - ce n’est pas votre corps extérieur qui compte - notre être intérieur devient de plus en plus beau. Il est important de comprendre que nous devons nous accepter tels que nous sommes. Je suis une créature et un enfant de Dieu. « C’est vrai tel que je suis Dieu m’aime ; c’est vrai Il est venu lui-même frapper à ma porte ; Il est entré chez moi (Paroles d’un chant) ».
Certains n’arrivent pas à accepter les autres parce qu’en réalité, profondément, ils ou elles n’arrivent pas à s’accepter eux-mêmes ou elles-mêmes. Il est important de réaliser que tels que nous sommes, nous sommes aimés de Dieu. Nous n’avons pas à nous comparer aux autres. Personne n’a les mêmes empreintes digitales que nous. Nous sommes uniques, uniques dans la création, uniques dans la volonté de Dieu, uniques dans le cœur de Dieu.
6) Oser accepter le pardon de Dieu pour nos péchés.
La Bible nous dit que lorsque nous devenons chrétiens, ce n’est plus notre justice qui compte. Ce n’est plus ce que nous sommes qui compte aux yeux de la justice de Dieu. C’est la justice de Jésus. C’est la vie de Jésus. Nous, nous avons été crucifiés avec Lui. Nous sommes morts avec Lui. Nous avons été ensevelis avec Lui. C’est une position de foi. C’est une réalité dans le monde spirituel. C’est une réalité dans laquelle nous avons été introduits pour l’éternité. Mais maintenant, nous apprenons à nous reposer, à compter, à croire et agir, non pas d’après notre justice, mais d’après la justice de Jésus.
Nous nous décentrons de nous-mêmes et nous apprenons à développer notre vie, par et en comptant sur la foi de la justice de Jésus, pour nous. Cela veut dire que chaque fois qu’il nous arrive encore, ou de glisser ou de déraper ou même de pécher, si nous sommes sincères dans notre retour à Dieu, nous allons être culpabilisés au fond de nous-mêmes, et dans notre sentiment de condamnation, nous allons nous réfugier auprès de Dieu. Nous allons Lui confesser notre péché. Et Il va nous pardonner. A ce moment-là nous faisons un pas de foi, nous exerçons notre foi, et nous nous reposons sur la justice de Jésus. Nous acceptons le pardon de Dieu. Tout homme chrétien, toute femme chrétienne, réellement né de nouveau ne pratique pas le péché. Nous ne pouvons pas continuer longtemps à pécher, parce que notre conscience va être travaillée. Si nous sommes nés de nouveau, nous ne pouvons plus pratiquer le péché.
Si le sang de Christ suffit pour Dieu, il suffit aussi pour nous. Nous devons comprendre l’incroyable puissance du sang de Jésus. Le sang de Jésus a une puissance éternelle aux yeux de Dieu, parce que c’est dans un esprit éternel que Jésus a offert son propre sang en rémission pour nos péchés. La puissance de vie qui est dans le sang de Jésus, a la puissance de nous laver et de nous garder justes devant Dieu, dans la mesure où nous, nous marchons dans la lumière, c’est-à-dire dans l’acceptation chaque fois de reconnaître que, dans tel ou tel domaine, nous avons besoin de la grâce de Dieu et de l’Esprit de Dieu.
Une fois que nous avons apporté nos péchés à Dieu, n’allons pas ressasser, n’allons pas ramener, n’allons pas faire du nombrilisme, n’allons pas cogiter ces choses constamment. Non seulement cela va nous détruire, mais ça va ouvrir la porte à des puissances d’accusation soit des hommes, soit du Malin. Nous devons apprendre à ne pas nous fier à ce que nous ressentons, ou non pas à ce que Malin ou les réalités de la vie nous suggèrent. Nous devons apprendre à nous reposer sur le pardon de Dieu dans les Ecritures : Cette Parole de Dieu proclamée à notre cœur, à notre entendement, à notre intelligence, face aux traits enflammés du Malin ; cette Parole de Dieu saisie, gardée dans notre cœur qui a la vie suffisante pour nous apporter la paix, là où auparavant il y avait la culpabilité.
7) Superposer Dieu à l’image de nous-mêmes ou à notre propre image.
