Haine spirituelle contre Israël

Haine spirituelle contre Israël

Les mille visages de la haine spirituelle d’Israël et l’enseignement pour l’Église - La postérité Caïnite, ou Ismaélite ou encore Amalécite, est en guerre contre les oints de Dieu, c’est-à-dire les porteurs de la révélation du Dieu vivant.

Dans les tableaux prophétiques de la fin des temps, le livre de l’Apocalypse montre la victoire finale sur la mort : « …et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu » (20 v. 14), mais il n’est rien dit de la haine et de la méchanceté, qui sont pourtant la cause de bien des souffrances, et de bien des meurtres.

D’où provient la haine ? Comment est-elle apparue ? Et la haine d’Israël, d’où vient-elle ? Comment expliquer sa récurrence et son intensité ?

La haine, dès le commencement.

La Bible met en scène le premier meurtre de l’histoire de l’humanité dans un contexte surprenant, quand on y réfléchit ; en effet, c’est le premier homme né d’une femme, Caïn, qui se rend coupable, par jalousie et par haine, du meurtre de son frère Abel, sur fond religieux, ce qui n’est pas le moins étonnant, puisque tout vient du fait que Dieu avait approuvé l’un et pas l’autre.

Ainsi, l’histoire du monde n’a même pas le temps de commencer, de se déployer, que le premier meurtre est déjà là, et c’est un fratricide. Pour leur entrée en scène, la jalousie, la haine et le meurtre n’attendent pas, comme on aurait pu l’imaginer, d’être l’aboutissement d’un processus de corruption de l’humanité, s’établissant au bout de quelques générations : au contraire, l’irruption est soudaine et le mal est total, comme s’il était inutile d’attendre pour montrer que la famille humaine, née dans la dispensation du gouvernement humain à la suite à la Chute (et de la séparation d’avec Dieu), est corrompue irrémédiablement. Tout de suite, dès le début. Et la clé est une forme de jalousie spirituelle, religieuse, de la même nature que celle qui, finalement, provoquera la persécution de Jésus et celle de ses disciples.

Quel est le rapport avec la haine d’Israël, qui semble si particulière, et si puissante ? La réponse est simple : elle fonctionne de la même manière que l’histoire de Caïn et Abel, qui contient, en germe, les ingrédients qui vont être présents dans les différentes expressions de cet antagonisme tout au long de l’Histoire : deux frères (les sémites), une compétition spirituelle entre deux compréhensions de Dieu, (deux approches, qui engendreront deux religions), la jalousie, la haine, une persécution unilatérale, et la mort.

Pour se convaincre de cette réalité prophétique, et pour tenter d’en comprendre les raisons et le mécanisme, il suffit de dérouler le fil de l’Histoire biblique, et de s’arrêter sur quelques étapes déterminantes, qui sont comme des balises laissées devant nos yeux pour construire une révélation.

Caïn et Abel : une compétition spirituelle qui ne dit pas son nom.

On se souviendra ici du conflit qui opposa un jour le prophète Elie et les prophètes de Jézabel : ils sont engagés dans une compétition spirituelle, assumée par les deux parties, une concurrence religieuse entre les 400 représentants de Baal (le dieu des Cananéen, la Palestine de l’époque), et le représentant de l’Éternel. L’enjeu, c’était la légitimité suprême devant le peuple, c’est pourquoi on en appela au jugement divin. La suite nous la connaissons : le peuple a vu sur quel autel le feu du ciel est descendu, et le rapport de force s’est inversé, le pouvoir a basculé, avec l’effondrement de la fausse religion qui dominait sans partage.

Dans la compétition spirituelle entre Caïn et Abel, l’approbation divine a conféré à ce dernier, de fait, un ascendant sur son frère, malgré le droit d’aîné de ce dernier. Peut-être que le feu du ciel est tombé sur l’autel de l’un et pas sur l’autre, mais quoi qu’il en soit, cette expérience a été vécue comme un rejet et une humiliation douloureuse : « Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu » (ch. 4).

Parce qu’une question de pouvoir est forcément liée à cet épisode, même si le texte n’en parle pas : l’héritage de l’autorité sur tout. Et c’est cela qui a fait d’Abel une menace pour Caïn, et qui a motivé, dans sa jalousie, la nécessité de le faire disparaître. Sa présence, son existence même était devenue insupportable — tout comme Joseph, fils de Jacob, sera soustrait, éliminé de la famille par ses frères, jaloux de son appel et de son onction.