Nous habituer à agir, à réagir, à nous identifier à la Personne de Jésus qui habite en nous. Car la Parole de Dieu dit que « nous sommes morts et que c’est Christ qui vit en nous par sa force, par sa puissance ». A nous de le croire et de le pratiquer par la foi, jour après jour, devant les bons résultats ou les mauvais résultats. Parce que la récompense de la foi, c’est la vue.
Cela veut dire que si nous avons tel ou tel défaut, tel ou tel penchant, telle ou telle faiblesse, il ne s’agit pas de dire que nous sommes comme ça... il faut nous prendre tels que nous sommes... Non. Dieu nous a pris tels que nous étions. Mais Dieu veut nous changer.
Nous, nous faisons confiance au Seigneur. Nous nous voyons déjà changés. Nous superposons la Personne du Christ à la nôtre. Nous apprenons à nous détourner de nous-mêmes, de toutes nos faiblesses pour regarder la perfection du Christ qui vit en nous. C’est au fur et à mesure que nous maintenons nos regards de foi sur Lui, jour après jour, dans nos plus mauvaises expériences, et que nous détournons nos yeux de nous-mêmes pour, tout à nouveau, les ramener sur Lui, que la Parole de Dieu s’appliquera à nos vies : « Nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur ». Et cette réalité nous rend forts.
Trop de chrétiens font de la dépression, ont du découragement, ont de la culpabilité, une sensibilité émotionnelle trop forte. Pourquoi. Parce qu’ils se sentent toujours blessés.
8) Se voir tels que Dieu nous façonne.
C’est peut-être plus difficile encore. Souvent nous sommes encore pleins de problèmes, pleins de luttes, pleins de défauts, encore pleins du caractère de notre vieille nature. Là encore, si regardons ces défauts et si nous cherchons la délivrance de ce vieil homme, en faisant des recherches, en allant de prière en prière..., d’imposition en imposition des mains..., ce ne sera pas une marche par la foi. Nous devons apprendre à nous voir tels que Dieu nous voit. C’est-à-dire achevés.
Dieu nous voit achevés. Quand Jésus a vu Simon, Il l’a appelé Pierre. Jésus a changé les noms de certains de ses disciples. Jésus, à notre conversion, a changé notre nom. Il nous a donné un nom nouveau. Au lieu d’être centrés sur notre vieux nom et notre vieille nature, nous devons apprendre à nous voir tels que Dieu nous voit au travers des Ecritures ; à voir et à développer par la foi et par la persévérance, notre nom nouveau, notre personnalité nouvelle. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ ; mais Christ au travers d’une identité qui est la mienne. Nous sommes nés de nouveau ! Nous avons un nom nouveau ! Ce nom qui est inscrit dans les cieux ! Nous devons nous familiariser avec ce nom nouveau qui a été inscrit en nous, par la nouvelle naissance.
9) Savoir anticiper la vie abondante que Dieu nous réserve.
Philippiens ch 4 v 19 : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins avec richesse et gloire ». Plus les pressions vont devenir fortes, plus la gloire de Dieu au travers de ces difficultés qui vont s’amplifier, veut se manifester. Quelqu’un a dit : « Lorsque Dieu veut faire de grandes choses, Il rend la situation difficile ; mais lorsque Dieu permet que nos situations deviennent impossibles, c’est qu’Il veut faire des choses glorieuses ». Pourquoi ? Parce que plus les besoins deviennent grands, plus la pression devient grande et plus la richesse de la gloire de Dieu va pouvoir être libérée et manifestée. En un mot, au travers de la pression de la faiblesse, sans que nous nous en rendions compte, plus la pression divine de changement de notre nature, va se faire par l’Esprit de Dieu.
10) « Chercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et toutes choses vous seront données par dessus (Mathieu 6 v. 33) ».