En résumé : c’est la jalousie qui est la cause, et c’est la bénédiction de l’élection qui est le déclencheur de la persécution, sur la base d’un conflit de pouvoir et d’autorité inhérent à l’approbation divine.

Et la réaction en chaîne (jalousie, persécution, volonté d’effacement) est systématique ; elle se produit dès que les oints sont pressentis, distingués, reconnus. Parce qu’ils sont une menace pour le désordre établi. Les persécuteurs ne se rendent pas forcément compte du mécanisme de la haine, et ne reconnaîtraient probablement pas sa vraie nature. Pourtant c’est bien une mentalité, qui provient d’un esprit qu’on peut qualifier d’antichrist, dans le sens d’anti-oints.

Isaac et Ismaël.

L’histoire d’Isaac et Ismaël offre la même configuration, propice à l’expression du même antagonisme, pour les mêmes raisons : ils sont les deux frères d’un même père, Abraham. Ismaël est l’aîné, et sa naissance est naturelle (par la servante de Sarah). Isaac est le second, et sa naissance est surnaturelle car sa mère était stérile. Le signe de Dieu est sur lui. Et là encore, l’aîné va persécuter le second, au point d’être écarté, chassé, et sa vie sera marquée par le rejet, comme le prophétise l’ange de l’Éternel : « Il sera un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui » (Genèse 16 v. 12).

L’apôtre Paul a développé cette allégorie, dans une autre perspective (voir Galates 4). Ici, l’antagonisme entre ces deux frères est utilisé pour illustrer le propos initial : la jalousie liée à l’élection va provoquer une division, une haine, et une persécution, qui va s’auto-alimenter dans toute l’Histoire, car Ismaël va devenir le père de nations qui vont être presque systématiquement les adversaires et les persécuteurs d’Israël (Kedar, Madian, …) — c’est d’ailleurs aux ismaélites que Joseph sera vendu par ses frères.

Mais c’est bien davantage dans le fait qu’Ismaël est devenu le point d’origine de l’Islam (même si ce n’est pas de son fait) que nous voyons dans sa postérité l’expression d’une aversion et d’une persécution historique. Car l’Islam est devenu, par ses extrêmes, un canal de la haine contre Israël, un instrument de motivation antisémite, et un catalyseur de la violence. C’est une déclinaison du même esprit que dans le cas de Caïn et Abel.

Jacob et Esaü.

Ici, la constante des deux frères en conflit spirituel se répète, à ce détail près qu’ils sont jumeaux. Esaü est reconnu comme le premier, c’est-à-dire celui qui, selon la tradition, doit être l’héritier principal, non seulement du patrimoine, mais de l’autorité spirituelle, qui inclut le pouvoir de bénir et de maudire (une forme de sacrificature). Cependant, l’histoire nous montre dans la suite que la faveur de Dieu est sur Jacob (parce qu’il cherche l’Éternel), qui va tout faire — sur les conseils de sa mère — pour voler la bénédiction de l’héritage de l’aîné.

L’aversion sera donc présente dans la relation des deux frères, la haine aussi (Esaü veut tuer Jacob[1]), mais ils se réconcilieront. Quant à l’antagonisme spirituel, et à la persécution, ils s’exprimeront au travers de leurs postérités respectives : Jacob deviendra Israël, et Esaü deviendra Edom, qui sera compté parmi les adversaires d’Israël[2] et qui s’associera souvent à ses ennemis (avec Moab et Amon). D’Esaü naîtra Amalek.

En résumé : trois frères aînés (Caïn, Ismaël, Esaü), qui sont plutôt des hommes de guerre, tournés vers le pouvoir, face à trois cadets (Abel, Isaac, Jacob), vulnérables, tournés vers la révélation de l’Éternel et un héritage spirituel.

« Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal ; ce qui est spirituel vient ensuite » (1 Corinthiens 15 v. 46).

Amalek : une autre représentation antichrist.

Comme on le constate dans ces trois générations, l’élection divine suscite une réaction de jalousie et de violence. Elle est à la fois charnelle (tout se passe à l’intérieur de la famille) et spirituelle, parce que l’entrée en scène des oints de Dieu suscite une opposition spirituelle à Dieu et à son dessein — et pas seulement aux personnes.

Les instruments de Dieu — qui sont particulièrement incarnés par Israël dans le propos présent — se retrouvent impliqués malgré eux dans un conflit spirituel qui les dépasse.

L’une des représentations les plus emblématiques de cet antagonisme charnel et spirituel (qui peut se traduire par une volonté génocidaire) est celle d’Amalek, de la lignée d’Esaü, qui est l’objet de déclarations divines et de prophéties : « et il dit : Parce que Jah a juré, l’Éternel aura la guerre contre Amalek de génération en génération » (Exode 17 v. 16). Amalek est un canal privilégié d’un antisémitisme qu’il semble porter dans son ADN, raison pour laquelle Dieu se prononce pour sa destruction : « Balaam vit Amalek. Il prononça son oracle, et dit : Amalek est la première des nations, mais un jour il sera détruit » (Nombres 24 v. 20).

L’un des descendants d’Amalek est Haman, qui, dans le livre d’Esther, est celui qui conçut une « solution finale » contre les juifs de l’empire Perse, c’est-à-dire l’ensemble des juifs du monde entier de son époque.

On comprend mieux la déclaration divine du Deutéronome : « Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant le voyage lors de votre sortie d’Égypte … Quand donc l’éternel ton Dieu, t’aura délivré de tous les ennemis qui t’entourent, et qu’il t’aura assuré la sécurité dans le pays qu’il te donne en héritage pour que tu en prennes possession, tu effaceras la mémoire d’Amalek, de dessous le ciel. Ne l’oublie pas » (Deutéronome 27 v. 17 et 19).

Chronologiquement, à chaque fois qu’une idéologie antichrist a tenté de détruire les juifs et d’effacer leur mémoire, il en est sorti une victoire : le plan d’Haman s’est retourné contre lui, l’Holocauste du 20è siècle a provoqué une onde mondiale qui entraîné la renaissance d’Israël, et c’est de la postérité d’Ève que s’est levé Celui qui a écrasé la tête du Serpent ancien.

Les multiples implications cachées des puissances antichrist.

La postérité Caïnite, ou Ismaélite ou encore Amalécite, est en guerre contre les oints de Dieu, c’est-à-dire les porteurs de la révélation du Dieu vivant. Mais ce ne sont que des émanations d’une volonté spirituelle.

Dans l’histoire de Moïse, le meurtre des garçons juifs de sa génération vise à contenir la démographie des enfants d’Israël et à les affaiblir, mais en réalité, comme on le comprend avec le recul, cette mesure est une tentative antichrist d’empêcher la prophétie donnée à Abraham de s’accomplir (Genèse 15 v. 13[3]), parce qu’on s’approchait de l’échéance des 400 ans.

Globalement, le ciblage du masculin est probablement un signe, un prélude funeste, qui peut faire écho avec ce que nous constatons dans la société de la fin ou de la pré-fin.

De même dans l’histoire de Jésus : les enfants mâles sont assassinés par décision d’Hérode — qui était justement Édomite, descendant d’Esaü — pour empêcher la venue et l’avènement du Messie. L’enjeu est universel, et si les instruments antichrist ne savent pas ce qu’ils font, « la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes[4] » sait que le salut du Monde doit venir des juifs (Jean 4 v. 22).

Enfin, c’est la jalousie des religieux qui est le moteur de l’opposition à Christ, son arrestation et de sa condamnation à mort. L’une des visions de l’Apocalypse (12) illustre bien cette action spirituelle de l’anti-volonté divine :

« Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. 2Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement. 3Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 4Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. 5Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours » …

« 13Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle. 14Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. 15Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. 16Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. 17Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus ».

Tout est dit.

Cependant certaines choses doivent également être rappelées à propos de l’Israël terrestre, car son élection divine ne signifie pas absolution par défaut, et sa persécution ne signifie pas sa victimisation. La Bible ne fait pas d’angélisme sur ce sujet, et nous ne devons pas en faire non plus.

Les jugements de l’Israël terrestre.

Les persécutions d’Israël, en tant que dépositaire des oracles de Dieu, sont une évidence spirituelle et historique. Mais ce n’est pas la seule raison. En effet, c’est souvent l’incrédulité du peuple de Dieu, ses désobéissances, ses rebellions, et son apostasie, qui sont les causes de ses malheurs, de ses abaissements, de ses chutes et captivités.

L’Ancien Testament est clair sur le statut d’Israël, dont l’avenir parmi les nations est dévoilé à l’avance dans le livre du Deutéronome, au chapitre 28. Tout est écrit en détail à propos de son destin, et rien ne manque de ce qui se produira dans toute son histoire. En découvrant le tableau des conséquences de l’obéissance et de la désobéissance, de la foi et de l’apostasie, beaucoup de choses s’éclairent dans de nombreux évènements historiques. Et ce sujet ne concerne pas qu’Israël, mais par extension tout instrument de Dieu, qui se trouve greffé sur le cep (Romains 11 v. 17).