Dans ces temps où tout le monde est plein de compromis, où personne n’ose plus afficher la couleur parce qu’on a peur d’être ridiculisé, peur d’être catalogué, peur d’être rejeté, j’aimerais dire que la dixième clé pour être fort, c’est chercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice. Toute notre vie, nos orientations matérielles, financières, professionnelles, familiales, spirituelles, tout doit être orienté, tout doit avoir pour cause et pour objectif le Royaume de Dieu et sa justice. Jésus a dit : « vous ne pouvez pas servir deux maîtres ». Nous ne pouvons pas être partagés parce que le partage nous affaiblit. Le partage nous détruit. Le partage stoppe la vie divine et nous empêche, à un moment donné, d’avoir la force pour affronter la difficulté. Oser, osons vivre le discipolat réel en tout et partout. Jésus n’est pas venu pour faire des chrétiens mais pour faire des disciples. Et comme nous l’avons dit, une assemblée est une école de disciples. Nous ne devons pas être des gens partagés. Nous devons avoir le courage dans ces temps d’aller à fond dans ce que nous sommes, à fond dans ce que nous faisons.
11) Être prêts à servir Dieu en servant les autres.
En un mot, nous décentrer de nous-mêmes et orienter notre marche avec Dieu en bénissant et en servant les autres. Jésus dira : « ...donnez et il vous sera donné ; renoncez à vous-mêmes car le plus grand c’est celui qui sert ». Et dans Proverbes Ch 11 v 25 : « Celui qui arrose sera lui-même arrosé ». Dans ce monde où la charité du plus grand nombre est en train de diminuer tout doucement, dans ce monde où l’égoïsme, la peur, la crainte, l’égocentrisme sont devenu quelque chose qui est un style de vie de notre génération, c’est nous les croyants qui devons être cette lettre vivante, qui devons renverser cette mentalité comme un témoignage vivant, et qui devons comprendre que notre vie est pour le service de Dieu, tout en servant notre prochain.
Si notre vie chrétienne ne sert pas notre prochain, c’est un leurre, une utopie et elle sera suivie tôt ou tard d’un rejet. Nous devons comprendre que nous sommes nés pour servir. Il y a pas de compromis possible. C’est la raison même d’être d’un chrétien depuis le plus jeune jusqu’au plus âgé; homme, femme, enfant, vieillard. Notre éducation spirituelle, au travers de la Parole de Dieu et de l’Esprit, c’est de nous amener à comprendre que nous sommes serviteurs les uns des autres.
12) 1 Thessaloniciens ch 5 : « Rendez grâces en toutes choses à Dieu notre Père » .
Nous ne remercions pas Dieu pour les souffrances que nous vivons. Nous remercions Dieu pour ce que nous sommes en train de vivre spirituellement de positif, au travers des circonstances difficiles, des progrès que nous allons faire. Christ a été amené à la perfection par les choses qu’Il a souffertes. La souffrance non seulement brise notre vitalité charnelle, mais la souffrance, les luttes, les combats libèrent notre être intérieur dans une relation avec Christ, que dans bien des circonstances nous ne pourrions pas avoir autrement.
Au lieu de nous décourager, regardons comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles nous pouvons être exposés, dira Jacques. Pourquoi ? Parce qu’au travers de ces épreuves, Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui L’aiment. Nous ne Le remercions pas pour ces souffrances, mais pour Sa pédagogie, parce qu’au travers de la souffrance, Il nous fait sortir purs comme l’or. Dieu nous prépare pour le ciel.
Puis-je dire qu’au travers des luttes et des combats que nous traversons, Dieu ne nous prépare, non pas seulement pour être heureux sur la terre, mais Il nous prépare pour l’éternité. Les gens peuvent être heureux ici-bas et avoir raté leur éternité. Or Dieu nous taille comme des pierres vivantes, pour ce temple céleste qu’Il est en train de construire ; cette Jérusalem céleste.
Il nous taille pour nous détacher des choses de la terre, et nous préparer pour le ciel parce que là-haut il n’y aura plus de larmes. Mais un poids éternel de gloire nous suivra. Les souffrances du temps présent ne sont rien en comparaison de la gloire à venir. Lorsque Schadrac, Méschac et Abed-Négo ont été conduits et jetés par les soldats du roi Nébucadnestar, dans la fournaise ardente, les seules choses qui ont brûlées, ce sont leurs liens. Les souffrances, les contrariétés, si nous savons les digérer et les gérer, dans la confiance en Dieu, brûlent nos liens et nous libèrent dans un service et dans une plénitude que rien ne peut nous enlever et qui nous conduira dans l’éternité.
Prenez le trousseau de ces douze clés, et vous verrez que tout est possible à celui qui croit.
A Christ soit toute la gloire.