On découvre donc qu’Israël est tout à la fois l’objet de l’amour de Dieu, qui est fidèle à l’alliance faite avec Abraham, comme révélé par exemple dans les prophéties de Balaam) et en même temps, Israël doit récolter ce qu’il sème, c’est une loi inchangeable.

« Ainsi parle l’Eternel : Il a trouvé grâce dans le désert, Le peuple de ceux qui ont échappé au glaive; Israël marche vers son lieu de repos. De loin l’Eternel se montre à moi: Je t’aime d’un amour éternel; C’est pourquoi je te conserve ma bonté. Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, Vierge d’Israël ! » (Jérémie 31 v. 2 à 4).

Dans le temps présent et dans les temps à venir, l’Israël terrestre est à la fois la prunelle de l’œil de Dieu[5] et l’objet de son courroux : il condamne Jérusalem sans appel, qui est pour lui comme Sodome[6], raison pour laquelle il rassemble lui-même les nations contre la ville[7], et en même temps il est Celui qui revient et qui sauve, en posant ses pieds sur la montagne des oliviers[8].

Selon l’angle de considération biblique adopté, on penche du côté d’une condamnation ou d’une absolution d’Israël, mais la vérité est plus complexe. Pour le moment, les os desséchés de la vision d’Ezéchiel (37) ont été rassemblés, mais l’Esprit doit venir encore, après un certain nombre d’évènements dont quelques-uns sont dramatiques.

Conclusion : le conflit perpétuel du religieux et du spirituel.

Comme on l’a vu, il est important de faire une distinction entre le domaine religieux et le domaine spirituel. La jalousie qui s’est exprimée dans les exemples cités précédemment, en relation avec l’élection de Dieu[9], ne peut PAS faire partie du domaine spirituel, mais relève du religieux, c’est-à-dire de l’administration humaine du divin.

Le domaine religieux a un rôle à jouer parce qu’il est un lien entre Dieu et les hommes (religion = religare qui signifie relier), mais sans une rencontre personnelle et individuelle avec le Seigneur de la vie, la religion est impuissante à sauver. C’est dans le domaine spirituel que Dieu se rencontre avec nous, et c’est dans le domaine spirituel qu’il se forme une Épouse. La Jérusalem terrestre est un bon exemple de ce que peut construire le religieux, sans parvenir à éviter les compromis et les corruptions. Mais c’est du ciel que doit venir la vraie Jérusalem, pour implanter sur Terre une nouvelle société de l’Esprit : « Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21 v. 5).

 

[1] Genèse 27 v. 42 : « On rapporta à Rebecca les paroles d’Esaü, son fils aîné. Elle fit alors appeler Jacob, son fils cadet, et elle lui dit: Voici, Esaü, ton frère, veut tirer vengeance de toi, en te tuant ».

[2] Malachie 1 v. 4 : « Si Édom dit : Nous sommes détruits, mais nous rebâtirons ce qui est ruiné, ainsi dit l’Éternel des armées : Ils bâtiront, mais moi, je renverserai, et on les appellera contrée de méchanceté, et le peuple contre lequel l’Éternel est indigné à toujours ».

[3] Genèse 15 v. 13 : « Et l’Eternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. 14Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.… »

[4] Ephésiens 6 v. 12 : « car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes ».

[5] Zacharie 2 v. 8 : « Car ainsi parle l’Eternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil ».

[6] Apocalypse 11 v. 8 : « Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié ».

[7] Zacharie 14 v. 1 : « Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville ».

[8] Zacharie 14 v. 3 : « 3L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. 4Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ».

[9] L’élection de Dieu est entendue ici dans le sens d’une réponse divine à la foi : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Cain, et par ce sacrifice il a reçu le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons ». Caïn a suivi son instinct religieux, fixant un cadre humain à Dieu, tandis qu’Abel a puisé dans la révélation transmise par ses parents (le sacrifice du premier animal pour couvrir leur nudité) pour entrer dans le cadre divin. Isaac a montré par ses œuvres qu’il voulait être fidèle à la foi d’Abraham, tandis qu’Ismaël a divergé. Jacob a montré qu’il cherchait Dieu et qu’il voulait être « cohéritier de la même promesse ». 

[10] Apocalypse 14 v. 6 : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple ».

 © Diffusé avec l'aimable autorisation de Jérôme Prekel - www.lesarment.com

 

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